Projet, rapport de stage, et mémoire de fin d’études PROPOSITIONS D’AMENAGEMENTS EN VUE DE LA PROTECTION DU LITTORAL DE MORONDAVA en PDF
Hydrodynamique sédimentaire au niveau du littoral
Toutes les études du milieu littoral sont basées sur ce que l’on appelle « bilan sédimentaire ». Ce bilan sédimentaire est le rapport entre la quantité de sédiments arrivant sur une portion de littoral et la quantité qui est entrainé hors de cette zone. Le principal acteur entrant en jeu dans l’établissement du bilan sédimentaire est l’hydrodynamique sédimentaire au niveau de ce littoral.
« océanographie » vient des mots grecs okeanos qui signifie océan et graphein qui veut dire : écrire. L’océanographie est la science qui étudie les océans. Dans ce contexte, on peut distinguer l’océanographie physique et l’océanographie biologique (FOUCAULT, 1984). La première se concentre sur l’étude des mouvements de l’eau tandis que la seconde s’intéresse à la vie dans les mers et les océans. Le littoral est caractérisé par la jonction des trois domaines marin, continental et atmosphérique. Vers un sens plus technique, le littoral est la région côtière comprise dans la zone de battement de la marée. C’est-à-dire entre le niveau inférieur de la basse marée et le niveau supérieur de la marée haute. Par extension, on désigne par littoral tous les secteurs directement ou indirectement soumis aux actions de la mer.
L’océan côtier recouvre toute la partie de la mer au-dessus du plateau continental. Elle est caractérisée par sa faible profondeur qui est au maximum de l’ordre du 200m. L’autre caractéristique est le rapport entre les grandeurs verticale et horizontale. Il est moindre dans les mers côtières tandis que dans l’océan profond, il est assez significatif. Le terme d’océan côtier englobe les domaines des mers ouvertes ainsi que les bassins semi-fermés (exemple du Golfe du Maine) et fermés (les Grands Lacs d’Amérique du Nord).
Dans les zones côtières L’océan côtier peut être subdivisé en plusieurs compartiments. Horizontalement, on peut distinguer :
le domaine des eaux profondes :
le domaine transitoire ;
le domaine des eaux peu profondes. Cette subdivision dépend des caractéristiques de la houle .
Ainsi les vagues auront des caractéristiques et comportements différents dans ces domaines notamment en ce qui concerne le transport sédimentaire. Cette classification est valable dans le cas des vagues de gravité dont la période se situe entre 1 et 30s.
Les vents font partie des paramètres fondamentaux dans la modélisation des régions littorales. En effet, l’action combinée des vents continentaux et des vents marins modélisent l’interface côtière émergée. L’action de ces vents est le plus visible sur les littoraux sableux par la formation et la morphologie des dunes. Les vents marins influencent directement sur l’occurrence des vagues et des houles et sont prépondérants sur les vents continentaux. Par ailleurs, ils influencent les houles et les courants côtiers en les atténuant ou en les exacerbant. C’est ainsi que les vents marins vont augmenter la vitesse de ces dernières ; les vents continentaux quant à eux vont l’atténuer. Les vents vont induire des courants très superficiels d’une valeur d’environ 2,5 à 3% de sa vitesse sur le plan d’eau.
Les vagues et les houles Elles sont la conséquence directe des vents sur la mer. Une succession de vagues de période et d’amplitudes identiques se déplaçant hors de la zone de génération est désignée par train de vagues qui forme la houle. Leurs paramètres dépendent beaucoup des caractéristiques des vents générant ces vagues et ces houles. Les vagues peuvent être assimilées à des ondes sinusoïdales plus faciles à modéliser et simplifiant beaucoup les calculs. De ce fait, une vague est caractérisée par :
Sa longueur d’onde λ ou L [m] ; sa période T [s] ; sa vitesse C [m/s] ; sa hauteur H [m] sa cambrure. Ces caractéristiques restent assez relatives car ils varient selon la profondeur sauf en ce qui concerne la période. On parlera alors de H0 et de L0 pour les houles du large où est considérée comme infinie. Par ailleurs, on parlera souvent de HS (hauteur significative) correspondant à H1/3 qui est la hauteur moyenne du tiers des vagues les plus hautes au déferlement. Le paramètre de périodicité intervient en considérant que la houle est une succession de vagues de même période, c’est-à-dire se rapprochant beaucoup des modèles d’ondes monochromatiques. Dans l’hydrodynamique littorale, le phénomène le plus important concernant les vagues sont leur déferlement où il sera question de déterminer entre autres la profondeur, le mode. Il faut aussi faire attention aux phénomènes de réfraction , de réflexion et de diffraction des vagues. En outre, les houles sont d’autant plus dangereuses selon la valeur de l’angle d’incidence αb à la côte est grande.
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Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie Transport des particules solides |
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Table des matières
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES FIGURES
LISTE DES PHOTOS
LISTE DES TABLEAUX
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : GENERALITES
Chapitre I : Hydrodynamique sédimentaire au niveau du littoral
I.1. Notion d’océanographie
I.2. Les phénomènes physiques en action
I.3. Transport des particules solides
Chapitre II : Présentation de la zone d’étude
II.1. Contexte géographique
II.2. Contexte géologique
II.3. Travaux antérieurs
Conclusion partielle
PARTIE II : METHODOLOGIE D’ETUDE ET RESULTATS
Chapitre III : Méthodologie d’étude
III.1. Démarche
III.2. Principe méthodologique
III.3. Acquisition des données
III.4. Analyse et traitement des données
III.5. Choix des aménagements
Chapitre IV : Résultats
IV.1. Evolution du littoral
Propositions d’aménagements en vue de la protection du littoral de Morondava
IV.2. Etat actuel des lieux
IV.3. Analyses des échantillons
IV.4. Divers calculs océanographiques et sédimentologiques
Conclusion partielle
PARTIE III : INTERPRETATIONS ET DISCUSSIONS
Chapitre V : Interprétations
V.1. Mécanismes sédimentologiques
V.2. Répartition de la cellule sédimentaire en unités
Chapitre VI : Recommandations
VI.1. Considérations juridiques et environnementales
VI.2. Les propositions d’aménagement
VI.3. Les impacts et les améliorations
Conclusion partielle
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET WEBOGRAPHIQUE
ANNEXES
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