Analyse des possibilités d’insertion et de formation des prothésistes dentaires

Dans tous les pays du monde, la problématique de l’emploi des jeunes se pose de manière cruciale. C’est, en effet, l’une des plus graves questions posées à nos gouvernants de quelques niveaux qu’ils soient. La conjoncture (nationale et internationale) ainsi que les mauvais choix de politiques publiques parfois accompagnés de démagogie, sont à l’origine des problèmes d’insertion que rencontrent les jeunes de notre pays.

Les spécialistes qui s’intéressent aux questions d’éducation, de formation et d’insertion professionnelle au Sénégal constatent la difficulté de nos jeunes diplômés à trouver un premier emploi. Cette situation pose le problème récurrent de l’employabilité des jeunes diplômés issus de nos universités et écoles de formation professionnelle.

Insertion professionnelle

La question de la définition de l’insertion professionnelle fait l’objet d’un débat qui oppose aussi bien les sociologues que les économistes. C’est là un concept qui exige d’être manipulé avec soin. D’abord, il ne fait aucun doute que l’insertion se définit d’abord comme un processus. Le processus, par définition renvoie à une notion qui n’a rien d’un caractère définitif. Même si plusieurs critères objectifs permettent de le cerner selon ce qui apparaît comme souhaitable (emploi permanent par exemple), il n’en reste pas moins qu’au niveau subjectif les positions varient au gré des personnes et des situations.

Dans le dictionnaire encyclopédique de l’éducation et de la formation, l’insertion professionnelle est définie comme « le processus d’accès à l’emploi, qui renvoie donc à la capacité d’effectuer avec succès la transition entre l’école et le marché de travail » . Le Conseil supérieur de l’éducation du Québec, définit l’insertion comme « le processus d’accès à l’emploi » , qui renvoie donc à la capacité d’effectuer avec succès la transition entre l’école et le marché du travail, pour aboutir à une certaine stabilisation professionnelle.

Quoique le concept d’insertion soit utilisé de façon courante, il faut reconnaître que les chercheurs ne s’entendent pas sur sa définition. Pour certains comme Fournier et Monette, elle suppose que les individus ont trouvé un travail salarié. Quant à Trottier et al , ils accordent peu d’importance à cette relation ou une importance toute relative. Selon Trottier, Laforce et Cloutier , plusieurs indicateurs sont utilisés pour décrire l’insertion professionnelle des diplômés : durée d’accès au premier emploi, statut d’emploi (contrat à durée déterminée ou indéterminée), catégories socioprofessionnelles de l’emploi, durée du chômage, correspondance formation/emploi. Paradoxalement, on ne s’entend pas sur une définition de l’insertion professionnelle. Certes, on accepte aisément de la définir de façon générale comme la période d’entrée dans la vie active et de l’aborder sous l’angle d’un processus. Mais il s’avère difficile de cerner les caractéristiques du processus, d’en délimiter les frontières, de le distinguer de la mobilité professionnelle, et surtout d’en proposer une interprétation qui fasse consensus.

Du point de vue de l’analyse de l’insertion professionnelle, cette perspective implique que l’on redéfinisse la notion d’insertion professionnelle et qu’on repense la relation formation/emploi. Une analyse basée strictement sur la demande ou l’offre de diplômés serait insuffisante si elle ne prenait pas en considération les produits du système universitaire et les types de savoirs que les diplômés maîtrisent. Pour y parvenir, il faudra aussi repenser le partage des responsabilités entre les universités et les entreprises en matière de formation.

Enseignement technique et la formation professionnelle (ETFP)

La formation professionnelle est le processus d’apprentissage qui permet à un individu d’acquérir le savoir et les savoir-faire (compétences et l’expérience) nécessaires à l’exercice d’un métier ou d’une activité professionnelle.

Selon la définition de l’UNESCO et du Bureau International du Travail (BIT), l’ETFP fait référence « aux processus d’enseignement qui impliquent, en plus de l’enseignement général, l’étude des technologies et sciences connexes, et l’acquisition de compétences pratiques, d’attitudes, de compréhension, et de savoir liées aux métiers dans les différents secteurs de l’économie et de la vie sociale» . En plus des connaissances et aptitudes techniques, l’accent est de plus en plus porté sur des compétences plus « douces » telles que la communication, la négociation et le travail en équipe. L’ETFP est dispensée dans des institutions d’enseignement publiques ou privées, ou sous d’autres formes d’enseignement, formelles ou non formelles visant à assurer à tous les segments de la société un accès aux moyens de l’apprentissage tout au long de leur vie.

La prothèse dentaire

Généralités

La prothèse dentaire est un élément de métal ou en céramique qui sert à réparer une dent détériorée. Dans certains cas, une prothèse dentaire peut également servir à remplacer une dent manquante.

La prothèse dentaire est une invention qui date de plus de 2500 ans. A cette époque, les étrusques se servaient comme prothèse de dents d’animaux. Après avoir été retaillées, ces prothèses dentaires antiques étaient fixées aux autres dents grâce à un fil de métal (souvent de l’or). La prothèse dentaire n’est pas conçue par le dentiste mais par un prothésiste dentaire. Ce dernier se sert de matériaux très divers pour concevoir la prothèse dentaire dans son laboratoire, avant de l’envoyer au dentiste qui la posera.

La première étape de la création d’une prothèse dentaire est la prise d’empreinte de la mâchoire par le chirurgien-dentiste.

Ensuite le prothésiste crée la prothèse dentaire à partir de ces empreintes envoyées par le chirurgien-dentiste.

Enfin, la prothèse est renvoyée au dentiste pour implantation dans la bouche du patient.

Pour exercer cette profession, il faut être motivé et capable de rester extrêmement patient, concentré et attentif. Par ailleurs, il faut posséder une excellente capacité manuelle, tant de précision que d’habileté. Ce métier réclame aussi un goût esthétique prononcé et un souci de perfection, de très bonnes aptitudes visuelles sont indispensables : différentiation des nuances de couleurs et perception des formes et reliefs. C’est une activité qui s’exerce essentiellement assis, qui ne nécessite pas d’effort physique mais qui implique une grande tension nerveuse. Enfin, des qualités d’hygiène sont très importantes dans cette profession. Le prothésiste dentaire conçoit et réalise des prothèses fixes (dent sur pivot, couronne, etc…) ou amovibles (dentiers…) de même que des appareils d’orthodontie permettant de redresser les dents, notamment celles des enfants. Ces dispositifs médicaux sur mesure sont destinés à suppléer aux inconvénients ou améliorer l’harmonie des traits du visage d’un patient et à rétablir le rôle et les fonctions des dents dans l’appareil masticatoire. Chaque prothèse dentaire est un travail spécifique pour la fabrication proprement dite, de nombreuses techniques doivent être maîtrisées (sculpture, modelage, fonte d’alliage, application de poudre de porcelaine etc. selon les types de travaux et les matériaux utilisés : cire, plâtre, alliages dentaires, composite, céramique, résine acrylique, etc.). C’est une profession à forte évolution technique en interactivité avec la haute technologie, le monde médical, d’où la nécessité pour les professionnels d’adapter régulièrement leurs connaissances tout au long de leur vie professionnelle. Il est à noter que la robotique et les techniques informatiques assistées par ordinateurs (CAO / CFAO) vont modifier progressivement l’exercice quotidien de ce secteur d’activité. Pour faire face à cette concurrence, le prothésiste dentaire doit entrer dans une recherche permanente d’amélioration de la performance des hommes, de l’organisation du travail et de l’outil de production.

Nature du travail

Les prothésistes dentaires qu’ils soient dans le secteur public ou dans les structures publiques, travaillent en partenariat avec un ou plusieurs cabinets dentaires. Leurs horaires de travail sont réguliers et ils exercent le plus souvent seuls mais sont secondés parfois par des prothésistes dentaires stagiaires. Ils ont pour principales activités :

 Mouler des maquettes
Les dentistes, stomatologues ou orthodontistes relèvent la première empreinte dentaire de leur client. Ils transmettent au prothésiste dentaire ce moule et les indications de l’appareil dentaire à réaliser. À partir de cette empreinte faite d’une sorte de mastic, le prothésiste fait un moule en plâtre, « objet de travail » qu’il ponce et modèle jusqu’à obtenir l’appareil voulu. Puis il fait une dernière maquette en cire correspondant exactement à la commande.
 Fabriquer la prothèse
Après ces étapes de moulage, quand il est bien certain de remplir les préconisations demandées, le prothésiste fabrique le dernier appareil en remplaçant la cire par de la céramique, du métal, de la résine ou tout autre matériau adapté. Il fait les finitions par ponçage, meulage, polissage. Ces opérations peuvent prendre plusieurs heures. Il contrôle très régulièrement chaque intervention, car l’ajustement est défini à bien moins d’un millimètre près.
 Poser et réajuster
La prothèse terminée, elle retourne dans les mains du dentiste ou stomatologue pour la pose et l’ajustage. Le prothésiste n’intervient que pour des retouches importantes. En plus des créations de prothèses dentaires, il répare, modifie des appareils dentaires, et réalise des appareils d’orthodontie.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
I. OBJET DE L’ETUDE
II. PROBLEMATIQUE
III. OBJECTIFS DE L’ETUDE
IV. INTERET DE L’ETUDE
V. DELIMITATION DE L’ETUDE
VI. DEMARCHE DE L’ETUDE
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIE, CADRE ET CONTEXTE DE L’ETUDE
Section 1 : Le cadre théorique
Section 2 : Méthodologie
CHAPITRE II : CADRE ET CONTEXTE DE L’ETUDE
Section 1 : Cadre de l’étude
Section 2 : Les éléments de contexte
DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION – ANALYSE DES RESULTATS – RECOMMANDATIONS
SECTION 1 : Appréciations des sortants de la section TLPD
SECTION 2 : Appréciation de la formation reçue à l’ENDSS par les responsables de laboratoire de prothèse dentaire
CHAPITRE IV : SYNTHESE DE L’ANALYSE DES RESULTATS ET RECOMMANDATIONS
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES

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