Le tableau des Soldes Intermédiaires de Gestion (SIG)

Le tableau des Soldes Intermédiaires de Gestion (SIG)

Etant un outil très important, nous le définissons comme suit :

Définition

Les soldes intermédiaires de gestion sont des indicateurs de gestion définis par le plan comptable général et déterminés à partir du compte de résultat de l’entreprise. Ces soldes permettent de mieux comprendre la formation du résultat de l’entreprise au cours d’un exercice .

Le tableau des soldes de gestion repose sur une cascade de marges qui fournit une description de la formation des résultats de l’entreprise, ce tableau dont l’établissement est obligatoire pour les entreprises utilisant le système développé, fait ressortir huit indicateurs.

Il est composé des éléments suivants :

Le chiffre d’affaires (CA) 

C’est un indicateur de base qui indique le niveau d’activité d’une entreprise sur une période donnée. Il intéresse particulièrement les dirigeants qui y voient parfois trop rapidement un indicateur de performance. En effet, c’est l’étude des indicateurs suivants qui permettront de juger la qualité du chiffre d’affaire réalisé :

1. Comprend-t-il suffisamment de marge ?
2. La structure du CA correspond-t-elle à ce que peut produire l’entreprise ?
3. Les produits vendus permettent-ils de faire tourner les stocks ?

La marge commerciale (MC) 

La marge commerciale est l’indicateur le plus pertinent dans le cas des entreprises commerciales, c’est-à-dire essentiellement les entreprises de négociations et de distribution. Elle correspond au montant qui se dégage de la différence entre les ventes et les achats de marchandises (modulée par plus ou moins la variation des stocks).

L’analyse de la marge commerciale permet d’adapter les prix de vente par rapport aux prix d’achat ou de situer l’entreprise par rapport à la concurrence. Le calcul de la marge commerciale est le suivant :

Marge commerciale = Vente nettes des marchandises – Coût d’achat des marchandises vendues Le niveau de la marge commerciale traduit également le pouvoir de négociation .

La production de l’exercice

La production de l’exercice permet d’apprécier l’ensemble de l’activité de production des entreprises industrielles et de services pour une période. Cet indicateur est préféré au chiffre d’affaires qui ne renseigne que sur la production vendue pour mesurer l’activité de production. Son calcul ne s’effectue pas par la différence entre les produits et les charges, mais par la somme des éléments suivants :

Production de l’exercice = Production vendue + ou – Production stockée + Production immobilisée .

La valeur ajoutée

Elle exprime : la création de valeur que l’entreprise apporte aux biens et aux services . La valeur ajoutée représente à la fois : « un indicateur de performance » qui estime le poids économique de l’entreprise ; et « un bon indicateur de l’activité économique de l’entreprise» , puisqu’elle rend possible de mesurer l’importance de son activité, d’étudier son évolution dans le temps, et de la comparer à celle d’autres entreprises. Elle se calcule comme suite :

Valeur ajoutée = Marge commerciale + Production de l’exercice – Consommation de l’exercice en provenance des tiers .

L’excédent brut d’exploitation (EBE)

L’excédent brut d’exploitation (EBE) est un indicateur de rentabilité d’exploitation. Il est ce qui reste à l’entreprise une fois qu’elle a payé les salariés et l’état. L’EBE correspond donc au solde généré par l’activité courante de l’entreprise hors politique d’investissement et de gestion financière. L’EBE s’obtient à partir du calcul suivant .

EBE = Valeur ajoutée + Subvention d’exploitation – Impôts, taxes et versements assimilés – Charge de personnel .

Le résultat d’exploitation

C’est la différence entre les produits et les charges d’exploitations y compris les charges et les produits calculés ainsi que les autres charges et produits de gestion courant. Ce résultat traduit la performance économique de l’entreprise indépendamment de sa politique de financement et du régime d’imposition des bénéfices. Il est égal à :

Résultat d’exploitation = EBE + Reprises et transferts sur charge d’exploitation + Autres produits de gestion – Dotation sur charges de gestion .

Le résultat courant avant impôt (RCAI)

Le résultat courant avant impôt mesure la performance des activités d’exploitation et financière de l’entreprise. Il est intéressant de le comparer au résultat d’exploitation pour analyser l’incidence de la politique financière sur la formation du résultat. Le résultat courant avant impôt est égal au calcul suivant :

2 Résultat courant avant impôt = R-1-8- Le résultat exceptionnel : résultat d’exploitation + ou – Quotes-parts de résultats sur opérations faites en communs + Produits financiers – charges financières .

Il fait ressortir la différence entre les produits et les charges exceptionnels : Il est égal à :

Résultat exceptionnel = Produits exceptionnels – Charges exceptionnelles .

Le résultat net de l’exercice

Le résultat net de l’exercice représente ce qui reste à la disposition de l’entreprise après versement de la participation des salariés et paiement de l’impôt sur les sociétés. En principe, une partie de ce résultat est distribuée aux associés et une autre partie est réservée à la constitution de l’autofinancement de l’entreprise pour assurer sa croissance. Le résultat net de l’exercice s’obtient de la manière suivante :

Résultat de net de l’exercice = Résultat courant avant impôt + ou – Résultat exceptionnel – Participation des salariés – Impôt sur les bénéfices .

La plus-value ou moins-value de cession de l’immobilisation

Une plus ou moins-value résulte de la différence entre le prix de cession de l’élément d’actif et sa valeur nette comptable. La valeur nette comptable dite également valeur résiduelle est égale à la base amortissable (généralement le prix de revient) diminuée des amortissements.

Le calcul de la plus ou moins-value :

Plus ou moins-value = Prix de cession (ou valeur estimée) – Valeur nette comptable Sachant que : Valeur nette comptable = Prix de revient – Amortissements .

Il s’agit :
• D’une plus-value si le prix de cession est supérieur à la valeur nette comptable.
• D’une moins-value si le prix de cession est inférieur à la valeur nette comptable.

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Table des matières

Introduction générale
Chapitre I : Les concepts fondamentaux de l’analyse financière
Introduction
Section 01 : Généralités sur l’analyse financière
1- Définitions et historique de l’analyse financière
1-1-Définitions de l’analyse financière
1-2-Historique de l’analyse financière
2- Rôle, objectifs et domaine d’application de l’analyse financière
2-1- Rôle de l’analyse financière
2-2- Objectifs de l’analyse financière
2-3- Domaine d’application de l’analyse financière
2-3-1- La notion des parties prenantes de l’analyse financière
2-3-2- Les étapes de l’analyse financière
3- Les procédures et la destination de l’analyse financière
3-1- Les procédures de l’analyse financière
3-2- La destination de l’analyse financière
4- Les méthodes et les sources d’information de l’analyse financière
4-1- les méthodes de l’analyse financière
4-1-1-L’analyse statique
4-1-2-L’analyse dynamique
4-2- Les sources d’information de l’analyse financière
4-2-1- Le bilan comptable
4-2-1-1- La structure du bilan
4-2-1-2- Les insuffisances du bilan comptable
4-2-2- Définition du bilan fonctionnel
4-2-2-1- Les retraitements du bilan fonctionnel
4-2-2-2- Présentation du bilan fonctionnel
4-2-3- Le bilan financier
4-2-4- Le compte de résultats
4-2-4-1- La structure du compte de résultats
4-2-5- Le tableau des flux de trésorerie (TFT)
4-2-5-1-La construction du TFT
4-2-5-2- Les intérêts et limites du tableau de trésorerie
4-2-6- Le tableau de financement
4-2-6-1- Définition
4-2-6-2- Les intérêts du tableau de financement
4-2-6-3- Présentation du tableau de financement
4-2-7-Les documents annexes
4- 3- Les autres sources d’information
4-3-1-Le rapport de gestion
4-3-2- Le rapport général du commissaire aux comptes et la procédure d’alerte
4-4- La qualité de l’information
Section 02 : L’élaboration du bilan financier
1- Définitions du bilan financier
1-1- Le rôle du bilan financier
1-2- Les objectifs du bilan financier
1-3- Les rubriques du bilan financier
1-3-1- L’actif du bilan financier
1-3-2- Le passif du bilan financier
1-3-4- Les Principes du bilan financier
2-1- Les retraitements du bilan comptable
2-1-1-Les retraitements au niveau de l’actif
2-1-2-Les retraitement au niveau du passif
2-1-3- Les retraitements hors bilan
3- 2-2- Présentation du bilan financier
Conclusion
Chapitre II : Les outils de l’analyse financière
Introduction
Section 01 : les indicateurs de l’équilibre financier
1- Le fonds de roulement (FR)
1-1- Définition
1-2-Les différents types de fonds de roulement
1-2-1-Fonds de roulement net global (FRNG)
1-2-2-Fonds de roulement propre (FRP)
1-2-3-Fonds de roulement étranger (FRE)
1-3- Interprétation économique de fonds de roulement
1-4- Les facteurs de variation du fonds de roulement
1-4-1-Les facteurs diminuant le fonds de roulement
1-4-2- Les facteurs accroissant le fonds de roulement
2- Le besoin en fonds de roulement (BFR)
2-1- Définition
2-2- Les différents types du besoin en fonds de roulement
2-2-1- Besoin en fonds de roulement d’exploitation (BFRE)
2-2-2- Besoin en fonds de roulement hors exploitation (BFRHE)
2-3- Interprétation économique du besoin en fonds de roulement
2-4- Les facteurs de variation du besoin en fonds de roulement
3- La trésorerie (TR)
3-1- Définition
3-2-Calcul de la trésorerie
3-2- Interprétation économique de la trésorerie
Section 02 : L’analyse de l’activité et des ratios
1- L’analyse de l’activité
1-1- Le tableau des Soldes Intermédiaires de Gestion (SIG)
1-1-1- Définition
1-1-2- Le chiffre d’affaires (CA)
1-1-3- La marge commerciale (MC)
1-1-4- La production de l’exercice
1-1-5-La valeur ajoutée
1-1-6- L’excédent brut d’exploitation (EBE)
1-1-7-Le résultat d’exploitation
1-1-8-Le résultat courant avant impôt (RCAI)
1-1-9-Le résultat net de l’exercice
1-1-10-La plus-value ou moins-value de cession de l’immobilisation
1-1-2-Les retraitements des soldes intermédiaires de gestion
1-2- La capacité d’autofinancement
1-2-1- Définition
1-2-2- Le calcul de la CAF
1-2-3- Les intérêts de la CAF
1-2-4- Les limites de la CAF
1-3- L’effet de levier et les risques
1-3-1- L’effet de levier
1-3-2- Les limites de l’effet de levier
1-3-3- Les risques
2-L’analyse par la méthode des ratios
2-1- Définition
2-2-Intérêts de l’analyse par les ratios
2-3-Typologie des ratios
2-3-1- Les ratios de la situation financière
2-3-2- Les ratios de solvabilité et de liquidité
2-3-3- Les ratios d’activité
2-3-4- Les ratios de profitabilité et de rentabilité
2-3-4-1- les ratios de profitabilité
2-3-4-2- Les ratios de rentabilité
2-4- Les limites de l’analyse par la méthode des ratios
Conclusion
Chapitre III : Présentation de la société NAFTAL «district carburant de Bejaia»
Introduction
Section 1 : Présentation de l’organisme d’accueil
1- Historique de NAFTAL
2- La situation géographique
3- Missions et objectifs de l’entreprise
3-1- Missions
3-2- Objectifs
4- Les moyens de NAFTAL
4-1- Infrastructures
4-2- Potentiel humain
5- Objectifs stratégiques de NAFTAL
6- Organisation de la SONATRACH
7- Les produits commercialisés par NAFTAL
7-1- Les carburants
7-2- Les lubrifiants
7-3- Le bitume
7-4- Gaz de pétrole liquéfié (GPL)
7-5- Pneumatiques
8- NAFTAL District carburants de BEJAIA
Conclusion générale
Bibliographies
Annexes

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