La physiopathologie des envenimations par morsures de serpents

La physiopathologie des envenimations par morsures de serpents

Partie bibliographique

La morsure de serpent est la conséquence directe du rapprochement accidentel ou intentionnel entre l’homme et le serpent [5]. Chez les serpents venimeux et lors d’une morsure il y a une injection du venin qui est un liquide de consistance gommeuse généralement jaune ombré mais parfois incolore secrété par des glandes venimeuses qui dérivent des glandes salivaires. La quantité du venin est de 5 à 15 mg en poids sec. C’est un mélange complexe d’un grand nombre de constituants (protéines, glucides et lipides) [5] qui ont pour effet d’immobiliser la proie et de participer à sa digestion.

Profil épidémiologique des cas de morsures de serpents au monde et au Maroc : L’envenimation par morsure de serpents est un problème qui touche tous les continents du monde, mais sa gravité reste difficile à estimer en raison d’absence de statistiques.

Néanmoins, différentes études permettent d’évaluer la létalité et la fréquence des complications. Dans le monde le nombre annuel des morsures de serpents est estimé à plus de cinq millions, aboutissant à environ 130 000 décès, la plupart en région tropicale [6]. Les régions les plus touchées sont l’Afrique sub-saharienne l’Asie du Sud et du Sud-est. Dans certaines régions d’Afrique et selon les périodes de l’année, jusqu’à 10% des lits hospitaliers peuvent être occupés par des victimes de morsures de serpents.

Classification Un serpent non venimeux est défini comme tout serpent dépourvu de crochets et de glandes à venin. Un serpent venimeux (Tableau II) est défini comme tout serpent qui a des crochets et des glandes à venin seuls attributs anatomiques qui les distinguent des serpents non venimeux [10].

Au Maroc, l’inventaire et la classification des ophidiens a été définie par les nombreux travaux réalisés par le département de Zoologie et d’Ecologie Animale de l’Institut Scientifique de Rabat [11, 12, 13, 14] et complétée par une grande base de données issue de l’inventaire des collections de références de l’Institut Scientifique de Rabat. La faune ophidienne au Maroc montre la présence de cinq familles de serpents [15], d’où 2 sont venimeuses.

La physiopathologie des envenimations par morsures de serpents : La physiopathologie est l’étude des troubles fonctionnels d’un organisme ou d’un système organique et de ses réactions au cours d’une maladie. La première étape de la prise en charge, concomitante de la mise en œuvre des mesures d’urgence, est d’analyser les symptômes pour identifier si c’est un syndrome vipérin ou cobraïque.

Le syndrome vipérin associe un syndrome hémorragique et un syndrome local, mais souvent l’un des deux syndromes prédomine .Il se traduit par des signes locaux tel que : douleur, œdème, nécrose résultant d’une cascade inflammatoire [16, 17].

Matériel et méthodes Les systèmes d’information constituent la base de fonctionnement de tout système de surveillance et de vigilance dont l’analyse permet d’évaluer les problèmes de santé et de définir les stratégies de prise en charge et de prévention. Au Maroc, la surveillance des cas d’intoxications est possible grâce au Système National de Toxicovigilance (SNTV), qui existe depuis 1980.

Données et méthodes

 
a) Données : Il s’agit d’une étude rétrospective concernant les déclarations des cas de MES au CAPM du 1er janvier au 31 Mars 2018, basée sur la banque de données des intoxications liées aux morsures de serpents dans tout le Maroc. La collecte des cas a été réalisée par une méthode passive à partir des fiches et des dossiers du système d’information de la Toxicovigilance :
Les fiches de déclaration des intoxications proviennent par courrier des différentes provinces du Maroc. Elles sont remplies au niveau des structures sanitaires du Ministère de la Santé devant tout cas d’intoxication. Les dossiers sont remplis par le médecin répondeur du CAPM pour chaque appel téléphonique.

b) Méthodes : Le système de Toxicovigilance Marocain, repose sur la gestion informatique des déclarations des cas d’intoxications relatives à la collecte active et passive, l’analyse et le déclenchement des alertes.

La collecte passive se déroule de manière organisée et simplifiée grâce à un système de déclaration basé sur les Fiches de Déclaration des Intoxications (FDI), ou bien le Dossier d’hospitalisation (Annexe1) présentées par le CAPM, en fait c’est une opération que le personnel de l’hôpital doit accomplir afin de l’envoyer ultérieurement au centre par courrier. Les appels téléphoniques sont aussi considérés comme collecte passive

Résultats et discussions

Durant la période de stage, 43 cas de morsures et d’envenimations par serpents ont été notifiés au CAPM, tous ces cas proviennent d’un milieu rural, sous des circonstances accidentelles, les intoxications étaient sous forme isolée généralement dans le milieu professionnel, lieu public ou à domicile et qui étaient déclarés par les structures sanitaires par des professionnels de santé.

On remarque que la majorité des cas représente une gravité de Grade I (68,8%). Le Grade II et le Grade 0 enregistrent respectivement 16,3 et 14,0 %.
Remarque : La gravité des envenimations par morsures de serpents a été repartie généralement en 4 Grades qui permettent d’identifier la sévérité de l’envenimation

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Partie bibliographique
1. Profil épidémiologique des cas de morsures de serpents au monde et au Maroc
2. Classification
3. La physiopathologie des envenimations par morsures de serpents
4. Stratégie du centre pour lutter contre les envenimations ophidienne
Matériel et méthodes
a) Données
b) Méthodes
Résultats et discussions
1. Repartions des morsures de serpents en fonction des différentes provinces et régions du Maroc
2. Distribution de la population touchée par MS en fonction de la tranche d’age
3. Variation de distributions des MS selon le sexe
4. Répartition des morsures selon l’espèce du serpent en cause
5. Représentation selon la symptomatologie
6. Répartition des cas de morsures selon l’injection du sérum antivenin
7. Représentation de la gravité des morsures de serpents
8. Evolution
Conclusion

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