IMPORTANCE GEOGRAPHIQUE DES SOCIETES

L’entreprise et ses prestataires informatiques

                   Après un survol sur le contexte et les acteurs du marché, l’ouvrage parle successivement de la sous-traitance comme un projet de développement et de l’externalisation des exploitations. Au fur et à mesure que l’entreprise atteint sa maturité, elle cherche de l’aide à l’extérieur dans le but se concentrer sur ses activités principales. Une partie de tache devrait être confiée à d’autres entreprises pour garantir la qualité de ce service sous-traité mais surtout celle du cœur de métier. L’ouvrage parle ici de l’externalisation de l’informatique. L’informatique n’est pas le métier de la plupart des entreprises, mais elle est souvent vitale pour elle… Ainsi, confie t- on volontiers à des tiers ce que l’on ressent comme essentiel ?4 L’objectif du livre est clair. Il s’adresse d’abord aux décideurs au sein d’une entreprise en apportant des conseils : comment sous-traiter et comment choisir des fournisseurs de services ? Ensuite, il définit ce qu’on entend par sociétés de conseil et Sociétés de Service d’Ingénierie Informatique (SSII) et enfin donner aux jeunes des visions plus authentiques de leurs environnements économiques.

Sous-traitance ou délocalisation ?

                 L’objectif de l’ouvrage est de déterminer si la délocalisation de la soustraitance internationale vers les pays sous développés est ou n’est pas, une cause de changement du marché de l’emploi dans les pays développés. C’est également une concrétisation des activités de l’ONUDI sur la délocalisation. Pour atteindre ces objectifs, 14 partenaires internationaux sont sollicités pour faire des échantillons. Ce sont les fruits des activités de l’ONUDI à l’aide de la BSTP. Le résultat entre donneurs d’ouvrages et fournisseurs montre que la sous-traitance est profitable aux pays du Nord ainsi que ceux du Sud. Il est démontré dans l’ouvrage que malgré la différence de niveaux de développement, les pays participants se complètent mutuellement. Quelques grandes lignes de l’ouvrage méritent d’être mises en relief pour bien illustrer la complémentarité des deux pôles : D’abord, c’est un phénomène de gagnant-gagnant. Pour les donneurs d’ouvrage, ils bénéficient des réductions des coûts, meilleures qualités de services, mécanisme efficace pour répondre aux fluctuations du marché et accéder dans les régions de perceptives de forte croissance. Pour les fournisseurs : productivité et efficacité plus élevées, utilisation de la capacité disponible, économies d’échelle, transferts de technologie, réduction des risques, appui financier. Ensuite, la sous-traitance est un phénomène international qui jusqu’à maintenant tend à s’évoluer et à et à gagner davantage d’espace géographique particulièrement dans les pays sous-développés : Asie ; Afrique ; Amérique Latine. Sa formation suit une logique suivant l’évolution des rapports et échanges mondiaux et les politiques industrielles qui vont accompagner ce changement. Il est à préciser que la soustraitance qui existe à Madagascar est essentiellement celle de l’informatique et communication.

Questionnaire fermé qui s’adresse aux employés

                C’est le premier outil qu’on a employé dans les travaux de terrains. 32 employés sont interrogés, 18 personnes ont répondu à toutes questions, faute de temps, 10 personnes doivent quitter l’entretien et 6 personnes ont volontairement interrompu l’enquête en pensant de ne trouver aucun intérêt dans l’interrogation. La fiche d’enquête est composée de 25 questionnaires. Ces derniers se divisent en trois parties : informations personnelles sur l’employé- questions concernant la société et enfin sondage à propos de la satisfaction professionnelle. La première partie des questionnaires oriente sur l’information personnelle de l’employé. C’est pour connaitre la situation familiale de la personne concernée, ayant accepté une telle condition d’emploi. La deuxième partie des questionnaires concerne la société tout en orientant les questions vers la raison de quitter la société. Cette partie permettra de voir si le travail dans ce secteur d’activité va évoluer à Madagascar. La dernière partie de la fiche d’enquête est axée vers la satisfaction professionnelle. Elle permet de mesurer les charges de travail, les manières dont l’employé exerce sa fonction et les relations avec les supérieurs.

L’internet à haut débit

                      La situation de l’internet en Afrique caractérise encore son retard dans développement. En 1994, il n’y a que deux pays qui possédaient d’internet en Afrique qui sont Afrique du Sud et l’Egypte. A l’an 2000, la situation était beaucoup améliorée car la quasi-totalité des pays africains ont accès à l’internet. Pourtant, l’Afrique subit de nombreux problèmes concernant cette technologie de communication et d’information. D’abord, la connexion est très lente et l’accès se limite seulement autour de la capitale pour de nombreux pays d’Afrique, ensuite le prix reste très élevé, contrairement à celui pays développés. De l’accès satellite à la fibre optique : L’avènement et développement des nouvelles technologies d’informations et de communication permet l’importation et l’exportation plusieurs catégories de services. Par définition, une fibre optique est un fil très fin qui a la propriété de conduire la lumière et qui sert à la transmission des données terrestres et océaniques. Son débit est nettement supérieur. De 2010 à 2011, on comptait 86 217 900 pour passer à 157,68 millions d’internautes selon la Banque Mondiale. Durant cette période, plusieurs projets ont été avancés, notamment pour connecter par câble de fibre optique l’Algérie et plusieurs pays d’Afrique Centrale14. Quant à Madagascar, Telma et Sagem ont étendu le réseau de fibre optique dans les grandes villes malgaches depuis 2009. L’année 1995 voit l’arrivée de l’Internet à Madagascar, la connexion entre le réseau malgache et le reste du monde se faisait uniquement par voie satellitaire. Deux antennes paraboliques principales sont installées : l’une à Arivonimamo qui a lancé Moov et l’autre à Ivato qui assure la connexion bleuline. Le grand problème aves ces antennes est la location obligatoire d’une bande passante, dont le prix est extrêmement élevé, mais elles sont également de basse qualité. Jusque là, Madagascar ne peut pas encore bénéficier des services multimédia étrangers, sauf quelques ‘’services textes’’. Tout en sachant que DTS ou de Gulfsat ne dépassent pas 300 Mo/s par opérateur, loin de satisfaire les demandes. Trois principaux acteurs ont mis en place les équipements nécessaires pour la connexion fibre optique, le backbone national : à savoir Telma, l’Etat malgache et des groupements économiques le backbone national. C’est un réseau qui relie les grandes villes, notamment Antananarivo, Toamasina, Toliara et Mahajanga. L’espoir est tourné vers la fibre optique et on a commencé à parler de la connexion à haut débit réel, d’ordre de téraoctets. La fibre optique offre l’avantage majeur d’offrir une bande passante large, puisque l’infrastructure est dédiée et non dépendante d’une société tierce à l’étranger. La fibre optique peut transmettre des données à grande distance sans détérioration ni perte majeure. ‘’Lors de l’arrivée du câble LION à Tamatave, les premiers tests ont été très concluants, mais à ce jour, aucune offre d’Orange ne peut encore rivaliser avec les offres maghrébines, où des pays comme la Tunisie ou le Maroc sont des concurrents directs de Madagascar dans l’outsourcing.’’15 Madagascar Le lancement du câble EASSy marque la révolution de l’internet Malgache. Ce sont les sociétés d’outsourcing qui en attendent le plus, puisque aujourd’hui, le coût d’un débit de connexion garanti se paie à coup de centaines de milliers d’Ariary, très pénalisant pour les entreprises, dont notamment les SSII qui nécessitent un échange de volume de données important entre les prestataires et les clients, souvent localisés en Europe.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : DEMARCHE DE RECHERCHE
Chapitre I- Documentation
I-1-Bibliographie
I-1-1-L’entreprise et ses prestataires informatiques
I-1-2-Les délocalisations et l’emploi : tendances et impacts
I-1-3-Sous-traitance ou délocalisation ?
I-2- Autres sources
I-2-1-Antsiranana est une province qui se conjugue au futur
I-2-2-Antsiranana : des emplois créés grâce à un centre d’appels
Chapitre II- Travaux de terrain
II-1- Questionnaires et type d’entretien
II-1-1-Questionnaire fermé qui s’adresse aux employés
II-1-2-Questionnaire semi-directifs pour les responsables des sociétés
II-1–3-Entretient libre pour les responsables administratifs
II-2- Déroulement des travaux de terrains
II-2-1-Problèmes et difficultés
II-2-2-Informatique, une solution pratique et rapide
DEUXIEME PARTIE : PROPOSITION DES PREMIERS RESULTATS DE RECHERCHE
Chapitre III- Dynamique spatiale positive du marché de la sous-traitance
III-1- Accroissement des ressources disponibles
III-1-1-L’internet à haut débit
III-1-2-Main d’œuvre disponible
III-2- Inquiétudes grandissantes dans les pays développés
III-2-1- Perte du marché de l’emploi dans les pays développés
III-2-2- Une situation de gagnant-gagnant
Chapitre IV- Offshoring adapté aux attentes de Madagascar
IV.1. Procédure entrepreneuriale
IV-1-1-Un guichet unique
IV-1-2-Cadre juridique amélioré
IV-2-Enjeux de l’externalisation à Madagascar
IV-2-1- Avantages de la sous-traitance
IV-2-2- Risques et attente du pays
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
ANNEXE

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