Outils et moyens susceptibles d’améliorer le niveau d’échange entre le Maroc et le Canada
Détermination de la question de recherche
Comme nous avons pu le voir dans la section précédente, les relations entre le Nord et le Sud ont évolué au fil des années, surtout dans la deuxième partie du XXe siècle (Deblock & Regnault Catt, 2009). En effet, les pays du Sud sont devenus pour la majorité, des pays émergents qui oeuvrent à developper leur pays en se basant sur leur ressources naturelles et en adhérant aux grandes organisations telles que l’ONU et l’OMC (ex: signature d’accords commerciaux). Une reconnexion Nord-Sud se met en place (Favreau & Fréchette, 2000). Le libéralisme domine les domaines clés dont l’économie, le commerce, l’investissement, les services, etc. Sans omettre que les sociétés sont de plus en plus interdépendantes les unes des autres (Deblock & Regnault, 2006).La diversité de la nature des accords Nord-Sud est variée, allant des accords commerciaux multilatéraux, régionaux, aux accords bilatéraux et transcontinentaux (Favreau & Fréchette, 2000). Jamais un tel maillage Nord-Sud n’avait existé auparavant.Une véritable dynamique est en marche, impliquant les acteurs à tous les niveaux. De plus, tous ces accords sont soumis à une norme et une réglementation exigeante et stricte. Le but final étant de protéger les intérêts des acteurs concernés et de garantir la transparence et 1′ équité des rapports.Nous observons que les pays du Nord et du Sud ont réussi à dépasser le cadre égalitariste et la culpabilité néocolonialiste et ont pu mettre en place un partenariat fiable et concret (Sindjoun, 2002).
Ainsi, les relations de coopération qui ont évolué entre le Nord et le Sud depuis de nombreuses années, ont permis la création d’un espace de dialogue, de négociation et de partage de responsabilités et d’objectifs (Giraud, 1996). Pour veiller au renforcement de ces relations, il serait nécessaire d’avoir plusieurs aspects en commun, notamment la vision, les stratégies de développement et les politiques économiques et sociales. Malgré un désir constant de collaboration, il n’en demeure pas moins qu’un esprit de concurrence existe (Navarro-flores, 2006).
Depuis que le Maroc a acquis son indépendance en 1956, il a entretenu d’excellentes relations avec le Canada. Des relations qui ont officiellement commencé avec la nomination du premier ambassadeur canadien au Maroc, le 24 avril 1962 (Assemblée Nationale, 2012). D’un côté, nous avons un pays (Maroc) qui s’est battu pour son indépendance et qui s, est tourné vers 1, extérieur à la recherche de nouveaux partenaires internationaux autres que la France (Jaidi & Martin, 2010). De l’autre, nous avons un pays qui voulait des alliés à ses côtés pour lutter contre le communisme (Canada). Leurs buts communs les ont encouragé à coopérer ensemble et à entamer des relations
bilatérales. Les relations commerciales sont un reflet de cette volonté. Les échanges commerciaux ont atteint près de 520 millions de dollars au cours des dernières années (Assemblée nationale, 2012). Une ère de changement s’installe avec l’ouverture des négociations pour la signature d’un accord de libre-échange (round 3 conclut le 22 juin 2012), conventions (milieux économique et financier), foires (milieux culturel et social) et visites officielles (par exemple, la visite du premier ministre, M. Stephen Harper au Maroc en 2011 dans le cadre du lancement des négociations canado-marocaines pour un accord de libre-échange) (!DEFIE, 2010) sont la preuve de cette volonté commune. Ce qui nous pousse à poser la question suivante : Comment le Maroc et le Canada envisagent-ils l’évolution de leurs relations bilatérales à tous les niveaux dans les années
à venir?
Enoncé de la problématique
Depuis qu’elles ont été établies en 1962, les relations bilatérales entre le Maroc et le Canada ont réalisé une évolution constante dans les domaines des questions internationales, des échanges économiques et commerciaux (Le Matin, 2012; Ambassade du Royaume du Maroc au Canada, 20 12). La présence d’une forte communauté marocaine au Canada (plus de 100.000 Marocains dont une grande majorité se trouve dans la région de Montréal) et l’appartenance commune à la francophonie ne font que renforce ce fait.
Les principaux objectifs du cinquantenaire (Ambassade du Royaume du Maroc au Canada, 2012)_ sont avant tout de rassembler la diaspora marocaine, de susciter les intérêts pour une riche contribution et collaboration commune avec le monde des affaires et de la culture, mais aussi de créer des opportunités, des possibilités de partenariat entre tous ces acteurs, qu’ils soient canadiens ou marocains. Le but étant d’offrir tous ensemble de nouveaux axes stratégiques pour les prochaines années à venir. Une des preuves prometteuses de ce partenariat est la hausse continuelle des échanges bilatéraux de marchandises et des flux des IDE canadiens (IDEFIE, 2010). C’est aussi le cas dans le domaine culturel. En effet, un certain nombre d’étudiants marocains viennent effectuer leurs études supérieures au Canada à l’aide de bourses d’exemption et de bourses canadiennes dans le cadre de la francophonie (Université de Montréal et Université d’Ottawa, entre autres) aux termes d’une entente maroco-canadienne.
L’accord le plus important qui sera réalisé à ce jour est 1′ accord de libre-échange (Le Matin, 2012). Un accord que les acteurs espèrent être bénéfiques pour les deux partis dans divers domaines tels que le commerce, les investissements, l’agriculture et la culture entre autres (ministère des Finances et de la Privatisation, 2006). L’objectif de cet accord est d’entraîner des retombées positives. Surtout que le Canada représente l’un des partenaires commerciaux les plus importants du Maroc en Amérique du Nord. En ces temps économiques difficiles, le Maroc et le Canada mettent tous en place pour développer et améliorer leurs rapports.En effet, le premier round des négociations de l’ALE (octobre 2011 au Canada) a permis un échange mutuel d’informations sur les pratiques internes propres au Maroc et au Canada (Assemblée nationale, 2012). Toutes les demandes ont été examinées et étudiées et les deux pays ont renforcé leur volonté de travailler ensemble lors du deuxième round de négociations (mars 2012 au Maroc). Continuant sur cette lancée, le troisième round fut organisé à Ottawa en juin 2012, suivit par le quatrième round qui aura lieu au Maroc (Rabat). La finalisation de l’ALE contribuera à l’accroissement des échanges entre les deux pays, ce qui en retour attirera plus d’investissements canadiens au Maroc (IDEFIE, 2010).Ces différents accords nous ont permis de noter que ce partenariat est important pour les deux pays et qu’ils sont à même de renforcer les liens entre eux. En effet, pour le Canada, le Maroc représente une porte d’entrée vers les pays arabes et un tremplin vers le marché Africain.
Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie La diaspora marocaine au Canada |
Étudiant en université, dans une école supérieur ou d’ingénieur, et que vous cherchez des ressources pédagogiques entièrement gratuites, il est jamais trop tard pour commencer à apprendre et consulter une liste des projets proposées cette année, vous trouverez ici des centaines de rapports pfe spécialement conçu pour vous aider à rédiger votre rapport de stage, vous prouvez les télécharger librement en divers formats (DOC, RAR, PDF).. Tout ce que vous devez faire est de télécharger le pfe et ouvrir le fichier PDF ou DOC. Ce rapport complet, pour aider les autres étudiants dans leurs propres travaux, est classé dans la catégorie MOT CLé 2 où vous pouvez trouver aussi quelques autres mémoires de fin d’études similaires.
|
Table des matières
I. Préambule
II. Présentation de l’organisation
IIIL’approche méthodologique
Cadre théorique
IV. Détermination de la problématique
4.1 Le développement des relations Nord-Sud
4.2 Détermination de la question de recherche
4.3 Énoncé de la problématique
V. Bilan
Outils et moyens susceptibles d’améliorer le niveau d’échange entre le Maroc et
le Canada
VI. De nouvelles perspectives de développement des relations bilatérales sur le plan
économique et commercial
6.1 Accord de · libre-échange ALE : ouverture de nouveaux marchés
6.2 Une politique Win-Win ?
VII. le Maroc: plateforme économique régionale pour un partenariat Nord-Sud
7.1 Reconnaissance du Maroc en tant que plateforme régionale
7.2 Ouverture vers l’Afrique
VIII. Les relations culturelles et sociales : facteurs de rapprochement et de dialogue
8.1 La diaspora marocaine au Canada
8.2 Les échanges culturels: La Maison du Maroc à Montréal
IX. Conclusion
Bibliographie
Télécharger le rapport complet