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situation de la pauvreté à Madagascar I/ Situation sociale
La situation de Madagascar sur la pauvreté s’est quelque peu améliorée depuis l’an 2000, l’amélioration est perceptible surtout en milieu urbain. Elle n’est pas ce pendant les même pour chaque « faritany » car ci certains voient leurs situations s’améliorer pour d’autre elle s’est dégradé. Par ailleurs le milieu rural, n’a cessé de s’appauvrir. Ainsi l’on peut affirmer que la croissance économique enregistrée a peu profité aux pauvres de milieux ruraux
Voyons maintenant la situation de Madagascar concernant le niveau d’instruction, la santé et les autres aspects de la pauvreté
Niveau d’instruction
D’après, l’E.D.S 1997 dans l’ensemble du pays 25% des hommes et 29% des femmes n’ont aucun niveau d’instruction. La variation est importante selon le milieu de résidence, la proportion des personnes sans instruction est plus élevée en milieu rural qu’en milieu urbain. Quant aux taux de fréquentation scolaire : il est de 59% pour les enfants âgés de 6 à 10 ans ce qui correspond généralement au niveau primaire, et de 51% pour les enfants âgés de 11 à 15 ans ce qui correspond au niveau secondaire de premier cycle. Le taux de fréquentation est beaucoup plus faible 14% de 16 à 20 ans : ages de scolarisation au niveau secondaire du second cycle, et il est trois fois moins élevées de 21 à 24 ans (4%) age de scolarisation au niveau supérieur. A mesure que le niveau scolaire augmente, la fréquentation féminine décline plus rapidement que celle des hommes de sorte qu’a 21 à 24 ans la proportion le milieu de résidence et quelques soient les groupes d’age considérés la fréquentation scolaire est beaucoup plus élève en milieu urbain qu’en milieu rural conséquence d’une infrastructure d’hommes suivant un enseignement est de deux fois plus élevée que celle des femmes. Selon scolaire plus développée en milieu urbain qu’en milieu rural.
situation de santé
Le taux de fécondité est élevé à Madagascar c’est pourquoi l’accroissement naturel est accéléré selon le R.G.P.H de 1993 la population résidente s’élève à 12.238.914 avec un taux d’accroissement annuel moyen de 2,8% ce qui donne lieu à un doublement de la population en 25 ans. Le taux de mortalité infantile des enfants de moins de 5 ans est très élevé ainsi que le taux de mortalité maternelle.
Le trouble de croissance dû à la carence en iode existe toujours, la morbidité par les maladies diarrhéiques ainsi que les maladies par IST, certaines maladies telles que : tétanos, néonatal, poliomyélite, épidémie des paludismes restent toujours les problèmes de la santé publique.
Situation des autres aspects de la pauvreté
Selon l’E.D.S. en 1997, près de 9 ménages malgaches sur 10 ne disposent pas d’électricité, dans l’ensemble 6% seulement des ménages sont approvisionnés en eau courante. Les ménages consomment surtout soit de l’eau de surface dans 37% des cas, soit de l’eau de puits, forage, puisard dans les 24% des cas, soit de l’eau de source dans les 22%.
Très peu de ménage dispose des latrines à fosse ventilée ou simple. La proportion des ménages ne disposant pas d’aucune facilité est très élevée. (61%)
Dans 31% des cas, une à deux personnes vivent dans une même pièce, dans les 38% des cas 3 à 4 personnes occupent une même chambre et dans plus de 31 % des cas les membres de la famille sont très entassés voir même 5 personnes ou plus. En moyenne 3,9 dorment dans une même pièce, cet indicateur est de 3,5 personnes en milieu urbain et 3,2 dans la capitale.
La proportion des ménages possédant des biens durables est en général faible surtout en milieu rural. Parmi les biens possédés par les ménages : le poste radio est le plus répandu, 86% dans la capitale, 58% en milieu urbain et 32% en milieu rural. Le poste téléviseur n’est disponible que dans 1 ménage urbain sur 5 (22%). Les téléphones et les réfrigérateurs sont rares. Moins d’un ménage sur 10 (9%) dispose d’une voiture dans la capitale, les 14% des ménages ruraux possèdent d’une charrette
Situation économique
La période 1997-2001 a été marquée par une certaine stabilité et les prémisses d’un décollage économique avec des retombés sociales faible. Les mesures prises comprennent :
– La suppression des exonérations fiscales
– L’abaissement des barrières douanières
– La mise en place de nombreuses restrictions budgétaires et de contrôle des dépenses budgétaire
– La privatisation
– L’élimination des activités quasi – budgétaires de la banque centrale
Ces mesures ont permis de rétablir les grands équilibres économiques, tant au niveau des finances publiques qu’au niveau des échanges extérieurs et de la monnaie. Le taux d’inflation est passé de 14 % en 1999 à 8% en 2001, le taux d’intérêt de 17% à 12%, les taux de changes se sont stabilisés. L’investissement direct étranger augmente. Le taux d’investissement privé à 7 % de PIB en 2001 contre 4 % en 1997. le taux de croissance moyen de l’économie est de 4,5 %.
Sur les 4,5 % de croissance économiques de l’année 1999 et 2000, d’après le D.S.R.P environ 1,5 et 0,8 points sont attribuables respectivement aux activités dérivées des exportations et de commerce. Les activités du tourisme et de la construction de/ BTP contribuent pour 0,6 et 0 ;4 points respectivement. Du coté du secteur primaire, il est à noter la bonne performance de la pêche 0,9%. Par contre, il apparaît paradoxal que l’agriculture qui fait vivre la grande majorité des malgaches, tire vers le bas le taux de croissance économique du pays. Quant aux industries (hors zone franche) elles fournissent environ 0,4 points. La part de l’agriculture dans le PIB et dans celui du secteur primaire connaît une baisse tendancielle depuis plusieurs décennies. En termes réels, le poids de l’agriculture dans le PIB était de 17,5% en 1990 contre 15,3 % en 2001. Cette situation est due à la combinaison de deux facteurs : un faible taux de croissance de l’agriculture, contre un croissance beaucoup plus soutenues des autres branches. Une grande différence est constaté est constatée entre les prix de vente de riz au détails et ceux aux producteurs. Celle ci s’explique par l’absence de fluidité de la circulation des biens due à la déficience des infrastructures routières et par la non maîtrise par les agriculteurs, des moyens et techniques de stockage. Cet environnement tend à profiter aux opérateurs en aval et à maintenir une situation de rente et de spéculation dans le secteur agricole. Concernant le poids des zones franches industrielles dans l’économie malgache, leur contribution directe à la PIB est faible. Son importance se trouve dans leur capacité de créer des emplois et de d’entraîner les activités autres branches économiques dans le pays. En résumé, la période a donné lieu à des perspectives de relance de l’économie. Celle ci ont été à nouveau remises en cause par la crise post électorale de 2001. Cette crise a mis en évidence que les bonnes performances économiques, sur fond de stabilité politique apparente cachaient en vérité un malaise et une tension sociale rampante car elles reposaient sur la pauvreté de la grande majorité des malgaches.
La période 2002 a été marquée par une Arrée de la processus de croissance. Selon le D.S.R.P c’est le secteur secondaire qui est plus affecté avec une baise de – 25 %, suivi par celui de tertiaire –12,5 %. La production agricole a enregistré un taux de croissance de –1,4 %. La période de soudure dans les zones rurales semble s’annoncer être difficile par rapport aux années antérieur. La population estime que son revenu moyen a baissé, les pauvres ayant souffert beaucoup plus que les riches et les couches moyennes. Le niveau de réussite aux examens ont connu une baisse importante. En moyenne annuel le taux d’inflation est de 15%, le FMG se déprécie.
Durant la crise, il y a eu gel des avoirs extérieurs. Cette situation a entraîné une baisse des transactions commerciales en volume, du niveau des importations et des exportations. Il en résulte une légère détérioration de la balance commerciale et une chute de taux de pression fiscale
caractéristiques et causes de la pauvreté
caractéristiques de la pauvreté
le niveau de pauvreté demeure élevé
Le niveau de pauvreté mesuré par le taux de pauvreté, intensité de pauvreté, l’indicateur de développement humain et indicateur de pauvreté humaine demeure élevée
taux de pauvreté
le seuil de pauvreté à été évalué à 988600F par an par individu en 2001 selon le D.S.R.P ce qui a permis de calculer le taux de pauvreté ou incidence de la pauvreté ce taux détermine la proportion de la population qui vivent en dessous du seuil de pauvreté et est estimé à 69.6% en 2001 pour Madagascar
l’intensité de pauvreté
l’intensité de pauvreté représente la proportion du seuil de pauvreté qu’il faut ajoutée en moyenne aux consommation des individus pauvre pour qu’il n’y ait plus de pauvre . Elle mesure la gravité de la situation des pauvres et détermine l’écart en pourcentage du revenu moyen des pauvres par rapport au seuil de pauvreté, cette dernière est évaluée à 34.9% en 2001 selon le D.S.R.P
l’I.D.H
L’I.D.H comporte trois élements :la durée de vie mesurée d’après l’espérance de vie a la naissance, le niveau d’instruction mesurée par un indicateur alliant pour 2/3 le taux d’alphabétisation des adultes, pour 1/3 le taux brut de scolarisation (tous niveaux confondus ) et enfin le niveau de vie masure d’après le P.I.B/hab (exprimé en P.P.A ) au niveau des régions du pays. Selon le R.N.D.H. en 2003, le P.I.B. réel par habitant est de 929 P.P.A.,le taux brut de scolarisation (tous niveaux confondus) est égal à 46,71% et l’espérance de vie à la naissance est de 53 ans. Ces indicateurs intermédiaires permettent de déduire pour Madagascar un indicateur de développement humain dont la valeur est estimée à 0,484 classant ainsi l’île parmi les pays à faible développement humain.
L’I.S.D.H
L’I.S.D.H. est composée des même variables que l’I.D.H. cependant il le diffère dans la mesure ou les niveaux moyens de l’espérance de vie à la naissance, le niveau d’instruction et les revenus sont corrigés de façon à refléter les disparités sociologiques entre les hommes et les femmes dans ces trois domaines. Madagascar fait mieux que plusieurs autres pays africains en matière de réduction des inégalités entre les sexes, puisque la différence du classement du pays entre l’I.D.H. et l’I.S.D.H. est positive. En 2001 l’I.S.D.H.du pays est estimé à 0,460 d’après le R.N.D.H. 2003.
L’ I.P.H
L’I.P.H. se concentre sur trois aspects essentiels de la vie humaine qui sont déjà envisagés dans le cadre de l’I.D.H. : la longévité, l’instruction et des conditions de vie décente ; mais ces aspects sont sous l’angle des manques :
– La première, forme de manque se mesure ainsi en terme de survie c’est la probabilité de décéder à un âge relativement précoce.
– La deuxième, qui a trait à l’instruction consiste au pourcentage des adultes qui se trouvent exclus du monde de la lecture et de communication.
– La troisième, concerne l’absence d’accès à des condition de vie décentes et s’attache en particulier à ce que procure l’économie dans son ensemble
D’après R.N.D.H 2003 l’I.P.H de Madagascar est estimé à 0,467 en 2001 ce qui signifie que Madagascar fait partie des pays dont la pauvreté humaine est élevée
Profil de la pauvreté
La pauvreté à Madagascar est un phénomène rural, et connaît une variation importante d’une région à une autre ainsi que suivant les groupes sociaux économiques et le genre2. D’après le D.S.R.P plus de 85 % des pauvres habitent en milieu rural cette différence se reflète dans les consommations par tête car en milieu rural elles sont inférieures au seuil de pauvreté et représente 32,5% en moins par personne par rapport à celle de la capitale. Si la situation de la pauvreté s’améliore celle ci concerne surtout les milieux urbains dont la diminution est supérieure par rapport au milieu rural.
Le phénomène de la pauvreté connaît des variations importantes d’une région à l’autre: En terme de revenu la pauvreté est localise à Fianarantsoa et Toamasina avec un taux de pauvreté de 80 % en 2001. elle est moins forte dans la province d’Antananarivo par rapport aux autres régions, il est 10% plus probable qu’une personne est pauvre si elle vit à Fianarantsoa par rapport à Antananarivo.
L’incidence de la pauvreté n’a pas évolue de la même manière dans les six provinces. La province d’Antananarivo à vu sa pauvreté diminue progressivement avec un taux passant de 63,4 % en 1993 à 48,3% en 2001. La province de Toliary a suivi la tendance nationale avec une détérioration en 1997. Dans les trois autres province à savoir Antsiranana , Fianarantsoa et Mahajanga la pauvreté en milieu rural a entraîne une détérioration de la situation globale jusqu’en 1999 pour Antsiranana et Fianarantsoa et en 2001 pour Mahajanga. Il est important de distinguer le taux de pauvreté de la contribution à la pauvreté3 qui est la proportion du nombre total des pauvres vivant dans les régions. Il est à remarquer que la province d’Antsiranana affecté d’un taux de pauvreté élevé (69%) ne dispose que d’un faible proportion des pauvres (7,5%)
En général, la catégorie socio-économique du chef de ménage détermine le niveau de dépense du ménage donc sa situation vis à vis de la pauvreté monétaire. Les ménages dont les chefs de famille exercent comme principale activité les agricultures ou les élevages sont dans la majorité des cas les plus pauvres du pays, en particuliers les petits exploitants agricoles4. Les commerçants et les entrepreneurs ainsi que les cadres salariés sont moins touchés par la pauvreté.
Les ménages dirigés par les femmes divorcées ou veuves sont plus pauvres que ceux dirigés par des femmes mariées ou célibataires5.
Les mesures de niveau de pauvreté sont tous élevées à Madagascar, alors que cette dernière est un phénomène rural, sa répartition spatiale est inégale. Voyons enfin les différentes causes de la pauvreté dans cette troisième chapitre.
Vécu et les risques de la pauvreté
vécu de la pauvreté
La pauvreté favorise l’adoption de stratégies personnelles privilégiant la recherche des solutions miraculeuses au mépris de la loi, de l’intégrité de la personne humaine et de la préservation de l ’environnement. La pauvreté entraîne l’aliénation, l’instabilité, la déviance.
L’aliénation : la pauvreté crée des sentiments de désintéressement aux affaires publiques et d’impossibilité de participer aux activités sociales. Il apparaît donc logique si le peuple malgache dont plus de la majorité est pauvre, s’abstienne de plus en plus d’exprimer leur choix. Une étude réalisée par le P.N.U.D a révélé que lors des différents scrutins organisés le taux de participation ne dépassait de 50%.
L’instabilité : une distance s ‘est instaurée entre les gouvernés et les gouvernants, ainsi la majorité de la population ne croient plus a la volonté et à la capacité des politiciens. Cette situation accroît l’instabilité de l’équilibre de système politique du pays. Le niveau de pauvreté élevé et le sentiment d’exclusion font germer des comportements de révolte ce qui explique les évènements politiques de 1971, 1991 et 2002.
La déviance : la situation des pauvres et les non pauvres qui se sentent menace de basculer dans la pauvreté, se traduit par la décision de migration vers les zones plus prospère, le recours à la délinquance, la prostitution, la corruption la surexploitation des ressources naturelles, l’encaissement d’une attitude duale d’hostilité vis à vis de l’autorité publique et des étrangers considérés comme source de la pauvreté
Les risques de la pauvreté
Les risques de la pauvreté peuvent être définis comme la probabilité de souffrir des conséquences d’événements imprévus ou la sensibilité aux chocs extérieurs.
Les ménages font face à différentes sortes de risques dans leur vie : économique, sociaux et environnementaux. Si ces risques réalisent et deviennent des chocs, il ont pour conséquence de menacer le bien être du ménage et ils peuvent tomber en dessous du seuil de la pauvreté ou pousse ce qui sont déjà pauvres dans l’extrême pauvreté. Cette peut rendre des ménages vulnérables et diminuent leur moyen pour gérer les risque futures.
Les risques économiques sont :
– Insuffisance des revenus en milieu urbain et rural.
– Sous emploi ou perte d’emploi
Les risques sociaux sont :
– Non-respect du droit de l’homme
– La malnutrition
– Les non-scolarisations et l’abandon scolaire
– Les maladies
– La marginalisation
Les risques environnementaux sont :
– Sécheresse, cyclone et inondation
– dégradation de l’environnement
Les causes de la pauvreté
La pauvreté se caractérise par une privation (psychologique, sociale, physique….) inadmissible du bien-être social elle peut être définie comme des non-appropriation ou des non maîtrise des moyens d’existences (manque d’actifs) et aussi de la non-jouissance des fruits de la croissance pour satisfaire les bien être essentiel de base (inégalité)
La théorie de cercle vicieux de la pauvreté
La pauvreté à Madagascar est qualifiée de structurelle car il a toujours été un pays pauvre. Cette situation résulte de la théorie du cercle vicieux de la pauvreté. Madagascar est un pays dont le revenu est faible ; celui-ci donne naissance à une épargne faible ; l’offre des capitaux pour l’investissement est donc réduite ; la création des capitaux est très faible ; la production et le revenu sont maintenus à leur bas niveau initial. Autre schéma explicatif : la faiblesse des revenus entraîne la faiblesse de la consommation ; la production ne trouvant que des débouchés réduits ; l’incitation à investir est faible ; la production est donc faible ainsi que la production. Ces formulations permettent de conclure que Madagascar est pauvre parce qu’il est pauvre ; et qu’étant pauvre il a toutes les chances de le rester. Elle contienne une part de vérité, mais laissent de coté les autres facteur qui déterminent la pauvreté.
Les facteurs entravant le moyen de production
L’actif dont dispose les ménages sont suppose influencer leur bien être. Ainsi, il sert d’assurance pour garantir sa survie. L’étude faite par l’INSTAT et CORNELL universsity en 1998 sur les facteurs déterminants de la pauvreté à montre que la terre contribue le plus directement à la satisfaction des besoins des ménages surtout en zone rurale. La terre joue un rôle primordial pour les activités agricoles car selon le D.S.R.P 73,2 % des ménages malgaches sont agricoles. En milieu rural les ménages les plus riches disposent des parcelles trois fois plus grandes que les ménages pauvres. La surface moyenne par tête a légèrement diminué au niveau national est surtout en milieu rural agricole.
Cette tendance à la baisse est constatée quelle que soit la catégorie des ménages.
Le contraste entre étroitesse des exploitations et l’existence des vastes étendus de terre non cultivée montre des obstacles résident en matière d’accès à la terre. Ces obstacles trouvent leur origine dans l’imprécision du droit foncier et la structure de l’administration foncière
– Sur le plan social : l’occupation des terres est soumise à des règles coutumières complexes ( l’héritage des terres se fait de père en fils)
– Sur le plan administratif : l’acquisition légale des terres est assujettie à une démarche administrative longue est coûteuse
– Sur le plan culturel : les Malgaches consacrent un attachement viscéral à la terre qui se traduit par une rétention foncière rigide
Moins les ménages disposent de terre plus accentuée est la pauvreté. Selon le D.S.R.P plus de 85 % des ménages disposants de moins de 0.2 ha par tête étaient pauvre avec une intensité élevée
L’emploi est la pauvreté sont étroitement liée car c’est le travail que l’homme assure son existence et celle de ses descendants. Il reçoit donc l’essentiel de ses ressources de travail. Le taux d’activité est relativement élevé mais on assiste plutôt à un manque de qualification et à un sous emploi ( Le taux d’activité est de 66,5 % à Madagascar dont 55% en milieu rural, les hommes travaillent plus que les femmes, mais les femmes active sont relativement plus jeunes que les hommes ) D’après l’E.P.M 2001 le chômage est assez faible, il touche 3,6% seulement de la population active et il est classe de chômage urbain. Madagascar ne connaît pas de contrainte en matière quantité de main d’œuvre, le problème se pose plutôt en terme de manque de qualification et de sous emploi lié à une courte durée de travail. Le travail des enfants est surtout fréquent chez les pauvres.
Autres contraintes qui déterminent la pauvreté
– Contraintes d’ordre: socio- culturel : Madagascar a toujours été un pays pauvre car une partie de sa population veulent rester pauvre c’est à dire rester telle qu’elle est. Certains groupes ethniques considèrent les cycle de temps dans lequel ils vivent comme circulaire est en fait intemporel. D’autres groupes se retranchent derrière un mode de vie et de pensé traditionnel et refusent le progrès parce qu’ils prévoient que la répartition économique du travail ne leur apportera rien. C’est l’accommodation des populations à une situation qu’elle perçoive comme inexorable. L’amélioration des conditions matérielles ne joue pas un rôle décisif comme facteur d’entrave ment des énergies sociales. Ces groupes sociaux s’écartent ainsi de toutes logique rationnel
– Contraintes d ‘ordre psychologique : incapacités des paysans à découvrir par eux même le voie d’un développement dont ils n’ont pas ressentit le besoin
– Contrainte d’ordre financier : problème de crédit agricole (développement insuffisant des crédits à moyen et à long termes permettant de moderniser et d’équiper les exploitations ) ; la faiblesse de revenu ( un salarié gagne en moyenne 249.000F par mois d’après l’E.P.M 2001. Ce montant est encore moins élevé en milieu rural ; les salariés ruraux gagnent la moitié de ce que touchent ceux de la capitale ). Le coût du main d’œuvre est relativement faible à Madagascar une fois convertit en dollar par rapport aux autres pays africains. De plus, le revenu de la majorité des Malgaches couvre à peine leurs dépenses essentielles qui sont dominées à 70% par l’alimentation ce qui laisse peu de possibilité de satisfaire les autres besoins jugés indispensables (santé, éducation, logement…) Par conséquent le taux d’épargne est faible entraînant le niveau d’investissement très bas. En plus les financements de l’Etat en infrastructure et en investissement sont insuffisants.
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Table des matières
INTRODUCTION :
Partie I : Analyse de la pauvreté et la mise en place de D.S.R.P
Chapitre I : Notion de la pauvreté
Section I : Définition de la pauvreté
Section II : situation de la pauvreté
Chapitre II : caractéristiques et cause de la pauvreté
Section III : caractéristique
Section IV: cause
Chapitre III : la mise en place de D.S.R.P
Section V : Le D.S.R.P
Section VI : Les axes stratégiques de D.S.R.P
Partie II : approfondissements des efforts récents
Chapitre IV : Les différents efforts récents
Section VII : les efforts récents qui visent à améliorer le bien être social
Section VIII : les efforts récents qui visent à augmenter la production
Chapitre V : évaluation des efforts récents
Section IX : Impacts sur la population
Section X : les faiblesses
Chapitre VI : suggestions
Section XI : suggestions sur le plan théorique
Section XII : suggestion sur le plan pratique
CONCLUSION
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