ELABORATION DE L’EAU PAR L’UTILISATION DE SOUFRE DANS LE SOL

SOURCES DE SOUFRE

                     Le soufre est, naturellement en grande quantité et composé à d’autres éléments sous forme de sulfures et de sulfates. On le trouve sous forme libre au niveau des sources chaudes, les fumerolles et plus généralement dans les gaz volcaniques. Il se trouve aussi en petites quantités dans le charbon et le pétrole et produisent de l’anhydride sulfureux lorsqu’ils brûlent. Des normes sur les carburants exigent de plus en plus qu’il soit extrait des combustibles fossiles, parce que l’anhydride sulfureux se combine avec l’eau présente dans l’atmosphère et produit les pluies acides. Il est alors raffiné et représente une grande  partie de production de soufre. Pour les grandes quantités, le soufre est transporté par voie maritime sur des navires spécialisés appelés soufrières.

Les oxydes de soufre

                Il existe plus de 30 oxydes de soufre (neutres) SnOm parmi lesquels deux ont une importance industrielle, SO2 et SO3. L’oxyde le plus simple SO à une longueur de liaison S–O est 148 ppm.

GENARALITE

                    La formule chimique de l’eau pure est H2O. L’eau « courante » est une solution d’eau et de différents sels minéraux ou d’autres adjuvants. Pour cette raison, l’eau qu’on trouve sur Terre n’est pas un composé chimique pur. Les chimistes utilisent de l’eau distillée pour leurs solutions, cette eau étant pure à 99 %, il s’agit d’une solution aqueuse. L’expression « solvant universel » est sujette à maintes précautions, les cailloux étant, par exemple, non solubles dans l’eau dans la plupart des cas. Près de 70 % de la surface de la Terre est recouverte d’eau (97 % d’eau salée et 3 % d’eau douce dans différents réservoirs), essentiellement sous forme d’océans Mais elle est aussi présente sous forme gazeuse (vapeur d’eau), liquide et solide . Ailleurs que dans les zones humides plus ou moins tourbeuses ou marécageuses, dans les mers et océans, l’eau est présente dans les lagunes, lacs, étangs, mares, fleuves, rivières, ruisseaux, canaux, réseaux de fossés L’humidité de l’air provient de l’évaporation des mers et eaux douces et de l’évapotranspiration des plantes. La circulation de l’eau au sein des différents compartiments terrestres est décrite par le cycle de l’eau. En tant que composé essentiel à la vie, l’eau a une grande importance pour l’Homme. Source de vie et objet de culte depuis les origines de l’homme, l’eau est conjointement, un produit de l’économie et un élément majeur de l’environnement. Le corps humain est composé de 65 % d’eau pour un adulte, de 75 % chez les nourrissons et de 94 % chez les embryons de 3 jours. Les animaux sont composés en moyenne de 60% d’eau et les végétaux de 75%. On retrouve néanmoins des extrêmes : La méduse (98%) et la graine (10%).

ÉTYMOLOGIE ET USAGE DU MOT

                   Le terme eau dérive du latin aqua via les langues d’oïl comme par exemple les mots ewes. Le terme aqua a été ensuite repris pour former quelques mots comme aquarium. Un mélange aqueux est un mélange dont le solvant est l’eau. Le préfixe hydro dérive quant à lui du grec ancien et non pas de lequel signifie « serpent à eau ». Par eau, on comprend souvent liquide incolore constitué à majorité d’eau, et pas simplement l’eau pure. Suivant sa composition chimique qui induit son origine ou son usage, on précise que :
• En chimie, on parle d’eau lourde, eau dure, eau distillée.
• Pour un usage plus ancien, on parle de l’eau-forte pour l’acide nitrique dilué, de l’eau régale pour un mélange d’acides qui dissout l’or mais aussi l’eau-de-vie, de l’éthanol dilué d’eau potable.
• Une femme perd ses eaux avant l’accouchement. L’eau joue un rôle majeur dans le climat les cycles de l’oxygène et du carbone.

Lutte contre les incendies

                   C’est parce que les combustibles se combinent avec l’oxygène de l’air qu’ils brûlent et dégagent de la chaleur. L’eau ne peut pas brûler puisqu’elle est déjà le résultat de la réaction de l’hydrogène avec l’oxygène. Elle éteint le feu pour deux raisons :
La première étant que lorsqu’un objet est recouvert d’eau, l’oxygène de l’air ne peut pas parvenir jusqu’à lui et activer sa combustion ;
la seconde, qui est le principal est que l’eau peut absorber et retenir une grande quantité de chaleur lorsqu’elle se vaporise. De ce fait, la température de l’objet qui brûle s’abaisse au-dessous de son point d’ignition.
L’accès à l’eau est un besoin vital pour toutes les espèces, mais nombreux sont les animaux qui n’apprécient pas son contact direct. Ce qui explique que soient des barrières écologiques importantes.
• Eau potable
• Eau du robinet
• Eau en bouteille
• Eau de source
• Eau minérale
• Eau gazeuse
• Eau plate
La protection de ce bien commun qu’est la ressource en eau a motivé la création d’un programme de l’ONU et d’une évaluation annuelle « Global Annual Assessment of Sanitation and Drinking-Water » (GLAAS), coordonné par l’OMS. La nouvelle « loi sur l’eau et les milieux aquatiques » (LEMA) de 2007 modifie en profondeur la précédente loi. La gestion de l’eau couvre de nombreuses activités :
• la production agricole (irrigation et drainage) ;
• la production d’eau potable ;
• l’assainissement;
• la production d’énergie et le transport ;
• la restauration, protection et gestion des milieux naturels et forestiers.

La fraction organique

                  La matière organique du sol peut être définie comme une matière carbonée. Elle provient de la décomposition et du métabolisme d’êtres vivants végétaux, animaux, fongiques et microbiens. Elle constitue l’humus. Elle est composée d’éléments principaux (le carbone : C, l’hydrogène : H, l’oxygène : O et l’azote : N) et d’éléments secondaires (le soufre : S, le phosphore: P, le potassium: K, le calcium: Ca et le magnésium: Mg, ainsi que d’oligoéléments). Elle se répartit en 4 groupes : la matière organique vivante, animale, végétale, fongique et microbienne, qui englobe la totalité de la biomasse en activité, les débris d’origine végétale, animale, fongique et microbienne appelés «matière organique fraîche», des composés organiques intermédiaires, appelés matière organique transitoire, des composés organiques stabilisés, les matières humiques ou humus, provenant de l’évolution des matières précédentes. La végétation fournit des débris végétaux qui constituent la litière ou horizon OL. Sa décomposition se fait sous l’action de la microflore et de la faune du sol, et produit l’humus et des composés minéraux. Les deux processus sont la minéralisation et l’humification. Le processus d’humification aboutit à la formation de l’humus : En milieu peu actif, la décomposition des litières est lente, l’horizon organique OH est brun noir, fibreux et acide. On parle terre de bruyère. En milieu biologiquement plus actif, l’horizon OH est moins épais et constitue un mode. En milieu biologiquement très actif, la décomposition est très rapide, l’horizon OH disparaît. Et il apparaît un horizon A grumeleux, composé d’agrégats argilohumiques à fer et aluminium. On parle de mull.

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Table des matières

INTRODUCTION
Chapitre 1. SOUFRE
1.1. INTRODUCTION
1.2. SOURCES DE SOUFRE
1.3. PRESENTATION
1.4. CARACTERISTIQUES NOTABLES
1.4.1. Corps simple
1.4.2. Isotopes
1.4.3. Variétés allotropiques
1.4.4. Les ions du soufre
1.5. COMPOSITION
1.5.1. Les oxydes de soufre
1.5.2. Le dioxyde de soufre
1.5.3. Acide sulfurique
1.5.4. Le sulfure d’hydrogène
1.5.5. L’ion thiosulfate
1.5.6. Nitrure de soufre
1.6. ROLE BIOLOGIQUE
1.7. PRODUCTION
1.8. UTILISATIONS
CHAPITRE 2. EAU
2.1. PRESENTATION
2.2. GENERALITE
2.3. ETYMOLOGIE ET USAGE DU MOT
2.4. L’EAU DANS L’UNIVERS
2.5. ORIGINE DE L’EAU SUR TERRE
2.6. FORMES DE L’EAU SUR TERRE
2.7. PROPRIETE PHYSIQUE
2.8. REFERENCE DE TEMPERATURE
2.9. REFERENCE DE DENSITE
2.9.1. Utilisation
2.9.2. Agriculture
2.9.3. Industrie
2.9.4. Lutte contre les incendies
2.9.5. La production d’eau potable
2.9.5.1. Epuration, assainissement
2.9.5.2. Problématique de l’eau en montagne
2.9.5.3. Problématique de l’eau et l’urbanisme
2.9.5.4. Conséquences sanitaires du manque d’eau potable
2.9.5.5. Consommation d’eau par l’agriculture
CHAPITRE 3. SOL
3.1. GENERALITE
3.2. DEFINITIONS
3.3. CONSTITUANTS DES SOLS
3.3.1. La fraction minérale
3.3.2. La fraction organique
3.3.3. La texture du sol
3.3.4. Le profil du sol
a) Types de sols
b) Fonctions
c) Sol et cycle de l’eau
d) Sols et puits de carbone
e) Biodiversité / Sol vivant, support et milieu de vie
f) Biodiversité intrinsèque du sol
g) Menace
h) Connaitre pour agir
3.4. QUALITE D’UN SOL
3.4.1. Quelques normes ISO concernant la qualité des sols
3.4.2. Menaces
3.4.3. Menaces autres que les pollutions
3.4.4. Sols pollués
3.4.5. Protection
CHAPITRE 4. DETERMINATION DE SEUIL
4.1. INTRODUCTION
4.2. ECHANTILLONNAGES
4.2.1. Première série de prélèvements
4.2.1.1. Préparation des échantillons
4.2.1.2. Matériels
4.2.2. Deuxième série de prélèvement
4.3. RESULTATS ET INTERPRETATIONS
4.3.1. Première série de prélèvements
4.3.2. Deuxième série de prélèvement
CHAPITRE 5. LIAISON
5.1. INTRODUCTION
5.2. METHODE DE K.A.S.C
5.2.1. Règle de Kléchkowski
5.2.2. Méthode d’opération : K.A.S.C
5.3. EAU ET SOUFRE
5.3.1. Oxygène(O) et Soufre(S)
5.3.1.1. Composition des éléments O et S
5.3.1.2. Molécules O2 et S2
5.3.1.3. Ions Thiosulfate
5.2.2. Hydrogène(H) et Soufre(S)
5.4. SOL ET SOUFRE
5.4.1. Résultats du sol
5.4.2. Potassium et Soufre
5.4.3. Césium et Soufre
5.4.4. Thallium et Soufre
5.4.5. Bismuth et Soufre
5.4.6. Plomb et Soufre
5.4.7. Actinium et Soufre
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
RESUME

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