Bref rappel sur les generalites sur l’or

BREF RAPPEL SUR LES GENERALITES SUR L’OR

Propriétés chimiques 

Inaltérabilité : l’or se distingue par sa résistance à la corrosion et à son inaltérabilité. Il est l’un des métaux moins actifs. Donc, il résiste très bien à l’oxydation, et c’est pour cette raison qu’on l’appelle : un métal noble.

Les principaux dissolvants de l’or :
L’eau régale (mélange de trois parties d’acide chlorhydrique et d’une partie d’acide nitrique) dissout l’or facilement. L’or peut être attaqué par une solution chaude préparée avec HNO3 et H2SO4. Le mercure dissout et avec lequel il s’amalgame. Tous les halogènes réagissent bien avec l’or :

● Le chlore est moins actif à sec, mais quand il est mouillé, même à haute température, il peut attaquer facilement l’or;
● L’iode réagit presque comme le chlore;
● Le fluor attaque seulement l’or à très haute température;
● Le brome est le dissolvant le plus actif de métal à la température normale .

L’HCN et les cyanures alcalins dissolvent l’or, et la présence d’agents oxydants peut intensifier l’attaque.

Bref aperçus des utilisations de l’or

Quatre domaines d’activités socio-économiques sont les principaux utilisateurs de l’or pur :

Activité bancaires : Les thésaurisations bancaires nécessitent de l’or pour comprendre la valeur monétaire.

Activité technologique électronique : Fabrication des composant électronique spéciaux de l’ordinateur ; des machines à laver, des téléviseurs et des fusées. Plus particulièrement les moteurs des fusées sont en alliages de l’or pour refléter la lumière. Dans le domaine de télécommunication les organes sensibles de l’équipement téléphonique sont en métaux précieux comme l’or.

Activités socio-médicales : Les alliages d’or utilisées en dentisterie sont suffisamment résistant pour supporter la pression de la mastication, et inaltérables et biocompatibles (pas de réaction avec l’organisme humain).

Activité artistique et bijoutières et ornementales : Les orfèvres fabriqués par les bijoutiers et joaillières sont soient en or pur (24 carats) soient en alliages d’or :

▶ au Cuivre pour faire de l’or rouge ;
▶ au Cuivre et à l’Argent pour faire de l’or jaune ou de l’or rosé ;
▶ à l’Argent seul pour faire de l’or vert ;
▶ au Fer pour faire de l’or gris ;
▶ au Nickel pour faire de l’or blanc ;
▶ à l’Aluminium pour faire de l’or violet.

RAPPEL SUR LES DIFFERENTES TECHNIQUES D’EXTRACTION D’OR

Technique gravimétrique

Parmi le plus employé, on a la batée, le sluice et la table à secousse .

La batée

La batée est une plate circulaire de 40 à 50 centimètres de diamètre, de quelques centimètres de profondeur, dont les bords se relèvent légèrement.

❖ Utilisation technique
Le prospecteur verse une petite pelletée de terre dans la batée, ou s’en sert pour prélever son échantillon dans le fond du ruisseau. Le tenant légèrement inclinée, il lui imprime un mouvement de rotation. L’eau, agitée, soulève les particules les plus légères, alors que l’or, quatre à cinq fois plus dense, retombe rapidement vers le fond. De temps à autre, il faut secouer la batée de haut en bas, pour tasser les particules les plus lourdes au fond. Peu à peu, la batée se vide de l’eau, de la terre et du sable. Il ne reste plus au fond de la batée que les pépites, les paillettes et les graviers les plus gros.

Le travail à la batée se fait souvent avec de l’eau jusqu’aux chevilles ou aux genoux, dans les torrents de montagne, par tous les temps.

Ce procédé consomme peu d’eau, mais il est lent. Un orpailleur traite moins d’un mètre cube par journée de travail, et il faut un terrain riche pour que son utilisation soit rentable.

Le sluice

❖ Présentation

Le sluice est un instrument de conception simple qui requiert beaucoup d’eau, et convient très bien pour les minéraux denses, donc n’exigeant pas une classification trop poussée (or, cassitérite, thorianite,…). C’est un appareil statique qui doit permettre l’écoulement idéal d’un fluide composé d’eau, de sables et de graviers, en réalisant une séparation gravimétrique, la meilleure possible au moyen de pièges disposés à des endroits déterminés. Le « sluice box » littéralement « boite à écluses » existe en diverses variantes, adaptées au terrain, à la teneur et à la nature de l’or qui s’y trouve. C’est un couloir incliné (environ 10%) dont le fond est muni de rifles espacés et/ou le matériau est lavé par un rapide courant. Pour la prospection, on peut utiliser un sluice de 30 cm de large et de profondeur en éléments de 3,60 m, la Longueur peut varier de 4 – 60 m selon l’usage, on place en tête un débourbeur et une grille.

❖ Action

Après débourbage et tamisage grossier, le sable arrive dans le sluice, il est retenu par les riffles mais par suite de l’arrivée d’autres matériaux, des vibrations et des tourbillons entraînent les sables les plus légers et seuls les plus lourds restent. Les particules d’or sont piégées par des tasseaux disposés en longueur, en largeur, en quinconce, en forme de grille, selon la nature du terrain. Des toiles à sac ou des couvertures sont disposées au fond pour recueillir les paillettes et les pépites, et facilitent le nettoyage de l’appareil. Il faut que l’eau coule à la bonne vitesse, pas trop vite pour ne pas entraîner trop d’or, mais suffisamment pour éliminer les éléments indésirables. Le nettoyage et la récupération des éléments lourds s’effectuent périodiquement. Les capacités sont de l’ordre de 5 à 30 tonnes / m2 par 24 heures.

❖ Avantages de l’utilisation du sluice

– coût très bas;
– haute capacité pour le lavage du minerai alluvial;
– fabrication locale;
– ne nécessite pas de motorisation;
– manipulation facile;
– bonne récupération de l’or fin;
– ratio d’enrichissement élevé.

❖ Désavantages

– nécessite beaucoup de main d’œuvre;
– récupération moins importante pour les minerais sulfurés, dans les gisements primaires;
– opération discontinue.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I: ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE I : BREF RAPPEL SUR LES GENERALITES SUR L’OR
CHAPITRE II: RAPPEL SUR LES DIFFERENTES TECHNIQUES D’EXTRACTION
CHAPITRE III : ETUDE DE MINERAI A FAIBLE TENEUR : CAS BETSIAKA
CHAPITRE IV : RAPPELS SUR LA TECHNIQUE DE LIXIVIATION CHIMIQUE
PARTIE II: PARTIE EXPERIMENTALE
CHAPITRE V : OBJECTIFS ET METHODOLOGIE DE L’ETUDE EXPERIMENTALE
CHAPITRE VI : ESSAIS EXPERIMENTAUX
CHAPITRE VII : EVALUATION DU RENDEMENT DU PROCEDE
PARTIE III : PRE-ETUDE SUR L’EXPLOITATION ET APPROCHES ENVIRONNEMENTALES
CHAPITRE VIII : PRE-ETUDE SUR L’EXPLOITATION
CHAPITRE IX : APPROCHE ENVIRONNEMENTAL DU PROJET
CONCLUSION GENERALE
REFERENCE BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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