CONCEPTION D’UNE BASE DE DONNEES HYDRIQUE
Modélisation logique relationnelle de données MLD (deuxième niveau du processus d’abstraction)
La modélisation conceptuelle résulte en un schéma conceptuel qu’il faut rendre opérationnelle à l’aide d’une représentation logique dont le formalisme dépend du type de système de gestion de base de données visé.Le modèle relationnel allie la simplicité de la représentation des données au moyen des tables à une définition rigoureuse des concepts fondée sur la théorie mathématique des relations. Dans le modèle relationnel, les entités du schéma conceptuel sont transformées en tableaux à deux dimensions. Le modèle relationnel s’appui sur trois concepts fondamentaux : le domaine, l’attribut et la relation ou table.
Domaine : ensemble de valeurs défini en extension ou en intension. Un domaine peut être simple ou composé.
– Domaine simple : si tous les éléments sont atomiques ou décomposables.
– Domaine composé : si les éléments peuvent être décomposés.
Attribut : chaque colonne est appelée attribut et caractérisée par un nom unique et un domaine de définition. Chaque ligne représente un tuple.
Relation ou table : Sous-ensemble du produit cartésien d’une liste de n domaines où n est appelé arité ou degré de la relation. En d’autres termes, une relation est une table dans laquelle chaque colonne correspond à un domaine et porte un nom, ce qui rend leur ordre sans importance. L’arité d’une relation est son nombre d’attributs, sa cardinalité est son nombre de tuples.
Les contraintes d’intégrité
Les contraintes d’intégrité c’est une expression logique qui doit être vrai, à tout moment, dans une base de données. Ils permettent d’assurer la vérification systématique par le SGBD et ainsi de contrôler la cohérence des données.
Les contraintes d’intégrité (DE MARCHI, 2009) sont :
Contrainte de domaine : restriction de l’ensemble des valeurs possibles d’un attribut.
Contrainte de clé : définit un sous-ensemble minimal des colonnes tel que la table ne puisse contenir deux lignes ayant mêmes valeurs pour ces colonnes.
Il existe trois types de clés:
– Clé primaire : Ensemble minimum d’attributs qui permet de distinguer chaque n-uplet de la table par rapport à tous les autres. Chaque table doit avoir une clé primaire.
– Clé candidate : Ensemble minimum d’attributs susceptibles de jouer le rôle de la clé primaire.
– Clé étrangère : fait référence à la clé primaire d’une autre table.
Contrainte obligatoire : précise qu’un attribut ou plusieurs attributs doivent toujours avoir une valeur.
Contrainte d’intégrité référentielle ou d’inclusion: lie deux colonnes ou deux ensembles de colonnes de deux tables différentes.
Dépendance fonctionnelle
Introduite par Codd en 1970, la notion de dépendance fonctionnelle (DF) permet de caractériser des relations qui peuvent être décomposée sans perte d’information. Sa formalisation mathématique découle de l’observation des rôles de cardinalité simple (au plus égale à 1). Intuitivement, une DF traduit le fait que les valeurs de certains attributs sont nécessairement déterminées (fixées) lorsque le sont celles d’autres attributs (GRUAU, 2006).
Une propriété remarquable des clés d’identification est que, justement, tout attribut non-clé dépend fonctionnellement de la clé, puisque celle-ci identifie chaque tuple de manière unique.
La théorie de la normalisation
La théorie de la normalisation est l’un des points forts du modèle relationnel. Elle permet de définir formellement la qualité des tables au regard du problème posé par la redondance des données. En effet, une mauvaise conception d’un schéma relationnel peut entraîner une redondance des données, voir une perte d’information. Cette redondance peut entraîner des anomalies lors d’opération de mise à jour des données.
Afin d’éliminer les divers types de dépendances, et donc éviter les anomalies de mutation, on applique un processus de normalisation (GRUAU, 2006) sur les différentes relations de la base.
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Table des matières
CHAPITRE I: INTRODUCTION GENERALE
I. INTRODUCTION
II. PLAN DU TRAVAIL
CHAPITRE II: DELIMITATION ET CARACTERISATION DU BASSIN VERSANT DE SEBOU
I- INTRODUCTION
II- DELIMITATION DU BASSIN VERSANT DE SEBOU
1- SITUATION GEOGRAPHIQUE DU BASSIN DE SEBOU
2- ASPECT SOCIO-ECONOMIQUE
3- ASPECT GEOLOGIQUE DU BASSIN DE SEBOU
3.1- Le Domaine rifain
3.2- Le Domaine méséto-atlasique (Causse Moyen Atlasique)
3.3- Le couloir sud rifain
4- ASPECT HYDROLOGIQUE DU BASSIN DE SEBOU
4.1- Le Débit
4.2- La Qualité
5- ASPECT HYDROGEOLOGIQUE DU BASSIN DE SEBOU
5.1- Les nappes du domaine prérifain
5.2- Les nappes du domaine Sillon sud-rifain
5.3- La nappe du causse moyen-atlasique
5.4- La nappe du Moyen Atlas plissé
6- ASPECT CLIMATOLOGIQUE DU BASSIN DE SEBOU
6.1- Pluviométrie
6.2- Température
6.3- Evapotranspiration
CHAPITRE III: CONCEPTION D’UNE BASE DE DONNEES HYDRIQUE
I. INTRODUCTION
II. CONCEPT DE BASE DE DONNEES
1. NOTIONS DES BASES DE DONNEES
1.1 Utilité d’une base de données
1.2 Les critères d’une base de données
2. SYSTEME DE GESTION DE BASE DE DONNEES
2.1 Niveau de représentations des données
2.2 Composants des SGBD
2.3 Les caractéristiques d’un SGBD
2.4 Les modèles de SGBD
3. CONCEPTION D’UNE BASE DE DONNEES RELATIONNELLES
3.1 Modélisation conceptuel de donnée MCD (premier niveau du processus d’abstraction)
3.2 Modélisation logique relationnelle de données MLD (deuxième niveau du processus d’abstraction)
3.3 Modèle physique de données MPD (troisième niveau du processus d’abstraction)
4. LE LANGAGE SQL (STRUCTURED QUERY LANGUAGE)
4.1 langage de définition de données (LDD)
4.2 langage de manipulation de données (LMD)
4.3 langage de contrôle d’accès (LCD)
4.4 langage de contrôle des transactions (LCT)
4.5 SQL intégré
5. CREATION D’UNE BASE DE DONNEES SPATIALE A L’AIDE DE POSTGRESQL
5.1 PRESENTATION DU POSTGRESQL
5.2 DEFINITION DE POSTGIS
5.3 CREATION D’UNE BASE DE DONNEES SPATIALE
III. MODELISATION D’UNE BASE DE DONNEE SPATIALE
1. CONCEPTION DE LA BASE DE DONNEES A L’AIDE DE DBDESIGNER 4
1.1 l’interface du DBDesigner
1.2 Représentation graphique du modèle entité/relation dans DBDesigner
1.3 Les différents niveaux de modélisation selon DBDesigner
2. CONVERSION DE L’EXTENSION XML A SQL
3. IMPORTATION DES DONNEES CONVERTIE A SQL DANS LA BASE DE DONNEES «SEBOU»
4. IMPORTATION DES DONNEES SPATIALES DU BASSIN VERSANT DU SEBOU DANS LA BASE DE DONNEES « SEBOU »
4.1 Définition du Shapefile
4.2 Présentation de Quantum GIS (QGIS)
4.3 Importation des données vers la base postgis/sebou
IV. VISUALISATION A L’AIDE DE QGIS
V. CONCLUSION
CHAPITRE IV:CONCEPTION D’UN SIG WEB
I. INTRODUCTION
II. IMPORTATION DE LA BASE DE DONNEES SEBOU DANS GEOSERVER
1. Définition de la suite OpenGeo
2. Présentation de GeoServer
3. Configuration et mise en place du GeoServer
4. L’ajout d’une base de données spatiale de postgis
III. CONCLUSION
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE
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