Gérer une entreprise c’est savoir associer, coordonner et combiner les ressources substituables capables de créer de la valeur et davantage concurrentielles. Parmi ces ressources, on compte les ressources humaines dont l’usage pourrait induire en erreur si les outils utilisés ne sont pas adéquats. Pour réduire ce risque, la plupart des entreprises recourent à l’audit social comme bonne conduite pour accompagner le renouvèlement des politiques et des pratiques des RH.
Ainsi plusieurs définitions ont tour à tour été proposées par des spécialistes, certaines d’entre elles émanent d’organisme officiel tel que l’IAS qui a défini en 2006 l’audit social comme étant « L’audit appliqué à la gestion, aux activités et aux relations des individus et des groupes dans les organisations, ainsi qu’aux rapports de ces dernières avec leurs parties intéressées interne et externe » .
Fondements de l’audit social
Tout comme les audits appliqués à d’autres fonctions de l’entreprise, l’audit social ne se limite pas à la seule authentification des chiffres et à la vérification de la conformité des pratiques avec la loi, mais vise à évaluer l’efficacité de l’ensemble ou d’une partie de la fonction personnelle, en examinant l’adéquation des contrôles adoptés qui peuvent entrainer des problèmes et des risques qu’il s’agira d’identifier et d’évaluer.
Généralités sur l’audit interne
Pour mieux cerner la notion d’audit interne, nous allons mettre l’accent sur ses définitions dans un premier temps, tracer ces différents types dans un deuxième temps et enfin ses objectifs seront abordés dans un troisième temps.
Définition de l’audit interne
Plusieurs définitions ont été attribuées pour centrer au mieux la notion d’AI. Mais dans le cadre de ce mémoire, nous nous contenterons des deux définitions les plus manifestes.
La première définition :
Selon RENARD J. (2010) : L’audit interne est un dispositif interne à l’entreprise qui vise à :
– Apprécier l’exactitude et la sincérité des informations notamment comptable ;
– Assurer la sécurité physique et comptable des opérations ;
– Garantir l’intégrité du patrimoine ;
– Juger de l’efficacité des systèmes d’information .
Cette définition a été critiquée du fait qu’elle considère l’audit interne comme étant un dispositif au lieu d’une fonction et confond les rôles de l’audit interne (apprécier- juger) avec les objectifs du contrôle interne (assurer- garantir).
La deuxième définition :
La définition adoptée par le conseil d’administration de l’institut des auditeurs interne (IIA) en juin 1999 et dont la version française a été prouvée le 21 mars 2000 par le conseil d’administration de l’institut français de l’audit et du contrôle interne (IFACI) est :
« L’audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maitrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer et contribue de créer de la valeur ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant par une approche systémique et méthodologique, ses processus de management des risques de contrôle et de gouvernement d’entreprise et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité » .
Par rapport aux autres définitions celle-ci insiste plus sur l’idée d’indépendance et en cela s’ajuste très exactement sur les normes, élargit le rôle de l’auditeur interne en soulignant sa fonction de conseil.
Les formes d’audit interne
D’une manière générale on peut noter qu’à chaque niveau d’objectif correspond une forme d’audit interne, on citera :
L’audit financier et comptable
L’audit financier désigne les missions qui prennent directement appui sur les états financiers de l’entreprise pour étudier les comptes annuels ou consolidés. Son objectif est de vérifier tout ou une partie des processus comptables (comptes annuels, états financiers, documents comptables…etc.) .
L’audit de la gestion
Sa finalité est de porter un jugement critique sur une opération de gestion ou les performances d’une ou plusieurs personnes. Il a pour objectif d’apporter les preuves d’une fraude, d’une malversation ou d’un gaspillage.
Il diffère de l’audit financier en ce sens que ce dernier a pour objet la vérification de la bonne transcription en langage comptable des opérations de l’entreprise, tandis que le 1er a pour objet de juger la pertinence de ces opérations et la qualité des dirigeants.
L’audit opérationnel
Ce dernier se concentre sur “l’évaluation des dispositifs organisationnels visant à l’économie, a tous les niveaux et/ou l’évaluation des résultats obtenus de ces dispositifs .
L’audit opérationnel comprend toutes les missions qui visent à améliorer les performances de l’entreprise. Il analyse les risques et les déficiences existants dans le but de donner un conseil, de faire des recommandations, de mettre en place des procédures ou de proposer de nouvelles stratégies.
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Table des matières
Introduction générale
CHAPITRE I : Fondements de l’audit social
Section 1 : Généralités sur l’audit interne
Section 2 : Généralités sur l’audit social
CHAPITRE II : Fondements de la performance de la fonction RH de l’entreprise
Section 1 : Généralités sur la performance
Section 2 : La performance en GRH
CHAPITRE III : L’impact de l’audit social au sein de l’entreprise AMIMER ENERGIE
Section 1 : Présentation de l’organisme d’accueil et la méthodologie de recherche
Section 2 : Analyse des résultats de l’enquête
Conclusion générale
Bibliographie
Liste des figures et tableaux
Annexes
Table des matières