Généralités sur la privatisation du secteur bancaire

Le système bancaire subsaharien commence à intéresser le monde par sa montée en puissance depuis quelques années. En prenant en compte qu’il est composé du secteur bancaire et des assurances, la privatisation du premier se voit comme étant une des causes principales qui incita ce fait. Toutefois, la diversification des banques africaines, pour délaisser la partie commerciale jadis longtemps dominante, évolue encore progressivement. Néanmoins, tout pays à faible revenu comme MADAGASCAR est sous un secteur bancaire traditionnel et basic. La totalité des banques malgaches ne constitue que des banques de dépôts et d’épargne-investissement à court terme. Elles sont toutes de nationalité étrangère, rares sont celles dont les Malgaches sont actionnaires. Par ailleurs, leur prolifération au niveau de la population laisse encore à désirer avec leur moindre impact concernant le taux de bancarisation de l’économie. S’ajoutant à cela, une rareté de la validité d’un prêt envers les clients.

Semblable à tout pays africain, à un moment donné, cette nation a dû succomber à la privatisation de son secteur bancaire surtout après les échecs nationaux relevés. Corolairement, cette libéralisation créa l’ouverture du marché, non seulement au résident mais aussi au reste du monde. C’est dans ce contexte qu’a émergé le thème : « La privatisation du secteur bancaire malgache : Ouverture de la grande porte aux étrangers. ». Malgré le retard de développement de ce dit secteur dans ce pays, dans le cadre de la numérisation due à l’avancée des nouvelles techniques d’information et de communication ainsi que la mondialisation, il est considéré comme nécessaire d’être bancarisé. D’ailleurs, au centre de l’économie, ce phénomène est primordial pour une dynamisation et une régulation de la monnaie. Cette recherche peut aboutir à des données spécifiques sur la participation malgache dans le secteur bancaire qui sont utiles pour les études empiriques à l’avenir. Du point de vue social, elle pourra inciter à une augmentation de la rationalité des agents économiques face à la peur de l’investissement et à une compréhension du système bancaire d’autant plus bénéfique que vitale. Sur le plan politique, il peut y avoir la prise de conscience de l’Etat sur les défaillances et les solutions pouvant être mises en pratique. Une exploration de cette étude signifie alors un choix assez pertinent voire même plus déterminant.

GENERALITES SUR LA PRIVATISATION DU SECTEUR BANCAIRE

De nos jours, la mondialisation, la globalisation et le libre-échange ont de l’ampleur dans le monde économique. On se place alors dans un contexte où la liberté est de rigueur pour évoluer. Afin de mieux façonner notre recherche, il est primordial d’étudier tout angle possible du secteur bancaire. En effet, nous partons de la banque nationale pour parvenir à la privatisation. Ainsi, on se doit de définir qu’est ce qu’une banque et quels sont ses rôles ainsi que ses nombreuses différenciations selon l’activité. Puis, le mécanisme de fonctionnement général des banques nous aidera à comprendre les opérations pouvant être en cours. Effectivement, la moindre des choses serait d’analyser ce mécanisme.

La banque et son environnement

En entrant dans le vif du sujet, il nous est nécessaire de faire un éclaircissement concernant les termes de la banque et de son environnement qui est, à vrai dire, le sujet central de notre étude. Plus précisément, la privatisation bancaire se concentre sur les banques ce qui nous pousse à rediriger ne serait-ce qu’un minimum d’analyse sur ce qu’est une banque.

L’origine de la banque

Qu’est-ce qu’une banque ?

« Le terme de banque est l’appellation générique habituellement utilisée pour désigner des entreprises à fonctions, statuts ou activités fort différents » . En vue d’un éclaircissement, on se doit alors d’examiner avec un minimum d’intention ce terme sur l’angle théorique en abordant les intermédiaires financiers, sur l’angle institutionnel en explicitant les institutions de crédit et sur l’angle professionnel en introduisant les métiers de la banque.

La banque en tant qu’intermédiaire financier
Dans ce cadre, il y a une distinction entre financement direct et financement indirect . Une banque est située de nature dans la seconde catégorie. En effet, elle en a les moyens d’exécuter des fonctions primordiales assimilées comme intermédiaires. Vient ensuite, l’allocation des ressources dont elle en est en charge.

Entre finance directe, aussi dénommée : finance « désintermédiée » ou économie de marchés de capitaux, et finance indirecte, dite également : finance «intermédiée» ou économie d’endettement, les agents économiques se positionnent vis-à-vis de leur financement que ce soit en capacité ou en besoin. Explicitement, leur consommation n’est guère au même niveau que les ressources dont ils disposent. En cas d’infériorité des dépenses, on aboutit dans la première situation avec un dégagement d’épargne ce qui permet de prêter. Dans le cas adverse, on revient à la seconde situation et les agents économiques se placent alors en tant qu’emprunteurs. En entamant le premier point de vue, il y a donc une liaison directe entre ces agents à besoin et à capacité de financement et cela sur des marchés dits marchés de capitaux ; et de façon contractuelle. Quant à l’autre, il y a un intermédiaire financier qui vient s’intercaler entre ces agents et endosse le rôle de prêteur ou d’emprunteur selon le cas respectivement par contrat de crédit ou bien par contrat de dépôt.

Les intermédiaires financiers ont aussi leurs mots à dire sur le point de vue d’allocation de ressources. On sous-entend surtout des banques en parlant de ces intermédiaires. Ils se centralisent essentiellement sur trois points de vue. En effet, « il (ils) se forge(nt) une véritable compétence dans le traitement de l’information » par l’internalisation des coûts de transaction des collectes d’information supportés par les prêteurs et emprunteurs sur les marchés de capitaux et par l’accumulation de données sur les clients emprunteurs ainsi que prêteurs dont ils gardent anonymement pour améliorer les connaissances dont ils disposent. Puis, les banques deviennent des experts en termes d’évaluation et de suivi de risque de crédit motivant les prêteurs et incitant le respect du contrat par les emprunteurs.

La banque en tant qu’établissement de crédit
« Un établissement de crédit se définit comme un établissement habilité à effectuer des opérations de banque ; et une classification des établissements de crédit est prévue. » . Il peut exercer en général quatre activités dont on exposera sous peu. On enchainera ensuite sur la structuration de ses opérations en différentes classes qui les correspondent.

Premièrement, ces établissements ont été conférés à des tâches particulières. En effet, ils font office d’accumulation des dépôts des tiers qu’ils peuvent user, c’est-à-dire, de fonds apportés par des tiers, de distribution de crédit décaissé, de gestion des services bancaires de paiement, de prise en charge des avoirs bancaires (fonds, comptes courants, dépôt,…) intra-entreprises et enfin de distribution de crédit envers les organisations. En outre, ils occupent aussi des activités connexes qui élargissent leurs champs d’application. Effectivement, elles sont constituées des transactions de change, des transactions sur or, métaux précieux et pièces, des transactions sur valeurs mobilières et produits financiers, de recommandation en matière de gestion de patrimoine et financière, d’ingénierie financière ainsi que des opérations de location simple. Par ailleurs, ils ont droit à des activités dites non bancaires du moment où cela ne dépasse guère le 10% de leur produit net bancaire. On entend par là des opérations de vente sur les produits d’assurance et les voyages organisés. D’autre part, ils font aussi des prises de participation, ce qui veut dire, détention durable pour des motifs stratégiques d’actions émises par d’autres sociétés, établissements de crédit ou entreprises ne relevant pas de ce statut.

Il y a cinq catégories d’établissements de crédit, ce qui signifie qu’il y a une correspondance pour chaque institution de crédit entre elles. Cependant, toutes les transactions précédemment citées n’y sont pas forcément agréées. Tout d’abord, il y a les banques qui sont en droit d’effectuer toutes les activités bancaires. Au sein de cette série, il y a une grande variation car on peut y trouver des plus petites aux plus grandes banques en termes de bilan, on peut y trouver aussi les plus générales aux plus spécialisées et finalement, les actionnaires les plus nombreux aux moindre. Il y a ensuite les banques mutualistes ou coopératives qui se caractérisent par un capital variable, le respect du « un homme égal une voix » en considérant les sociétaires plutôt que les actionnaires et une solidarité inébranlable entre eux que ce soit gain ou perte. Puis, on a les caisses de crédit municipal qui se limitent à des crédits aux collectivités locales et qui ne peuvent guère accepter les dépôts moins de deux ans envers le public. Outre cela, leur activité est aussi limitée par des agencements qui leurs sont propres et par le caractère de leur agrément. Concernant les institutions financières spécialisées, elles font office d’intérêt général et ne se voient pas comme une banque de détail avec le refus des dépôts à vue ou à moins de deux ans.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : GENERALITES SUR LA PRIVATISATION DU SECTEUR BANCAIRE
CHAPITRE I : La banque et son environnement
1.L’origine de la banque
2.Les différents types de banque et leurs activités
CHAPITRE II : Les mécanismes du secteur bancaire
1.Le secteur bancaire
2.L’activité bancaire schématisée
CHAPITRE III : La privatisation bancaire
1.L’essentiel de la privatisation
2.La privatisation bancaire
PARTIE II : ANALYSE PRATIQUE DE LA LIBERALISATION BANCAIRE SUR LE CAS DE MADAGASCAR
CHAPITRE I : Le contexte récent de l’économie et du secteur financier malgache
1. L’évolution macroéconomique de Madagascar
2. Le système financier malgache et le secteur bancaire
CHAPITRE II : Analyse des conséquences de la libéralisation des banques malgaches
1. La privatisation des banques malgaches
2. Les revers de cette recherche de liberté
CHAPITRE III : Les raisons de la domination étrangère du secteur bancaire
1. Barrière à l’entrée naturelle
2. Les stratégies étrangères d’implantation de leur investissement
CONCLUSION GENERALE

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