PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DU CHEPTEL CAPRIN AU RWANDA

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Caractéristiques pluviométriques et hydrographie

Le pays jouit d’un régime pluviométrique équilibré. Les précipitations varient de moins de 800 mm au N-E à plus de 2000 mm au S-E. La distribution des pluies est très semblable sur l’ensemble du territoire. On observe partout un maximum pluviométrique en mars, avril et mai, suivi d’une saison sèche très marquée en juin, juillet et août. Les collines du plateau central reçoivent de 1000 mm à 1250 mm de précipitations par an. Sur la crête Congo Nil et sur les volcans à l’Ouest, la pluviométrie est toujours supérieure à 1200 mm.
Le pays connaît 4 saisons; deux saisons pluvieuses et deux saisons sèches. La grande saison des pluies ou l’Hiver (Itumba en langue nationale), va de février à mai, avec 41 à 61 p 100 de précipitations annuelles et 375 à 983 mm d’eau, selon les stations météorologiques. La grande saison sèche ou l’Eté (Icyi), va de juin à août, et débute avec parfois de fines aspersions favorables au butinage des abeilles et des averses inattendues. Dans tout le pays, sauf sur les plus hautes terres, juillet et août reçoivent toujours moins de 50 mm d’eau et souvent aucune précipitation. Enfin deux petites saisons, celle des pluies ou le Printemps (Umuhindo) de septembre à novembre et celle de sécheresse ou l’Automne (Urugaryi) qui va de décembre à janvier
Par ailleurs, on dénombre au Rwanda 28 lacs dont le plus vaste est le lac Kivu à l’Ouest avec une superficie de 2700 km2 aux confins de la RDC et du Rwanda (Figure 1).
Le territoire est aussi parcouru par un certain nombre de ruisseaux, cours d’eau et rivières, le long desquels se dégagent d’importants marais et marécages à vocation culturale. Les principales rivières sont : l’Akagera, le Nyabugogo, le Mukungwa, le Rusizi, le Mwogo, et l’Akanyaru. La source du fleuve Nil se trouve au Rwanda dans la province de Gikongoro [40], [45].

Milieu biotique

Flore

Grâce à son altitude et à ses pentes fortement arrosées au cours de l’année, le Rwanda est naturellement un pays forestier par excellence. Ceci offre l’avantage d’une variabilité des écosystèmes des savanes du Rwanda.
Du fait de l’occupation des terres exploitables, la végétation naturelle n’existe plus que dans les zones bien protégées pour des raisons écologiques et/ou touristiques. Cette flore existe sous forme d’îlots dispersés, peu étendus et cernés par la végétation anthropique, c’est-à-dire celle exploitée par l’homme. Les principales végétations du Rwanda sont principalement constituées des savanes herbeuses anthropiques, des savanes arbustives, des savanes arbustives avec recrus de forêts ombrophiles et des forêts ombrophiles de montagnes.
La zone orientale du pays est couverte par les savanes arbustives associant des graminées de type Hyparrhenia et les épineux de la sous famille de Mimosacées. Au niveau du plateau central, on trouve des prairies à Pennisetum Clantinum, des cultures pionnières et des champs de fougères. La crête Zaïre Nil (C.Z.N) à l’Ouest est couverte par les forêts naturelles de montagnes dont les plus importantes sont Gishwati, Mukura, et Nyungwe. Ailleurs, d’autres plantes utiles sont présentes, telles que les plantes médicinales et mellifères [40].
Cependant, au fur et à mesure que la population augmente (forte pression démographique), le domaine forestier se réduit. Les forêts et savanes arborées cèdent progressivement leur place à l’agriculture et l’élevage. En plus, ce domaine est surexploité pour la production du bois de construction, chauffage et charbon de bois. Notons également la dégradation de la végétation par les feux de brousse, comme méthode de fertilisation et le surpâturage provoquant la disparition progressive de la strate herbacée.
La diminution de l’étendue des forêts de montagne et de savane est manifeste. On a constaté qu’en un peu plus de 25 ans, plus de 23 p 100 de forêts naturelles de montagne ont été défrichées, ce qui correspond à un taux annuel de régression des forêts de l’ordre de 1 p 100 [45]. La déforestation demeure donc aujourd’hui un problème important au Rwanda.

Faune sauvage

A côté des animaux domestiques, les réserves naturelles existantes conservent un nombre important d’autres espèces animales. Les deux parcs du pays, à savoir le Parc National de l’ Akagera (PNA) au Nord-Est et le Parc National des Volcans au Nord-Ouest, hébergent de nombreuses espèces animales ayant disparu ailleurs au Rwanda sous l’effet de la poussée démographique.
Au Parc National des Volcans, on rencontre les primates, connus sous le nom de gorilles de montagnes, espèce actuellement rare dans le monde, car en voie de disparition. Le rapport national sur la convention de la diversité biologique établi par le MINAGR [62] suggère que les savanes du PNA comprennent 47 espèces de grands mammifères, 9 espèces d’amphibiens, 23 espèces de reptiles et environ 530 espèces d’oiseaux. Les lacs du PNA abritent 9 espèces de poissons.

SITUATION DEMOGRAPHIQUE

Le Rwanda se heurte à un problème de pression démographique. Le taux de croissance de base varie de 2,5 à 2,9 p 100 par an [61], [67]. En août 2002, la population totale s’élevait à 8 128 553 habitants, pour une densité de 378 habitants/km2 [61]. Selon les estimations de la même source, cette population passerait à 15 millions en 2020 et à 20 millions en 2030.

SITUATION DE L’ELEVAGE

Le Rwanda est un pays de vieille tradition d’élevage, où le bovin en particulier a toujours revêtu une importance économique et sociale dans la vie quotidienne. Nous retiendrons les bovins comme un symbole de richesse et élément d’union (dot, pacte de sang). Pendant la période précoloniale et la période coloniale, de vastes pâturages leur étaient exclusivement réservés. A l’heure actuelle, suite à une explosion démographique fulgurante, l’élevage bovin est en déclin dans certaines régions. La taille moyenne de l’exploitation agricole au niveau national est de 0.70 ha en 2000. La variabilité régionale par rapport à la moyenne est assez forte. Les provinces d’Umutara (0,99 ha), Kibungo (1 ha), Kigali Rural (0,90 ha), et Gitarama (0,86 ha) ont des superficies supérieures à la moyenne nationale. Par contre, les superficies des exploitations agricoles dans les Provinces de Butare (0,30 ha), Gikongoro (0,50 ha), Kibuye (0,64 ha), et Cyangugu (0,72 ha) sont en dessous de la moyenne nationale [66].
On constate donc, une marginalisation des bovins dans certains ménages où les espèces de petite taille (petits ruminants, lapins et volailles) se substituent au gros bétail.

Cheptel, effectif et production

Le cheptel national est actuellement estimé à 991 697 bovins, 1 270 903 caprins, 371 766 ovins, 211 918 porcins, 498 401 lapins et 2 482 124 volailles [67], [65].
Les estimations des productions totales annuelles de lait et de viande se chiffrent respectivement à 112.463 tonnes et 43.589 tonnes représentant 44 p 100 et 70,4 p 100 des besoins nationaux totaux, respectivement, en lait et en viande. En plus, 2482 tonnes d’œufs, 8144 tonnes de poissons,1884,3 tonnes de peaux et 908 tonnes de miel complètent les productions annuelles de l’année 2003 [65].
Les productions sont encore faibles et ne parviennent pas à couvrir les besoins de la population. La FAO donne une consommation moyenne de 12 litres de lait et de 4,8 kg de viande par personne par an, alors que les normes recommandées par cette institution sont, respectivement, de 220 litres et de 50 kg par personne par an [63]. Dans l’économie nationale, l’élevage occupait 6 à 7 p 100 du PIB en 2002 [64].

Gestion de l’élevage et état sanitaire

Au Rwanda, le système d’élevage est de type extensif pour les différentes espèces d’animales en exploitation. Toutefois, on remarque durant ces dernières années la mise en place des fermes laitières modernes, concentrées surtout dans les zones périphériques de la capitale sous l’assistance et l’encadrement du Projet d’Amélioration et le Développement de l’Elevage des Bovins Laitiers (PADEBL).
Concernant les aspects sanitaires, la vaccination des bovins contre le Charbon, la Fièvre Aphteuse et la Dermatose nodulaire se pratique dans les élevage améliorés (stations et élevages encadrés). Une recrudescence très marquée de Fièvre Aphteuse est remarquée depuis les cinq dernières années dans les élevages paysans. Cette situation est très préoccupante, surtout dans la province d’Umutara qui comprend un effectif important du cheptel bovin national et dans la province de Butare sur un cordon de la frontière avec le Burundi.
De plus, plusieurs autres maladies sont toujours à l’état enzootique. Il s’agit notamment des maladies bactériennes comme la tuberculose, la Péripneumonie contagieuse bovine et la brucellose; et des maladies parasitaires telles que la Trypanosomose, la Théileriose et l’Anaplasmose. Concernant les Helminthoses, un polyparasitisme est de règle chez les bovins. Les examens coprologiques réalisés régulièrement au laboratoire vétérinaire national montrent un taux d’infestation de l’ordre de 80 p 100 [30].
Enfin, signalons qu’en général le contrôle des élevages des zones frontalières est inefficace ou inexistant, du fait du manque de mesures sanitaires communes et collectives à la sous région.

Types génétiques exploités

La majorité du cheptel national est constituée de races locales dont le niveau de productivité en lait et en viandes est très bas. L’élevage bovin qui, depuis 1987 connaît la pratique de l’insémination artificielle et en 1997 l’importation des bovins laitiers exotiques est constitué à 85,7 p 100 de race locale (Ankole), 13,3 p 100 d’animaux croisés et 1 p 100 de pur sang (Frisonne, Jersey, Brune suisse et Sahiwal) [58].
Ainsi dans la suite de cette partie, nous allons décrire la situation de l’élevage des caprins qui, particulièrement concerne notre étude.

Importance socioéconomique de l’élevage caprin

Cette importance s’illustre par la considération générale accordée à la chèvre, à travers ses aspects mythiques et ses productions qui sont, principalement sa viande et sa peau, et secondairement son lait au Rwanda.
Les caprins sont des bêtes de sacrifice d’importance majeure au Rwanda (Guterekera en langue locale) que l’on immole et mange après le décès d’un membre de la famille. Ils servent aussi de dot chez les Twa du nord-ouest du Rwanda, l’homme qui se marie offrant un bouc et une chèvre aux membres de sa future belle-famille [81].

Production et consommation de la viande et du lait de la chèvre

Les rapports d’abattage rassemblés par le Laboratoire Vétérinaire Nationale de Rubilizi (LVNR) et les statistique de la FAO révèlent que le nombre de caprins abattus est de loin supérieur à celui des autres espèces sacrifiées pour la production de la viande [59], [60], [24]. Le tableau II rapporte les résultats d’abattages de l’année 2004 et ceux du premier trimestre 2005.
Ces données concernent uniquement les abattages des deux principaux abattoirs de la capitale (Kigali) à savoir, l’abattoir de Nyabugogo et celui de Kicukiro. Elles n’incluent donc pas les abattages de différentes tueries dispersées dans les autres provinces et les abattages clandestins. Le nombre élevé de chèvres et boucs abattus s’explique par plusieurs raisons. Les principaux consommateurs sont les producteurs eux-mêmes, ainsi que les nombreuses personnes qui fréquentent souvent les restaurants et bars. Les producteurs n’ont pas de souci à vendre leurs chèvres pour la boucherie ou le sacrifier en famille. Etant des animaux à cycle de reproduction court, ils savent bien que les sujets abattus seront remplacés dans un laps de temps. La viande caprine est donc une bonne source de protéines grâce à sa grande consommation dans les différents milieux sociaux.
Il est important ici de rappeler le rôle de la viande dans l’alimentation, qui est d’assurer un apport en protéines sous forme d’acides aminées dont l’organisme a régulièrement besoin, surtout pour la croissance chez les jeunes et le renouvellement des cellules chez les adultes , et de réaliser d’autres fonctions vitales (phénomènes hormonaux, réactions enzymatiques, etc.).
Au Rwanda, la viande caprine est couramment autoconsommée à l’occasion des grandes fêtes comme la Noël, le Nouvel an, la Pâques, les mariages et les fêtes sacrement des enfants. Les mâles sont les plus sacrifiés du fait de leurs Poids Vifs (PV) élevé.
Ces circonstances d’abattage des caprins au niveau des ménages ont été également observées ailleurs; notamment en Afrique de l’Ouest où MISSOHOU et al. [41] ajoutent même qu’un caprin est abattu à l’occasion de la visite d’un étranger. La même source précise que les destockages affectent surtout les mâles; ce qui est également le cas au Rwanda.
Nous retiendrons que la chèvre est un animal de petit format, simple et plus facile à sacrifier qu’un bovin dans la famille.
Dans les milieux de détente et de restauration (buvette, cantine, hôtel,etc.), la préparation culinaire de la viande caprine sous forme de grillade, connue communément sous le nom de brochette, est la plus appréciée. Le niveau de consommation de la viande de chèvre au Rwanda est comparable à celui de la viande du mouton dans les dibiteries au Sénégal. Les clients préfèrent cette viande à celles de bovins à cause de sa tendreté, de sa succulence, et de sa saveur agréable [29], [52].
La viande du mouton, qui pourtant est comparable à celle de la chèvre (Annexe II) n’est pas appréciée à cause des habitudes traditionnelles et des tabous alimentaires. Dans le temps, au Rwanda, le mouton était considéré comme un animal du bas peuple, et était réservé aux indigènes. Cependant, avec la modernisation ces vieilles considérations sont actuellement abandonnées. Concernant la production du lait de chèvre, cette spéculation n’est vraiment pas une préoccupation des éleveurs. L’aptitude laitière médiocre de la chèvre locale en serait probablement la cause. Néanmoins, le paysan rwandais accorde au lait de chèvre des vertus thérapeutiques; ce qui fait que ce lait est consommé, non comme une boisson, contrairement à celui de vache, mais plutôt comme un médicament. Il est donné aux enfants et personnes adultes atteints de kwashiorkor. D’après FRENCH [23], les vertus du lait de chèvre et même une certaine supériorité nutritive pour la consommation humaine par rapport au lait de vache ont été souvent évoquées.
Les avis sont unanimes sur le fait que le lait de chèvres est exempt de germes tuberculeux. Par exemple, AIT cité par RADE [52] qualifie de lait médical, celui de la chèvre rousse de Maradi car exempt du bacille de Koch. Ce dernier auteur rapporte également que la chèvre de Sokoto est reconnue pour sa forte résistance à la tuberculose.
Il est particulièrement recommandé aux enfants, aux convalescents et aux vieillards et peut soulager ceux qui souffrent de l’ulcère, de l’asthme, de la dépression nerveuse ou d’une débilité générale [23]. Le lait de chèvre est également indiqué dans diverses maladies telles que la gastro-entérite infantile et chloro-anémie des jeunes filles pubères, la syphilis et la gourme des enfants, l’allergie ou la xérophtalmie [8].
D’après les analyses de SAINT-GELAIS et al. [71], comparativement au lait de vache, le lait de chèvre est moins riche en lactose, en matières grasses et en protéines. Par contre, les teneurs en minéraux sont semblables.
D’après ISIDORE cité par KAYIHURA [29], le lait de chèvre se rapproche beaucoup plus du lait de vache que celui de la brebis quant à la composition. La différence réside dans leur digestibilité: le lait de chèvre est plus digeste que le lait de vache. Cette grande digestibilité lui est conférée, par le faible diamètre de ses globules; la caséine forme dans l’estomac un coagulum spongieux et friable, facilement accessible à la digestion. Il est donc recommandé aux allergiques au lait de vache ainsi qu’aux nourrissons lorsqu’ils ne supportent pas ce dernier. Aucune intolérance due au lactose ne se fait sentir, en raison de sa digestibilité rapide et du calcium assimilable pour beaucoup à cause de sa biodisponibilité [39].
En définitive, nous retiendrons que le lait de la vache et celui de la chèvre sont complémentaires, la production de l’un n’exclut pas l’autre. L’un peut remplacer l’autre selon les circonstances notamment la disponibilité, le choix des consommateurs influencé par leurs goûts ou habitudes alimentaires, l’allergie alimentaire, etc..

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE 1 : APERCU SUR LE RWANDA
1.1 ASPECTS PHYSIQUES
1.1.1 Situation géographique
1.1.2 Milieu abiotique
1.1.2.1 Relief
1.1.2.2 Climat
1.1.2.3 Caractéristiques pluviométriques et hydrographie
1.1.3 Milieu biotique
1.1.3.1 Flore
1.1.3.2 Faune sauvage
1.2 SITUATION DEMOGRAPHIQUE
1.3 SITUATION DE L’ELEVAGE
1.3.1 Cheptel, effectif et production
1.3.2 Gestion de l’élevage et état sanitaire
1.3.3 Types génétiques exploités
CHAPITRE 2 : PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DU CHEPTEL CAPRIN AU RWANDA
2.1 IMPORTANCE DE L’ELEVAGE CAPRIN AU NIVEAU NATIONAL
2.1.1 Importance numérique du cheptel caprin
2.1.2 Importance socioéconomique de l’élevage caprin
2.1.2.1 Production et consommation de la viande et du lait de la chèvre
2.1.2.2 Exploitation des peaux caprines
2.2 LES RACES CAPRINES RENCONTREES
2.3 TYPES D’ELEVAGE
2.3.1 Elevage caprin en milieu traditionnel
2.3.2 Elevage en milieu contrôlé
2.4 CONTRAINTES DU SOUS SECTEUR CAPRIN
2.4.1 Contraintes techniques et environnementales
2.4.1.1 Contraintes liées à la formation des éleveurs et à la performance des animaux
2.4.1.2 Contraintes liées à l’alimentation et à l’abreuvement des animaux
2.4.1.3 Contraintes liées à la santé animale
2.4.1.4 Contraintes liées à l’intervention technique et au cadre structurel
2.4.2 Contraintes socioprofessionnelles
2.4.3 Contraintes économiques
2.5 ACTIONS DE DEVELOPPEMENT ENVISAGEES DANS LE SOUS SECTEUR CAPRIN
CHAPITRE 3 : LA CHEVRE BOER
3.1 ORIGINE ET EVOLUTION DANS LE MONDE
3.2 AIRE DE DISTRIBUTION ET EFFECTIF
3.3 CARACTERISTIQUES ETHNIQUES
3.3.1 Synonymie
3.3.2 Description morphologique
3.3.3 Zones écologiques et systèmes de gestion
3.4 PARAMETRES DE REPRODUCTION
3.4.1 Aspects saisonniers
3.4.2 Puberté et âge au premier chevrettage
3.4.3 Intervalle entre chevrettages
3.4.4 Taille de la portée et productivité numérique sevrage
3.5 PARAMETRES DE CROISSANCE
3.5.1 Poids des animaux
3.5.1.1 Poids des chevreaux à la naissance
3.5.1.2 Poids des chevreaux de la naissance au sevrage
3.5.1.3 Poids des jeunes chevreaux après le sevrage
3.5.2 Vitesse de croissance
3.6 APTITUDES DE PRODUCTION
3.6.1 Poids et âge à l’abattage
3.6.2 Rendement en carcasse
3.7 CROISEMENT AVEC D’AUTRES RACES
DEUXIEME PARTIE : EVALUATION DE LA PRODUCTIVITE EN MILIEU REEL ET EN STATION DE LA CHEVRE BOER AU RWANDA
CHAPITRE 1 : MATERIEL ET METHODES
1.1 MATERIEL
1.1.1 Milieu
1.1.2 Troupeau de caprins Boers élevés à la station de Songa
1.1.2.1 Présentation de la station de Songa
1.1.2.2 Conduite de l’élevage caprin Boer
1.1.2.2.1 Conditions de logement
1.1.2.2.2 Ressources alimentaires et abreuvement
1.1.2.2.3 Soins vétérinaires
1.1.2.2.4 Planification et contrôle de la reproduction
1.1.3 Elevage Boer en milieu réel
1.1.3.1 Unité d’élevage de chèvres Boer de Kaniga
1.1.3.2 Elevages en milieu paysan
1.2 METHODES
1.2.1 Recherche documentaire
1.2.2 Suivi des animaux en station
1.2.2.1 Gestion de l’élevage
1.2.2.2 Suivi de l’alimentation et de la santé animale
1.2.2.3 Contrôle de la reproduction
1.2.2.4 Suivi et entretien des nouveau-nés
1.2.2.5 Pesées des animaux
1.2.3 Enquête en milieu réel
1.2.3.1 Phase préparatoire
1.2.3.2 Elaboration d’une fiche – questionnaire d’enquête
1.2.3.3 Collecte des données sur terrain
1.2.3.4 Dépouillement
1.2.4 Calcul des indices d’élevage
1.2.5 Récolte des prélèvements et analyse de fèces au Laboratoire Vétérinaire Nationale
1.2.6 Analyse statistique
CHAPITRE 2 : PRESENTATION DES RESULTATS
2.1 CONSIDERATIONS PRELIMINAIRES
2.2 PERFORMANCES DE CROISSANCE DE LA CHEVRE BOER AU RWANDA 57
2.2.1.1 Poids des chevreaux à la naissance
2.2.1.2 Poids des chevreaux à 30 jours
2.2.1.3 Poids des chevreaux à 60 jours
2.2.1.4 Poids des chevreaux à 90 jours
2.2.1.5 Poids des chevreaux à 120 jours
2.2.1.6 Vitesse de croissance des chevreaux avant sevrage
2.2.1.7 Poids des animaux adultes
2.2.2 Performance en milieu réel
2.2.2.1 Poids des chevreaux à la naissance
2.2.2.2 Poids des chevreaux à 30 jours
2.2.2.3 Poids des chevreaux à 60 jours
2.2.2.4 Poids des chevreaux à 90 jours
2.2.2.5 Poids des chevreaux à 120 jours
2.2.2.6 Vitesse de croissance des chevreaux avant sevrage
2.2.2.7 Poids des animaux jeunes
2.2.2.8 Poids des animaux adultes
2.2.3 Comparaison entre les performances pondérales des chevreaux en station et en milieu réel avant le sevrage
2.2.4 Comparaison entre les performances pondérales des caprins adultes en station et en milieu réel
2.3 PERFORMANCES DE REPRODUCTION DE LA CHEVRE BOER AU RWANDA
2.3.1 Age à la première mise à la reproduction
2.3.2 Age à la première mise bas
2.3.3 Durée de gestation
2.3.4 Evolution des mises bas dans l’année
2.3.5 Intervalle entre chevrettages
2.3.6 Fertilité
2.3.7 Fécondité et prolificité
2.3.9 Répartition des naissances et sex-ratio
2.3.10 Taille de la portée et taux de reproduction annuel
2.3.11 Productivité numérique au sevrage
2.3.12 Taux d’exploitation
2.4. MORTALITE CHEZ LA CHEVRE BOER AU RWANDA
2.4.1 Mortalité avant sevrage
2.4.2 Mortalité chez les caprins adultes
2.5 NIVEAU D’INFESTATION PARASITAIRE CHEZ LA CHEVRE BOER AU RWANDA.
CHAPITRE 3 : DISCUSSION DES RESULTATS
3.1 PARAMETRES DE CROISSANCE CHEZ LA CHEVRE BOER EN STATION ET EN MILIEU REEL
3.1.1 Croissance présevrage
3.1.1.1 Poids vifs des chevreaux
3.1.1.1.1 Effet du milieu d’élevage
3.1.1.1.2 Effet du sexe
3.1.1.1.3 Effet du type de naissance
3.1.1.2 Vitesse de croissance chez les chevreaux
3.1.2 Croissance post sevrage
3.1.2.1 Effet du milieu d’élevage
3.1.2.2 Effet du sexe
3.2 PARAMETRES DE REPRODUCTION CHEZ LA CHEVRE BOER EN MILIEU REEL
3.2.1 Age à la première mise à la reproduction, Intervalle entre chevrettages et Durée de gestation
3.2.5 Indices de reproduction
3.3 MORTALITE DES ANIMAUX
3.4 INFESTATION PARASITAIRE CHEZ LA CHEVRE BOER
CHAPITRE 4 : PROPOSITION D’AMELIORATION
4.1 AU NIVEAU DE L’ELEVAGE EN MILIEU TRADITIONNEL
4.1.1 Sur le plan professionnel et économique
4.1.2 Sur le plan zootechnique
4.2 AU NIVEAU DES ELEVAGES AMELIORES EN MILIEU RURAL
4.2.1 Sur le plan alimentaire
4.2.2 Sur le plan sanitaire
4.2.3 Sur le plan de la reproduction et du suivi des chevreaux
4.3 EN STATION
4.3.1 A la station de Songa
4.4.2 A la station de Karama
4.4 Au niveau de l’Etat
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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