Parasites et parasitoses du bison

Parasites et parasitoses du bison

Troupeau de bisons d’Europe

Le parc de Sainte Eulali

• Historique La création du parc à bisons en Margeride repose sur deux constatations : la nécessité de créer un deuxième pôle de conservation et de reproduction de bisons d’Europe d’une part, et le développement touristique indispensable de la Margeride en proie à la désertification d’autre part. En effet, ayant pratiquement disparu en 1920, le bison d’Europe ne compte plus qu’environ 500 individus dans les années soixante dans la forêt de Bialowieza en Pologne, plus quelques animaux dans certains parcs zoologiques. Ce seul troupeau reproducteur pourrait être décimé rapidement par une épidémie, une catastrophe naturelle ou une guerre, et avec lui disparaîtrait l’espèce. La création d’un deuxième cheptel constitue donc une nécessité incontournable. Le massif de la Margeride, entre Auvergne et Cévennes, lui, traverse une crise économique et démographique qui ne peut être résolue que par l’implantation d’activités nouvelles comme le tourisme.
Ces deux constations sont faites par Gilbert Maury, passionné par le bison d’Europe et par sa région. Il démontre que le massif de la Margeride constitue un milieu de vie favorable pour le bison d’Europe qui y trouvera un climat, un couvert végétal et l’espace qui lui conviennent.
L’une des premières démarches de Gilbert Maury est la création en 1989 d’une association déclarée sous l’appellation «la Société d’Etudes Bison d’Europe en Margeride» (S.E.B.E.M.) qui se chargera des études et négociations pour trouver le territoire qui accueillera le bison d’Europe.
En février 1990, une délégation de scientifiques polonais du parc de Bialowieza vient visiter la Margeride, repart enthousiasmée et convaincue du bien-fondé du projet. A la fin de la même année, une délégation d’élus de la Margeride va à Bialowieza pour connaître Bison bonasus et poursuivre les négociations qui confirment le don des bisons si une structure est mise en place en Margeride.
Les premières subventions pour ce projet sont attribuées par le Conseil régional du Languedoc-Roussillon, le Conseil général de la Lozère et l’Etat au Syndicat mixte «les Monts de la Margeride» qui prend le relais de la S.E.B.E.M. et devient maître d’ouvrage de l’opération. Cette structure, qui regroupe les communes de la Margeride de trois départements : Cantal, Haute Loire, Lozère, existe depuis 1985 pour développer et promouvoir le massif. Son premier grand projet sera donc la réintroduction du bison d’Europe en Margeride. Il reste à trouver le lieu d’implantation. Différents sites sont envisagés, mais c’est une petite commune de Lozère, Sainte Eulalie (plan en annexe 1), qui accepte de créer une réserve de 170 hectares sur des terrains communaux constitués en grande partie d’espaces reboisés en pins, épicéas et mélèzes. Dès 1991, le projet se concrétise par le lâcher de neuf bisons dans un premier parc d’acclimatation. L’ouverture au public en août 1992 constitue le deuxième moment fort. La réserve de Sainte Eulalie acquiert une vocation supplémentaire, elle devient alors un pôle touristique et culturel de la Margeride (Gstalter et Lazier, 1996).
• Equipement Le parc est divisé en différents secteurs (plan en figure 3). Les réserves d’été et d’hiver, de 75 hectares chacune accueillent le troupeau à tour de rôle, les bisons passant la fin d’hiver et le printemps jusqu’au 15 juin environ dans la réserve d’hiver, moins adaptée à recevoir le public. Ce changement de parc permet à la végétation de se renouveler et surtout offre aux bisons une alimentation abondante à la sortie de l’hiver, période après laquelle ils sont souvent amaigris.
La réserve d’été comporte un poste d’affouragement et un parc de contention. Le poste d’affouragement permet de compléter l’alimentation hivernale des bisons et de limiter les dégâts causés par l’écorçage sur la végétation. Le parc de contention est adapté à la force et à la nervosité des bisons d’Europe : c’est un enclos de 10×10 mètres muni de parois pleines de 2 mètres de haut dans lequel l’animal est
anesthésié par fléchage hypodermique. En effet, l’utilisation de couloirs ou de cages expose le bison d’Europe à de nombreux risques (défaillance cardiaque, fractures) toujours en raison de son caractère.
Chaque parc est clôturé par une clôture type « grand gibier » pourvue d’une main courante. La grille, haute de 2 mètres, est tendue entre des poteaux plantés tous les 4 mètres. Ses mailles ont une dimension de 20×15 centimètres, et son fil a une section de 2 millimètres.
La main courante est faite de longs cylindres métalliques de 5,5 centimètres de diamètre, placés à 80 centimètres du sol et à 70 centimètres de la grille (Fleury, 1994). Cette double clôture, infranchissable pour le bison d’Europe, est munie de passages à gibier pour la libre circulation des cervidés sauvages et des sangliers.
Les points d’eau sont de nombreuses sources naturelles disséminées dans le parc.• Fonctionnement du parc La réserve emploie douze personnes en permanence, plus quelques agriculteurs ou saisonniers en été. Les visiteurs sont accueillis dans «la Maison du bison », où l’histoire de la réserve et quelques éléments de biologie du bison sont présentés. Le public peut ensuite découvrir le bison d’Europe dans son milieu naturel grâce à une visite en calèche du parc de 75 hectares dans lequel vit le troupeau. L’utilisation de calèches permet surtout de respecter la tranquillité du bison, qui ne manifeste pas d’agressivité envers le cheval. Mais c’est également une façon de créer un dialogue entre le public et le meneur de l’attelage. En hiver, les calèches sont remplacées par des traîneaux. Pour les visiteurs n’empruntant pas ces calèches, un parc de vision de 3 hectares a été aménagé, dont on peut faire le tour à pied. Quelques bisons y passent la haute saison touristique (juillet et août).

Les bisons d’Europe

Au début de l’étude, en avril 1998, la réserve de Sainte Eulalie est peuplée de 36 bisons, 13 mâles et 23 femelles, âgés de 13 ans à 5 mois. Les 20 plus âgés ont été amenés de Pologne, les autres sont nés au parc, dans lequel la première naissance a eu lieu le 30 mai 1993 ; conformément au livre généalogique du bison d’Europe (European Bison Pedigree Book, annexe 2), les noms des bisons nés à Sainte Eulalie commencent par les lettres CL.
Durant l’étude, 3 veaux femelles sont nés et 2 adultes sont morts. La liste complète des animaux avec leur numéro d’identification, leur date de naissance et leur origine (réserve polonaise ou numéro des parents pour ceux nés sur place)

Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie La disparition progressive de l’espèce

Étudiant en université, dans une école supérieur ou d’ingénieur, et que vous cherchez des ressources pédagogiques entièrement gratuites, il est jamais trop tard pour commencer à apprendre et consulter une liste des projets proposées cette année, vous trouverez ici des centaines de rapports pfe spécialement conçu pour vous aider à rédiger votre rapport de stage, vous prouvez les télécharger librement en divers formats (DOC, RAR, PDF).. Tout ce que vous devez faire est de télécharger le pfe et ouvrir le fichier PDF ou DOC. Ce rapport complet, pour aider les autres étudiants dans leurs propres travaux, est classé dans la catégorie Parasites et parasitoses du bison où vous pouvez trouver aussi quelques autres mémoires de fin d’études similaires.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport gratuit propose le téléchargement des modèles gratuits de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction
I. Etude bibliographique
A. Le bison d’Europe
1. Classification
2. Morphologie
3. Reproduction
4. Comportement en milieu naturel
5. Alimentation
6. Historique du bison d’Europe
a. Importance dans la Préhistoire
b. La disparition progressive de l’espèce
c. Le travail de sauvegarde
d. La remise en liberté
B. Parasites et parasitoses du bison
1. Parasites du bison d’Europe en Pologne
a. A l’état sauvage, avant sa disparition
b. Pendant le programme de sauvegarde de l’espèce, en semi-liberté
c. Bison d’Europe en liberté dans la forêt de Bialowieza
d. Variations saisonnières
e. Variations liées à l’âge
2. Parasites de la population de bisons d’Europe française
a. Faune parasitaire
b. Variations saisonnières
c. Variations liées à l’âge
3. Parasites du bison d’Amérique
II. Travaux personnels
A .O b j e c t i f s
B. Matériels et méthodes
1.Troupeau de bisons d’Europe
a. Le parc de Sainte Eulalie
• Historique
• Equipement
• Fonctionnement du parc
b. Les bisons d’Europe
c. Traitements antiparasitaires
2. Récolte des prélèvements
a. Récolte des fèces
• Méthodes
• R y t h m e
• Récapitulatif des prélèvements de fèces
b. Récolte du sang
• Méthodes
• Rythme et choix des animaux
• Récapitulatif des prélèvements sanguins
3. Méthodes d’analyse
a. Coproscopies et coprocultures
• Technique
• Lecture
• Interprétation
b. Dépistage sérologique de la fasciolose
• Méthode de l’Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes
• Méthode du Laboratoire Départemental d’Analyses de Mende (Lozère)
c. Méthode de dépistage sérologique de l’infestation par le varron
• Principe
• Interprétation
III. Résultats
A. Prélèvements du 02/04/1998
B. Prélèvements des 20 et 21/04/1998
C. Prélèvements des 03 et 10/07/1998
D. Prélèvements du 30/08/1998
E. Prélèvement du 16/11/1998
F. Prélèvements du 15/12/1998
G. Prélèvements des 20 et 21/12/1998
H. Prélèvement du 17/04/1999
I. Prélèvements des 04 et 05/05/1999
J. Tableaux récapitulatifs
IV. Discussion
A. Importance du parasitisme
1. Faune parasitaire
2. Aspect quantitatif
3. Variations liées à l’âge des bisons
a. Parasitisme digestif
b. Fasciolose
c. Hypodermose
4. Variations saisonnières
B. Evolution depuis l’enquête de 1992-1993
1. Evolution qualitative
2. Evolution quantitative
C. Interprétation : évolution naturelle et effet des traitements antiparasitaires
D. Prospectives de gestion antiparasitaire du troupeau
Conclusion
Bibliographie
Annexes

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *