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LE COLLÈGE S t JEAN DE MATHA
Localisation
Le Lycée S de Matha se situe à l’Ouest du Marché de la commune urbaine Moramanga. Le collège est limité au nord par le collège privé, lagrâce Divine au Sud, et à l’Ouest par le camp de la gendarmerie et à l’Est par l’église de Fo Masin’iJesoa.
Brève historique
Le collège catholique St Joseph à ouvert ses premiers portes les 06 décembres 1866 dirigés par le Rev. Père Antoine SMORALDI. Il existe une classe de 12éme jusqu’au 7 eme réservé pour les petits garçons seulement. En 1968, création de la classe secondaire du premier cycle mais pour les petits garçons seulement aussi. 1969 à 1970, le col lège est devenu Mixte et il y a une création d’autre collège catholique mixte appelé St Jean de Matha qui ne peut recevoir que l’enseignement secondaire du premier cycle c’est-à-dire de la classe 6eme jusqu’en 3 eme dirigé par le Révérend Père PROFITA Halier. Mais suite au changement des dirigeants et l’évolution du système éducatif, en 1983 (cf. ANNEXE II), un décret ministériel portant séparation du C.E.G (Collège d’enseignement Général) au lycée. C’est nsiai que en 1985, l’enseignement secondaire 2nde cycle est ouvert.1985 à 1986, création d’une classe 1ere, 1986 à1987, création d’une classe terminale. Ce collège est toujours dirigé par Mon Père. Depuis l’année 2000 , le collège saint jean de Matha a connu une crise, tous les enseignants étaient en grève à cause du mal gouvernance, par conséquent, on a dû fermer l’établissement jusqu’ en 2004.
L’INFRASTRUCTURE
L’environnement scolaire et les matériels didactiques déterminent l’efficacité de l’apprentissage. Dans ce chapitre, nous allons voir les réalités qui existent réellement dans ces deux établissements.
Infrastructures inadéquates
L’infrastructure fait partie de l’environnement sco laire et il est tellement indispensable à l’efficacité de l’apprentissage. Maintenant, on va voir la réalité concernant cet infrastructure pour l’établissement.
Salles de classe inadéquates
Problème d’éclairage
L’absence d’électricité au collège entraîne la réduction des heures de cours dispensées dans les salles de classe. Elle provoque aussi un problème de visibilité. Le début théorique des cours dans les salles observées est à sept heures (7heures). A cette heure-là, il fait encore sombre surtout en hiver. A cet effet, le cours ne commence pratiquement qu’à sept heures trente minutes (7h 30mn) pour se terminer vers dix-sept heures (17heures) le soir au plus tard pour la même raison. Ce problème reste raveg pour l’établissement car on perd beaucoup de temps et le programme ne sera pas achevé à temps. En conséquence, on recueillera une diminution du taux de réussite à l’examen des élèves, puisqu’on relève partout une corrélation entre la quantité de temps effectivement consacré à l’étude et les résultats scolaires. Plus les élèves ont du temps consacré àune étude plus approfondie du programme mieux, ils apprennent et moins on enregistre d’écart entre les résultats scolaires des élèves.
Voilà en ce qui concerne l’impact de l’inexistence de l’électricité à l’école, son impact à lamaison concerne le problème de temps de révision. Selon ’INSTAT,l dans le milieu rural de Moramanga 79,50% de la population sont pauvres, c’est-à-dire en dessous du seuil de pauvreté qui est de 257 675 Ariary par personne par an. Mais 60% des élèves en classe de seconde sont venue du milieu rural pour louer des appartements en ville c’est-à-dire ils sont locataire2, ils utilisent la bougie et le pétrole qui coûtent de plus en plus cher (300Ariary l’unité pour la bougie et 2000 Ariary le litre de pétrole lampant). De plus le pétrole est insalubre à cause du gaz qu’il produit. On peut dire alors que la majorité des élèves ne font plus la révision dès qu’il fait nuit. Pourtant la révision constitue l’un des facteurs qui déterminent l’efficacité de l’apprentissage. Selon CRAHAY « Une pratique intense et des révisions fréquentes sont nécessaires après le premier apprentissage », si l’on veut que la matière puisse être rappelée sans effort et de façon automatique dans le travail futur.
Salle et équipement sans réhabilitatio n
Pour l’établissement observé, les salles ne comportent pas de décoration pouvant servir la matière d’histoire. Elles ne sont pas décorées pardes cartes ou d’autres images. Pour le lycée privé Saint Jean de Matha, la salle de classe est une maison traditionnelle, elle n’est pas bien entretenue. Le mur n’est pas coloré, faute de plafond, en été il fait très chaudCe. qui entraîne la déconcentration des élèves, la plupart des élèves ont envie de dormir à cause de la chaleur.
Comme nous avons déjà dit, c’est dans une salle de classe que se déroule entièrement l’apprentissage. A cet effet, elle doit être agréable et attirant, elle doit être décorée. Selon VAAST (P) et MEDARD (R) « Pas de poussière ni de boue sur le sol, pas de toiles d’araignées dans les encoignures,.., la classe propre, il faut la décorée, la rendre jolie, avenante, colorée,… » 4.
Concernant les équipements des salles de classe, ils sont traditionnels à savoir les bancs. Les salles des classes ne sont pas bien organisées car les places sont en nombre insuffisant, on observe trois élèves par bancs de 1,50 mètre de largeur. C’est trop exigu. Le problème est grave car il peut entraîner la déconcentration des élèves pendant le cours. Le nombre d’élèves par classe est un indicateur de la difficulté qui peut rencontrer éventuellement l’enseignement, en plus le bâtiment est installé auprès d’un grand Restaurant où il y a des bruits extérieurs pendant le cours et ça peut entraîner la nervosité des enseignements et la déconcentration des élèves. Selon DOTTREENS (R) « Chaque bâtiments scolaire de quelque importance à son atmosphère plus ou moins. Il y en a où règne une ntente qui rend les contacts aisés et facilite l’explication des mesures de discipline générale ».
Si on résume, on peut dire que les salles sont en nombre insuffisant mais les places des élèves ne correspondent plus à la norme (3m 3 d’air pour un élève), c’est trop chargé. Les équipements ne sont pas réhabilités et aussi le terrain de sport.
Terrain de sport sans réhabilitation
Comme nous l’avons déjà dit, c’est dans la salle de classe que se déroule entièrement l’apprentissage. Mais l’éducation ne s’effectue non seulement pas en classe, mais aussi aux activités physiques et sportives. Selon IPAM « Les activités physiques et sportives visent essentiellement à assurer le développement harmonieuse de l’enfant »6. Mais ici ce n’est pas le cas. Pour cet établissement le terrain n’est pas bien entretenu.
Seulement, cet environnement scolaire ne suffit pas pour la bonne marche de l’enseignement de l’histoire, il aussi d’autres éléments non négligeables. Ce sont lesmatériels didactiques comme les cartes. C’est ce que nous verrons en détail dans le sous chapitre suivant.
PROBLEMES MATERIELS
Dans ce chapitre, notre étude s’intéresse aux problèmes matériels. Vu que les équipements et les matériels constituent un des facteurs favorables ou défavorables dans l’apprentissage des élèves surtout sur la matière istoireh. Philippe MEIRIEU affirme qu’« un apprentissage…efficace ne peut s’effectuer que si le sujet dispose, d’un part, des matériaux et des outils nécessaires ».
Problèmes sur l’emplacement du lycée
Une des conditions de la réussite dans l’apprentissage scolaire des élèves c’est de travailler dans un environnement calme et tranquille.
Donc, le moindre bruit et perturbation dans son environnement scolaire pourraient réduire la faible concentration de ces adolescents .Bref, les élèves ont besoin de concentration et d’environnement calme dans l’apprentissage de l’ histoire. Dans son ouvrage « Guide du chef d’établissement » André SIX confirme que le manque de concentration…est une des causes de l’échec scolaire .
Problèmes d’équipements audiovisuels
Les équipements audiovisuels sont des outils importants dans la transmission de savoir enseigner et dans l’apprentissage de la matière histoire chez les élèves de la classe de seconde. Qu’est-ce que nous entendons par équipement audiovisuel? Il s’agit de l’ensemble des techniques de communications qui font appel à l a sensibilité visuelle et auditive dans le but de faire, apprendre aux élèves et de transmettr des savoirs. Ce qui nous intéresse, ce sont les équipements audiovisuels pour le lycée étudiéComment. sont-ils? De ce fait, quand on parle d’équipement audiovisuel, il faut parler des salles spécialisées, pour la diffusion des films ou des documentaires ou des diapos, etc. Est- ce que ce lycée dispose de ces équipements dans l’enseignement de l’histoire ? C’est aussi une aut re question à répondre dans ce travail. D’après notre observation, des entretiens avec le chef d’établissement et le président de l’E.P.E d’histoire.
Ils ont tous répondu que l’établissement ne disposepas d’équipement audiovisuel pour le cours d’histoire. Il affirme aussi que leur lycée ne possède pas de salle spécialisée pour des séances de projections.
De ce fait, l’audiovisuel, les jeux, l’informatique appellent évidemment l’attention et la compétence du professeur d’histoire. On ne les méprise en rien….16
Donc l’inexistence d’équipement d’audiovisuel découragent les élèves et ne les motivent pas. Guy AVANZINI insiste sur l’importance et le rôle d’équipement audiovisuel dans l’apprentissage dans son ouvrage intitulé : « La pédagogie aujourd’hui». Il affirme que «les produits multimédias qui sont commercialisés ujourd’hui,a permettent de nouveaux progrès dans le domaine de l’individualisation des apprentissages. Ils accroissent en effet les possibilités d’autoformation…, ces supports rendent cette autoformation plus attractive et plus efficace»17. Ces nouvelles technologies contribuent au développement de l’enseignement et surtout pour l’apprentissage de l’histoire chez les élèves de la classe de seconde. Récemment est apparu le sigle TICE ou le E, abréviation d’éducation ou d’enseignement. Il s’agit de la Technologie de l’Information et de la Communication destinée à l’Enseignement (Education). Ces technologies englobent en effet l’ensemble des dispositifs permettant de traiter ou de communiquer de l’information et recouvre des applications très différentes en termes d’usages éducatifs18.
Vu aussi que, de nos jours, la technologie ne cesse de s’évoluer. L’enseignement doit suivre cette évolution pour les bienfaits de l’apprentissage.
Ensuite, les élèves ne s’intéressent pas vraiment àl’histoire, car ils la considèrent comme des contes et des fois même de légendes. Sansces équipements les élèves ont du mal à apprendre l’histoire en tant que discipline scola ire. Enfin, ces nouveaux moyens complètent les supports traditionnels qui sont : des cartes murales, des tableaux, des livres, des planches illustrées.
Alors, nous pouvons dire que l’inexistence ou le manque d’équipement audiovisuel dans ces lycées étudiés est un obstacle dans l’apprentissage des élèves en matière d’histoire. Que pourrions-nous dire des documentations dans ce lycée ?
Problèmes en matière de documentation
Pourtant, en ce qui concerne les documents dans la bibliothèque de ce lycée privé, la bibliothèque souffre du manque de documents. La situation est décourageante pour le lycée.
Pendant notre observation nous avons constaté que le lycée ne dispose même pas de documents nécessaires pour l’enseignement surtout en histoire. Pour que les élèves puissent approfondir leurs connaissances en histoire, ouvrir d’autre horizon et se cultiver. Ils doivent s’instruire avec des documents. Le tableau suivant nous montre l’état des documents dans la bibliothèque du lycée étudié selon les réponses desélèves.
PROBLEMES D’APPRENTISSAGE DES ELEVES
Dans ce chapitre nous allons parler des conditions d’apprentissage des élèves, et des problèmes de langue d’enseignement, facteurs de blocage dans l’apprentissage de l’histoire en classe de seconde dans le lycée privé saint Jean deMatha.
Conditions d’apprentissage
Il est vraiment important de parler des conditions d’apprentissage des élèves pour la matière histoire. Pour apprendre cette matière il faut disposer des moyens nécessaires comme les livres, manuels, salles de documentations et des immobiliers scolaires (tables bancs, salles de classes, etc.).
D’après notre observation de classes et notre enquête auprès des élèves, les résultats nous confirment que les conditions d’apprentissages des élèves sont loin d’être satisfaisantes. Philippe MEIRIEU affirme dans son ouvrage intitulé « Apprendre…oui, mais comment ? » qu’« un apprentissage…efficace ne peut s’effectue r que si le sujet dispose d’une part, des matériaux et des outils nécessaires » . Pour qu’il y ait réellement un apprentissage, les apprenants doivent posséder des minimums requis.
A part les mauvais états de l’établissement, il y aaussi manque de matériels indispensables (livres, manuels, cartes, …) pour l’apprentissage aux élèves. Cette situation est très décourageante et grave. Le programme MAGPLANED insiste que «la plupart des écoles, du second cycle manque des livres pour les élèves. Les livres constituent un réservoir d’informations, un instrument d’apprentissage pour les élèves . En plus, ils constituent un intermédiaire qui permet à l’élève de confronter son acquis et ses représentations. Ils fournissent des renseignementsindispensables aux élèves dans l’étude de l’histoire. Bref, les livres ont des fonctions inimaginables tant pour l’enseignant que pour les élèves. Ils leur permettent de découvrir un nouvelhorizon. Alors, c’est vraiment difficile pour l’élève d’approfondir leurs connaissances en histoire et consolider leurs savoirs historiques sans les livres et les documents. La plupart des élèves qui étudient au lycée sont issus de classe moyenne et défavorisée, d’où les parents n’ont pas les moyens de procurer des livres d’histoire, ou des revues d’histoire à l eurs enfants. Ces livres et ces documents sont considérés comme des matériels spéciaux et deluxe pour eux. Par conséquent, le manque de documents, ou des manuels scolaires pourraient amener les élèves à se désintéresser de cette matière. En même temps, ilspourront se démotiver de la matière d’histoire faute de moyens. De ce fait, nous allons voir la matière que les élèves aiment le plus en classe de seconde dans ce lycée.
PROPOSITIONS DES SOLUTIONS
Dans notre deuxième partie du travail, nous allons apporter des propositions de solution aux problèmes concernant l’apprentissage en matière d’histoire de la classe de seconde du lycée privé saint jean de Matha.
Dans cette partie, nous allons parler des propositions des solutions dans le domaine des infrastructures, des documentations et matériels didactiques. Toujours dans cette partie, essayons d’avancer des solutions correspondantes à la formation et aux conditions de travail des enseignants ; sans oublier le cas des méthodes d’apprentissage des élèves et surtout le français langue d’enseignement.
DANS LE DOMAINE DES INFRASTRUCTURES
Dans la première partie de notre travail, nous avons pu identifier les problèmes de l’établissement étudié dans le domaine infrastructurel. À cet effet, le lycée privé saint Jean de MATHA souffre de l’insuffisance et de l’insalubrité de l’infrastructure scolaire. A titre d’exemple, les salles de classes sont insuffisantes vu le nombre d’élèves par classe. La salle de professeurs et la bibliothèque sont exiguës et vétustes.
En plus, les établissements ne possèdent pas de laboratoire pour l’apprentissage.
Alors, dans ce chapitre, nous apporterons des propositions des solutions pour résoudre ces problèmes infrastructurels.
Nous envisageons à inciter la participation de tous les acteurs éducatifs de l’établissement à savoir la sœur directrice, son ad joint, les enseignants et l’E.P.E, de même que les parents d’élèves, les autorités locales etles anciens élèves du lycée pour la rénovation de cet établissement.
Pour ce faire, nous proposons à la pratique de jume lage et de partenariat pour cet établissement scolaire privé pour qu’en puisse résoudre ensemble les problèmes qui touchent les infrastructures, ne serait-ce qu’en partie,.
Jumelage et coopération avec d’autres lycées
Pour améliorer l’apprentissage de l’histoire en classe de seconde de ce lycée et pour résoudre les problèmes infrastructurels, le chef d’établissement joue un rôle important devant cette situation. Il est responsable des relations de l’établissement vis-à-vis de l’extérieur.
Sans oublier qu’il est le premier responsable de son lycée, il doit veiller à la bonne marche de son lycée et à l’amélioration de celui-ci; selon sa capacité de négociations avec lesautres établissements existant à Moramanga ou voire même uxa pays étrangers. Donc, il doit procéder au jumelage de son lycée avec d’autres établissements pilotes.
Vu que les fruits de ce jumelage ne sont pas négligeables, le lycée peut bénéficier des aides matérielles et infrastructurelles de la partdu lycée jumelé de la ville sœur.
En outre, les chefs d’établissements doivent augmenter leur curiosité en formulant leur demande de coopération et de jumelage sur Internet avec les autres villes sœurs qui sont prometteuses.
De même, le chef d’établissement pourrait aussi s’allier avec celui d’un autre lycée de la ville étrangère, en vue d’échange culturel, technique, pédagogique et surtout l’octroi des dons et des matériels pour la réhabilitation des infrastructures du lycée demandeur, il est fort possible que les fruits de jumelage allaient dans plusieurs sens à savoir l’échange d’expériences et la création d’un site Internet commun pour une relation continue entre les deux établissements.
Par conséquent, lorsque les infrastructures scolaires sont en bon état et satisfaisantes, et disponibles aux utilisateurs, il va sans dire que l’apprentissage ira mieux pour les apprenants de l’histoire.
Par ailleurs, ces établissements doivent aussi coopérer avec des établissements privés de la capitale comme le lycée français et autres établissements célèbres (Le Petit Nid, Saint Michel et autre) dans le but d’échanges des meilleurs élèves dans une durée bien déterminée d’une ou deux semaines selon le contexte.
Dans ces échanges les élèves pourront constater l’environnement scolaire et les conditions d’apprentissage dans le lycée visité enfaisant un rapport à son établissement d’origine. Ils pourront aussi partager leur expérience vécue avec les autres élèves. Par conséquent, ils pouvaient aussi améliorer leur apprentissage, c’est-à-dire changé de comportement envers l’histoire. Cela va entraîner d es bienfaits pour l’étude de cette matière dans ce lycée privé. Enfin, nous devons préciser que le bon état des bâtiments et des salles de classe est une des conditions nécessaires pour un meilleur apprentissage des élèves, parce qu’ils sont motivés dans leurs études.
Cette motivation leur permet d’apprendre très vite en particulier « l’histoire ». Que pourraient faire les anciens élèves pour l’amélioration de l’infrastructure des établissements désuets ? Quelles sont leurs possibilités?
Regroupement des anciens élèves des établissements
Le vieillissement des infrastructures ennuie les élèves dans l’apprentissage de l’histoire. Face à ces problèmes, nous pensons à apporter des solutions d’amélioration aux infrastructures scolaires existantes au lycée et à le réparer si possible. A savoir, la reconstitution de terrains de sport. Nous pensons que le regroupement des anciens élèves de chaque établissement dans une association qui porte le nom du lycée s’avère nécessaire et indispensable pour résoudre ce problème même en partie. Quand ces anciens élèvese sregroupent en une association, et pourront conjuguer leur talent et leurs compétencespar des multiples activités lucratives, Le chef d’établissement peut lancer un appel à l’association par annonces à la radio et à la télévision (par exemple RNM et TVM)
Donc, le Chef de l’établissement doit avoir cette nitiative, il fixe le lieu et l’heure du premier regroupement. Par la suite, le chef d’établissement et son staff vont se réunir avec les anciens élèves, ils vont mettre au point les objectifs à atteindre et les stratégies de réalisation dans le but d’amélioration des infrastructures de ’établissement.
Pour la réalisation de l’activité à but lucrative, ils pourront organiser un déjeuner dansant ou un concert. Pour la première proposition, ils devront établir des commissions : logistiques, financières, et le Proviseur et le président de l’Association s’engagent à toutes les formalités des dossiers et leur envoi, et même quela signature des dossiers, du contrat avec le restaurateur et les commandes à faire.
En outre, ils pourront demander de l’aide auprès de l’autorité locale, pour faciliter la location d’une salle de fête pour le déjeuner ou laréservation d’un espace donné. En ce qui concerne la vente des billets et des invitations, l’association pourrait frapper la porte ou demander une coopération avec les opérateurs économiques de la région, les responsables des entreprises franches et les grandes sociétés, sansoublier les parents d’élèves.
Par ailleurs, les anciens élèves d’établissement oiventd cotiser pour démarrer cette activité ou encore faire une levée de fonds pour une œuvre de bienfaisance.
Par la suite, les responsables du restaurant s’occupent de la préparation des plats, de l’organisation de la table, les décorations et du déjeuner même.
Bref, si tout le monde se donne la main, cette activité connaîtra une réussite. Donc, nous suggérons aux responsables de l’établissement et aux anciens élèves d’y penser. L’argent obtenu, on pourrait l’utiliser dans l’amélioration de l’infrastructure.
En plus, ils pourront aussi trouver des partenaires de financement à la réalisation de leurs projets de la part des organismes nationaux ou internationaux. A savoir le projet F.I.D., il s’agit d’un projet financé par la Banque Mondiale qui apporte des ressources financières aux communautés ou établissements scolaires dans l’amélioration des infrastructures scolaires, sanitaires et construction des marchés ou barrage hydraulique entre autre. L’établissement intéressé par ce projet doit déposer leur demande t eleur projet de réhabilitation des infrastructures au siège du F.I.D à Anosy. Notons que le montant du crédit F.I.D IV atteint 137 millions de dollar américains ou 878 milliards de fmg. Le projet a unedurée de 5 ans renouvelable, qui a débuté au mois de novembre 2001. Leurs infrastructures redeviendront comme neufs et le problème de mauvais état des infrastructures sera résolu.
Les aides ou l’argent obtenu pourraient reconstruire les salles de classe désuètes et de construire d’autres salles de classe pour résoudre le problème de manque de salles de classe. Vu aussi que ce manque de salle de classe conduit au sureffectif des élèves. En plus, avec l’argent obtenu par les anciens élèves de l’établissement, on pourrait acheter des tables bancs pour les élèves.
Dans l’identification des problèmes, nous avons vu que presque tous ces établissements étudiés souffrent de manque de tables bancs. Il n’y en avait même pas d’infirmerie, ni de laboratoire de langues.
Pour que l’apprentissage de l’histoire soit une réussite, il faut que l’établissement dispose le minimum nécessaire c’est-à-dire un environnement calme et favorable à cette activité. Dans les rapports économiques de la Banque Mondiale concernant l’éducation, il constate qu’il est essentiel que tous les matériels d’appui soient de bonne qualité et suffisants50. Cella affirme que pour qu’il y ait un bel apprentissage, il faut disposer des matériels et des conditions nécessaires à l’apprentissage d’une matière, il s’agit ici de l’histoire.
Bref, nous pouvons dire et affirmer que le rôle de s anciens élèves de l’établissement est indispensable pour résoudre le problème d’ordreinfrastructurel du lycée étudié.
Pourtant, l’Etat reste toujours le premier responsable de l’éducation à Madagascar. Donc, il peut aider également l’établissement scolaire privé comme le Lycée Saint Jean de Matha.
Fonds de prévoyance de l’Association des parents d’élèves
Face au problème d’infrastructure de l’établissement, toutes les forces vives de la région et les responsables pédagogiques et techniques de l’établissement doivent trouver des moyens pour réhabiliter l’établissement, c’est-à-dire du lycée, dans un seul objectif d’améliorer les conditions d’apprentissage des élèves et surtout en matière d’histoire. L’association doit jouer un rôle actif dans le fina ncement pour satisfaire les besoins du lycée.
Donc, pour avoir les moyens nécessaires, elle doit organiser des manifestations lucratives comme concert ou spectacle, kermesse, théâtre.
50Rapport économique de la Banque mondiale,2002,« Education et formation à Madagascar, vers une politique nouvelle pour la croissance économique et la réduction de la pauvreté », B.M, Washington, p.98
Au moins avec l’argent obtenu, on pourrait avoir quelque chose pour la réhabilitation du lycée.
De ce fait, chaque membre doit verser sa part de cotisation pour le démarrage de l’activité. La part de chaque membre doit être fixée en avance par les représentants de tous les membres.
Il s’agit de fonds de prévoyance, l’effort à fournir doit être proportionnel aux besoins en vigueur et selon le contexte. Comment réaliser le spectacle ? L’association pourrait contacter les artistes sortant du lycée comme le groupe NY AINGA, dont le leader de ce groupe est unancien enseignant du Lycée Saint Jean de Matha. Le coût du spectacle pourrait être moins élevé avec cet ancien enseignant. La commission spectacle ou concert se chargera de la recherche des sponsorings, de la publicité et de la conception de l’affichage avec la commission logistique.
Pourtant, la commission finance s’occupe du devis, du prix des billets et de gérer les comptes de l’association.
Donc, tout le monde doit se serrer les coudes et travailler ensemble pour que cette manifestation connaisse une réussite. Par la suite, les billets du spectacle pourraient être vendus 2 mois à l’avance au lycée. Nous espérons que les parents d’élèves eux-mêmes, tous les responsables pédagogiques et les élèves vont prendre part à l’achat de billet, même pour une fois.
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Table des matières
NTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE, ETABLISSEMENTS ET IDENTIFICATIO DESPROBLEMES
Chapitre I: PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
I.1.Les caractéristiques du district de Moramanga
I.2 Situation géographique
I.3.Communication
I.4.Secteur economique
I.5Brève historique de la ville et la population
II. Le collège st jean de matha
Chapitre II : IDENTIFICATION DES PROBLEMES MATERIELS
II.1. Problèmes sur l’emplacement des lycées
II.2. Problèmes concernant les infrastructures
II.3. Problèmes en matériels didactiques
II.4. Problèmes d’équipements audiovisuels
II.5.Problèmes en matière de documentation
Chapitre III: LES PROBLEMES AU NIVEAU DES ENSEIGNANTS
III.1. Problèmes de formation
III.2. Problèmes de méthode d’enseignement
III.3. Problèmes de motivation des enseignants
Chapitre VI : LES PROBLEMES D’APPRENTISSAGE DES ELEVES
VI.1. Conditions d’apprentissage
VI. 2. Méthode d’apprentissage
VI.3. Problèmes de langue
Conclusion de la première partie
DEUXIEME PARTIE : PROPOSITIONS DE SOLUTIONS
Chapitre I : DANS LE DOMAINE DES INFRASTRUCTURES
I.1. Jumelage et coopération avec d’autres lycées
I.2. Regroupement des anciens élèves des établissements
I.3.Fonds de prévoyance de l’association de parents d’élèves
Chapitre II : DOCUMENTATION, MATERIELS DIDACTIQUES ET EQUIPEMENT AUDIO VISUEL
II.1. Jumelage, pour obtention des documents ou matériels didactiques
II.2. Initiative du chef d’établissement
II.3. Création des matériels didactiques par les enseignants d’histoire
II.4. Apports de l’Etat en matière de documentation et matériels didactiques
Chapitre III : FORMATION ET CONDITION DE TRAVAIL DES ENSEIGNANTS
III.1. Sur le plan pédagogique et didactique
III.2. L’importance de l’Equipe Pédagogique d’Etablissement dans l’amélioration des méthodes d’enseignement
III.3. Améliorer les conditions de travail des enseignants
III.4.Ameliorer la qualité des enseignants. Ecole de formation
Chapitre IV : L’APPRENTISSAGE DES ELEVES
IV. 1. Améliorer les conditions d’apprentissage des élèves
IV.2. Débat favorisant l’amélioration des méthodes d’apprentissage des élèves
IV. 3. Inciter 1 ’ élève à aimer la matière histoire
IV. 4.Maîtriser la langue d’enseignement/apprentissage
Chapitre V : LANGUE D’ENSEIGNEMENT
V.1. Utilisation rationnelle du bilinguisme
V.2. Utilisation des laboratoires de langue pour les élèves
V.3. Augmenter les heures d’enseignement du français
V.4. Travail en synergie entre enseignants de Français et d’histoire
Conclusion de la deuxième partie
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
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