La diversité des reptiles suivant les différents types d’habitats

Projet, rapport de stage, et mémoire de fin d’études ETUDE COMPARATIVE DE LA DIVERSITE DES REPTILES SUIVANT LES DIFFERENTS TYPES D’HABITATS (Forêt sèche, Forêt Galerie, Forêt de transition) DANS LE PARC NATIONAL D’ANDOHAHELA (MADAGASCAR) en PDF

MILIEU BIOTIQUE

Végétation Andohahela constitue une frontière entre les formations des forêts pluviales de la région de l’Est et le bush épineux subaride de la région de l’ouest. Cette réserve est unique à Madagascar car elle constitue une zone de contact entre ces deux régions biogéographiques (Nicoll & Langrand, 1989). Le parc est la seule aire protégée de Madagascar présentant une transition entre l’écorégion Est et l’écorégion Sud, ainsi qu’une forêt dense humide au sud du tropique de Capricorne (rare au niveau mondial).

De plus, le haut fourré xérophile de la parcelle 2 qui présente une association de deux espèces de la famille de Didieraceae : Alluaudia procera et Alluaudia ascendens est unique pour la région. Trois types de formation se présentent à Andohahela :

La forêt dense humide qui présente trois principaux étages altitudinaux : la forêt humide de basse, de moyenne et de haute altitude,

Le fourré xérophile qui est une forme d’adaptation de la forêt dense sèche décidue aux conditions sévères de sècheresse, liées au climat subaride de la région du sud et du sud-ouest de Madagascar.

Il se caractérise par :
– une hauteur variable des espèces ligneuses, 1-2 m pour les buissons; 3-4 m pour les petits arbres atteignant rarement 8-10 m,
– l’ absence de stratification associée à une forte densité de la végétation,
– la dominance de forme biologique extrêmement spécialisée (une réduction foliaire et épineuse).

Milieux d’études
La forêt de transition Au point de vue floristique, la forêt de transition du PN Andohahela possède une soixantaine de familles ; BURSERACEAE et EUPHORBIACEAE dominent. La famille de Didieraceae (bush du sud) est aussi quelque fois présente. La présence de Dypsis décaryi (endémique), espèces de la famille des ARECACEAE est suggérée comme signe de cette transition mais qui reste à démontrer. D’autre part, l’aspect physionomique, les espèces végétales ont des caractères différents.

Les unes peuvent s’adapter aux conditions climatiques à la dessiccation de l’Ouest, certaines sont caducifoliées ; les autres ont bénéficié de l’humidité de l’Est donc restent sempervirentes toutes l’année. Cette forêt naturelle possède également des plantes médicinales utilisées en pharmacopée traditionnelle comme Cedrelopsis grevei (espèce de la famille de RUTACEAE). Et enfin, des essences comme Dalbergia sp (FABACEAE).

A Noter que la forêt galerie signale la présence d’une rivière ou d’une succession de points d’eau. La végétation faite de broussailles enchevêtrées d’où émergent de grands arbres encadre les rives des cours d’eau sur une centaine de mètres de largeur. Si le lit de la rivière est étroit et les arbres hauts, leurs branches peuvent se rejoindre et former une voûte. Dans les régions plus sèches, la forêt-galerie n’est composée que d’une double ligne de broussailles encadrant quelques mares qui disparaissent au cours de la saison chaude.

Chaque parcelle présente des types de formations végétales caractéristiques : La végétation de la parcelle 1 est typique de la forêt tropicale dense humide. Une partie du versant ouest de cette parcelle est transformée en savane d’origine anthropique. Toutefois, la forêt primaire reste dominante pour l’ensemble. Dans la Parcelle 2, on observe une végétation de type bush épineux semi-aride, caractéristique du Sud malgache. Dans le versant est de cette parcelle apparaît progressivement une forêt de transition avec la forêt dense humide. La limite nord est occupée par une forêt galerie de superficie très réduite. A l’intérieur se trouve une formation savaneuse. La Parcelle 3 est formée d’une forêt de transition intermédiaire aux parcelles 1 et 2.

La faune est tout aussi extraordinaire. On peut ainsi compter 68 espèces d’amphibiens et de reptiles dont 29 ne se trouvent que dans le parc, 87 espèces d’oiseaux dont Newtonia fanovanae endémique du parc, 15 espèces de lémuriens dont Microcebus murinus, Phaner furcifer, Propithecus verreauxi verreauxi et Hapalemur griseus meridionalis. Ce dernier est endémique local d’Andohahela. (MNP, 2007). Le Parc abrite des espèces endémiques locales telles Phelsuma malamakibo (Gekkonidae), Mantidactylus guibei, Mantidactylus microtis appartenants à la famille des Mantellidae, deux espèces de la famille des (Microhylidae) : Anodonthyla nigrigularis, Madecassophryne truebae ; des espèces endémiques régionales et plusieurs espèces endémiques nationales. A propos des espèces endémiques régionales, Andohahela est l’unique AP à Madagascar abritant les espèces suivantes : Paragehyra gabriellae (Gekkonidae), Calumma capuroni (Chamaeleonidae), Mantella haraldmeieri (Mantellidae), Hapalemur griseus meridionalis (Lemuridae).

D’autres espèces comme Eulemur fulvus collaris (Lemuridae), se rencontrent dans d’autres aires protégées. Toutefois Andohahela est la seule AP connue favorable à la conservation du lémurien diurne endémique de la région, Eulemur fulvus collaris. Des espèces sont menacées telles Neodrepanis hypoxantha (Philepittidae), Newtonia fanovanae (Muscicapidae), Uroplatus malahelo (Gekkonidae) sont aussi présentes dans le parc (MNP, 2007).

LA POPULATION D’après les enquêtes faites sur les autorités et les populations riveraines durant le travail sur terrain et l’étude bibliographique, nous avions obtenues les informations suivantes Les Antanosy et les Antandroy forment les principales ethnies. La société est de type patriarcal. L’autorité, la dignité et la décision sont du ressort du « Ray aman-dreny » ou les anciens. Le « tabou » occupe une grande place dans la communauté. L’habitation est de type traditionnel. Les maisons sont construites avec des matériaux d’origine végétale disponibles dans la forêt environnante. Les infrastructures sanitaires et scolaires sont insuffisantes. Les populations doivent faire une longue marche à pied pour aller à l’école et se faire soigner.

L’agriculture et l’élevage constituent les ressources du quasi totalité de la population. L’élevage de bovin est de type extensif ; l’agriculture est de type traditionnel ; la riziculture est pratiquée surtout pendant la période de pluie. Il y a d’autres activités comme l’exploitation de bois de chauffe, la fabrication de charbon de bois.

SITE D’ETUDE Le choix des sites est se repose dans l’optique de représenter lors des echantillonages, les types d’habitats ayant des formations végétales différentes (gradient environnemental) Dans la parcelle 2, Tsimelahy et Mangatsiaka ont été choisis. Le travail de terrain a été effectué du 12 octobre au 16 décembre 2009.

Tsimelahy est situé à 24°56’52 ,6’’ de latitude Sud et 46°38’04,0’’ de longitude Est. Il se trouve à 50 km à l’ouest de la ville de Taolagnaro : 45 km sur la Route National n° 13 puis après une bifurcation de 9 km vers une route carrossable. L’altitude est comprise entre 166 à 280 mètres au dessus de la mer. Antaravolakely (Tsimelahy I) et Ambinaindrano (Tsimelahy II) se trouve dans la partie de Tsimelahy. Ce sont les deux zones où nous avions travaillé durant la descente sur terrain.

Mangatsiaka est situé à 24°57’58 ,8’’ de latitude Sud et 046°33’26,9’’de longitude Est. Il se trouve à environ 75 km point cardinal de Taolagnaro et à 20 km point cardinal de Tsimelahy. L’altitude est comprise entre 75 à 112 mètres au dessus de la mer.

Matériels et Méthodes
La méthodologie adoptée pour cette étude a pour objectifs de collecter toutes les informations nécessaires pour atteindre le but déjà prédéfini. De ce fait, des études bibliographiques, cartographiques et une visite sur terrain ont été faites. Ils vont aboutir à l’analyse de la diversité des reptiles dans le Parc National d’Andohahela.

Etude bibliographique Elle permet de rassembler tous les documents concernant les reptiles du parc. Les documents consultés sont des ouvrages scientifiques, des mémoires de fin d’étude, des articles et des téléchargements à partir des sites web. Exemples : le plan de gestion du parc national d’Andohahela, les reptiles du parc, la végétation, les méthodes utilisées pour un inventaire biologique.

Etude cartographique La cartographie des sites est une partie de la bibliographie. C’est une méthode de visualisation de la situation d’une ressource ou d’un terroir (spatialisation des ressources, localisation des villages, matérialisation des pressions et menaces, etc.…). Elle consiste à la superposition des cartes existantes. Sur une base d’un fond de carte, les zones sont matérialisées en fonction de leur division et des sites d’étude.

Matériels de terrain Pour obtenir le maximum d’information et dans le but d’atteindre les objectifs, les matériels suivants ont été utilisés
– Bâton de fouille des Reptiles ;
– GPS avec altimètre ;
– Pluviomètre ;
Sac à reptiles ;
– 11 seaux de 15 litres à fond percé ;
– 100 m de gaine plastique noire ;
– Cordes, Bêche, Piquets ;
– Carnet de terrain, Stylos, gomme, crayon ;
– Appareil photo, Loupe, Boussole, Montre.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE
I.1. MILIEU PHYSIQUE
I.1.1. LOCALISATION ET HISTORIQUE
I.1.2. HYDROLOGIE
I.1.3. CLIMATOLOGIE
I.1.1.1. Température
I.1.1.2. Précipitations
I.1.1.3. Courbe Ombrothérmique
I.1.1.4. Variation climatique dans les trois parcelles
I.1.4. PEDOLOGIE
I.2. MILIEU BIOTIQUE
I.2.1. VEGETATION
I.2.2. FAUNE
I.3. POPULATION
I.4. SITES D’ETUDES
3.2.2. Utilisation des livres guides
PARTIE II : MATERIELS ET METHODES
II.1. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE ET CARTOGRAPHIQUE
II.1.1. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
II.1.2. ETUDE CARTOGRAPHIQUE
II.2. MATERIELS DE TERRAIN
II.3. METHODOLOGIE
II.3.1. METHODES D’ECHANTILLONNAGE
II.3.1.1. Observation directe
II.3.1.2. Fouille systématique des microhabitats
II.3.1.3. Méthode des trous pièges
II.3.2. TECHNIQUES ET METHODES D’IDENTIFICATION DES SPECIMEN
II.3.2.1. Prise de photos des individus représentatifs
II.3.3. METHODES D’ANALYSE DES DONNEES
II.3.3.1. Caractéristique de la diversité des reptiles
a. Abondances relatives
b. Diversité taxonomique
II.3.3.2. ANALYSE DE LA DISTRIBUTION ECOLOGIQUE
a. Test du khi deux
b. Analyse de l’affinité biogéographique : similarité de Jaccard
PARTIE III : RESULTATS ET INTERPRETATION
III.1. RESULTATS GLOBAUX
III.2. DIVERSITE BIOLOGIQUE
III.2.1. RICHESSE SPECIFIQUE
III.2.2. ABONDANCE RELATIVE
III.2.2.1. Abondance relative des reptiles par site
III.2.2.2. Abondance relative des reptiles par famille
III.2.2.3. Dominance des espèces le long du gradient
III.2.2.4. Rendement de piégeage
III.3. ANALYSE DES PREFERENCES ECOLOGIQUES
III.3.1. MOEURS SELON LE TYPE DU BIOTOPE
III.3.2. SIMILARITE DES SITES
III.3.2. COMPARAISON DE NOS RESULTATS AVEC CEUX DES RECHERCHES A
PARTIE IV : DISCUSSION
IV.1. DIVERSITE BIOLOGIQUE
IV.1.1. RICHESSE SPECIFIQUE
IV.1.2. ABONDANCE RELATIVE
IV.2. DISTRIBUTION ECOLOGIQUE DES ESPECES
IV.2.1. DISTRIBUTION SELON LE TYPE DE FORET
IV.2.2. DISTRIBUTION SELON LE TYPE DE BIOTOPE
IV.3. COMPARAISON AVEC LES FORETS DU SUD DE MADAGASCAR
A FAUNE REPTILIENNE MALGACHE
V.4. PRESSION ET MENACES
CONCLUSION GENERAL
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE

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