Crise convulsive tonicoclonique généralisée du nourrisson

Projet, rapport de stage, et mémoire de fin d’études FACTEURS DE RISQUE DE MORTALITE DES ENFANTS ADMIS POUR CRISE CONVULSIVE AU CHU HJRB en PDF

Crise convulsive tonicoclonique généralisée du nourrisson

Il s’agit de la forme la plus fréquemment rencontrée chez l’enfant surtout chez le nourrisson.

Interrogatoire

On peut directement assister à la crise mais dans la grande majorité des cas il s’agit d’un diagnostic d’interrogatoire, les témoins doivent être bien interrogés. Les convulsions sont des crises de contracture musculaire, d’origine cérébrale. Elles sont liées à « l’excitation d’un groupement neuronal plus ou moins important, avec tendance à la diffusion à l’ensemble de l’encéphale ». Il s’agit de contractures simultanées de l’ensemble de la musculature avec raideur prolongée (tonique) et mouvements musculaires répétés et stéréotypés (clonique) ainsi qu’une alternance de mouvements toniques et cloniques (tonicocloniques). Le syndrome postcritique est une obnubilation avec hypotonie transitoire.

Après avoir effectué le geste thérapeutique d’urgence (voir plus loin) nécessaire à l’arrêt de la crise, il faut rechercher l’étiologique.

A l’interrogatoire on recherche les contextes évocateurs comme : antécédents convulsifs connus, pathologie neurologique déjà précédemment expressive, traumatisme crânien, intoxication, anoxie, oubli du traitement chez un enfant épileptique traité. Si ce n’est pas évident (notamment en cas de premier épisode), la recherche anamnestique doit être plus poussée.

Examen physique
Dans tous les cas un examen clinique soigneux et complet est nécessaire. Il faut évaluer l’état général, la température, tension artérielle, pouls, fréquence respiratoire, périmètre crânien, la saturation en oxygène, poids ; ensuite il faut effectuer un examen neurologique complet pour rechercher un trouble de la conscience, un syndrome méningé, un signe de localisation et un déficit moteur.

Examen paraclinique
Ils sont orientés par le contexte clinique et correspondent à une recherche étiologique spécifique. Si l’enfant est fébrile c’est avant tout la ponction lombaire qui doit être discutée. Elle est systématique avant 18 mois, surtout si un syndrome méningé clinique est constaté ou lorsqu’on ne retrouve pas de cause à la fièvre à l’examen. Il serait mieux de demander en cas de séjour en zone d’endémie palustre la goutte épaisse et frottis mince dans notre pays.

Si l’enfant est apyrétique certains examens sont à réaliser en urgence en vue d’une thérapeutique immédiate : dosage de la glycémie, de la calcémie, des électrolytes sanguins.

On demandera un fond d’œil, mais surtout la tomodensitométrie cérébrale si les premiers bilans sont normaux à la recherche de tumeur cérébrale. L’électroencéphalogramme n’est urgent qu’en cas de suspicion d’encéphalite de l’herpès ou de syndrome de West car la décision thérapeutique immédiate en dépend. L’électroencéphalogramme permet de formuler des hypothèses quant à la localisation de la décharge critique, son seul intérêt réside dans l’identification d’un syndrome épileptique. Il peut montrer des signes de souffrances cérébrales au niveau d’une lésion focale, des anomalies paroxystiques intercritiques témoignant d’une hyperexcitabilité neuronale permanente : pointes, pointes-ondes ou ondes à front raide focalisées ou diffuses .

FACTEURS DE RISQUE DE MORTALITE

Il y a d’abord l’âge : chez le nouveau né les risques de mortalité incriminés sont la prolongation des crises convulsives plus de 24h, l’hypoglycémie, l’anémie sévère, et la coexistence d’une encéphalopathie anoxique avec une hypoglycémie et une hypocalcémie . Pour le nourrisson, le cerveau est encore en développement, c’est la période de maturation, avec une synaptogenèse et une myélinisation importante. Les phénomènes excitateurs neuronaux sont plus importants que les processus inhibiteurs. Ces différents éléments expliquent la vulnérabilité particulière du nourrisson. Des études ont confirmé que le sexe masculin avait un risque de décès chez les enfants épileptiques mais ceci sans aucune explication valable.

Concernant la durée de la convulsion : l’état de mal convulsif est une véritable urgence médicale. Il se rencontre à tout âge, mais concerne trois fois sur quatre des enfants de moins de trois ans . La mortalité associée à un état de mal convulsif a diminué significativement de 20 à 6 % environ depuis les premières études publiées par Gastaut il y a plus de 30 ans passés, chez l’enfant . Quelle qu’en soit la cause, plus la crise convulsive dure, plus le contrôle est difficile à obtenir et plus les risques de morbidité et de mortalité augmentent, surtout si l’enfant est jeune .

La mortalité serait liée aux répercussions systémiques de l’état de mal. Durant les dix à trente premières minutes, on observe une phase d’hyperadrénergie associant hypertension artérielle, tachycardie, troubles du rythme ventriculaire, hyperventilation, hyperglycémie, hyperlactatémie, augmentation de la consommation en oxygène, hyperthermie, mydriase réactive.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITERATURE
GENERALITES
I. Définitions
II. Quelques rappels terminologiques
EPIDEMIOLOGIE
PHYSIOPATHOLOGIE
DIAGNOTICS
I. Diagnostic positif
A. Type de description : crise convulsive tonicoclonique généralisée du nourrisson
1. Interrogatoire
2. Examen physique
3. Examen paraclinique
B. Formes cliniques
1. Hémicrises
2. Crises partielles
3. Crises hypotoniques
4. Etat de mal convulsif
5. Spasmes axiaux
II. Diagnostic différentiel
III. Diagnostic étiologique
A. Les convulsions occasionnelles
1. Convulsion sans fièvre
2. Convulsions avec fièvre
B. Causes particulières chez le nouveau né
C. Les convulsions récurrentes, itérative ou épilepsie
1. Idiopathiques
2. Symptomatiques
3. Cryptogéniques
FACTEURS DE RISQUE DE MORTALITE
I. Mortalité et âge
II. Mortalité et sexe
III. Mortalité et durée de la convulsion
IV. Mortalité et cause
V. Mortalité et traitement
PRISE EN CHARGE
I. Buts
II. Moyens
A. Non médicamenteux
B. Médicamenteux
III. Indications
IV. Surveillance
V. Evolution et pronostic
A. Séquelles
B. Récidives
DEUXIEME PARTIE : ETUDE PROPREMENT DITE
I. BUT DU TRAVAIL
II. MATERIEL ET METHODE
III. RESULTATS DESCRIPTIVES
A. Répartition selon le sexe
B. Répartition selon l’âge de l’enfant
C. Répartition selon le niveau d’instruction des parents
D. Répartition selon le lieu de la crise
E. Délai avant hospitalisation
F. Répartition selon la caractéristique de la crise
G. Répartition selon le premier recours
H. Répartition selon la température
I. Répartition selon les signes de gravité à l’entrée
J. Répartition selon les signes associés
K. Répartition selon les antécédents
1. Antécédents périnataux
2. Antécédents médicaux
L. Répartition selon les bilans effectués
1. Bilan biologique
2. Imageries
3. Exploration électrique
M. Répartition selon l’étiologie
N. Répartition selon le traitement de la convulsion
O. Répartition selon l’évolution
P. Durée d’hospitalisation
IV. EVALUATION DU RISQUE DE DECES
A. Risque de décès selon le sexe
B. Risque de décès selon l’âge
C. Risque de décès selon le niveau d’instruction des parents
D. Risque de décès selon le lieu de la crise
E. Risque de décès selon le délai avant hospitalisation
F. Risque de décès selon les caractéristiques de la crise
G. Risque de décès selon le premier recours
H. Risque de décès selon la température
I. Risque de décès selon les antécédents
J. Risque de décès selon les signes de gravité
K. Risque de décès selon les signes associés
L. Risque de décès selon la cause
TROSIEME PARTIE : COMMENTAIRES ET SUGGESTIONS COMMENTAIRES
I. Les facteurs démographiques
A. Age
B. Sexe
C. Niveau d’instruction des parents
II. Caractéristiques de la crise
A. Type
B. Durée
III. Lieu et premier recours
IV. Signes de gravité
V. Signes associés
VI. Antécédents
VII. Les examens complémentaires
VIII. Etiologies
IX. Evolutions
X. Facteurs de risque de mortalité
A. Age
B. Sexe
C. Niveau d’instruction des parents
D. Délai avant hospitalisation et premier recours
E. Type de crise
F. Température
G. Signes de gravité
H. Antécédents
I. Causes
SUGGESTIONS
CONCLUSION
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE

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