Rappel des procédures à suivre lors d’un projet d’adduction d’eau

Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études

Mis en œuvre du manuel

Le manuel de procédure doit être appliqué et respecté par tous les intervenants du secteur eau et assainissement. Le non respect de ce qui est prescrit devrait être sanctionné par l’Autorité compétente. Comme on a dit précédemment, un projet d’adduction d’eau doit suivre le cycle Programmation-Exécution-Gestion et Maintenance- Suivi –Evaluation. Le projet RANOn’ALA devrait donc suivre ces étapes.

La programmation s’agit de l’identification des besoins et l’existence des problèmes concernant l’eau dans la zone du projet et la manière générale pour sa réalisation. Cette étape se terminera par l’envoi d’une demande au Ministère chargée de l’eau.
Une fois accepté, la phase d’exécution qui se divise en deux (études et travaux) se débutera. Cette phase consiste à l’élaboration de termes de références, dossiers d’appel d’offre pour le recrutement d’un bureau d’étude ou ONG pour l’établissement des études de faisabilités et des prestataires de services et surtout le début des travaux.

Après ces phases, la gestion et maintenance sera nécessaire pour pérenniser la fonctionnalité et la rentabilité des ouvrages. La dernière étape ou le suivi-évaluation a pour but de contrôler et mesurer le respect des engagements et des normes convenues afin de rectifier, corriger et de réorienter les actions pour atteindre les résultats et objectifs à réaliser.
A présent, le projet RANOn’ALA touche cette dernièr étape mais selon notre cadre d’étude, nous s’intéressons beaucoup sur la phase d’exécution. Ainsi, nous allons développer davantage les procédures techniques pour la réalisation d’une adduction d’eau potable. Généralement, ces procédures peuvent être présesntépar le schéma ci-après : Figure 2: Procédures techniques de la réalisation ’uned AEP

PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE

Localisation

Antsirakivolo, un Fokotany de la Commune Rurale d’Imorona fait partie de la Région Analanjirofo, District de Mananara Nord, dans la partie Nord-est de la Grande Ile. Imorona se trouve sur la RN5, vers Maroantsetra, à 201 km de F énérive-Est et à 12 km au Sud de Mananara Nord, soit 685 km d’Antananarivo. Elle est limitée au Nord et à l’Ouest par la Commune Urbaine de Mananara Nord, au Sud par la Commune Rurale d’Antanambe, à l’Est par l’Océan Indien. En coordonnées géographique, elle est localisée à 49°50’9,40’’ E et à 16°12’7,80’’S.
Le Fokontany d’Antsirakivolo est accessible par voie routière en traversant en longeant la RN5 à environ 10 km de Mananara soit 2k m au nord d’Imorona. La Commune Rurale fait partie intégrante de la Baie d’Antongil. Il est situé aux coordonnées approximatives 16°11’07.9 »S et 049°49’13.6 »E età l’altitude de 32m.

Contextes généraux de la Commune

Climat

Comme la côte Est malgache, Imorona présente aussi un climat généralement pluvieux. Elle doit souvent faire face à des cyclon es tropicaux car elle se situe dans la zone de convergence intertropicale. Compte tenue des apports pluviométriques, la commune affronte deux différentes saisons : saison cyclonique et noncyclonique.
Avec une variation maximale de 3°C, la température annuelle tourne autour de 23°C tandis que la précipitation moyenne annuelle est de3600 mm.

Géologie et pédologie

Les couches de sol qui la composent sont :
– 1ère couche : sol hydromorphe alluvionnaire majoritairement sableux,
– 2ème couche : sol ferralitique et jaune rouge reposant sur une assise géologique granitique (Système Antongilien).

Couverture végétale

On y trouve des forêts humides sempervirentes, des savanes arborées sur les collines et des rizicultures dans les vallées.

Hydrologie

La surabondance de précipitations rendant cette partie humide presque en permanence s’explique par le fort concentrât du régime d’alizée en provenance du Sud-est.
Les rivières sont donc caractérisés par des crues violentes, c’est-à-dire, rapides et à grand débit. On y trouve les rivières Imorona, Ivontaka et Ankasikady. L’accès à ces réseaux de surface est très difficile car elles sont encascadé donc impossible à la navigation.
III-3 Besoins en eau du village d’Antsirakivolo, Commune Rurale Imorona
Pour pouvoir pérenniser le ravitaillement en eau d’un village, il faut avoir une adéquation de ressource en eau et le besoin. Pour ce faire, l’estimation des besoins en eau de la zone d’étude doit être réalisée. Un recensementet des enquêtes socio-économiques sont donc nécessaires afin de connaitre les besoins en eau de chaque ménage, des fermes et industries, etc. pour savoir celui du village entier. Antsirakivolo ne possède aucuns grands consommateurs d’eau. Les besoins en eau du village dépendent donc seulement de ceux des habitants.
En 2011, année marquant le début des travaux, le nombre de population est de 703 repartis dans 140 toits (APS Imorona). Pour un projet d’adduction d’eau, il faut toujours tenir compte de l’accroissement de la population. D’où, l ’application de la formule décrit, dans le manuel de procédure, suivante :

Nombre de population projeté =No (1+t) n
No : Nombre actuel de la population
t : Taux d’accroissement de la population (2,8%)
n : Horizon de projet
D’après l’OMS et le ministère de l’eau, la ration est de 20 à 30 Litres /jour/personne en milieu rural. Une deuxième formule est nécessair pour le calcul du volume journalier :
Volume journalier = (Ration /personne/ jour) x (nombre de population projeté)
Pour la projection, nous avons pris comme hypothèse de base la demande en eau 2011 (année de base et de démarrage des travaux), 0132 (année de repère spécifique pour le projet RANOn’ALA), 2015 (référence OMD), et 2021 (horizon du projet).
D’après ces deux formules, nous obtenons le tableau suivant :
Tableau 3 : Projection des besoins en Eau d’Antsirakivolo

Cycle global de l’eau

Ceci commence par la transformation d’eau en vapeur au niveau des plans d’eau continentale et de la transpiration des végétaux donc de l’évapotranspiration. La vapeur se condense en nuage et engendre les précipitations. Une partie grossit les réservoirs de surface et une partie s’infiltre pour humidifier le sol. Si l’infiltration est efficace, il y a réalimentation de la nappe souterraine qui s’émerge au niveau des sources, sourcins et suintements.
Il existe deux types de cycle de l’eau : cycle continentale et océanique mais comme notre zone d’étude se trouve au bord de la mer, il est intéressant de parler du cycle océanique.

Cycle océanique

C’est la transformation d’eau en vapeur sous l’acti on de l’évaporation au niveau de la mer et de la transpiration des végétaux marins ou l’Evapotranspiration marine. La vapeur monte et se condense en nuage et engendre les précipitations. Si ces dernières sont efficaces, une partie se ruisselle pour remplir les réservoirs de surface et une autre partie s’infiltre et assure l’humidification du sol et la recharge ou réalimentation de la nappe aquifère qui va s’émerger au niveau des sources, sourcins et suintements.

Notion de ressource en eau

L’hydrologie est la principale base pour la mise en place d’une adduction d’eau. Il est nécessaire de distinguer les ressources en eau des points d’eau et de leurs eaux. Ainsi, la ressource en eau c’est toute origine des eaux pouvant être captée ou bien on peut obtenir de l’eau mobilisable. Le point d’eau est le lieu ou en droit où on trouve de l’eau et l’eau c’est la matière ou le milieu sous forme liquide ou solide ou aussi de vapeur qu’on peut capter dans les ressources en eau ou dans les points d’eau.
D’après le cycle de l’eau décrit précédemment, on peut distinguer différentes ressources en eau.

Ressource en eau de précipitations

Elle est formée par les précipitations qui donnent soient des eaux de pluies, soient des eaux des fontes des grêles ou des neiges. Arrivés aux sols, les eaux de précipitations vont assurer l’alimentation en eau des réservoirs de surfaces et/ou souterrains dont la partition dépend des index hydrogéologiques.

Ressource en eau de surface

Ce sont tous les réseaux de surface dont les fleuves, rivières et ses effluents, lacs et marais, mers et océans, canaux d’irrigation et de drainage.

Ressource en eau souterraine

Cette ressource est constituée par les nappes aquifères ou les réservoirs d’eaux souterraines. Les eaux de ce type de ressource peuvent être captées au niveau des exutoires ou sources ou directement dans les réservoirs aquifères à l’aide des puits ou des forages.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : GENERALITES
I – CADRE DE L’ETUDE
I.1. Le projet RANOn’ALA et CRS
I-2 Systèmes d’adductions d’eau potable
I-3 Système d’adduction d’eau potable étudié : forage ou FPMH
II – RAPPEL DES PROCEDURES A SUIVRE LORS D’UN PROJET D’ADDUCTION D’EAU
II-1 Synthèse du manuel de procédure
II-2 Mis en oeuvre du manuel
III- PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
III-1 Localisation
III-2 Contextes généraux de la Commune
III-2-1 Climat
III-2-2 Géologie et pédologie
Les couches de sol qui la composent sont :
III-2-3 Couverture végétale
III-2-4 Hydrologie
III-3 Besoins en eau du village d’Antsirakivolo, Commune Rurale Imorona
PARTIE II : DISPONIBILITE EN QUANTITE D’EAU ET EN EAU DE QUALITE DANS LE FOKONTANY ANTSIRAKIVOLO
I-RAPPELS
I-1 Notion de Cycle de l’eau
I-1-1 Définition
I-1-2 Cycle global de l’eau
I-1-3 Cycle océanique
I-2 Notion de ressource en eau
I-2-1 Ressource en eau de précipitations
I-2-2 Ressource en eau de surface
Ce sont tous les réseaux de surface dont les fleuves, rivières et ses effluents, lacs et marais et océans, canaux d’irrigation et de drainage.
I-2-3 Ressource en eau souterraine
II-Etude de la disponibilité en quantité
II-1 Inventaire des points d’eaux existants dans la localité
II-2 La Ressource en Eau souterraine captée
II-2-1 Le bassin versant de la source
II-2-2 Quantification des eaux
II-2-2-1 Quantification des eaux souterraines
II-2-2-2 Quantification des eaux de pluies
II-2-3 Bilan hydrique d’Antsirakivolo
II-2-3-1 Formule du bilan hydrique
II-2-3-2 Application de la formule au bassin versant d’Antsirakivolo
II-2-4 Le bilan besoin-disponibilité en eau
III-ETUDE DISPONIBILITE EN QUALITE
III-1– Caractéristiques générales des eaux souterraines :
III-2 – La physico-chimie et bactériologie de l’eau d’Antsirakivolo
III-2-1 Analyse et résultats
III-2-2 Interprétation des résultats et recommandations
PARTIE III : TECHNIQUE D’ADDUCTION D’EAU POTABLE PAR FORAGE A ANTSIRAKIVOLO IMORONA 
I-PRINCIPE GENERALE DE LA REALISATION D’UN FORAGE
II-DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE ADOPTEE A ANTSIRAKIVOLO IMORONA
II-1 Choix du technique : Jetting
II-2 Outils et Matériels
II-3 Les étapes de la technique jetting
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *