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La fiche technique de l’entreprise.
Cette entité, à but lucratif, sera représentée comme suit :
¾ Dénomination : SETLa (Société d’Elevage et de Transformation du Lapin).
¾ Forme juridique : S.A.
¾ Durée : 99 ans.
¾ Localisation : Andranomanelatra .
¾ Activités : élevage de lapins à fourrure et à poils, production d’articles d’habillements à motifs d’animaux sauvages à partir de peaux de lapins, récupération et exploitation des issus (viande et abats) pour conserveries alimentaires ; enfin, récupération d’autres issus (os et viscères) par des tiers.
¾ Capital : Ar 230 000 000,00 composé de 2 300 actions de Ar 100 000,00.
Les activités de l’entreprise.
Cette entreprise aura trois (3) types d’activités bien distinctes :
¾ L’élevage de lapins, principal matières premières utilisées dans les activités de transformations. L’élevage se consacrera exclusivement aux besoins de l’entreprise. De ce fait, aucun lapin vivant ne sera commercialisé.
¾ La production de produits dérivés du lapin dont :
o L’exploitation de la peau pour la confection d’articles vestimentaires en fourrures (manteaux, vestes, bonnets, écharpes), et qui sera l’activité dominante.
o L’exploitation de la viande (pâté de viande lapin et pâté de foie de lapin), qui est un constituant non-négligeable, résultant du sacrifice pour le dépouillement de la peau.
¾ La commercialisation des produits issus de la chaîne de production.
Les déchets et rebuts (carcasse et viscères) sont séchés sur place dans l’attente d’éventuels repreneurs (provenderies) pour servir d’alimentation animale (poudre d’os calciné, poudre d’os vert, farine animale,…).
Les déchets fécaux mélangés à la litière souillée (fumier) seront utilisés par l’entreprise comme engrais, dans le but de fertiliser le sol pour la culture des fourrages.
Les races à élever
Il existe de très nombreuses races de lapins (races à viande, races à fourrure et races à poil) dont le poids pour les adultes varie de 1.5 à 10 kg, selon la race, et de très nombreuses couleurs de robe existent ; les races blanches étant les plus nombreuses.
Ainsi, en prévision des activités futures, il est primordial que l’on choisisse les races en fonction de la qualité de leurs fourrures, mais aussi, en fonction de sa rusticité, car plus vigoureux. On optera pour les races suivantes :
¾ Le Chinchilla-rex (d’origine accidentelle) du fait que son poil, d’une longueur moyenne de 15 millimètres ne présente pas de jarre (poil raide), mais uniquement de bourre (duvet), permettant de récolter une fourrure de qualité irréprochable; mais aussi, parce que son cousin : le « Chinchilla », est une race rustique de Madagascar.
¾ L’Angora, pour son poil très long (entre 13 et 18 centimètres). L’élevage de cette race sera moins important, car on n’utilisera sa fourrure que pour des décorations ou pour confectionner une pièce spécifique (col de manteau touffu,…).
Et aussi, ces deux races ont en commun la couleur blanche unie de leur robe, facilitant l’opération de teinture étant donné que le blanc est une couleur neutre; ce qui facilitera l’imitation des robes d’animaux sauvages (motif ocellé du léopard, motif à rayure du tigre, motif beige uni du puma, motifs jaune tacheté de l’once et de l’onyx, …).
On importera la première population de nos reproducteurs (ensemble formé par les géniteurs mâles et les génitrices femelles) auprès d’ « éleveurs spécialisés » de l’étranger (France, Angleterre,…), afin d’éviter les risques d’hybridations, mais aussi, parce que ces races n’existent pas encore dans l’île. Plus tard, on se contentera de préserver la pureté de chaque espèce pour leurs descendances respectives.
Les débouchés
Toute la production, pour des raisons d’adéquation (climat, goût du consommateur), sera écoulée sur le marché européen, en particulier, la France.
Les avantages du projet
Ce sont :
¾ Les coopérations économiques et commerciales (ACP) permettant une libre circulation des produits, en bénéficiant d’une réduction des droits de douanes.
¾ La main d’œuvre bon marché.
¾ Le peu de place nécessaire à l’élevage, par rapport à la densité.
¾ L’alimentation facile à se procurer toute l’année.
¾ La prolifération rapide des individus.
¾ La dépréciation continuelle et prolongée de l’ariary.
¾ La monnaie française : l’euro, est une devise sûre et stable sur le plan international, et constitue une monnaie de référence avec le dollar américain.
¾ La France, membre de l’Union Européenne, offre une liberté de circulation des produits vers tous les autres pays membres de l’Union (Belgique, Pays-Bas,…).
¾ Madagascar, par la faiblesse de ses exportations textiles et vestimentaires, n’est pas touché par le système de quota qu’elle impose à d’autres pays comme la Chine. Toutefois, toute production doit être sous exigence des normes ISO en vigueur.
Les contraintes du projet
Ce sont :
¾ Le mode d’alimentation des malgaches : la viande lapine n’entre pas dans les menus habituels du malgache.
¾ La concurrence chinoise (premier rang mondial dans la production d’articles en fourrures) qui est très menaçante sur le marché international.
¾ L’éloignement du marché, mobilisant beaucoup plus de moyens financiers pour l’acheminement des produits.
ÉTUDE DU MARCHÉ DES ARTICLES EN FOURRURE.
Le marché international des fourrures se compose de deux branches distinctes :
¾ Le marché des fourrures d’ornements : zèbres, chameaux,…
¾ Le marché des fourrures d’habillements, qui sera notre domaine d’exploitation.
DESCRIPTION DU MARCHÉ VISÉ.
Les habillements en fourrure (manteaux, vestes, bonnets,…) sont des vêtements d’hiver appropriés aux hivers glaciaux des pays du Nord (Europe, Amérique du Nord,…). Ces catégories de vêtements ont été classées depuis longtemps parmi les articles de luxe en raison de leurs prix exorbitants accessibles uniquement par des personnes fortunées de la haute société ; mais depuis peu, son port s’est vulgarisé dans les continents cités ci-dessus suite à leur prix qui se sont écroulés. Le marché français a, depuis toujours, évolué en fonction de l’évolution du marché mondial.
L’histoire du commerce des habillements en fourrure peut être subdivisée en trois périodes distinctes.
¾ L’avant 1986 (année des mouvements écologistes et des publicités sensibilisant les gens à ne pas acheter des articles en fourrure, en raison du « massacre barbare et sanglant » des bêtes : fauves, plantigrades,…) où le marché des fourrures était approvisionné impunément par les pratiques de braconnages en Afrique, en Asie, en Australie,…sans qu’on se souciait de la sauvegarde des espèces, dont certains ont complètement disparues de la surface du globe (tigre de Tasmanie,…).
¾ La période comprise entre 1986 et 1996, marquée par une lutte mondiale contre le braconnage, dite aussi « Période de pénurie », en raison de la chute vertigineuse des approvisionnements : les prix évoluaient de pic en pic ( loi de l’offre et de la demande ).
¾ La période d’après 1996 où la fourrure a commencé à se vulgariser dans les pays du Nord (Russie, Europe de l’Ouest, Scandinavie, Amérique du Nord,…), suite à l’émergence de nouveaux produits de substitution, longtemps mis à l’écart. Ce sont les fourrures d’animaux d’élevages (lapins, lemmings, chiens viverrins, ..) ou d’animaux sauvages gardés en captivités (visons, renards, moufettes,…), qui, auparavant, n’étaient exploités que pour leur viande.
À l’échelle mondiale, les ventes de fourrure ont totalisées quelques 11 milliards de dollars US en 2001-2002. L’Union Européenne, qui est la plus grande consommatrice de fourrure (60%) a vu ses ventes augmenter de façon spectaculaire dès le milieu des années 90 (IFTF).
ANALYSE DE L’OFFRE DU MARCHÉ.
L’étude de l’offre consiste à définir les éléments déjà existants sur le marché. Etudier l’offre serait donc étudier la concurrence. Analyser cette concurrence nous oblige à déterminer les produits qui rivalisent avec les nôtres et d’en déduire ainsi nos concurrents.
Le marché français est caractérisé par une concurrence pure et parfaite : il existe un grand nombre d’offreurs, et une multitude de demandeurs. Les concurrents sont de deux catégories :
Les concurrents directs.
Ce sont les articles en fourrure du marché grand public, dont :
¾ Les articles en fourrure de lapin, dominé par les chinois.
¾ Les concurrents discrets ou en ascension dans les ventes, et dont certains n’y apposent même pas de marque à leurs produits (concurrents informels).
¾ Les articles en fourrure d’autres animaux, beaucoup moins nombreuses, et de qualité plus ou moins supérieure à celle du lapin.
¾ Les confectionneurs reconnus français : Yves Salomon, Sprung frères, TSB, Jacques Jekel, Bernard et Poitou, RT International,….
Les concurrents indirects.
Ce sont :
¾ Les grandes maisons de prêt à porter aux marques renommées internationalement, et spécialisées dans le luxe (Gucci, Fendi, Dolce et Gabanna, Versace, Chanel, Yves Saint Laurent, Christian Dior, Kenzo,…), qui pratiquent, par leur notoriété des prix inaccessibles au grand public (jusqu’à 13 000 € pour le manteau à motif de jaguar). Les fourrures utilisées sont ceux du vison, du lemming, ou de la belette, et sont importés de la Scandinavie (Finlande, Norvège, Suède) et sous-traitées pour la majorité en Chine.
¾ Les produits vestimentaires ayant pour vocation de se prémunir contre le froid, et pouvant donc se substituer aux articles en fourrure, tels les anoraks ou les blousons.
ANALYSE DE LA DEMANDE
Les caractéristiques de la demande
La demande est saisonnière. L’essentiel des ventes se font en hiver qui, dans l’hémisphère Nord commence théoriquement le 20 ou le 21 Décembre de chaque année (solstice d’hiver) et se termine le 20 ou le 21 Mars de l’année suivante (jour de l’équinoxe).
Au delà de cette date, c’est la période de vache maigre puisque les périodes de grande canicule de Juillet et Août privilégient les achats des vêtements légers.
Le choix des lignes de produits.
Le choix de la taille « Enfant ».
Le marché des articles pour enfants constitue un oligopole (un petit nombre d’offreurs face à une multitude de demandeurs) ; dont les seuls concurrents présents sur le marché sont : le groupe Zannier, Petit-bateau, Du pareil au même et Clayeux. Cette insuffisance de l’offre fait augmenter les prix du marché, jusqu’à faire doubler la marge bénéficiaire des produits.
D’autre part, ce créneau de marché est très lucratif pour ceux qui s’y sont investies. Certains magasins étrangers s’y sont même spécialisés à la vente exclusive de « Rayons Enfants », tels la chaîne de magasin TATIE, leader dans le domaine, avec 70% de part de marché.
Le choix de la taille « Jeune ».
En général, les personnes les plus influençables et les plus en contact avec les dernières tendances de la mode sont les jeunes de 18 à 25 ans.
D’ailleurs, d’après Zhang Shuhua, président de la China Leather Industry Association : « Les articles en fourrures conquissent un public de plus en plus jeunes ».
La variable des prix.
Les prix dépendent de plusieurs critères, qui seront relatés plus tard dans « Politiques et stratégies marketings à adopter » ; mais ils sont surtout en fonction de la qualité des fourrures.
STRATÉGIES ET POLITIQUES MARKETING À ADOPTER.
Les caractéristiques marketing des produits.
Le produit est un bien capable de satisfaire plus ou moins complètement un besoin.
Les caractéristiques marketing des produits peuvent être définies sur trois niveaux :
¾ Le service rendu : sensation de chaleur.
¾ Les attributs : qualités perçues ou attendues par le consommateur : confort, protection contre le froid, esthétique.
¾ Les contenus symboliques : prestige, liberté, mode.
Le marketing-mix.
Le marketing-mix est l’ensemble des facteurs internes de l’entreprise qui sont mélangés au mieux pour répondre aux forces extérieures du marché, telles :
¾ Les comportements du consommateur.
¾ Les comportements des canaux de distribution.
¾ Les comportements de la concurrence.
¾ Les lois et règlements.
Il comporte quatre variables dénommées « 4P », et qui sont : le Produit, le Prix, le Placement et la Promotion.
La politique de produit
¾ Le choix de la marque.
Dans le but de permettre aux consommateurs de différencier facilement nos produits par rapport à ceux de la concurrence, on donnera une marque à nos produits, sur lesquels on y apposera un logo y afférent, mais discret.
La marque sert de surnom commercial et garantit une différenciation des articles par rapport aux produits concurrents. Nos articles porteront le nom de « YETI », en référence au mythique hominien de l’Himalaya, plus connu sous le nom de « L’abominable homme des neiges ».
¾ Le choix du logo.
Le logo, synthétisant la marque commerciale par sémiologie, est un signe distinctif facilitant la distinction, la mémorisation et le repérage des produits par les consommateurs face aux produits concurrents sur le lieu de vente. On l’apposera à chacun de nos articles comme suit :
¾ Le niveau de qualité.
La qualité est l’une des principales spécificités d’un produit pouvant pousser une personne à son acquisition. Nos articles se distingueront par leur qualité et leur esthétique, en particulier, pour la gamme « manteaux », du fait qu’on ne les fabriquent qu’avec de la « fourrure d’hiver », qui est la qualité suprême des fourrures de lapins.
De plus, il n’y a pas de production en période de mue des fourrures pour sa médiocrité. Enfin, une partie des modèles conçus par le modéliste, bénéficieront d’une protection légale au sein de l’OMAPI. Ce qui nous permettra de différencier un certain nombre des
articles et de nous réjouir de la production exclusive de certains modèles à moins qu’il n’y ait des produits contrefaits. C’est ce qui est inévitable sur le marché actuel.
La politique de prix.
Le prix est un élément déterminant du succès ou de l’échec d’une entreprise car c’est la seule variable qui fait entrer de l’argent à l’entreprise. La fixation de celui-ci a de ce fait des conséquences directes sur les résultats commerciaux (volume des ventes) et sur le résultat financier (rentabilité). Les critères de sélection des prix de chaque gamme et ligne de produits seront, par ordre d’importance :
¾ La structure des coûts de production afin d’en déterminer le niveau de prix le plus bas (seuil de rentabilité) que l’entreprise pourra accepter afin de ne pas vendre à perte.
¾ La politique de prix de la concurrence en vue de déterminer les prix du marché et de les aligner par la suite aux nôtres. Cette méthode nous permettra aussi d’évaluer à la fois la fourchette des prix et le prix d’acceptabilité des consommateurs pour chaque catégorie de produits, sachant qu’ils associent, le plus souvent le prix à la qualité du produit.
¾ La politique commerciale des distributeurs en vue d’évaluer le prix des articles sur le lieu de vente et d’en ajuster, si nécessaire, les prix de gros que l’on pratiquera.
¾ La catégorie des produits qui seront moyen gamme, vue nos moyens (financiers, distribution,…) encore limités et les catégories de clientèle visées(jeunes et enfants en général). Plus tard, quand nos produits seront reconnus, ont pourrait envisager la production de haut de gamme.
D’autres part, le règlement des crédits de ventes se fera à la fin de mois de la livraison des marchandises au port de débarquement.
La politique de distribution (placement).
Le canal de distribution est le circuit suivi par un produit depuis le producteur jusqu’à l’utilisateur (consommateur final).
Les produits, sortis d’usine, seront acheminés vers le port de Tamatave par l’intermédiaire des compagnies de transports (globaltrans,…), et seront ensuite embarqués par voie maritime, sous la responsabilité des compagnies de transit (CMA CGM, La ligne scandinave,…).
La commercialisation sur le marché empruntera les réseaux des firmes de la grande distribution (centrale d’achats, supermarché, hypermarchés,…), qui sont implantées un peu partout dans toute la France, et qui occupent 16.2% de part de marché par rapport aux différents circuits de ventes de prêt à porter françaises, juste après les chaînes spécialisées (34% : galeries Lafayette,…) et les magasins indépendants (17.7% : Gucci, Versace,…).
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Table des matières
PREMIÈRE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique
Section 2 : Les caractéristiques du projet
CHAPITRE II : ÉTUDE DU MARCHÉ VISÉ OU CIBLÉ
A – ÉTUDE DU MARCHÉ DES ARTICLES EN FOURRURE
Section 1 : Description du marché visé
Section 2 : Analyse de l’offre du marché
Section 3 : Analyse de la demande
Section 4 : L’offre de l’entreprise
Section 5 : Politiques et stratégies marketings à adopter
B – ÉTUDE DU MARCHÉ DES PÂTÉS DE VIANDE ET DE FOIE DE LAPINS
Section 1 : Description du marché visé
Section 2 : Analyse de l’offre
Section 3 : Analyse de la demande
Section 4 : Analyse de la concurrence
Section 5 : Politiques et stratégies marketings à adopter
CHAPITRE III : THÉORIE GÉNÉRALE SUR LES OUTILS ET LES CRITÈRES D’ÉVALUATION
Section 1 : Les outils d’évaluations
Section 2 : Les critères d’évaluation du projet
DEUXIÈME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : Identification des immobilisations corporelles
Section 2 : Technique de production envisagée
CHAPITRE II : CAPACITÉ DE PRODUCTION ENVISAGÉE
Section 1 : Production vendue des articles en fourrure
Section 2 : Production stockée des articles en fourrure
Section 3 : Le prix de vente des pâtés
Section 4 : Evolution de la production et du chiffre d’affaires des pâtés
CHAPITRE III : ÉTUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : La structure de l’entreprise
Section 2 : L’organisation du travail
Section 3 : Le Chronogramme
TROISIÈME PARTIE : ÉTUDE FINANCIÈRE DU PROJET
CHAPITRE I : COÛT D’INVESTISSEMENT
Section 1 : Coût des investissements et compte de gestion
Section 2 : Le tableau des amortissements
Section 3 : Le plan de financement
Section 4 : Le tableau de remboursement des dettes
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITÉ
Section 1 : Le compte de résultat prévisionnel
Section 2 : Le plan de trésorerie.
Section 3 : Les bilans prévisionnels
CHAPITRE III : ÉVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation financière
Section 3 : Evaluation sociale
CONCLUSION GÉNÉRALE
BIBLIOGRAPHIES
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