Le problème de l’union du corps et de l’ame

La métempsychose pythagoricienne

                 Le mot « métempsychose » vient du grec « métempsycosis », qui signifie « déplacement de l’âme ». La métempsychose est une des premières formes de la pensée mythique liée au dogme de l’immortalité de l’âme. Prenons le cas de la vieille croyance égyptienne selon laquelle l’âme, aussitôt après la mort, entre successivement dans les corps de tous les animaux qui vivent sur notre globe. Elle revient habiter dans le corps humain au bout de trois mille ans d’incarnation. Et le cycle se succède ainsi éternellement. C’est ce que PYTHAGORE affirme dans son Fragment 7 de son ouvrage : « L’âme d’un homme peut entrer dans le corps d’un animal. »7 Cette doctrine de la métempsychose repose sur les mythes d’Orphée. Après lui, PYTHAGORE lui donna une forme plus précise, en la posant comme condition d’une certaine harmonie entre les facultés de l’âme et l’organisation du corps où elle doit vivre. La métempsychose est une doctrine selon laquelle une seule âme qui se libère d’un corps peut animer plusieurs autres corps, en passant successivement d’un corps à un autre. Cette réincarnation se fait surtout au niveau des hommes et de tous les êtres vivants. Ayant sa source des croyances orphiques, la théorie pythagoricienne de la métempsychose a embrassé une vaste conception philosophique de l’univers et de l’homme. Et selon les pythagoriciens, l’âme humaine a une essence divine. Par là, elle possède en elle-même son immortalité grâce à son origine divine. Mais au cours de son déplacement à travers l’espace supra-céleste, elle a subi un châtiment. Voilà pourquoi elle est rentrée dans le corps où elle se trouve ensevelie et prisonnière.. C’est ainsi que l’âme humaine, en tant que substance immortelle, s’inspire toujours de sa vie antérieure à son incarnation. Dans ce cas, la mort est la manifestation d’un sacrifice expiatoire par lequel l’âme peut se détacher du lien du corps pour atteindre une vie divine. D’après la doctrine orphique, l’âme se réincarne dans des différents corpsqu’elle choisit elle-même à son gré. Cette réincarnation successive est considérée par le cycle de la génération des êtres. C’est la raison pour laquelle Jacques CHEVALIER dit que : « Ce qui est pratiquement orphique, c’est la doctrine de la chute de l’âme par l’effet du péché, et la nécessité de l’expiation et de la purification pour permettre à l’âme d’échapper à la prison du corps et remonter à sa partie divine. »8 PYTHAGORE semble donc être le premier à développer cette théorie de l’âme au niveau des croyances orphiques. Cette croyance mythologique de l’orphisme explique la chute de l’âme qui repose sur la nécessité de l’expiation ou de la purification. Car l’âme, pour pouvoir se purifier, doit subir les mêmes fautes qu’elle a infligées à Autrui. Sur ce point, Charles WERNER écrit : « Chaque fois, par les actions qu’elle a accomplies dans l’existence antérieure : une inexorable loi la condamne à subir les mêmes peines qu’elle a infligées à Autrui. Cependant, sa punition ne sera pas sans fin. Lorsqu’elle s’est élevée à la connaissance de la loi qui régit l’univers, lorsqu’elle a vécu dans la Justice et sainteté, l’âme retrouve sa liberté. La vertu est essentiellement une purification par laquelle l’âme se détache des entraves corporelles. »9 Cette affirmation nous permet de dire que la liberté permettra à l’âme humaine de s’échapper de la prison du corps et de revenir le plus vite possible dans sa vie divine. C’est parce que la doctrine pythagoricienne atteste que l’homme a une nature double à cause de l’unité existentielle du corps mortel et de l’âme immortelle. Ce à quoi Charles WERNER apporte un éclaircissement significatif : « La nature humaine est double : tandis que le corps est périssable, l’âme qui existait avant d’entrer dans le corps, est immortelle. C’est parce qu’elle subit un châtiment que l’âme est enfermée dans le corps, et s’y trouve ensevelie comme dans un tombeau. »10 Cette dualité du corps et de l’âme a influencé PLATON en considérant le corps comme un élément matériel, imparfait. Le corps, en tant qu’élément éphémère, est mortel. L’âme, en tant qu’élément immatériel, est d’essence divine, immortelle. C’est pourquoi l’homme est à la fois un être du désir et un être de pensée. Le désir représente la partie corporelle. Tandis que la pensée représente la partie immortelle de l’âme. Cette dernière a la possibilité de se libérer de sa prison du corps pour pouvoir contempler la vérité éternelle. Tout ceci nous permet de dire que l’âme humaine peut se purifier de la souillure pour pouvoir se rendre plus parfaite. Cette âme, après s’être détachée du corps, retourne dans sa demeure originelle qui est le monde divin. C’est pourquoi, avant de s’unir à un corps, elle a vécu dans le monde céleste. Sur ce point, Emile BREHIER a raison de considérer la destinée de l’âme après la mort comme un lieu de rachat : elle remonte au ciel, d’où elle était descendue pour animer le corps.11 Ceci, pour dire que la vie de l’âme dépend de celle du corps. PLATON nous apprend qu’avant sa chute, elle a vécu dans le monde divin. Mais, elle est tombée dans un corps sensible qui l’emprisonne. Le rapport du corps et de l’âme repose sur un mécanisme que l’homme ignore lui-même puisqu’il ne sait même pas pourquoi sa vie se base sur cette unité existentielle. Le corps empêche l’âme immortelle de s’adonner à la recherche de la vraie connaissance12. Par ailleurs, la survie de l’âme dans un corps humain apparaît comme un don gratuit dans la mesure où, c’est grâce à l’âme que nous connaissons des choses. La présence de l’âme dans un corps permet une vision plus claire des choses sensibles. Par cette vision, l’âme peut se retrouver avec le monde divin par le ressouvenir de tout ce qu’elle a connu. PLATON affirme dans un passage du Ménon où il dit : « Ainsi l’âme immortelle et plusieurs fois renaissante, ayant contemplé toutes choses et sur la terre et dans l’Hadès, ne peut manquer d’avoir tout appris. Il n’est donc pas surprenant qu’elle ait, sur la vertu et sur le reste, des souvenirs de ce qu’elle en a su précédemment. La nature entière étant homogène et l’âme ayant tout appris, rien n’empêche qu’un seul ressouvenir (c’est ce que les hommes appellent savoir) lui fasse retrouver tous les autres, si l’on est courageux et tenace dans la recherche ; car la recherche et le savoir ne sont au total que réminiscence. »13 Chez PLATON, la métempsychose est liée à la théorie immortelle de l’âme par cette doctrine de la réminiscence. Cette métempsychose est constitutive de deux éléments dont l’âme humaine se compose : l’un est éternel et l’autre, un produit des dieux subalternes. Le Timée, par exemple, présente l’existence d’une partie mortelle de l’âme comme une conséquence de l’union de l’âme éternelle avec le corps mortel. Et cette union elle-même résulte du jeu de lois fatales que le Démiurge a mortifiées à ses serviteurs. Elle a lieu par l’effet d’un acte de volonté des dieux. Et la première fois qu’elle subit la loi de l’incarnation, l’âme choisit librement le corps dans lequel elle descend. C’est ce que PLATON nomme la « première naissance. » Mais l’incarnation primitive va être suivie d’autres incarnations successives où les dieux n’auront plus de part. Ces dernières dépendront uniquement des choix opérés par les âmes qui auraient à vivre ici-bas. Car il y a une certaine affinité entre la forme que les hommes prendront dans leur nouvelle vie et leur conduite sur la terre14. Or, au cours de ces palingénésies, les âmes humaines peuvent se réincarner dans des corps des bêtes de toutes sortes même des poissons mollusques15. Dans le Phèdre, par exemple, PLATON parle d’une âme animale au sens propre du terme, et qui n’a jamais contemplé la vérité. Par conséquent, elle ne peut pas subsister dans un corps humain16. Cette conception de l’âme, en tant qu’élément divin, demeure dans une prison du corps à cause de sa faute qu’elle a commise dans le monde céleste. Après la mort du corps, l’âme va se purifier dans l’Hadès avant de retourner pour vivre à nouveau dans le monde sensible. Cette croyance à cette transmigration des âmes se reconnaît plus clairement chez PLATON : les âmes se caractérisent par leur éternité divine et elles veulent jouir de leur propre nature divine. Dans cette perspective, PLATON essaie de dégager le sens spirituel des symboles que donnent les mythes empruntés de la tradition orphique. Il nous montre que Hadès représente l’imagination de la vérité de notre condition présente qui est le chemin de la mort. Cette dernière nous affranchit pour nous induire dans la vie de l’audelà. C’est pourquoi la doctrine philosophique de PLATON se base surtout sur la conception de la pureté de la véritable vie. Dans ce cas, comment ANAXAGORE a-t-il considéré l’âme unie au corps ?

L’âme-logos chez HERACLITE

                   Le souci majeur d’HERACLITE est de chercher à connaître le principe premier de l’univers. Ce principe est régi par le logos comme étant la substance première de toutes choses. Le logos dont on parle ici est le moteur qui anime le mouvement de l’univers. Selon HERACLITE, le logos préside aux changements quantitatifs et qualitatifs de la matière. Un tel changement est constitutif du devenir où rien n’est permanent : tout est en devenir perpétuel, tout se transforme. Par conséquent, « on ne se baigne pas deux fois dans le même fleuve. »24 Ce point est développé dans le Théétète de PLATON par SOCRATE pour qui, les choses sans cesse en mouvement sont inconnaissables contre le relativisme de PROTAGORAS. Ces changements sont présidés par un principe universel : le Feu, principe actif qui peut harmoniser l’union des contraires, constitutif d’un choc de forces. C’est une lutte décisive qui crée et qui détruit25. Par cette lutte, l’existence décrit une courbe ascendante et descendante. Entre le Feu comme être et le Feu comme le devenir, c’est une seule et même route qui monte et qui descend. Et sur cette route, tout doit voyager26. L’allégorie de la caverne de PLATON, par exemple, répond à la même image quand les prisonniers montent la paroi escarpée pour atteindre le monde intelligible, dont la possession leur permet de redescendre dans la caverne. Le Feu comme principe producteur des forces, précède l’air, l’eau, la terre. Tel est le développement de l’énergie dans la route qui descend. Dans la tension de cette même opération, il y a une force qui fait remonter toutes choses à leurs sources premières dans l’ordre de l’univers. Tout est donc dans l’équilibre d’énergies des contraires, où HERACLITE évoque l’image de la lyre et de l’arc27. Par conséquent, cette doctrine décrit le mouvement de la vie en déployant une énergie de traction et de tension par une force inverse de réaction. Tout est donc choc de forces, par lesquelles les choses viennent à la vie, à l’existence. Mais elles conservent en même temps cette existence par ce même choc. On pourrait ainsi dire que le secret de la vie repose sur des échanges constants dont la nature est traduite par la lutte, par la guerre. Quelle est la règle et les résultats ? La réponse compensation des forces qui produit donc l’harmonie dans les choses et, par conséquent, leur stabilité. C’est pourquoi Charles WERNER affirme ceci : « Le principe de cette harmonie, par laquelle les choses sont liées, n’est autre que la substance éternelle, divin principe du monde. »28 Dans la cosmologie héraclitéenne, le logos apparaît comme principe fondateur de toutes choses. Le logos, un et immuable, doit se comprendre comme la mesure du monde, la raison qui ordonne les phénomènes et de les expliquer. C’est pourquoi HERACLITE affirme que « l’univers est gouverné par la raison, qui dirige le cours de toutes choses.29 Dans cette perspective, on peut dire que le logos est considéré comme le témoin de la vérité universelle, et il commande le mouvement de l’univers. Le logos dont parle HERACLITE est le maître, l’ordonnateur du mouvement de l’univers. Le logos est le sens propre de l’être en devenir, il annonce la vérité, c’est-à-dire l’ordre qui se trouve dans le mouvement de l’être. Le logos est aussi une pensée de ce qui se révèle. Ceci incite HERACLITE à dire que : « la pensée est universelle. »30 La pensée ne peut s’extérioriser que par le langage. Ce qui fait aussi que le logos est un discours cohérent sur la nature elle-même. Une nature dans laquelle le logos en tant que maître de l’univers, commande l’unicité de la multiplicité de tout ce qui existe dans le monde. En fait, le logos est l’unification et aussi il est à la fois l’ordonnateur à travers tout ce qui devient. Il annonce aussi l’harmonie du monde qui est en elle-même une œuvre du logos. C’est pourquoi HERACLITE dit que : « Il n’existe qu’une sagesse : connaître la pensée qui pilote toutes choses à travers tout. »31 Cette affirmation nous permet de dire que le logos est aussi l’analogie du Feu. Celui-ci est un instigateur du mouvement qui est à son tour l’analogie de Zeus dont la force agissante est la foudre. Il est le sens propre de chaque être. Le logos est immanent, mais en tant que signification de l’ensemble de tout ce qui existe, il est aussi transcendant. C’est pour cela qu’HERACLITE considère le logos comme étant une âme dont la lumière éclaire le monde. Pour lui, l’absolu dont il ne nie pas l’existence, se trouve dans l’un, constitutif du divin et non dans les dieux. Le divin est l’unique divinité suprême appelé par HERACLITE le Feu et par PLATON, l’Ame du monde. Aux yeux d’HERACLITE, le nom de Zeus n’explique que l’idée relative et humaine du divin. Ce relativisme se retrouve dans son aphorisme adressé aux Egyptiens.32 Bref, il y a donc, chez lui, un verbe, une raison en toutes choses : c’est le logos-Feu qui est un, face à la multiplicité des choses contraires.

L’argument des contraires

               Du point de vue philosophique, on considère les choses telles qu’elles sont prises en elles-mêmes et ; le philosophe doit les considérer d’une façon objective, partant de leurs principes générateurs. Selon PLATON, l’argument des contraires consiste à étudier le rapport qui existe entre la vie et la mort : « D’après une antique tradition que nous avons rappelée, les âmes venues d’ici ont une existence là-bas, et inversement reviennent ici même et rainaissent de ceux qui sont morts. S’il en est ainsi, si des morts rainaissent les vivants, une seule conclusion est possible : nos âmes sont là-bas. En effet, des âmes qui n’existaient pas ne pouvaient pas connaître une nouvelle naissance et seraient une preuve suffisante s’il apparaissait bien clairement que les vivants n’ont d’autre origine que les morts. »98 Au moment où l’âme se sépare du corps, elle ne se dissiperait pas complètement. C’est la raison pour laquelle SOCRATE dit que : « L’âme subsiste après la mort de l’homme, qu’elle conserve une certaine activité, et une pensée. »99 Dans cette perspective, PLATON nous apprend à mieux comprendre cet argument des contraires qui nous renvoie à l’idée de succession de la vie et de la mort. La première raison est fournie par la tradition religieuse, concernant la vieille croyance au cycle des générations : par ce cycle nos âmes existent aux Enfers. Et que tout comme la vie engendre la mort, réciproquement les morts doivent naître des vivants. Cela veut dire que la vie engendre la mort et la mort engendre la vie. Entre les deux, il n’y a certes, rien de commun, puisqu’on ne peut être à la fois vivant et mort. Mais ce sont deux choses opposées ; c’est-à-dire contraires l’une à l’autre. Si on les examine d’un peu plus près, entre la vie et la mort, il existe un lien de succession. On ne saurait les séparer aussi brutalement puisque l’expérience, la réalité nous montre que l’âme des morts continue sa vie dans l’au-delà du vécu. Selon la tradition orphique, les éléments du corps morts vont se transformer pour donner naissance à d’autres vies : la mort permettra donc à la vie de naître à nouveau. C’est pourquoi dans des corps vivants eux-mêmes, la vie n’est possible que parce qu’il y a un continuel remplacement de la vie par la mort et de la mort par la vie. Cela veut dire que la vie et la mort se transforment continuellement l’une dans l’autre. PLATON affirme cela dans un passage du Phédon : « Nous convenons donc par là aussi que les vivants naissent des morts, tout comme les morts, des vivants. Cela étant, j’ai cru y trouver une preuve suffisante que les âmes des morts existent forcément quelque part, d’où elles reviennent à la vie. »100 L’expérience nous montre que les choses contraires se transforment l’une dans l’autre : ces choses ne restent pas elles-mêmes, mais se transforment en leurs contraires. Il en est autrement de la connaissance. Si par exemple, nous examinons la vérité et l’erreur, nous pensons entre elles qu’il n’y a rien de commun. Dans ce cas, on peut dire que la vérité, c’est la vérité, et une erreur, c’est une erreur. En effet, le principe, impliqué par la tradition, demande donc à être éprouvé par une généralisation inductive. Or, on constate que partout où existe une opposition des contraires, il y a un devenir de l’un à l’autre. On peut ainsi dire que le plus grand naît de ce qui était auparavant plus petit. Entre les deux contraires, et de l’un à l’autre, il y a une double génération. Dans l’exemple précédent, le petit s’accroît pour devenir grand. A l’âge de vieillesse, l’organe non usité s’atrophie. HERACLITE et SOCRATE prennent l’exemple de la veille et du sommeil. Ce couple de processus intermédiaire par lequel s’opère le passage de l’un à l’autre, est appelé « s’endormir » et « s’éveiller » : celui qui était à l’état de veille et à l’état de sommeil. Voici comment SOCRATE exprime cela dans le Phédon : « Je dis d’une part « être endormi », de l’autre « être éveillé » ; puis : c’est d’« être endormi » que provient « être éveillé », et « être éveillé » que provient « être endormi ». Enfin, pour les deux, les mouvements de génération sont d’un côté « s’assoupir », et de l’autre « éveiller. »101 Les deux éléments contraires s’engendrent donc mutuellement l’un l’autre. Dans ce cas, on peut affirmer que vivre n’est rien d’autre que mourir. A savoir aussi qu’il y a une génération entre la vie et la mort. Car les deux éléments contraires s’engendrent mutuellement. Et cette génération n’est rien d’autre que renaissance ou revivre. C’est la raison pour laquelle PLATON écrit : « Dès lors, dit SOCRATE, s’il est vrai que « revivre » existe, ce qui constituerait une génération allant des morts aux vivants, ne serait-ce pas le fait de vivre ?-Sans aucun doute. –Ainsi nous sommes d’accord également sur ce point : les vivants ne proviennent pas moins des morts que les morts des vivants. Cela étant acquis, il y a bien là un indice capable de faire admettre que les âmes de morts existent nécessairement quelque part, d’où elles renaissent. »102 Si être vivant et être mort sont deux choses contraires, il doit y avoir un passage réciproque de l’un à l’autre. En fait, ce processus d’engendrement de l’un à l’autre existe. PLATON le nomme revivre. C’est donc un passage nécessaire, dont on doit convenir là où les âmes de ceux qui sont morts continuent toujours à exister en un endroit d’où part le recommencement de la vie. Dans tout cela, SOCRATE dit : « Dès lors, si revivre existe, revivre, c’est une génération qui va des morts aux vivants ? »103 Les choses, non seulement se transforment les unes dans les autres, [une chose n’est seulement elle-même], mais autre chose qui est son contraire. Car chaque chose contient son contraire. Par conséquent, au sein même de la mort, il y a de la vie. Et vivre n’est rien d’autre que le contraire de mourir.

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Table des matières

REMERCIEMENTS
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : L’ORIGINE PRESOCRATIQUE DE LA CONCEPTION PLATONICIENNE DE L’AME
Chapitre 1 : La pensée des philosophes présocratiques 
I.1.1. La métempsychose pythagoricienne
I.1.2.Le Noûs d’ANAXAGORE
I.1.3. L’âme-logos chez HERACLITE
Chapitre 2 : L’être de la voie de la vérité chez PARMENIDE 
I.2.1. La voie de la vérité
I. 2. 2. La voie de l’opinion : le Non-être
I. 2. 3. L’identité de la pensée et de l’être par le dire
DEUXIEME PARTIE : LA NATURE DE L’AME CHEZ PLATON
Chapitre 1 : La nature de l’âme dans le Timée
II.1-1. L’âme humaine
II. 1.2. L’Ame du monde
II. 1.3. L’âme en tant que principe de vie
Chapitre 2 : La réalité du corps et de l’âme dans le Phédon 
II. 2. 1. Le corps en tant que réceptacle des formes
II. 2.2. Le corps est une prison de l’âme
II. 2-3. La séparation de l’âme d’avec le corps
TROISIEME PARTIE : LA CONCEPTION PLATONICIENNE DE L’IMMORTALITE DE L’AME
Chapitre 1 : Les preuves platoniciennes de l’immortalité de l’âme
III.1.1. L’argument des contraires
III.1.2. La théorie de la réminiscence
III.1.3. L’argument de la simplicité de l’âme
Chapitre 2 : la purification de l’âme immortelle
III.2.1. La nature immortelle de l’âme
III.2.2. L’aspiration de l’âme à la vérité
III.2.3. La contemplation suprême
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGE D’ARISTOCLES (PLATON)
II ETUDES PLATONICIENNES ET ETUDES GRECQUES
III. HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE
IV. OUVRAGES GENERAUX
V. DICTIONNAIRES ET ENCYCLOPAEDIA PHILOSOPHIQUES

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