Les processus de développement territorial dans la région de Kayes

La domination de l’expression populaire du développement dans les discours

   Plus précisément, le problème du développement est identifié dans les expressions populaires construites comme métaphore. Ce problème est évoqué à partir de la préoccupation exprimée par les bailleurs de fonds intervenant dans les territoires concernés. Les arguments réclamant l’expression populaire du développement sont d’une part, les bailleurs : « tous les efforts qu’on a fait pour eux, ils ne sont pas parvenus à se développer !!! » et d’autre part, les bénéficiaires (les populations locales) expriment: « ici, pas de développement…, nos projets sont en faillite et ne tiennent pas longtemps, rien n’a été fait, ils ont bouffé l’argent !!! ». Ces discours sont autant d’expressions populaires qui évoquent le manque d’un objectif affiché ou le retard d’un mouvement des facteurs induits par les acteurs. Par exemple, les projets villageois montés par les migrants sont toujours considérés comme des expressions populaires de développement auxquelles les populations inspirent fortement le réalisme d’un développement concret et durable. Ces discours d’expression populaire dominante de développement, sont la conséquence directe des échecs successifs observés dans les projets et programmes implantés dans la région de Kayes. A partir d’une analyse sociologique du développement, notre approche vise à mieux repérer le sens, et les représentations données. Dans cette perspective, nous montrons avant tout que le développement durable est profondément ancré dans les formes de constructions sociales à travers les représentations individuelles et collectives des acteurs. L’idée de développement classique est fondamentalement liée à un processus de construction sociale fondé sur un territoire donné grâce à l’observation des comportements, des normes et des valeurs induits par les acteurs sociaux. Selon J.P Peemans (2002) : « les initiatives populaires de développement sont bien des réalités dont la construction du lien social, du territoire…demeurent toujours des réalités composites, fragiles, contradictoires et problématiques ». Ces réalités multiformes sont des mouvements développementalistes qui peuvent être qualifiées des facteurs culturels relevant de la Civilisation occidentale (modernité, progrès, capitalisme dominant…) qui prétendent éradiquer les souffrances des populations via le changement social (avec l’idée de faire du développement, un cheval de batailles). De manière classique, le mot développement renvoie aux rapports sociaux entre les acteurs et leurs territoires selon qu’ils soient dans une situation d’insuffisance des ressources, de manque des biens, de richesse ou en quête d’une vie meilleure. Les économistes pionniers du développement (Rostow et ses disciples…) considèrent que ledéveloppement est toujours l’accumulation des biens de consommation. Certes, cette théorie néoclassique distingue les sociétés dites « développées » et les sociétés dites « sous-développées ». Selon cette théorie, la sortie des sociétés sous-développées dans la pauvreté, dépend des conditions préalables telles que les infrastructures, les techniques nouvelles à travers les cinq étapes de la croissance afin que l’objectif de développement soit atteint. Mais, des historiens comme Basil Davidson (1971) et Rodney Walter (1972)19 contestent cette approche néoclassique du développement qui accorde une importance à la croissance. Cette vision considère qu’il y a des sociétés qui n’ont pas connu des transformations économiques et sociales à l’instar des sociétés occidentales caractérisées par la révolution industrielle, le profit, la forte consommation des biens et services. C’est une approche qui valorise l’économie du marché par l’accumulation des biens de consommation qui considère les pays africains comme des sociétés qui n’ont pas connu cette situation standardiste du développement par la production et la consommation des biens. Rodney. W démontre que le développement n’est pas une notion absolue mais un processus de constructions sociales et des relations nouées entre acteurs. C’est-à dire, quand on parle de développement ou de sous-développement, c’est avant tout des idées, des représentations sociales fixées sur des référentiels dictés par les pays occidentaux. Les idées font la comparaison entre territoires développés et territoires non développés à partir des standards ou des références prenant les sociétés développées comme  le bon modèle ou l’idéal à suivre. Le mode opératoire de ces initiatives (manières de faire le développement) de développement concerne l’importation la domination, l’imposition de la culture de développement qui va des pays du centre vers les pays périphériques (B. Badie 1994). Dans cette perspective, les populations locales subissent périodiquement l’impact d’échecs dans leurs propres projets et programmes de développement territorial. Ce processus nourrit une expression populaire du modèle dominant de développement des pays développés imposé aux pays en voie de développement. Ce processus conduit l’incompréhension des dispositifs de développement et demeurent inappropriés par les sociétés périphériques (les moins développées). Ce procédé semblable est la source des problèmes d’échecs des dispositifs de développement recensés dans la région de Kayes.

Quelques données socio ethnologiques de la population du Mali

   Dans ce contexte, on évoque les données de l’Institut National de la Statistique du Mali.Cette population malienne connait une très forte croissance. Depuis l’indépendance, le Mali comptait 6,2 millions d’habitants en 1976, et 9,6 millions en 1998. Lors du dernier recensement de 2009, cette population était de 14,2 millions d’habitants avec 50,5% des femmes. La densité de cette population est relativement faible. La majorité de cette population vit au Sud qui couvre 8% du territoire national. C’est dans les régions de Ségou et Sikasso que la densité s’élève de 37 à 36 habitants au kilomètre carré tandis que dans la région de Mopti, la densité est de 26 et 24 habitants au Km². C’est dans l’agglomération de Bamako que la densité d’habitants s’élève à 6780 habitants au km². La croissance démographique est de 3,6% dont le taux de fécondité est de 6,6% enfants par femme. La population malienne est très jeune. Trois maliens sur cinq 3/5 ont moins de 25 ans. Le Mali demeure un pays fortement rural avec une espérance de vie de 45/48 ans. Cette population est composée de douze ethnies32. Au nord, nous avons essentiellement : les Arabes, les Maures, les Sonrhaï, les Peulhs, les Tamashek, les Touaregs. Au Sud, une bonne partie est composée des : Bambara, Bozos, Bwa, Dogons, Malinkés, Minianka, Soninkés, Sénoufo, Peulhs, Kassonkés. Les principaux groupes linguistiques sont le Bambara (40%), le Peulh (11%), le Malinké (10%), le Dogon (7%), le Soninké (6%), le Sonrhaï (6%). Devant ces groupes linguistiques, le Français constitue la langue officielle instaurée depuis la colonisation française tandis que le Bambara est utilisé par 80% de la population malienne. Cette population malienne est majoritairement islamique comme principale religion (90%), suivie de l’animisme (8%) et du christianisme (2%).

Le développement territorial dans les processus de décentralisation et coopération décentralisée

   La question de développement n’est pas récente au Mali, mais de nos jours, elle apparait comme un passage obligatoire pour les acteurs territoriaux. Cette approche sociologique vise le mieux-être comme facteur ancré dans les problématiques socioculturelles, économiques et environnementales. La sociologie du développement met l’accent sur les facteurs multidimensionnels. Cela concerne les liens sociaux établis, les relations sociales, les constructions sociales et institutionnelles qui caractérisent les champs des processus de développement territorial. Dans le cadre de la décentralisation malienne, cette question de développement a vu le jour dans les conditions historiques objectives liés à l’intégration de l’économie mondiale et des réformes institutionnelles visant des conditions et des objectifs pour les acteurs multiples (Etat, collectivités territoriales, ONG, Société Civile etc). Ce modèle malien d’administration et de gestion du développement par la décentralisation et la coopération a toujours été confronté par deux axes opposés. Le premier axe est celui de la centralisation du pouvoir affirmée par l’unité de l’Etat, la centralisation des ressources financières et la volonté de maitriser le développement par les investissements nationaux. Le deuxième axe est celui du processus de démocratisation, de la bonne gouvernance contre toute forme de centralisation du pouvoir permettant aux entités locales de gérer et d’administrer les affaires locales par les populations locales. En effet, cette question du développement dans un contexte de décentralisation et de coopération était soulevée en même temps que la transition du système économique planifié, la réforme libérale du pouvoir central de l’Etat. C’est l’ouverture politique et d’association, la liberté d’entreprise, l’accès aux services de base, la liberté d’expression pour les acteurs dominés par l’ancien système (régime autoritaire). Ce sont autant des facteurs qui favorisent le changement, les mouvements socioculturels, économiques de base sur le territoire national. Les revendications portées tant par les collectivités territoriales réclament plus de liberté, de pouvoirs et des compétences financières. Nous présentons ce cadre institutionnel de la décentralisation et de coopération décentralisée comme leviers de développement territorial. C’est pour mieux appréhender les relations entre le développement territorial et les dispositifs de décentralisation. Est-il possible de développer un territoire donné sans les réformes de la décentralisation et la coopération décentralisée ? Avec un ensemble de récits, des textes juridiques, d’articles universitaires et des rapports, nous définissons le contexte de la décentralisation au Mali et la coopération décentralisée dans le cadre d’émergence de la société civile et des mouvements sociaux liés à l’approche de développement territorial. Afin d’explorer la relation entre décentralisation, développement et coopération, nous allons définir quelques concepts clés du développement. Dans ce sens, la « centralisation » peut se définir comme un système d’organisation territoriale et administrative où l’autorité vient d’en haut et où le pouvoir de décision est entre les seules mains du Gouvernement Central ou de ses représentants. Dans ce genre de système, la tutelle « Pouvoir central » concentre entre ses membres l’ensemble des compétences pour gérer le pays sur tous les plans (économique, social, environnemental…). C’est le fait de répondre aux problèmes auxquels la population est confrontée sur l’ensemble du territoire. Dans ce système central, tous les services publics sont gérés par le personnel nommé par l’Etat et soumis au pouvoir central.

L’approche territoriale du développement durable dans la perspective de décentralisation et de coopération décentralisée

   Le processus de décentralisation et de coopération décentralisée au Mali sont des facteurs qui ont mis en perspective la construction du concept de développement durable. Il s’agit plus particulièrement d’une approche de développement (durable) mise à l’échelle des territoires pour répondre à des besoins spécifiques. Plusieurs définitions et visions (approches) existent autour du mot « développement ». Le mot développement lui-même est défini comme : « processus de captation des ressources, de fabrication d’économie et surtout de cooptation de classes dominantes rentières, implique une sociologie politique des rapports de classe et de pouvoir, une sociologie des classes dominantes aussi bien dans le cadre national que dans le contexte international ». Cette définition relève d’une approche sociocentrée du développement. Le contexte du développement est fondamentalement lié à l’ordre mondial et à la modernité universaliste (OMDD : Objectifs du Millénaires pour le Développement Durable) comme principe directeur du développement. C’est-à-dire, les objectifs des institutions internationales et nationales sont strictement liés à un ensemble d’objectifs de réduction des inégalités, d’écart de développement entre le Nord et le Sud ou entre des territoires spécifiques. Ce concept est inscrit dans un ordre mondial, national et local pour réduire la pauvreté à l’échelle des territoires inégalitaires. Cette question de réduction des inégalités ou de lutte contre la pauvreté est vague. Elle est largement évoquée par les sciences sociales. Les inégalités sont vues dans un contexte des rapports de force et de domination. Le développement durable est considéré comme instrument d’action publique (P. Lascoumes et P. Le Gales 2004) utilisé par les acteurs dans des rapports variés (environnement, économique, social, pouvoir, culturel…) pour des objectifs définis. Parfois, il est pris comme instrument le mieux placé à conduire les projets et programmes comme le cas du PADDY (programme d’Appui au Développement Durable de Yelimané). Il mobilise divers acteurs et ressources pour des objectifs précis soit, pour lutter contre la pauvreté soit, pour améliorer la sécurité alimentaire et les conditions de vie des populations locales dans le cercle de Yelimané. Il ressort qu’étudier l’approche de développement durable comme action publique ou instrument, peut constituer un enjeu théorique (Michèle Leclerc-Olive, 2005). Cette possibilité permet de comprendre certains comportements sociaux des acteurs dans le cadre d’études des politiques de coopération au développement. Dans le contexte de la décentralisation et des programmes de coopération au Mali, cette notion (approche de développement durable) constitue un sujet assez général, passionnant et controversé, mais peu étudié pour les cas des actions engagées dans la région de Kayes. L’approche du développement durable est définie sur le plan théorique par des théoriciens des sciences sociales (de la sociologie du développement, de l’économie du développement, du droit international, de la socio-anthropologie du changement social, des relations internationales, la science de la nature…), des études, des rapports, des colloques, des conférences internationales… Chaque acteur et discipline définit le développement durable selon le sens qu’il lui entend attribuer. Ce travail s’incline à définir le développement durable dans une approche de sociologie de l’action collective, de la socio-anthropologie du changement social, de la science juridique, de l’environnement etc. Dans cette optique pluridisciplinaire, on met l’accent sur d’autres disciplines issues des sciences sociales qui ont tous apporté un éclairage sur la notion de développement durable. Dans ce sens, l’approche de développement durable relève d’une définition de fond.

Une décentralisation à double héritage

  La décentralisation au Mali constitue l’œuvre du pouvoir des anciens empires. Elle a été un instrument des sociétés pour la gouvernance locale. Elle occupait le centre d’intérêts des anciens empires puissants du continent africain. C’est le cas par exemple, La Charte de Kourkan Fouga en 1235 dans le Manding ou la charte du Mading qui signifiait une sorte de partage du pouvoir entre entités différentes. La décentralisation comme partage du pouvoir entre entités de plusieurs niveaux constitue une histoire de longue date dans toutes les sociétés. C’est ainsi que le Maire de Diéma (Sadio Tounkara 2010) disait ceci dans son interview: la décentralisation est une manière de gérer les affaires qu’on retrouve même dans nos propres maisons ou les gens de la même famille…et qui a toujours existait dans tous les temps. Dans le passé, plusieurs empires se sont succédés avant les périodes coloniales et fonctionnaient sous forme des États (royaumes et empires). Il s’agit des puissants empires du Ghana, du Manding, du Songhaï, du royaume Bambara de Ségou, le royaume peulhs du Macina etc., qui ont mis au point, au fil des siècles, des systèmes politiques très élaborés. Ils ont expérimenté quelques tentatives de mise en place des systèmes de gouvernance très élaborés en matière de libre administration des communautés et de développement de leurs propres territoires. Dans ce contexte sociohistorique de la décentralisation malienne, on souligne une chronologie de ces empires dans les paragraphes suivants et on tente de démontrer comment la décentralisation a hérité les deux systèmes (ancien et moderne) de gouvernance territoriale au Mali.

La décentralisation dans l’héritage du système colonial aux périodes d’indépendance de 1960

   Pendant les périodes d’indépendance (1960), le souci des nouvelles autorités maliennes fut de restaurer la pyramide administrative sur des nouvelles bases (renaissance d’indépendance, panafricanistes, socialistes, unitaires…). C’est la continuité de l’héritage du système colonial jacobin qui dominait pour la plupart du système de gestion du pouvoir central et local. Le pouvoir du système colonial comme l’observe V.Y. Mudimbe dans The Invention of Africa [L’invention de l’Afrique]73, fut édifié et consolidé sur la base de « la domination » de l’espace physique, la réformation de la mentalité des « indigènes », et l’intégration des histoires économiques locales dans la perspective occidentale. L’ensemble de ces projets hérités de la colonisation constitue de ce qu’on peut qualifier la construction des structures colonisatrices, laquelle embarrasse l’ensemble des aspects physiques, humains et spirituels de l’expérience colonisatrice » (Mudimbe 1988, p.2). Cette expérience colonisatrice va profiter à la première structure politique malienne dès 1958 comme système de gestion des affaires publiques héritées de la colonisation. Il s’agit du parti de l’Union Soudanaise pour le Rassemblement Démocratique Africain (US RDA)74. Il obtint la suppression des cantons qui étaient dirigés par les chefs traditionnels regroupés sous la bannière du Parti Soudanais Progressiste (PSP), et alliés à la puissance coloniale française. Les élites maliennes (avant l’indépendance) issues des structures politiques ont pris la forme d’un dénigrement des cultures et des pouvoirs locaux (structures décentralisées). C’est dire que la domination par les élites héritiers de la colonisation méprisaient les pouvoirs indigènes et que les représentations coloniales sont inscrites dans une dimension contestée. La domination des élites héritiers de la colonisation a consisté de créer d’autres cultures « élitistes,dominatrices » à la différence des cultures de base « indigènes, soumises et mise sous silence ». Ce mouvement de création des structures liées à la décentralisation n’étaient ni participatives et représentatives des populations locales. Ainsi, L’article 41 de la Constitution du 22 septembre 1960 énonce déjà la nouvelle structuration territoriale du pays : « Les collectivités territoriales de la République du Mali sont : les régions, les cercles, les arrondissements, les tribus nomades, les communes, les villages et les fractions nomades ». Les subdivisions administratives devenaient ainsi des collectivités territoriales qui s’administrent librement par des conseils élus, placés sous la tutelle de l’administration centrale. A l’exception des conseils de communes déjà existant, ces dispositions n’ont jamais été effectives. En fait ces collectivités sont restées des circonscriptions administratives placées sous l’autorité des représentants de l’Etat central. La loi n°66 9/AN RM du 2 mars 1966 portant code municipal au Mali met un terme à la hiérarchisation coloniale précédente en uniformisant le statut des 13 communes sous le régime de plein exercice, mais elle ne donne pas lieu à d’autres créations de communes. Cette situation peut s’expliquer par la politique d’Etat nation préconisée par les dirigeants de la première république. Ils étaient soucieux de maintenir le peuple dans le carcan de l’unanimisme politique et dans le parti unique devant être le creuset de l’unité nationale. Le centralisme démocratique qui est de règle, impose la primauté du politique dans tous les domaines de la vie sociale. Il instaure aussi le centralisme administratif comme instrument d’exécution des affaires publiques.

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Table des matières

Remerciements
Sommaire
Introduction générale
Perspectives problématiques du développement au Mali
Questionnement central et hypothèses
Méthodologie de recherche
Annonce du plan de travail
PREMIERE PARTIE : PERSPECTIVES SOCIOHISTORIQUES ET INSTITUTIONNELLES DU DEVELOPPEMENT TERRITORIAL AU MALI
Introduction de la première partie
CHAPITRE 1 : PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT TERRITORIAL ET TRAITS GENERAUX SUR LE MALI
Section 1 : Présentation de quelques données générales sur le Mali en matière de développement territorial
I – Quelques données socio ethnologiques de la population du Mali
II – Quelques parcours sociohistoriques des anciens empires du Mali
III – Le Mali et sa situation politico institutionnelle instable
IV – Le Mali et sa situation économique fragilisée
Section 2 : Processus de développement territorial de la région de Kayes
I -Vue cartographique et présentation des contextes sociohistoriques de la région de Kayes
II – Quelques données socio ethnologiques d’une région enclavée
III – La potentialité économique de la région peu profitable aux populations
régionales
Conclusion du premier chapitre
CHAPITRE 2 : L’EUPHORIE DE DEVELOPPER LES TERRITOIRES A L’EPREUVE DES REFORMES DE LA DECENTRALISATION AU MALI
Introduction du deuxième chapitre
Section 1 : Le développement territorial dans les processus de décentralisation et coopération décentralisée
I – L’approche de développement local au Mali : processus sociohistoriques et institutionnels
II – L’approche institutionnelle de la décentralisation : les processus sociohistoriques au Mali
III – La coopération décentralisée : une approche sociologique du développement
Définitions et émergence
IV – L’approche territoriale du développement durable dans la perspective de décentralisation et de coopération décentralisée
Section 2 : Les origines de la décentralisation au Mali
I – L’évolution historico-institutionnelle de la décentralisation malienne
1. Une décentralisation à double héritage
2. Les perspectives avant l’indépendance de 1960 : héritage et parcours des anciens empires précoloniaux
3 La décentralisation dans l’héritage du système colonial aux périodes d’indépendance de 1960
II – Les fondements opérationnels des années 1990 : perspectives et enjeux de déveoppement
1. Les premières démarches de l’administration transitoire
2. La sensibilisation des populations
3. Les cellules de l’administration transitoire
4. Les collèges transitoires d’arrondissement (CTA)
5. Les Equipes Mobiles d’Appui (E M A)
III – La mise en place des structures décentralisées en 1999: l’ébauche d’une approche de développement durable
1. Aperçu du découpage administratif
2. La problématique du découpage communal
3. Le regroupement via le partage des ressources naturelles et secteurs d’activité
4. Le découpage des communes du bassin du lac « Magui » dans le cercle de Kayes : un exemple de découpage communal à plusieurs visages
5. Les critères constitutifs des communes
6. Les critères socioculturels et démographiques
7. Les critères économiques et géographiques
8. La constitution des communes : le cas de la commune de Maréna Diombougou
IV Les communes à l’épreuve de développement : premières expériences des structures décentralisées de 1999
1. Les premières élections communales de 1999 : le cas de la commune rurale de Marena Diombougou
2. La faible mobilisation des élections dans la commune rurale de Marena Diombougou
3. Le conseil communal
4. Le démarrage des communes et l’épreuve des projets de développement
5. Le démarrage à Marena Diombougou
CHAPITRE 3 : LA COOPERATION DECENTRALISEE A L’EPREUVE DU DEVELOPPEMENT DURABLE DANS LA REGION DE KAYES
Introduction du chapitre
Section 1 : Les programmes de coopérations décentralisées et leurs fondements : des instruments non appropriés par tous
I. Les territoires locaux : un champ d’intervention de coopération au développement
1. La région de Kayes : une prise en compte des inégalités comme action située sur les territoires
2. Les représentations sociales sur les OMD : (Objectifs du Millénaire pour le Développement) : instruments d’appui institutionnel aux collectivités territoriales ou simples discours des acteurs ?
II. Coopérer dans la mondialisation et réformes des collectivités territoriales
1. La coopération et l’échec de politiques d’aide au développement
2. Quelles sont les raisons de l’échec de politiques d’aide au développement ?
3. L’expression de développement en question et la quête d’un nouveau modèle
III. Le développement, un cadre référentiel qui veut occidentaliser le monde
1. Les manières de faire le développement : la ligne directive d’occidentalisation
2. La pensée réductrice du développement sur l’Afrique et les paradoxes du néocolonialisme
Section 2 : L’émergence des acteurs multi-niveaux dans la coopération au développement
I. La fin de l’Etat-Providence : début de l’émergence des acteurs
1. Définitions de l’Etat-providence et la perspective de fin
2. La construction d’une nouvelle vision de coopération au développement
3. L’équilibre entre acteurs dans la coopération décentralisée
Section 3 : Les interprétations et définitions multiformes de la coopération décentralisée
I. Les origines et les visions de la coopération décentralisée
1. La vision de l’Union européenne
2. Cadre juridique et approches de l’Union européenne sur la coopération décentralisée
3. Les représentations politiques divergentes de l’Union européenne : le cas du débat parlementaire de 2001-2002
II. Le rôle complexe des acteurs locaux dans la coopération décentralisée ?
III. L’appui institutionnel de la décentralisation comme condition première de la coopération décentralisée
Section 4 : La coopération décentralisée : une vision française du développement durable
I. La coopération décentralisée : l’approche d’appui institutionnel comme spécificité française
II. Les coopérations des collectivités locales françaises fondées sur les motivations etdes pratiques différentes
III. Les avis et discours fondateurs de coopérations décentralisées : le cas des assises de 2001 sur les définitions, caractéristiques, points de vue et expériences vécues
IV. La coopération décentralisée : une gouvernance sous tutelle
V. Les principaux dispositifs institutionnels de la coopération décentralisée en France
VI. Les nouvelles orientations de la coopération décentralisée
Section 5 : La région de Kayes au cœur de la coopération décentralisée : la perspective d’un modèle de développement durable
I. Une coopération essentiellement liée à l’immigration comme facteur dominant du développement territorial de la région
II. La perspective de développement durable essentiellement tournée  vers le mouvement migratoire et le Co-développement
III. La pluralité des pratiques de coopération dans la région : le développement durable et actions des migrants
IV. Des coopérations déséquilibrées sur l’ensemble du territoire régional par le mouvement migratoire
V. Des collectivités locales avec des moyens insuffisants dans les coopérations décentralisées
Conclusion du chapitre
CHAPITRE 4 : LES PERSPECTIVES DE MISE EN ŒUVRE DES DISPOSITIFS DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET SES PARADOXES
Introduction du chapitre 4
Section 1 : Les origines idéologiques du développement : un tournant historique
I. Idéologies et représentations sur le développement
II. Les constructions historiques et philosophiques du concept de développement
III. Les idéologies du développement : entre constructions économiques et sociologiques
IV. Le développement, fondé sur l’idéologie de croissance et de modernisation des sociétés
V. Le développement : un instrument pour répondre aux besoins essentiels des groupes humains
Section 2 : Enjeux migratoires et perspectives de développement en Afrique
I. Stratégie de développement et engagement associatif des migrants dans la région de Kayes
1. La participation des associations locales dans le processus de développement et du bien-être général dans la région de Kayes
II. Le rôle des associations dans la perspective de développement territorial
1. Les associations des migrants maliens : acteur de développement et animateur de la vie sociale
2. Les associations de migrants maliens en France : acteur et pilier dans la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale
III. Les actions des associations dans la région : une nécessité d’intérêt général
1. La portée des actions associatives des migrants dans la région
2. L’apport des actions associatives dans la lutte contre la pauvreté dans les territoires concernés
IV. L’innovation sociale comme moyen de lutter contre la pauvreté dans leurs territoires
V. L’éducation comme moyen de lutter contre la pauvreté
VI. Difficultés des acteurs associatifs face aux politiques de développement
DEUXIEME PARTIE DE LA THEORIE AUX PRATIQUES DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Introduction de la deuxième partie
CHAPITRE 1 : LES ORIGINES IDEOLOGIQUES DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Introduction du premier chapitre
Section 1 : Les principes fondateurs du concept de développement durable
I. Perspectives historiques de craintes et prise de consciences sur la révolution industrielle : un contexte pionnier des notions de développement durable
II. La conférence de Stockholm en 1972 : un contexte désarticulé sur fond de différence des spécificités de développement entre pays développés et pays en voie de développement
III. La conférence de Rio en 1992 pour les territoires et acteurs : un contexte pionnier et d’illusions du concept de développement durable
IV. La conférence de Paris et Rio+20 : un état des lieux sur le développement durable et perspectives d’innovations
V. Les origines idéologiques du développement en Afrique : Le cas du NEPAD (Nouveau Partenariat pour le Développement) comme illustration d’un cadre de développement
1. Le NEPAD et ses origines idéologiques : un rêve de la renaissance africaine à l’épreuve du concept de développement
2. Le NEPAD dans la controverse de la mondialisation et de la bonne gouvernance
3. Les spécificités du développement durable dans le contexte africain : entre illusions développementalistes et application des modèles exogène
Section 2 : Le cadre politico-institutionnel du développement durable
I. Contenu institutionnel dans les six principes du concept
1. Le principe de coopération
2. Le principe d’intégration
3. Le droit de l’Homme à un environnement sain
4. Le principe d’équité
5. Le principe de participation
6. Le principe du pollueur-payeur
II. Reformulation caractéristique des principes du concept de développement
1. La transversalité
2. La territorialité ou spatialité
3. Temporalité
4. La gouvernance par le concept du développement durable comme référentiel
5. Un constat critique sur les principes
III. Approche empirique et territoriale du développement durable
1. L’Agenda 21 Local : axe et ancrage
2. Les caractéristiques inspirées du Sommet de la Terre sur l’Agenda 21 Local
Section 3 : Historique du concept de développement durable dans le contexte africain
I. Le contexte africain avant la déclaration de Rio
1. Dans le domaine des législations nationales
2. Le domaine des conventions continentales et régionales
3. Dispositifs institutionnels et contraintes
4. Les contraintes institutionnelles
II. La problématique du développement durable africain après la déclaration de Rio en juin 1992
1. La conférence de Brazzaville sur le concept de développement durable
Section 4 : Les approches théoriques à l’œuvre du développement durable
I. Développement durable et soutenable : la difficile configuration conceptuelle
1. Durabilité et soutenabilité
2. La soutenabilité dans la recherche
3. La normativité de la soutenabilité
II. Les approches standardistes et contradictoires : les aspects économique, écologiques et équité territorial
1. Approche économique et écologique du développement soutenable
1.1 L’approche faible de la soutenabilité
1.2 L’approche de la soutenabilité forte (strong sustainability, école de la Deepecology)
2. Juxtaposition des approches économique et écologique
3. Quel rapprochement entre l’Homme et son écologie (entre conservation, droit et respect envers l’environnement) ?
4. Quels fondements théoriques pour l’équité territoriale du développement soutenable ?
III. Approche interdisciplinaire du développement : pour quel cadre normatif face aux pratiques
1. Cadre normatif de l’interdisciplinarité du développement soutenable
2. Les limites scientifiques de l’interdisciplinarité
IV. Identification des acteurs, stratégies et logiques face au concept du développement durable
1. Pour quels acteurs agissant sur le concept ?
2. Quelles sont les stratégies de ces acteurs de développement ?
3. Représentations ou logiques sociales du concept de développement
soutenable
3_1 Les logiques sociétales
3_2 Les logiques institutionnelles et organisationnelles
3_3 Les logiques d’acteurs dans la configuration développementaliste
CHAPITRE 2 : LE DEVELOPPEMENT DURABLE FACE A LA REALITE EMPIRIQUE
Introduction du deuxième chapitre
Section 1 : Les domaines d’appropriation du concept de développement durable selon les acteurs
I. La problématique d’une situation donnée (facteur déclencheur de concepts de développement)
II. Les choix stratégiques des acteurs (indicateurs d’appropriation des actions)
III. Les échelles d’intervention des acteurs
1. Du niveau local au régional
2. L’échelle des réseaux transnationaux (des concepts sont de plus en plus utilisés)
3. L’appropriation du concept de développement soutenable dans le champ politique
4. L’accès au champ politique : la configuration participative au développement durable
5. Les logiques de décisions applicables aux projets/programmes : pour quelle modalité participative ?
Section 2 : Pratiques endogènes et exogènes du développement durable au Mali
I. Les approches divergentes
1. Stratégies et secteurs d’émergence du développement durable au Mali
1.1 Contexte historique et caractéristiques
1.2. Les échelles d’émergence du concept de développement durable au Mali
Section 3 :L’opérationnalisation du Programme d’Appui au Développement Durable dans le cercle de Yélimané : PADDY
I – Enjeux et contextes spécifiques du PADDY
1. Les origines du PADDY
2. Les objectifs du PADDY
3. La composition du programme
3.1 Le renforcement des capacités techniques et opérationnelles des populations et la valorisation de leurs terroirs concernant les secteurs prioritaires tels que
3.2 Le renforcement des capacités des structures décentralisées et déconcentrées qui vise principalement les domaines suivants
3.3 La coordination, la gestion et le suivi du programme
4. Le financement du programme
II – La mise en œuvre du PADDY pour la période 2006-2009
1. La mise en place de l’ADDY comme concrétisation du développement soutenable
2. La coopération Sud-Sud sur le PADDY: une expérimentation de développement soutenable
3. L’intervention de l’AFAK dans le programme
4. La mise en œuvre du PADDY pour la période de 2009 à 2015
4.1 Le volet technique et opérationnel des opérations
4.2 Le renforcement des structures décentralisées et déconcentrées
4.3 Le renforcement des structures de la société civile
III – Le caractère du développement durable et participatif dans le PADDY
1. Les difficultés de participation des populations locales dans la mise en œuvre du PADDY
1.1 Difficultés de participation des acteurs
1.2 Les difficultés liées aux actions engagées par le PADDY
2. Le PADDY et ses expériences agricoles, un échec de politiques de développement durable dans le cercle
Section 4 : Emergence des pratiques de développement local par les associations : les cas de l’ADD et de l’ORDIK dans le cercle de Kayes
I – Le développement local par les associations pionnières dans le cercle de Kayes
1. Emergence de la dynamique associative de l’ORDIK et l’ADD en France
2. L’émergence historique de l’ORDIK et de l’ADD comme dynamique d’émergence de la société civile dans les villages
II – L’émergence des structures associatives comme embryon pour la décentralisation malienne dans le cercle de Kayes
1. La décentralisation et le programme de développement intégré de l’ADD (actuelle commune rurale de Maréna Diombougou)
2. Les objectifs du programme de développement intégré de l’ADD
3. Les actions quantitatives et qualitatives engagées par le programme
Conclusion de la deuxième partie
TROISIEME PARTIE RECONSTRUCTION TERRITORIALE PARTICIPATIVE OU PROCESSUS D’UNIFORMISATION DES MODELES DE DEVELOPPEMENT ?
Introduction de la troisième partie
Réalités locales et système d’action de développement
CHAPITRE 1 : CLASSIFICATION DES ACTEURS DANS LES PROCESSUS DE PARTICIPATION AU DEVELOPPEMENT
Section 1 : Les acteurs institutionnels dans les processus de développement
Section 2 : Les acteurs non-institutionnels ou acteurs à but non lucratif dans les processus de développement
CHAPITRE 2 : RECONSTRUCTION TERRITORIALE PAR LA CULTURE PARTICIPATIVE ET L’INFORMATION CITOYENNE
Section 1 : Les formes de participation citoyenne dans les processus de développement
I – La concertation dans les projets et programmes de développement territoriaux
1. Qu’est-ce que la concertation ?
2. Les différents niveaux de concertation
3. La concertation, un préalable juridique élaboré et conditionné par les bailleurs de fonds (ONU, UE, FRANCE…) pour l’accompagnement des territoires
4. Le cadre institutionnel de la concertation et de la participation politique au Mali
II – Les formes de participation politique dans la mise en œuvre des projets et programmes de développement territorial
1. La maison de la femme construite par le PADDY: un enjeu de développement participatif
2. Les actions environnementales réalisées par le PADDY : un cas de participation politique
2.1 Le programme du PADDY comme axe prioritaire aux territoires locaux
3. Etat des lieux sur les expériences et acquis de développement durable du PADDY dans le Cercle de Yélimané
4. La valorisation des espaces aménagés
4.1. Aménagement des espaces hydroagricoles
4.2 Intensification des systèmes de production et d’innovation prévus entre 2006 et 2011
4.3. Aménagements pastoraux et techniques d’innovation d’élevage
4.4. Protection et régénération du milieu naturel ‘environnement)
4.5. Renforcement des capacités des associations villageoises et de formation
5. L’appui et la valorisation de la gouvernance et à la gestion des ressources naturelles par les collectivités territoriales du cercle de Yélimané
III – Les moyens d’accès à la participation sociopolitique pour une démocratie constructive
1. Les différentes ressources indispensables à la participation sociopolitique
1-1 Les ressources
1-2 Les capacités cognitives ou d’argumentation
1-3 Les moyens et capacités sociopolitiques
1-4 La participation dans son cadrage méthodologique
2. La liberté, un gage de participer à la délibération
Section 2 : Configuration culturelle des processus de développement et réalités culturelles des dispositifs de développement durable
Définition de la culture de développement par les sociétés modernes
I – La remise en cause de la rationalité « close » dans les sciences sociales par l’éthnométhodologie
1. Substituer les processus de planifications technocratiques (projets, programmes) de développement par l’engagement citoyen
2. Changer les stratégies des projets et programmes de développement par la responsabilité citoyenne
3. Les enjeux de l’approche culturelle dans le contexte de développement durable
3.1 La culture et les spécificités territoriales comme forces vives de rejet face aux processus de changement imposé (développement endogène)
3.2 Les méthodes de planification culturelle durable à adapter face aux dispositifs techniques de développement
II – L’approche territoriale par l’éducation du citoyen aux processus de développement durable
1. L’éducation citoyenne aux pratiques de développement pour l’équilibre social et territorial
1.1 Repenser aux propositions d’éducation faites aux citoyens dans les dispositifs de développement
1-2 Eduquer les processus de développement aux groupes locaux formant la société civile
1-3 Réarticuler les méthodes et techniques participatives aux processus de développement
2. Redynamiser l’auto-développement durable par le contrôle citoyen et les spécificités locales
3. Reconstruire l’approche territoriale de développement durable (viable) par les spécificités locales
3-1 Déconstruire les discours dominants de développement durable par l’aspect reconstruction territoriale et d’innovation sociale
3-2 Consolider la société civile par la prise en compte des spécificités locales (appui aux institutions locales de décentralisation et de coopération décentralisée…)
3-3 Adapter un développement approprié par les initiatives locales de l’économie sociale territorialisée
CHAPITRE 3 : SPECIFICITES TERRITORIALES, UN PARADOXE A L’UNIFORMISATION DES MODELES DE DEVELOPPEMENT DURABLE
Section 1 : Les représentations des acteurs sur les dispositifs de développement durable, un paradoxe aux spécificités territoriales
I – Les représentations des acteurs formels sur les dispositifs de développement durable
1. Les représentations de services déconcentrés de l’Etat sur les dispositifs de développement durable
1.1 La direction nationale de l’agriculture du Mali
1.2 La direction régionale de l’agriculture de Kayes
1.3 La direction régionale des Eaux et Forêts
2. Les représentations des collectivités territoriales et agences de développement territorial sur les dispositifs de développement durable
2.1 La commune de Nioro du Sahel
2.2 La commune de Diéma
2.3 Le Conseil Régional d’Ile-De-France
2.4 La commune de Montreuil
2.5 L’Agence de développement territorial de Diéma
II – Les représentations des acteurs informels sur les dispositifs de développement durable dans la région de Kayes
1. Les ONG en charge de mise en œuvre des projets et programmes de développement durable
1.1 Le PRECAD
1.2 Le KARED
2. Les associations de migrants en charge de développement local
2.1 L’ACDS (Association des Communes du Diombougou et Séro)
2.2 L’ADCYFOSI (Association pour le Développement du Cercle de Yélimané en France et les Organisations de la Solidarité Internationale)
Section 2 :Réalités des territoires et manque de performativité des dispositifs de développement durable dans la région de Kayes
I – Les réalités socioculturelles et contraintes de développement territorial de la région
1. Illettrisme dans la région : un obstacle pour le développement durable
2. Rôle des acteurs dans les perspectives d’émergence des dispositifs de développement durable
3. Innovation sociale et performativités des pratiques de développement durable
4. Apports des dispositifs de développement durable dans la région
II – Les approches endogènes des acteurs sur le développement durable dans la région
1. Participation des acteurs à la mise en œuvre des dispositifs de développement durable
2. Compréhension des acteurs et appropriation des dispositifs de développement durable
3. Les difficultés de mise en œuvre des dispositifs de développement durable
Section 3 : Etude de cas des balades urbaines du « Petit Mali à Paris » : une spécificité de développement socioculturel participatif d’« ici et là-bas »
1. Les balades urbaines : un nouveau paradigme de la sociologie urbaine
2. Les itinéraires des balades urbaines du « Petit Mali à Paris » : des parcours migratoires pour le développement territorial d’« ici et là-bas »
2.1 La description de onze étapes de la balade urbaine du « Petit Mali à Paris » : parcours sociohistoriques des migrants et processus participatifs au développement territorial d’ « ici et là-bas »
Conclusion de la troisième partie
Conclusion générale
Bibliographie
Liste des abréviations
Table des matières
Annexes
Annexe 1
Annexe 2
Annexe 3
Annexe 4
Résumé de la thèse

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