Projet, rapport de stage, et mémoire de fin d’études EVALUATION DU TRANSFERT DE GESTION ET DES REGLES LOCALES AUTOUR DE LA NAP TAMPOLO en PDF
Présentation du milieu d’étude
La forêt de Tampolo est localisée sur la côte orientale de Madagascar, dans la région Analanjirofo, à 10 km au Nord de la ville de Fenoarivo-Atsinanana et est comprise dans ce district et à 110 km de celle de Toamasina. Appartenant à la Commune rurale d’Ampasina-Maningory, Elle couvre près de 675 ha et s’étend sur 10km le long de la côte Est et sur 2km de large environ d’Ouest en Est (RAJOELISON, 1993 et 1997). Quelques villages regroupés en quatre fokontany entourent la NAP (Nouvelle Aire Protégée) Tampolo :
Ampasimazava-Andapa II au Sud
Tanambao Tampolo ou Ambavala se situant à l’Ouest
Rantolava à environ 5 km au Nord
Takobola se trouvant à 10 km au Nord.
Démographie
La population, comptant environ 4000 habitants, se compose essentiellement de Betsimisaraka du Nord, avec quelques immigrants de diverses origines Antemoro, Betsileo et Merina (RAFILIPOARIJAONA, 2006). Divers sont les motifs de ce phénomène migratoire, ils peuvent être de raisons familiales ou économiques ou pour la conquête foncière (ANDRIAMIHAJA, 2013). Selon les estimations, le bilan migratoire est négatif, car le nombre d’immigrants (Merina et Betsileo installés pour le commerce) sont inférieurs aux départs des jeunes vers Fenoarivo Atsinanana et Toamasina pour poursuivre les études ou rechercher du travail (RADOSY, 2010).
Agriculture La riziculture est la principale culture pratiquée par la population avec une production annuelle de 1500 tonnes (PCD Ampasina-Maningory, 2014). Les produits sont principalement destinés à l’autoconsommation, une partie de la production est réservée pour les cérémonies traditionnelles. Seule une petite partie est vendue (RADOSY, 2010). Trois (3) types de culture sont dénombrés :
la riziculture irriguée pratiquée sur les bas-fonds et plaines,
la riziculture pluviale sur tanety et
la riziculture sur brulis pratiquées sur les versants des collines.
Les mains d’œuvres sont généralement de type familial sauf pour certain en cas de manque d’effectif (ANDRIAMIHAJA, 2013).
Les cultures vivrières sont pratiquées par un faible pourcentage de la population locale. Elles sont principalement des tubercules les cultures de manioc, de taro et de patates douces. Ces produits, avec les fruits à pain et les bananes plantain constituent des alimentations d’appoint pour les ménages en complément du riz (PCD Ampasina-Maningory, 2014). Ils sont rarement vendus dans les villages (ANDRIAMIHAJA, 2013).
La culture de rente constitue la principale source de revenu pour certaine population de la région de Tampolo et ses environs (RATSIMBAZAFY, 2004). Les principaux produits de rentes sont les girofles, le litchi, le café, et la vanille. La vente de clous de girofle secs, de l’essence et des griffes ainsi que des grains de café et des litchis apporte généralement plus d’argent par rapport aux autres cultures de rente du fait qu’ils occupent de vastes étendus mais aussi en tenant compte du nombre de pieds possédés par une famille (RABESON, 2001).
La canne à sucre constitue également une sorte de culture de rente, mais peu pratiquée. Le jus de canne est destiné à la fabrication de boissons alcoolisées betsabetsa et raganaka, bien que cette activité soit interdite par la loi (RADOSY, 2010). La production est destinée au marché local ou envoyée dans les grandes villes comme Toamasina.
Les cultures maraîchères sont peu pratiquées par la population locale (RATSIMBAZAFY, 2004).
L’arboriculture fruitière est aussi pratiquée (letchi, jacquier, agrumes…), souvent dans les champs de caféiers et de girofliers ou autour des habitations, formant, en certains endroits, un luxuriant jardin. La production est destinée à la vente (constituant une source de revenus supplémentaire pour le ménage) et à l’autoconsommation (RANAIVONASY et al, 2003).
L’élevage est l’activité secondaire à l’agriculture. Le système d’élevage dans cette région est comme la plupart des élevages à Madagascar : traditionnel. Les bœufs et les volailles en sont concernés, mais de plus en plus se pratiquent également l’élevage porcin et l’apiculture (RADOSY, 2010).
Le zébu est un animal de consécration par excellence pour la communauté Betsimisaraka. Lors des rites traditionnels, le sacrifice est sollicité (RADOSY, 2010). L’élevage bovin se fait de façon extensive. Les familles possédant des bœufs dans les villages environnants de Tampolo ne sont pas beaucoup. De plus pour les malgaches les bœufs sont signe de richesse et l’élevage bovin est un privilège pour les familles aisées (RANAIVONASY et al, 2003).
L’élevage aviaire occupe la première place si on se réfère au nombre de cheptel et au nombre de ménages qui le pratiquent : la quasi-totalité des ménages des quatre FKT élèvent des volailles (dindes, poules, canards, ou oies) à raison d’une dizaine de têtes en moyenne par ménage (CARE International, 2006). Toutefois, les animaux sont laissés en divagation durant la journée, et rentrés le soir où un complément de nourriture leur est donné, essentiellement du riz, du maïs, du son de riz pour les canards et les oies. Régulièrement, les volailles sont affectées par les maladies, comme le choléra aviaire ou « barika » (RADOSY, 2010).
Les villageois riverains de Tampolo ont tendance à récolter du miel sauvage pour l’autoconsommation. Les apiculteurs sont encore rares dans ces villages. Et la production est destinée à l’autoconsommation.
L’élevage porcin est du type semi-extensif, dans des enclos près de la case familiale. Les animaux sont abattus et mis en vente, une fois le poids voulu atteint. Mais les éleveurs de porcs sont encore rares (PCD Ampasina-Maningory, 20014).
La pêche, que ce soit en eau douce ou en mer, est une autre activité d’appoint pour la population locale. Ceci grâce à la situation géographique de la région et à sa richesse hydrographique .
Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie compétences de gestion des COGE |
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Table des matières
1. INTRODUCTION
2. METHODOLOGIE
2.1. Etat de connaissance : LA GELOSE
2.2. Présentation du milieu d’étude
2.2.1. Démographie
2.2.2. Activités économiques
2.2.3. Le transfert de gestion aux environs de la NAP Tampolo
2.3. Problématique et hypothèses
2.4. Méthodes
2.4.1. Phase préparatoire
2.4.2. Collecte des données
2.4.3. Phase de traitement et d’analyse des données
2.4.4. Cadre opératoire
2.5. Limites de l’étude
3. RESULTATS
3.1. Les outils et compétences de gestion des COGE
3.1.1. Compétences de gestion des COGE
3.1.2. Outils de gestion à la disposition des COGE
3.2. L’aspect socio-économique du transfert de gestion
3.2.1. Les avantages et inconvénients du transfert de gestion perçus par la population
3.2.2. Les activités économiques et le transfert de gestion
3.2.3. Les forêts de chaque COBA
4. DISCUSSION
4.1. Discussion sur la méthodologie
4.2. Discussion sur les résultats
4.2.1. Le manque d’appui et des moyens des COGE
4.2.2. Les difficultés socio-économiques de la population
4.2.3. Forêts de la COBA Takobola et COBA Rantolava encore dans son état naturel
4.2.4. La relation entre la DREEF, les responsables de la NAP Tampolo et les COBA
4.2.5. Le système de suivis des COBA
4.3. Transfert de gestion à Tampolo un exemple qui n’a pas réussi
5. RECOMMANDATION
5.1. Améliorer les compétences des COGE et les moyens de gestion des COBA
5.2. Améliorer les conditions de vie des populations locales pour une réussite du transfert de gestion
CONCLUSION
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