Formation et développement de la cavité buccale :
Entre la quatrième et la cinquième semaine de vie embryonnaire, les cinq bourgeons faciaux convergents simultanément pour former la bouche primitive encore appelée stomadeum qui se compose d’une couche de cellules ectodermiques volumineuses et superficielles limitées vers le bas par une couche de cellules cubiques disposées régulièrement, elle-même limitée vers le mésenchyme par une couche de membrane basale. Pendant la sixième et la septième semaine, les extrémités des processus intermaxillaires qui sont à l’origine du philtrum de la lèvre supérieure se développent au cour de la huitième semaine, les bourgeons maxillaires produisent une paire de fines expansions médiales, ce sont les processus palatins.A la fin de la neuvième semaine, ces processus palatins s’unissent l’un à l’autre et au palais primaire pour former le palais secondaire. A la dixième semaine les portions latérales des bougeons maxillaires et mandibulaires donnent naissance aux joues ; la bouche est ainsi réduite à sa largeur définitive
Formation et développement du nez :
Au cours de la cinquième semaine, la paire de bourgeons maxillaires grossit et grandit.Simultanément les placodes nasales apparaissent et se développent sur le bourgeon frontonasal. Au cours de la sixième semaine, se constituent des dépressions nasales qui ont pour effet de diviser les placodes nasales en processus nasaux médiaux et latéraux. À la fin de la sixième semaine, les dépressions nasales s’invaginent pour former une cavité nasale unique, séparée de la cavité orale par une cloison épaisse. Cette cloison disparaîtra progressivement laissant place à la choane primitive. Durant la huitième semaine, l’ectoblaste et le mésoblaste des processus naso-médiaux prolifèrent pour constituer un septum nasal médian. La cavité nasale est divisée en deux couloirs nasaux qui s’ouvrent dans le pharynx en arrière par la choane primitive.
Formation et développement des sinus :
Le sinus se constitue à partir d’invaginations de la cavité nasale qui s’étendent dans les os de la face. Deux d’entre eux apparaissent au cours de la vie fœtale : les sinus maxillaires et ethmoïdaux.
-Les sinus frontaux et sphénoïdaux se constituent après la naissance.
-Les sinus maxillaires : se voient au cours du troisième mois de la vie fœtale, sous forme d’invaginations du sac nasal progressant lentement dans les os maxillaires. Leur cavité est petite à la naissance mais continue à s’étendre pendant l’enfance.
-Les sinus ethmoïdaux sont présents au cours du cinquième mois de vie fœtale, comme des invaginations du méat moyen et ils se développent dans l’ethmoïde. Ces sinus n’achèvent pas leurs croissances avant la puberté.
-Les sinus sphénoïdaux sont des extensions des sinus ethmoïdaux dans l’os sphénoïde. Ils se mettent en place au cours du cinquième mois de la vie et ils se développent au cours de la petite enfance et de l’enfance. Les sinus frontaux ne se voient pas avant l’âge de cinq à six ans et ils grandissent pendant l’adolescence.
Embryologie du Cou
Le cou possède une structure métamérique, assez comparable à celle du tronc; elle est rendue apparente par l’empilement de sept vertèbres cervicales et par l’émergence régulière de huit paires de nerfs cervicaux nés de la moellecervicale. Mais il s’y ajoute, en sur impression, l’appareil branchial qui édifie l’essentiel deséléments viscéraux du cou et participe au modelage de la face. Du côté ventral se succèdent ainsi des arcs concentriques unis sur la ligne médiane ; leur non coalescence est à l’origine de diverses malformations (bec-de-lièvre ; perforation palatine, fistules cervicales). Chacun est constitué par un feuillet ectodermique, un feuillet endodermique et une lame de mésoderme, contenant une artère.Un nerf crânien spécifique, issu du tronc cérébral, commande chaque arc brachial : nerf trijumeau (5èmepaire) pour l’arc mandibulaire ou 1er arc, nerf facial (7ème paire) pour l’arc hyoïdien ou 2ème arc, nerf glosso-pharyngien (9ème paire) pour l’arc hypothyroïdien ou 3ème arc, nerf pneumogastrique (10ème paire), complété par le spinal bulbaire (11ème paire),pour les 4ème ,5ème et 6èmearcs. Diverses formations comme la trompe d’Eustache, l’amygdale, la partie muqueuse de la langue, des glandes (thyroïde, parathyroïdes, thymus) sont des dérivés branchiaux.
LES MUSCLES DES PAUPIÈRES ET DES SOURCILS
Les muscles qui agissent sur les paupières et les sourcils sont : le muscle occipito-frontal, le muscle pyramidal, l’orbiculaire des paupières et sourcilier.
– Le muscle occipito-frontal est un muscle digastrique, plat, mince, quadrilatère. Chacun des ventres musculaires du digastrique occipito-frontal est formé de deux muscles frontaux en avant. L’occipito-frontal est appliqué sur la voûte crânienne et s’étend de la ligne occipitale supérieure à la sourcilière.
– Les muscles pyramidaux sont deux petits faisceaux charnus, grêles, allongés sur la partie supérieure du dos du nez de chaque côté de la ligne médiane. Chaque muscle pyramidal s’insère en bas sur le cartilage latéral et sur la partie inféro-interne de l’os propre du nez. Les fibres montent vers la racine du nez s’entrecroisent avec les fibres du frontal et se terminent sur la face profonde de la peau de la région inter-sourcilière.
– L’orbiculaire des paupières est un muscle large, mince dont les fibres concentriques s’enroulent autour de l’orifice palpébral.
– Le sourcilier, aplati et grêle, étendu le long de la partie interne de l’arcade sourcilière, de l’extrémité interne de cette arcade à la peau du sourcil. Il naît par une ou plusieurs languettes charnues de l’extrémité interne de l’arcade sourcilière. De cette origine, les fibres musculaires, recouvertes par le frontal et la portion orbitaire du muscle orbiculaire des paupières, se dirigent en dehors, le long de l’arcade sourcilière. Elles se terminent à la face profonde de la moitié ou les deux tiers internes de la peau du sourcil, en s’entrecroisant avec les fibres charnues du frontal et de l’orbiculaire.
VASCULARISATION DE LA TÊTE ET DU COU
-LES ARTÈRES Les artères de la tête et du cou viennent des carotides et des sous-clavières. Les carotides primitives et les sous-clavières ont une origine différente à droite et à gauche. A droite elles proviennent de la bifurcation des troncs brachio-céphalique artériel, à gauche elles naissent directement de la crosse de l’aorte.
– LES ARTÈRES CAROTIDES PRIMITIVES OU CAROTIDES COMMUNES. D’origine différente les carotides primitives droite et gauche, il résulte que ces deux artères sont différentes par leur situation, leur trajet, leur direction, leur longueur et leur rapport. La carotide primitive droite, née à la base du cou de la bifurcation du tronc brachiocéphalique, est entièrement située dans la région antérieure du cou. Elle montre d’abordobliquement en haut et en dehors, puis à peu près verticalement jusqu’à sa terminaison. La carotide primitive gauche, née dans le thorax, de la partie horizontale de la crosse de l’aorte, présente, avant de pénétrer dans le cou, un court trajet intra thoracique. La carotide externe s’étend de la bifurcation de la carotide primitive jusqu’à 4ou 5 centimètres au-dessus de l’angle de la mâchoire, ou elle se divise en ses branches terminales, la temporale superficielle et la maxillaire interne. De son origine, l’artère, qui est tout d’abord en avant et en dedans de la carotide interne, monte verticalement sur une longueur de 1 à 2 centimètres ; elle se porte ensuite en haut et un peu en dehors et croise la face antérieure de la carotide interne ; enfin, elle se redresse et monte jusqu’à sa terminaison, soit verticalement, soit en décrivant, une légère courbe à concavité externe et postérieure. Dans ce trajet, l’artère est d’abord située dans le cou, puis dans la tête.
– LES ARTÈRES SOUS-CLAVIERES. Les artères sous-clavières naissent : à droite, du tronc brachio-céphalique, en arrière de l’articulation sterno-costo-claviculaire ; à gauche, de la crosse de l’aorte. Chacune d’elle s’étend jusqu’au bord inférieur du muscle sous-clavier ; où elle se continue avec l’artère axillaire, en regard de la partie moyenne de la clavicule. La sous-clavière droite est à peu près entièrement hors du thorax. La sous-clavière origine différente, les artères sous-clavières droite et gauche sont différentes par leur longueur, leur direction et leur rapport. La sous-clavière gauche est plus longue que la droite de toute la longueur de son trajet intra thoracique qui égale environ 3 centimètres. La sous-clavière droite se porte en dehors et un peu en, en décrivant de l’une à l’autre de ses extrémités une courbe dont la concavité inférieure repose sur le dôme pleural et la première côte. La sous clavière gauche monte d’abord verticalement dans le thorax, puis s’infléchissant en dehors et un peu avant, décrit une courbe semblable à celle de la sous Clavière droite.
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Table des matières
INTRODUCTION
I-Généralités
1. -Rappels embryologiques
2. -Rappels anatomiques
3. – HISTORIQUE ET CLASSIFICATION DES TUMEURS
II-OBJECTIFS
1 Objectif général
2 Objectifs spécifiques
III- PATIENTS ET MÉTHODES
A- Cadre et Lieu d’étude
B- Type d’enquête et Période d’étude
C- Echantillonnage et Recrutement
D- Matériel utilisé
E- Examen du patient
F- Traitement
G- Collecte des données
H- Analyse des données
IV- RÉSULTATS
V-DISCUSSION ET COMMENTAIRES
CONCLUSION ET RECOMMANDATION
VI- CONCLUSION
VII RECOMMANDATIONS
VIII-REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
-ANNEXES
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