L’importance accordée à l’entreprise par les économistes se justifie par le fait que cette entité crée de l’emploi et produit des richesses aux nations. Il est impératif de comprendre son fonctionnement et de déterminer par la suite les éléments qui l’influencent pour être plus efficace et plus performante.
Riche la documentation qui parle sur l’entreprise et son efficacité. Cette richesse se voie du fait de l’abondance et de la multitude des ongles de vue qui explique le fonctionnement de cet agent économique et le fait de le rendre plus concurrentiel tant qu’il y a de la concurrence entre les organisations pareilles. De ce fait, des approches différentes, portant les noms des éléments explicatifs qu’elles mettent en valeur, sont établies. Il y a lieux de citer entre autre l’approche basée les ressources humaines, l’approche basée sur la production, l’approche basée sur le marketing et l’approche basée sur la finance.
L’approche ressource humaine aperçoit que le fonctionnement de l’entreprise se base essentiellement sur le regroupement d’un ensemble d’individus qui se singularisent par des compétences et des qualifications. Elle explique la différence en efficacité et en performance entre les entreprises par l’hétérogénéité de leurs personnels en qualité et niveau du capital humain du personnel. Le paradigme de cette approche se résume dans le proverbe lancé par Jean Marie Peretti spécialistes français en ressource humaine ; « La différence entre le jardin et le désert ce n’est pas l’eau mais c’est l’homme ».
Généralité sur l’entreprise
L’histoire de l’entreprise
Toute organisation sociale est le produit d’une histoire. On ne peut pas la connait pas son passé. Parmi les éléments significatifs retenus, (BERNAD. Martory, 1993, 203,202).
L’évolution des structures : création, fusion
L’évolution des produits ;
L’histoire sociale depuis la création ;
Les grands personnages historiques qui ont marqué l’entreprise .
Définition de l’entreprise
L’entreprise a Plusieurs différents selon auteurs. Dans notre cas nous allons retenir ceux qui sont en relation avec notre thème : « Un groupement humain hiérarchisé qui met en œuvre des moyens intellectuels, physiques et financiers, pour extraire, transformer, transporter, distribuer des biens ou services conformément à des objectifs définis par une direction, en faisant intervenir les motivations de profit et d’utilité sociale à des degrés divers », ( J.M.AURIC,1995,p7) .
Selon L. Walras ; V. Pareto (2001/21) « l’entreprise est une entité économique qui cherche à maximiser ses profits à partir d’un calcul économique rationnel fondé sur un raisonnement marginaliste ils présupposent que le marché est l’unique mode efficace d’allocation des ressources via le mécanisme des prix ».
Selon F. Taylor, H. Fayol, M. Weber (2001/21) « L’entreprise est le résultat d’une organisation construite selon des principes rationnels, l’organisation du travail (OST) la standardisation fordienne, la théorie administrative et la bureaucratie » ils visent à garantir l’efficacité d’une organisation idéalisée, d’après les règles mises en œuvre.
Selon l’école des relations humaine. E. Mayo, A. Maslow, D. Mc Gregor (2001, p21) considèrent que « L’entreprise est une organisation composée d’êtres sociaux dont la psychologie influence fortement l’efficacité ».
La direction de l’entreprise doit concilier les impératifs technico-économiques et les besoins de son personnel. La gestion des relations humaines passe par la prise en compte de la dynamique des groupes de travail ainsi que par l’enrichissement des tâches et le management participatif.
Selon M. Cyert et J. March (2001, P28) « L’entreprise est une organisation complexe, une coalition de groupes aux intérêts divers qu’il faut rendre compatible, dans laquelle les décisions prises par des individus dont la rationalité est limitée, sont le résultat d’arbitrage et de négociations multiples entre les diverses composantes de l’organisation » .
Selon la théorie des systèmes « l’entreprise est considérée comme un système ouvert en interaction avec son environnement technique, culturel, social…. Elle est comprise comme un système complexe, composé d’un ensemble de sous-systèmes en interaction, intégré dans un seul système plus vaste ». Elle peut être définie aussi comme étant « un agent économique qui a pour fonction de produire de biens et des services en vue de leur vente sur un marché pour obtenir un bénéfice », (Jean-Marie Colombani, 2000, 233). Donc l’entreprise est une unité économique de la production. Il s’agit d’un agent économique dont la fonction principale est de produire des biens et des services destinés à être vendus. Elle apparait ainsi comme un lieu de transformation de biens et services .
L’environnement de l’entreprise
Qu’est-ce qu’un environnement de l’entreprise ?
L’environnement de l’entreprise est l’ensemble des éléments externes susceptibles d’influencer son activité et son équilibre. Il regroupe tous les facteurs sociologiques, économiques, juridiques, techniques, etc. qui ont une incidence sur la vie de l’entreprise.
Type de l’environnement de l’entreprise
L’environnement regroupe de multiples facteurs que l’on peut classer en deux grandes catégories :
– l’environnement général de l’entreprise ;
– l’environnement spécifique de l’entreprise.
A. L’environnement général de l’entreprise
L’environnement général regroupe l’ensemble des variables qui influent sur la vie de l’entreprise sans que celle-ci ne puisse exercer d’influence en retour. Il est composé des cinq groupes de facteurs suivants :
– facteurs liés à l’intervention économique de l’Etat : objectifs de politique économique (stabilité des prix), instruments de politique économique (politique monétaire, politique sociale) ;
– facteurs liés à la conjoncture économique : inflation, stagnation, chômage ;
-facteurs technologiques : généralisation de l’informatique, difficulté de protéger les inventions, multiplication des technologies nouvelles ;
-facteurs sociaux, culturels et psychologiques : mesures sociales, développement de l’emploi féminin, conditions de travail, attitude à l’égard du travail, à l’égard du risque, du revenu ;
– facteurs légaux et réglementaires : droit des sociétés, réglementation de la durée du travail.
B. L’environnement spécifique de l’entreprise
L’environnement spécifique regroupe les éléments qui influencent directement l’entreprise mais sur lesquels celle-ci peut agir plus ou moins en retour.
L’environnement spécifique de l’entreprise est représenté par :
-la structure économique : organisation de la profession, barrières à l’entrée ;
-la structure industrielle : nombre, taille et forces des industriels impliqués dans la vie de l’entreprise, intensité capitalistique ;
-la structure commerciale et les marchés : segmentation, place et rôle des circuits de distribution, mode d’organisation des marchés
-la structure concurrentielle : nombre et taille des concurrents, comportement des entreprises concurrentes
-la structure technologique : diffusion des progrès technologiques, multiplicité des inventions, économies d’échelle
-la structure sociale : compétences humaines nécessaires dans ce type de métier, degré de syndicalisation. II. L’environnement, source d’opportunités et de menaces .
L’organisation de l’entreprise
Définition de la structure de l’entreprise
La structure représente le squelette de l’organisation. En effet, elle décrit la façon dont les tâches sont réparties, comment le pouvoir est exercé, mais aussi quelles sont les relations entre les divers responsables.
Les caractéristiques de la structure de l’entreprise
Une bonne structure d’entreprise est caractérisée par :
A. La division du travail par
La spécialisation des tâches
Elle consiste à découper les activités de l’entreprise en poste de travail (La dimension horizontale, La dimension verticale),
Le regroupement des postes (la départementalisation)
Il s’agit de regrouper les postes de travail en entités permettant d’organiser la coordination en plusieurs niveaux : coordination entre les postes au sein d’une même entité et coordination entre les entités elles-mêmes (plusieurs postes forment une unité, les unités sont regroupées en départements).
B. L’exercice du pouvoir
Toute structure suppose l’existence d’un pouvoir, c’est à dire la mise en place de relations stables d’autorité. Cette autorité peut s’exercer sur les personnes (la position hiérarchique du chef), sur les tâches (un subordonné dépend de plusieurs chefs) L’autorité peut également être partagée entre une ligne hiérarchique investie d’un pouvoir général de commandement et une ligne de conseil formée de fonctionnels.
C. La coordination
Est le mode de collaboration institué entre les services et départements de l’entreprise. Elle assure la cohérence entre les différentes actions de l’entreprise et permet donc une unité d’action. Outre la coordination à proprement parler, ce terme recouvre diverses notions telles que communication et contrôle. H. Mintzberg distingue six (06) mécanismes permettant de coordonner le travail dans l’organisation. On distingue
L’ajustement mutuel
C’est la coordination du travail par simple communication informelle, sans procédures officielles.
La supervision directe
Est un mécanisme de coordination par lequel une personne se trouve investie de la responsabilité du travail des autres
La standardisation des procédés de travail
C’est la spécification du contenu des tâches. Elle consiste à dire aux opérateurs comment ils doivent s’y prendre.
La standardisation des résultats
C’est la spécification du produit, des performances que l’on doit obtenir. Elle consiste à définir ce qui est attendu en laissant une certaine latitude dans la façon d’y parvenir.
La standardisation des qualifications
C’est la spécification de la formation de celui qui accomplit le travail. C’est le travailleur qui est standardisé par le diplôme ou les qualifications requises pour assurer un travail donné.
La standardisation des normes
Ce sont les normes qui dictent le travail. Elles sont établies et contrôlées par l’organisation de telle sorte que chacun de ses membres agisse dans le même sens, en fonction des mêmes croyances (culture d’entreprise).
D. La formalisation
La formalisation détermine le degré de précision dans la définition des fonctions et des liaisons entre les différentes composantes de l’organisation (existence ou non de procédures, de manuels, de méthodes…). Elle constitue un moyen de limiter la marge de manœuvre des individus de façon à réduire la variabilité des comportements face à des situations prévues, et donc de prédire le comportement et le contrôler pour mieux assurer la coordination des activités.
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Table des matières
Remerciements
Dédicaces
Liste abréviations
Introduction générale
Chapitre 1 : Aspect théorique sur l’entreprise
Section 1 : généralité sur l’entreprise
Section 2 : la performance d’une entreprise
Chapitre 2 : l’analyse financière de l’entreprise
Section1 : définition, objectif et rôle
Section 2 : analyse de la situation financière de l’entreprise
Section 3 : l’approche financière, rentabilité et l’activité et les flux
Chapitre 3 : l’activité de l’entreprise : l’analyse financière et la performance d’EPE BEJAIA LIEGE SPA
Section 1 : présentation d’EPE BEJAIA LIEGE SPA
Section 2 : la relation entre l’activité de l’entreprise et sa performance
Section 3 : l’analyse d’EPE BEJAIA LIEGE SPA: l’activité et la rentabilité (SIG, CAF)
Conclusion générale
Bibliographie
Liste des tableaux
Liste des schémas
Table des matières
Annexes