Structure d’accueil Organisation internationale de la Francophonie Université Senghor d’Alexandrie  

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Organisation internationale de la francophonie

L’Organisation internationale de la francophonie (OIF) a pour nusston de promouvoir la solidarité entre les États et les gouvernements qui en sont membres.Plus précisément, la « francophonie est le dispositif institutionnel qui organise les relations politiques et de coopération entre les États et gouvernements de l’OIF, ayant en partage l’usage de la langue française et le respect des valeurs universelles».L’OIF a été fondée en 1970 avec le traité de Niamey (Niger). L’instance décisionnelle la plus haute de l’OIF est le Sommet des chefs d’États et des gouvernements, qui se tient tous les deux ans. Les orientations de la francophonie et ses objectifs y sont définis à travers 1 ‘adoption de différentes résolutions. C’est aussi lors du sommet q!( est élu le secrétaire général de la francophonie. Depuis 2003, Abdou Diouf est le Secrétaire général de la francophonie. Les deux autres instances décisionnelles sont la Conférence ministérielle de la francophonie et le Conseil permanent de la francophonie. La première se réunit chaque année et se charge d’assurer la continuité politique des décisions prises lors du Sommet tandis que la deuxième est chargée de la préparation et du suivi du Sommet. Différentes commissions spécialisées en font parties; elles s’assurent de 1’ exécution des décisions prises lors du Sommet. Le Conseil permanent est aussi en charge d’examiner la répartition du budget. L’assemblée parlementaire de la francophonie est l’organe consultatif de l’OIF. Elle participe principalement au renforcement des institutions démocratiques en conduisant des actions de coopération internationale.Il y a, en date du mois d’octobre 2009, 56 membres et 14 observateurs. Pour une liste complète, consulter le site de l’OIF: http://www.francophonie.org/-Etats-et-gouvemements-.html 3 Consulté le 15 octobre 2009, http://www.francophonie.org/Qui-sommes-nous.html
Les objectifs de l’OIF, pour la période 2004-2015, tels que définis par le cadre stratégique de dix ans adopté lors du Sommet de Ouagadougou en 2004, sont les suivants:
-Promouvoir la paix, la démocratie et les droits de l’Homme
-Appuyer l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche
– Développer la coopération au service du développement durable
– Promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique
L’OIF a cinq opérateurs directs, responsables de donner une suite concrète aux décisions prises lors du sommet. Ces opérateurs sont 1 ‘Agence universitaire de la francophonie (AUF), TV5 Monde, l’Université Senghor et l’Association internationale des maires francophones (AIMF). Cette dernière vise la coopération entre les différentes villes francophones à travers le monde. L’ AUF, dont le siège est à Montréal, est responsable de soutenir la recherche et la formation en français. Elle finance des formations sur tous les continents et offrent des bourses pour favoriser la mobilité étudiante entre les pays francophones. TV5 Monde se présente comme un vecteur de la francophonie et présente des réalisations télévisuelles de différentes régions du monde. L’Université Senghor sera décrite plus en détails ici-bas, puisque la stagiaire a réalisé son mandat au sein de cet opérateur.

Université Senghor d’Alexandrie

L’Université Senghor est une université internationale de langue française au service du développement africain. La création a été approuvée en 1989, à Dakar, par le Sommet des chefs d’État et de Gouvernement des pays ayant le français en partage. Son nom rend hommage au poète et ancien président du Sénégal Léopold Sédar Senghor, qui a activement milité pour une francophonie plurielle et active. La mission de l’Université Senghor est de former et de perfectionner des jeunes cadres pour le développement de l’Afrique. L’université a actuellement quatre départements qui décernent des diplômes de maîtrise : administration-gestion, environnement, culture et santé. Sept spécialités, axées sur des enjeux prioritaires du développement africain, sont offertes à travers ces départements : santé internationale, nutrition, gestion de l’environnement, gestion du patrimoine culturel, management de la culture et des médias, management de projets et gouvernance et management public.
L’Université Senghor offre un programme de maîtrise professionnelle, c’est-àdire que la formation comporte un stage professionnel obligatoire d’une durée minimale de 3 mois. Ce stage professionnel s’insère dans ce qui est appelé le projet professionnel de l’étudiant, qui doit être lié à une problématique du développement africain. Il peut être réalisé partout dans le monde francophone. En réalité, la majorité des stages est, en ce moment, réalisée en France et au Canada, et seulement quelquesuns sont réalisés sur le continent africain. Au total, le programme de formation dure 2 années, et 1 ‘Université Senghor accueille une nouvelle promotion tous les 2 ans.Parallèlement au programme de maîtrise professionnelle, 1 ‘Université Senghor offre des formations continues, en Égypte ou dans d’autres pays africains, lors desquelles les participants sont généralement boursiers de 1’ Agence universitaire de la francophonie. Chacun des départements a la responsabilité d’organiser ces formations, dont la durée varie de quelques jours à quelques semaines.Une majorité d’étudiants reçoit une bourse de subsistance qui couvre les frais minimaux de vie à Alexandrie et ceux encourus lors du stage effectué hors Égypte. Il y avait un peu plus de 140 étudiants inscrits à la dernière promotion (2006-2008).Même si la plupart des étudiants proviennent des pays de l’Afrique de l’Ouest, il y a également des représentants des régions suivantes: Afrique du Nord, Afrique centrale, Caraibes et Europe.

Table des matières

1. Introduction
2. Présentation de l’organisme
3. Présentation du mandat
4. Recension des écrits
5. Méthodologie
6. Résultats
7. Conclusion
8. Bibliographie

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