Contribution à l’amélioration des performances de la Direction du Patrimoine Culturel

« Les préoccupations d’ordre culturel n’ont pas été intégrées d’office à la réflexion générale sur le développement durable et sur les facettes de sa mise en œuvre. Néanmoins, une réflexion parallèle s’est amorcée dès les années 1990 sur le thème de la culture et du développement » .

CADRE DE L’ÉTUDE

L’étude a pour cadre le sous-secteur du patrimoine dont l’administration est gérée par le ministère de la Culture. Un ministère qui met en œuvre le programme sectoriel culture et les inscriptions de biens culturels sur la liste du patrimoine mondial à travers la Direction du Patrimoine Culturel (DPC).

L’administration de la Culture

L’administration de la culture est organisée comme suit :
 Le Secrétariat général,
 Le Cabinet,
 Les services rattachés :
– L’Inspection interne :
– Le Service de Coordination des Centres culturels régionaux et de la Décentralisation
– Le Service des Etudes, de la Prospective et de la Planification
– Le Secrétariat général de la Biennale de Dakar
– La Maison de la culture Douta SECK
– Le Spectacle Sons et Lumières
– Le Festival national des Arts et Cultures
– L’Orchestre national du Sénégal
– Le Mémorial de Gorée
– La Place du Souvenir
 Les Directions :
– La Direction de l’Administration générale et de l’Equipement (DAGE)
– La Direction des Arts (DA)
– La Direction du Livre et de la Lecture (DLL)
– La Direction du Patrimoine culturel (DPC)
– La Direction de la Cinématographie (DCI)
– La Direction de la Francophonie (DF)
 Etablissements sous tutelle :
– Bureau sénégalais des Droits d’auteurs
– Théâtre national Daniel Sorano
– Manufactures sénégalaises des Arts décoratifs
– Les Nouvelles Editions africaines
– Grand Théâtre National .

En résumé, l’institution de la culture a permis de créer plusieurs emplois directs et indirects, permanents et intermittents, de faire éclore des talents et de participer à la sauvegarde, à la promotion et à la diffusion d’éléments du patrimoine culturel national. Les initiatives déroulées, contribuent au raffermissement de l’unité nationale et constitue un des leviers de mise en œuvre de la politique du Département en matière de décentralisation.

La Direction du Patrimoine Culturel

Historique
La Direction du Patrimoine Culturel (DPC) a été créée par le décret n°70-093 du 27 janvier 1970 et ses missions traditionnelles étaient portées vers le recensement et le classement des Sites et monuments historiques, la restauration et l’aménagement des sites et monuments historiques, l’inventaire du patrimoine immatériel oral, l’acquisition et la gestion de la collection du Domaine Privé artistique de l’État et la réalisation des Musées publics. En 2008, le Décret n° 2008-832 du 31 juillet 2008 portant organisation du ministère, redéfinit les missions et le fonctionnement de la structure. La direction s’agrandira en 2003 avec l’intégration du Bureau d’Architecture des Monuments historiques (BAMH) .

Missions
La gestion du Patrimoine Culturel est confiée à la Direction du Patrimoine Culturel qui conduit la politique de sauvegarde, de conservation et de valorisation du patrimoine culturel du pays. Elle a entre autres missions, l’inventaire du patrimoine culturel qui permet le recensement, le classement et la restauration des monuments et sites historiques et veille sur le respect des textes législatifs et réglementaires en matière de fouilles et de découvertes.

Les autres missions restent le renouvellement de la liste indicative du Sénégal, la redynamisation des Journées nationales du patrimoine, la numérisation des archives culturelles nationales et l’élaboration de dossiers de candidature pour l’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO .

Depuis quelques années, dans le cadre de la Stratégie de Croissance Accélérée (SCA) pour l’atteinte des OMD, le tourisme, le patrimoine culturel et l’artisanat constituent une grappe de développement.

Le patrimoine culturel identifié, conservé et bien mis valeur, contribue à l’affirmation de l’identité culturelle. Il devient ainsi, une source de création de richesses indéniable pour le développement et cristallise l’essentiel de notre politique culturelle.

Organisation
Structurée en trois divisions et deux bureaux, la direction du Patrimoine Culturel comprend:
– la Division des Sites et Monuments Historiques ;
– la Division du Domaine Privé artistique de l’Etat et des Musées;
– la Division de la Tradition Orale ;
– Le Bureau d’Architecture des Monuments historiques (BAMH) qui s’occupe du suivi technique des travaux de réhabilitation.
– Le Bureau de Gestion et des Finances.

Moyens

Moyens humains
La Direction compte 26 agents qui présentent les profils suivants :
– Le directeur qui est chercheur-archéologue ;
– Deux (02) Assistantes ;
– Cinq (05) agents d’administration ;
– Un (01) conseiller en communication ;
– Un (01) professeur d’histoire et de géographie ;
– Six (06) animateurs culturels ;
– Un (01) conservateur de musée ;
– Deux (02) techniciens de musée ;
– Un (01) technicien supérieur en architecture ;
– Un (01) technicien de bâtiment ;
– Deux (02) dessinateurs de bâtiment ;
– Deux (02) agents de service ;
– Un (01) chauffeur ;
– Un (01) gardien.

Les agents de la DPC ont suivi des formations dans le domaine de la conservation à travers Africa 2009 et l’ICOMOS. Cette expertise est déjà mise à profit pour aider à la gestion des sites.

Moyens matériels
La Direction du Patrimoine culturel d’une superficie d’environ 700m² est située au 3, rue Galandou Diouf. Elle comprend un bâtiment restauré et un bâtiment annexe construit. En plus d’une vingtaine de pièces à usage de bureaux, la direction dispose d’une salle de conférence équipée qui peut contenir une vingtaine de personnes et plusieurs espaces qui peuvent accueillir du public.

Moyens Financiers
Outre les dépenses de personnel qui prennent en charge les charges salariales, les moyens de la direction en majorité de source étatique, sont répartis à travers le fonctionnement, les transferts courants et les investissements. Depuis trois ans les moyens alloués, varient entre 300 et 350 millions. Cependant, la situation macroéconomique et les contraintes budgétaires exposent très souvent ces allocations à des modulations ou restrictions répétitives.

PRESENTATION DES BIENS CULTURELS

Les projets culturels 

Les inscriptions de biens culturels sur la liste du patrimoine mondial est un ensemble d’activités, coordonnées mobilisant des ressources. Cependant, la particularité de l’inscription est le respect de deux éléments qui sont le processus et les critères de la « Convention concernant la protection du patrimoine culturel et naturel » . Autrement, pour porter un bien sur la liste du patrimoine mondial, disposer un dossier de projet ne s’avère pas constituer un préalable.

Le processus d’inscription

Pour le Sénégal, le classement des trois derniers biens sur la liste du patrimoine mondial est structuré en quatre étapes dont les suivantes :

Réalisation et dépôt de la liste indicative du pays
Ce préalable qui procède de l’inventaire national du patrimoine culturel et de la sélection des biens supposés détenir une valeur universelle exceptionnelle, susceptibles d’être proposés à l’inscription au Patrimoine mondial (PM) a été respecté. C’est ainsi que la DPC s’est attachée les services d’experts nationaux pour établir cet inventaire et porté le choix sur 10 biens culturels et naturels qui constituent les composantes de la liste indicative déposée auprès de l’UNESCO.

Préparation du dossier d’inscription au PM
A ce niveau, le processus ci-après a été développé :
– Une équipe de suivi s’est constituée autour de la DPC;
– La présence des communautés locales riveraines du bien proposé et dépositaires de cet héritage était requise;
– Des experts nationaux et internationaux chargés d’études spécialisées (recherches archéologiques, historiques, cartographiques, etc.) ont été impliqués .

Les partenaires techniques et financiers (UNESCO, UICN, ICOMOS, FPMA, …) étaient présents. La fédération de l’ensemble des apports de ces entités a permis d’élaborer les dossiers d’inscription et leur plan de gestion que l’Etat partie (le Sénégal) a soumis au Centre du Patrimoine mondial (CPM) de l’UNESCO pour évaluation.

Evaluation du dossier par les organismes consultatifs
Les dossiers déposés au CPM de l’UNESCO et les résultats sur sa recevabilité sont attendus. Les organismes consultatifs de l’UNESCO, ICOMOS pour les biens culturels et l’UICN pour les sites naturels ont ainsi dépêché sur le terrain des experts pour l’évaluation et le dépôt de leurs conclusions et recommandations.

Réunion de la session du Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO
Après l’inscription, le Sénégal a mis en œuvre pour chacun de ses biens un plan de gestion pour la sauvegarde et la mise en valeur du bien conformément aux instruments normatifs de l’UNESCO.

Les critères d’inscription d’un bien culturel

Pour figurer sur la liste du patrimoine mondial, les sites doivent avoir une valeur universelle exceptionnelle et satisfaire à au moins un des dix critères de sélection. Ces critères sont expliqués dans les Orientations devant guider la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial qui est, avec le texte de la Convention, le principal outil de travail pour tout ce qui concerne le patrimoine mondial. Les critères sont régulièrement révisés par le Comité pour rester en phase avec l’évolution du concept même de patrimoine mondial.

Critère (i). Représenter un chef-d’œuvre du génie créateur humain ; 

Critère (ii). Témoigner d’un échange d’influences considérables pendant une période donnée ou dans une aire culturelle déterminée, sur le développement de l’architecture ou de la technologie, des arts monumentaux, de la planification des villes ou de la création de paysages ; 

Critère (iii). Apporter un témoignage unique ou du moins exceptionnel sur une tradition culturelle ou une civilisation vivante ou disparue; 

Critère (iv). Offrir un exemple éminent d’un type de construction ou d’ensemble architectural ou technologique ou de paysage illustrant une ou des périodes significative(s) de l’histoire humaine ; 

Critère (v). Être un exemple éminent d’établissement humain traditionnel, de l’utilisation traditionnelle du territoire ou de la mer, qui soit représentatif d’une culture (ou de cultures), ou de l’interaction humaine avec l’environnement, spécialement quand celui-ci est devenu vulnérable sous l’impact d’une mutation irréversible ;

Critère (vi). Être directement ou matériellement associé à des événements ou des traditions vivantes, des idées, des croyances ou des œuvres artistiques et littéraires ayant une signification universelle exceptionnelle. (Le Comité considère que ce critère doit préférablement être utilisé en conjonction avec d’autres critères) .

Critère (vii). Représenter des phénomènes naturels ou des aires d’une beauté naturelle et d’une importance esthétique exceptionnelles ;

Critère (viii). Être des exemples éminemment représentatifs des grands stades de l’histoire de la terre, y compris le témoignage de la vie, de processus géologiques en cours dans le développement des formes terrestres ou d’éléments géomorphiques ou physiographiques ayant une grande signification ; 

Critère (ix). Être des exemples éminemment représentatifs de processus écologiques et biologiques en cours dans l’évolution et le développement des écosystèmes et communautés de plantes et d’animaux terrestres, aquatiques, côtiers et marins ;

Critère (x). Contenir les habitats naturels les plus représentatifs et les plus importants pour la conservation in situ de la diversité biologique, y compris ceux où survivent des espèces menacées ayant une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de la science ou de la conservation. 

La protection, la gestion, l’authenticité et l’intégrité des biens sont également des considérations importantes.

Un bien peut prétendre à une proposition d’inscription avec au moins un critère.

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Table des matières

DEDICACES
REMERCIEMENTS
SIGLES/ABREVIATIONS
LISTE DES FIGURES
LISTE DES PHOTOGRAPHIES
LISTE DES TABLEAUX
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE
I.INTRODUCTION
II. OBJET DE L’ETUDE
III. PROBLEMATIQUE
IV. OBJECTIF DE LA RECHERCHE
V. INTÉRÊT ET IMPORTANCE DE L’ÉTUDE
VI. DÉLIMITATION DE L’ETUDE
VII. DÉMARCHE DE L’ETUDE
VIII. PLAN DE L’ETUDE
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE
I.DÉFINITION DES PRINCIPAUX CONCEPTS DE BASE
CHAPITRE II. DEFINITION D’UNE METHODOLOGIE D’ANALYSE
I.CHOIX DES VARIABLES
II.MODÈLE D’ANALYSE
III. METHODOLOGIE DE L’ETUDE
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DES RESULTATS DE LA QUALITE DU MANAGEMENT DE LA PREPARATION DES DOSSIERS D’INSCRIPTION SUR LA LISTE DU PATRIMOINE MONDIAL
CHAPITRE I : CONTEXTE DE L’ETUDE
I.CONTEXTE DE L’ETUDE
II. CADRE DE L’ÉTUDE
III. PRESENTATION DES BIENS CULTURELS
CHAPITRE II : PRESENTATION DES RESULTATS ET INTERPRETATION
I. PRESENTATION DES RESULTATS ET INTERPRETATIONS SELON LA DIMENSION FONCTIONNALITE D’UN SYSTEME D’INFORMATION ET DE GESTION
1. RESULTATS DE L’APPRECIATION DE LA PREPARATION DES DOSSIERS
II. PRESENTATION DES RESULTATS ET INTERPRETATIONS SELON LA DIMENSION EXISTENCE DE SYSTEME ORGANISATIONNEL ET STRUCTUREL
III. PRESENTATION DES RESULTATS ET INTERPRETATIONS SELON LA DIMENSION
PERFORMANCE DE L’ORGANISATION
RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
ANNEXE I
ANNEXE II
ANNEXE III
ANNEXE IV
ANNEXE V
ANNEXE VI

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