Dimensionnement des ouvrages hydrauliques

ASSAINISSEMENT

Les problèmes d’assainissement sont d’actualité surtout dans les grandes villes. Toutes submersions de la route par les eaux ont des conséquences dommageables. D’une part, parce que cela constitue un gène, voire un obstacle à la circulation des véhicules et d’autre part, parce que la submersion du corps de la chaussée et des accotements entraîne des dégradations dues à l’écoulement (érosion…), des imbibitions des couches de chaussées qui en réduisent la portance. L’assainissement de la route a pour but d’évacuer rapidement et sans stagnation les eaux de pluie et les eaux usées, par voie hydraulique, le plus vite possible, c’est-à-dire de maintenir la chaussée hors de l’eau. Dans ce deuxième chapitre nous aurons le dimensionnement des ouvrages de collecte et les canalisations. Il y a trois types des eaux à évacuer dans l’assainissement urbain : les eaux pluviales, les eaux usées et les eaux industrielles qui sont négligeables du fait d’absence d’industrie dans le secteur étudié. Il y a plusieurs types de système d’assainissement tels que système séparatif, système unitaire, système pseudo-séparatif. Dans notre cas, on préfère le système unitaire, car celui-ci s’impose lorsqu’il n’y a pas de possibilité de concevoir économiquement un réseau d’eaux pluviales de surface, si la rivière ou les cours d’eaux éloignés des points de collecte, lorsque les pentes de terrain sont légèrement faibles, ce qui impose de grosse section aux réseaux d’égouts séparatifs.

LES EAUX PLUVIALES

Parmi les facteurs d’influence, le facteur pluviométrie est sans doute celui qui est le plus délicat à cerner. En effet, il résulte de l’analyse de phénomènes essentiellement aléatoires, dont les caractéristiques varient dans le temps, dans l’espace, mais aussi tout au long de la manifestation de l’événement pluvieux. En hydrologie urbaine, la pluviométrie est caractérisée suivant l’étendue du phénomène, suivant son intensité mesurée sur des durées prédéterminées (15 mn, 30 mn, une heure, etc.) et suivant la fréquence probable du retour de l’événement. La pluviométrie se manifeste sous la forme de précipitation liquide (pluies) ou solide (neige, verglas, grêle). Ces précipitations peuvent être brèves (pluies ou averses à caractère orageux) ou persistantes (pluie des climats océaniques tempérés). L’origine des précipitations relève du processus de la condensation de la vapeur d’eau contenue dans l’air à des attitudes qui varient en fonction de l’ambiance du milieu (pression, température, etc.) et des divers mouvements auxquels sont soumises les masses gazeuses dans l’atmosphère :

– mouvement de haut en bas de subsidence

– mouvement de bas en haut ou d’ascendance.

Ces mouvements au sein de l’atmosphère prennent des formes et des proportions infiniment variables dans le temps et dans l’espace. La précipitation est aussi caractérisée par sa hauteur, en général, on exprime en mm. Elle est assimilée au volume total d’eau tombée divisée par l’aire de la surface réceptrice. La précipitation est caractérisée par son intensité exprimée en mm/h ou mm/mn à chaque instant au cours d’une averse. On utilise des pluviomètres enregistreurs dont le stylet trace un diagramme correspondant à la courbe des hauteurs de précipitations cumulées en fonction du temps (pluviogramme), d’après la station météorologique d’Ampasampito. Le dépouillement des nombreux pluviogrammes depuis 1964 jusqu’à 1994 nous a permis d’avoir la hauteur maximale de pluies en mm pour un intervalle de temps de 15 minutes, 30 minutes et une heure dans chacune de ces 31 années d’observation. (Voir Annexe 1).

CALCUL DES DEBITS

Il y a plusieurs facteurs qui caractérisent les débits d’eaux pluviales Les facteurs climatiques déterminés par la nature des précipitations, leurs distributions dans le temps et dans l’espace, l’humidité initiale du sol… Les facteurs physiques concernant les modes d’écoulement des eaux dans le réseau de drainage… les facteurs physiographiques concernent les dimensions du bassin versant, sa forme, son orientation, la couverture et la nature du sol… 21 Vu les plusieurs facteurs qui caractérisent les débits, il est difficile de fonder les théories simplifiées de la transformation de pluies en débit. Il y a plusieurs méthodes, mais chacun d’eux a des spécificités particulières d’application, on a pu choisir une méthode qui peut s’appliquer à Madagascar. La méthode rationnelle débitmètre

Les débits maximaux d’avenir sont évalués à partir des consommations d’eau correspondant au plus forte consommation journalière de l’année repartie à l’unité habitant sur une période de 24h. Ces volumes de référence sont estimés sur la base :

– Soient des volumes réellement distribués par sommation des enregistrements des consommations particulières recensées sur les compteurs des abonnés

– Soient des volumes d’eau produite, mesurés sur le compteur général disposé à la station d’exhaure ou sur ce cours de réseau de distribution proprement dit dans le cas d’interconnexion, déduction faite des pertes toujours difficiles à cerner. A cet égard, l’eau consommée ne correspond pas à la totalité de l’eau produite, mesurée au plus près de l’exhante les pertes sous les formes les plus diverses (opération de lavage des installations filtrant, fuite sur le cours du réseau,…) peuvent en effet atteindre des valeurs parfois importantes auxquelles s’ajoutent les consommations des services publiques dont une partie seulement parvient au réseau. Lors de l’évaluation des débits maximaux, il faut tenir compte:

– D’une part de l’accroissement prévisible de la démographie en analysant particulièrement les données des documents d’urbanisme et plus précisément les plans d’occupation des sols qui permettront de localiser les accroissements et d’estimer le cas échéant le degré d’évolution à appliquer;

– D’autre part, du développement probable de la consommation d’eau, si l’on a affaire des secteurs d’habitat ancien où les progrès de l’hygiène amèneront un accroissement des consommations et par conséquent des rejets à mesure des transformations et des modernisations apportées par des populations rajeunies. Cependant à défaut d’information, on pourra admettre, compte tenu notamment des débits parasites (branchements pluviaux non contrôlés, eau de lavage , d’arrosage etc…) et des besoins publics courants, que le débit moyen journalier d’avenir peut se situer dans la fourchette de 200 à 250litres/habitat/jours dans le secteur d’habitat nouveau ou ancien rénové. Cette fourchette est d’ailleurs suffisamment large pour laisser au projeteur la place à la réflexion toujours indispensable avant d’arrêter les valeurs de projet s’adaptant aux circonstances. On aura toujours intérêt à, procéder par découpage de caractérisation des diverses zones traitées telle zone correspondra à une densité de logement homogène : telle aura une extension géographique, telle autre encore à des homogénéité marquée intégrée dans le tissu urbain (industrie de faible importance, clinique, école,…)

CONCLUSION GENERALE

La Commune urbaine d’Antehiroka tend bel et bien vers le développement. Les données ainsi recueillies montrent que la collectivité possède des ressources potentielles (humaines, physiques…) mais malheureusement mal exploitées en général. Les infrastructures sociales existantes (industries de transformation : COMEPLAST et SMTP, SOVEMA et MADATEXT, SOGEMA et PIM, NET A SEC, IVECO et TRANSREY et tant d’autres) et le tourisme souffre de problèmes routiers. Le développement de la Commune va donc de l’importance et de la nécessité d’entreprendre dans un très bref délai les travaux définis par la réhabilitation des tronçons envisagés et de leur assainissement. Ainsi la sauvegarde de ceux-ci va diminuer les dégradations et par conséquent l’épanouissement de la collectivité s’étendra facilement vers les agglomérations avoisinantes et à distance. Compte tenu de l’évaluation des coûts dans cette étude, il serait mieux d’établir une programmation à court terme et à moyen terme, pourtant, la contrainte financière ne le permet pas. Reste donc à la Commune et pour combler l’insuffisance budgétaire de recourir à d’autres financements. Mais rien n’est impossible si la contribution de tout un chacun au sein de la collectivité est bien programmée. MOTS-CLES : Etude de réhabilitation axe de 8Km ; Dimensionnement chaussée ; Aménagement réseaux d’assainissement ; Devis estimatif et quantitatif ; Devis descriptif..

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : APERÇU ECONOMIQUE
Introduction
Plan général
Plan de situation
Chapitre I : Présentation générale
I.1- Historique et localisation
I.2- Conditions naturelles
I.3- Les caractéristiques socio-économiques de la zone étudiée
I.4- Les impacts du projet
I.5- Zone d’influence
Chapitre II : Etude socio-économique
II.1- La population 1997
II.2- Economie
II.3- Prévision de production
II.4- Bilan de production et de consommation
Conclusion
DEUXIEME PARTIE : ASSAINNISSEMENT
Introduction
Chapitre 1 : Les eaux pluviales
I.1- Généralités
I.2- Ajustement mathématique
I.3- Calcul des débits
Chapitre II : Les eaux usées
II.1- Généralités
II.2- Hypothèse de calcul
II.3- Débit de pointe
Chapitre III : Dimensionnement des ouvrages hydrauliques
III.1- Généralités
III.2- Calcul des débits par axes et par tronçon
III.3- Les canalisations
III.4- Les dalots
III.5- Les buses
Conclusion

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