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Les techniciens et les scientifiques ne cessent de chercher tous ceux qui sont utiles pour l’amélioration de la technique et des performances dans la pratique sportive et ceci, depuis l’antiquité jusqu’à nos jours. La performance est parmi l’outil, appareil testeur servant à connaître l’effort des athlètes ou des sportifs. Ces derniers s’entraînent à fond au cours de leur carrière sportive pour améliorer leur performance afin d’être le meilleur et aussi pour atteindre l’échelle le plus haut niveau de la pratique sportive pour avoir la victoire.
Depuis plus des années, la natation est pratiquée à Madagascar mais à des différents objectifs. Les une pratiquent la natation comme activité de loisir, de distraction ou pour la nécessité thérapeutique ou un moyen d’exploration ou de sauvetage ; les autres la pratiquent comme sport de compétition dont le but est d’avoir une meilleure performance. Et c’est dans ce dernier objectif que nous allons faire notre étude de recherche. La natation compétitive est parmi les disciplines olympiques. Les techniques évoluent à chaque période de jeux, ce qui entraîne une amélioration de la performance comme dans les autres disciplines sportives.
CADRE THEORIQUE
Facteurs physiques
Dans notre recherche, il y a volonté de performances précises. Il s’agit des qualités physiques spécifiques qui sont déterminées par l’état de facteurs de valeur physique qui ont une influence significative sur la santé, le bien-être physique, la vitesse, la force, l’endurance et la résistance du nageur.
La vitesse : C’est la faculté de se mouvoir dans un minimum de temps en utilisant la technique avec « vélocité ». C’est une qualité principalement musculaire. La vitesse ne trouve pas son expression pure en natation. La distance minimum imposée est actuellement 50 mètres faisant déjà intervenir une certaine résistance. « La vitesse pure en natation correspond plutôt à une quarantaine de mètre » .
La vitesse de réaction : « La vitesse de réaction qui est sous la dépendance du système neuro-moteur, en grand partie fixée génétiquement, l’entraînement ne pourra être amélioré que dans des limites très étroites. Par contre, la vitesse gestuelle sur courte durée dépend surtout des réserves en phosphagène et du pouvoir contractile de la fibre musculaire » .
La force : En physique, la force est le produit de la masse (M) par l’accélérateur (A) et qui donne .
F = M x A et qui s’exprime en Newton (N) N = Kgm⁻¹s⁻¹
Physiologiquement, la force peut s’exprimer de différentes façons : dynamique ou isotonique, statique ou isométrique, générale ou localisée à un groupe musculaire. On peut cependant la définir comme le maximum de tension exercée par un muscle au cours d’une contraction .
La force de la traction : en tenant la barre avec les deux bras tendus, c’est-à-dire en suspension, il suffit de compter le nombre de traction de bras dans un temps déterminé ou en position de pompe. Compter le nombre de traction de bras dans un temps déterminé .
La détente : C’est un brusque effort musculaire . En natation, c’est l’aptitude de poussée des membres inférieurs au moment du départ avec une force explosive ou la détente verticale.
L’endurance : C’est la capacité de prolonger très longtemps un effort d’intensité modérée, ou la capacité maximum de travail en aérobie. L’endurance nécessite un bon fonctionnement cardio-respiratoire et dépend de la vascularisation du sujet au cours de l’entraînement, le nageur travaille cette endurance en faisant une nage à 80% de sa performance avec un repose de courte durée .
La souplesse : Elle est représentée par l’amplitude des mouvements qui se mesure selon le type d’exercice .
La résistance : C’est la capacité de prolonger le plus longtemps possible un effort d’intensité maximum en anaérobie. Le nageur le plus résistant sera celui qui pourra le mieux résister à la plus forte production d’acide lactique au niveau des muscles.
L’organisme fonctionne en dette d’oxygène et s’habitue à la supporter le plus en plus important. C’est la qualité maîtresse de nager. Elle trouve une application dans toutes les nages .
Les qualités techniques
Le respect des principes de la technique de nage ou de style de nage est primordial dans l’amélioration de la performance en natation compétitive. Celui qui ira le plus vite pour nager une distance donnée sera celui qui aura la meilleure efficacité, c’est-à-dire, la meilleure technique de nage ou la maîtrise de la technique qui consiste à :
– assurer une équilibre horizontal du corps dans l’eau afin d’offrir un minimum de résistance à l’avancement ;
– donner une grandeur maximale aux surfaces motrices afin d’agir sur la plus grande masse d’eau possible ;
– assurer la meilleure orientation de surfaces motrices ;
– déplacer ces surfaces motrices avec le maximum d’amplitude ;
– déplacer ces surfaces en accélération afin de toujours trouver un appui dans l’eau;
– assurer une continuité dans la propulsion, c’est-à-dire nager sans à-coups ;
– avoir un mode de respiration respectant les principes qui sont : expiration longue– continue et complète et inspiration brève s’effectuant en dehors des actions motrices des bras ;
– effectuer le retour des bras le plus près possible de l’axe de déplacement afin d’éviter les oscillations latérales du corps.
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Table des matières
INTRODUCTION
1- PREMIERE PARTIE
1.1- PRESENTATION DU SUJET
1.1.1- Objet de la recherche
1.1.2- Opérationnalisation des concepts
1.1.3- Limitation du sujet
1.1.4- Intérêt du sujet
1.2- POSITION DU PROBLEME
1.2.1- Plan de carrière
2- DEUXIEME PARTIE
2.1- CADRE THEORIQUE
2.1.1- Les facteurs physiques
2.1.2- Les qualités techniques
2.1.3- Les qualités morphologiques
2.1.4- Les qualités physiologiques
2.1.5- Les qualités psychologiques
2.1.6- Les autres qualités
2.2- LES DIFFERENTS MODELES DE DETECTION EXISTANTS
2.2.1- Aux Etats-Unis
2.2.2- Le modèle français
3- TROISIEME PARTIE
3.1- FORMULATION DE L’HYPOTHESE D’ELABORATION DE LA GRILLE DE DETECTION ET D’ORIENTATION
4- QUATRIEME PARTIE
4.1- METHODOLOGIE D’ELABORATION DE LA GRILLE EXPERIMENTALE
4.1.1- Echantillon population
4.1.2- Echantillon temps
4.1.3- Echantillon espace
4.2- DEMARCHE METHODOLOGIQUE
4.2.1- Inventaire des paramètres
4.2.1.1- Le départ
4.2.1.2- La première vitesse de nage
4.2.1.3- Le virage
4.2.1.4- La deuxième vitesse de nage
4.2.1.5- L’arrivée
4.3- LA CLASSIFICATION ET LE CHOIX DES FACTEURS PERTINENTS
4.3.1- Les critères de choix
4.3.2- Procédure de choix
4.4- QUANTIFICATION ET LIMIATION DES FACTEURS
4.4.1- Le protocole de quantification des différentes séquences
4.5- ELABORATION DE L’ARCHITECTURE DE LA GRILLE DE DETECTION ET D’ORIENTATION
4.6- EXPERIMENTATION ET VALIDATION DE LA GRILLE DE DETECTION ET D’ORIENTATION OU VERIFICATION PROPREMENT DITE DE L’HYPOTHESE
4.6.1- Les échantillons
4.6.2- Le déroulement de la collecte de données
4.6.3- Modification des modalités du test de collecte de données
4.6.4- Déroulement de la deuxième collecte de données
4.6.4.1- Présentation des données brutes pour la grille de détection
4.6.4.2- Interprétation de la grille de détection
4.6.4.3- Présentation des données brutes pour la grille de d’orientation
4.6.4.4- Interprétation de la grille de d’orientation
5- CINQUIEME PARTIE
SUGGESTIONS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
