L’évolution des échanges commerciaux intra-régionaux

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Le principe de l’avantage comparatif

En économie, l’avantage comparatif est le concept principal de la théorie traditionnelle du commerce international. Il a été approché par Robert Torrens en 1815, et démontré pour la première fois par l’économiste britannique David Ricardo en 1817 dans ses Principes de l’économie politique et de l’impôt. La théorie associée à l’avantage comparatif explique que, dans un contexte de libre-échange, chaque pays, s’il se spécialise dans la production pour laquelle il dispose de la productivité la plus forte ou la moins faible, comparativement à ses partenaires, accroîtra sa richesse nationale. Cette production est celle pour laquelle il détient un « avantage comparatif ». Selon Paul Samuelson (prix Nobel d’économie en 1970), il s’agit du meilleur exemple d’un principe économique indéniable mais contraire à l’intuition de personnes intelligentes.
 Illustration :
D. Ricardo va démontrer que mêmes s’il n’y a pas de différence entre les pays dans les coûts, il y a avantage à faire du commerce international.
Pour nous faire comprendre ce principe, Ricardo imagine une économie mondiale composée de deux pays seulement, l’Angleterre et le Portugal, produisant deux types de biens, du drap et du vin, dont la qualité est supposée identique. Ricardo place l’Angleterre dans une situation a priori tout à fait désavantageuse, le Portugal produit plus vite, à la fois le drap et le vin. Et que chaque pays veuille produire une unité de vin. L’Angleterre doit-elle fermer ses frontières pour éviter que ne s’écroule son industrie ?

Les conséquences de la spécialisation par rapport à la théorie

Conformément à la démonstration de David Ricardo, la spécialisation des pays en fonction de leurs avantages comparatifs et leur intégration au commerce mondial est profitable à chacun d’entre eux. Toutefois le commerce international modifie la répartition des revenus au sein de chaque nation, de sorte qu’une partie de la population profite de l’ouverture commerciale tandis qu’une autre en pâtit. Le mécanisme qui préside à cette évolution veut que l’intégration croissante des économies suscite, à productivité identique, une convergence des rémunérations à travers le monde. En théorie, la mobilité internationale des facteurs de production (des hommes et des capitaux) amplifie ce processus.

La limite de la théorie

Aujourd’hui les études sur la validité empirique de la théorie ricardienne se heurtent à un obstacle épistémologique majeur. En effet le fondement de l’analyse de Ricardo repose sur la comparaison des coûts relatifs de production en situation d’autarcie, or dans le contexte actuel de la mondialisation économique il est très rare qu’un pays possédant un désavantage comparatif continue à produire le bien concerné, de sorte qu’il n’existe aucune donnée statistique permettant d’estimer la productivité des différents participants au commerce international. Or si on ignore la productivité d’un pays pour la production du bien qu’il importe, on ne peut pas savoir si sa situation d’importateur dérive de la détention d’un désavantage comparatif vis-à-vis du pays exportateur. La mesure de l’influence des coûts relatifs de production sur la structure du commerce international est donc très difficile.

De plus, D. Ricardo met sur un même pied d’égalité l’ensemble des pays (Grande-Bretagne et Portugal), or la révolution industrielle avait déjà eu lieu en Grande-Bretagne tandis que le Portugal restait un pays agricole, on peut donc critiquer Ricardo dans le fait qu’il n’ait pas intégré dans son analyse le niveau de développement technologique respectif des différents pays.
En bref la théorie des avantages comparés ne se préoccupe que du côté de l’offre de l’économie internationale ; c’est pourquoi d’autres auteurs tels que J. Stuart Mill et A. Marshall analysent les mécanismes de la demande (réciproque) de l’économie internationale.

Les avantages et inconvénients du commerce extérieur

Tout le monde s’accorde volontiers pour reconnaître qu’une certaine dose de commerce international est bénéfique. Pourtant l’idée selon laquelle : « un pays peut tirer profit de l’importation de catégories de biens qu’il serait capable de produire engendre bien souvent un certain scepticisme ». Mais les conclusions essentielles de toutes les théories des échanges internationales évoquent qu’il existe au contraire des gains au commerce de biens et services entre deux pays (2010, p.4, P. Krugman & M. Obstfeld).
Le premier modèle, selon P. Krugman & M. Obstfeld, nous montre que deux pays peuvent tirer un bénéfice mutuel des échanges commerciaux, même si l’un d’entre eux est capable de produire tous les biens de façon plus efficace et que les firmes de l’autre pays profitent de salaires relativement faibles. D’après P. Krugman & M. Obstfeld, l’exemple de l’Union Européenne et la Chine en est la preuve évidente. Depuis 2005, l’importation de textiles chinois en provenance de la Chine à fortement augmenté vers l’Europe, pour les décideurs européens cette hausse constitue une menace pour les entreprises européens de textiles (2010, p.4, P. Krugman & M. Obstfeld). Mais selon Krugman, la production de vêtements nécessite aussi un atelier et du personnel, ces travailleurs pourraient être mobilisés dans la fabrication d’autres produits. Si l’on suppose que l’UE produit 10 millions de chemises et que les ressources employées pour cette activité permette de fabriquer 10 000 voitures, d’après P. Krugman & M. Obstfeld l’UE devrait plutôt se consacrer à la production de voiture, puisque les travailleurs européens sont plus efficaces dans la production des biens sophistiqués, que dans la production de chemises puisque la Chine à un meilleur accès aux matières premières (parmi les principaux producteurs de coton), de plus il possède un coût de salaire relativement faible. Cet exemple, sur la spécialisation de l’UE dans l’automobile et de la Chine dans le prêt-à-porter, permet d’augmenter la production mondiale : pour la même quantité de chemises, l’économie mondiale peut produire 7000 voitures supplémentaires. Cette hausse doit permettre a priori d’élever le niveau de vie de chacun des pays (2010, p.28, P. Krugman & M. Obstfeld). Le résultat nous mène essentiellement vers les atouts des deux pays, si chacun d’eux exporte les biens pour lesquels il détient un avantage comparatif.

Les deux Communautés Économiques Régionales de l’Afrique Australe et Orientale

SADC

« Southern African Development Community » a pour rôle de promouvoir la croissance économique et le développement socio-économique de façon durable et équitable qui assurent l’allègement et l’éradication de la pauvreté.
Ses principes sont orientés vers le développement; la subsidiarité; l’intégration de marchés, la facilitation de commerce et de l’investissement.

Historique 

Tout au début, la SADC se nommait la Conférence pour la Coordination du Développement de l’Afrique Australe crée en avril 1980 composé de l’Angola, Botswana, Lesotho, Malawi, Mozambique, Swaziland, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe, qui avaient pour objectifs principales de réduire la dépendance des Etats membres vis-à-vis de l’Afrique du Sud ; mobiliser les ressources à travers des projets et programme pour une autosuffisance collective ; et enfin la mise en place d’un système de garantie sur la compréhension et le soutien international.
Mais après une longue coopération et collaboration, les groupes d’Etats ont vite transformé la conférence en communauté, en Août 1992, créant une nouvelle communauté de développement de l’Afrique Australe (SADC).

Objectifs 

Depuis, la SADC s’est développée, devenant une organisation ayant un Programme d’Action (SPA), couvrant plusieurs secteurs d’ordre économique et social à savoir l’Énergie, le Tourisme, l’Environnement et l’Aménagement des Sols, l’Eau, l’Exploitation Minière, l’Emploi et le Travail, la Culture, l’Information et le Sport ainsi que le Transport, les Communications, l’Environnement et le Développement, Industrie et Commerce…etc.

Ses objectifs sont axés sur :
 le développement et la croissance économique, l’éradication de la pauvreté, le renforcement du niveau et de la qualité de vie des peuples de l’Afrique Australe et le soutien aux plus démunis socialement, par le biais de l’intégration régionale;
 le développement des valeurs politiques, systèmes et institutions communes;
 la promotion et la défense de la paix et de la sécurité;
 la promotion du développement autosuffisant basé sur l’entraide collective, et l’interdépendance entre les États Membres;
 la complémentarité entre les stratégies et programmes nationaux et régionaux;
 la promotion et la maximisation de l’exploitation et de l’utilisation productive des ressources de la Région;
 l’utilisation durable des ressources naturelles et la protection effective de l’environnement;
 le renforcement et la consolidation des affinités et des liens historiques, sociaux et culturaux, de longue date entre les peuples de la Région.

Situation actuelle 

Restructuration des priorités :
Dans le cadre de son Programme d’Action (SPA), ensemble des Programmes Sectoriels évoquant les stratégies et projets conçus pour accomplir leurs objectifs globaux, la SADC a procédé à plusieurs modifications en accord avec les priorités et défis à relever par l’organisation.
Le nombre de projet :
Les projets, au nombre de 407, sont estimés à US$ 8.09 milliards. Sachant que 90% de cette somme proviennent de sources externes et près de 50 % sont des garanties.

Ratification des protocoles
Plusieurs protocoles ont été développés et signés dans le cadre du SPA.
Le protocole sur le commerce a été mis en œuvre depuis le 25 Janvier 2000, suite à sa ratification par de nombreux États Membres, et la région espère parvenir à instituer une zone de libre échange avant l’année 2008. Par ailleurs depuis en Août 2000, la SADC a procédé à une déclaration sur la productivité qui engage les États Membres à accroître la productivité afin de faire face aux défis de la concurrence mondiale.
Stratégie de réduction de la pauvreté :
La SADC possède un document fondamental appelé « RISDP » (Regional Indicative Strategic Development Plan) sachant que chaque pays est libre de déterminer sa politique générale et son programme d’action en vue de réaliser les objectifs du RISDP.
Le RISDP se fixe comme but la réduction de la pauvreté ainsi que le développement économique et social. A ce titre, il considère que la libéralisation du commerce est la clé de l’intégration régionale approfondie et de l’éradication de la pauvreté. D’où la nécessité de la mise en place de la zone de libre échange à l’horizon 2008, la création de l’union douanière pour 2010. En 2015 et 2016 la SADC se dynamise pour une économie performante et envisage respectivement de créer une Union économique et monétaire.
Processus décisionnel
Sur la prise de décision, la SADC a mis l’accent sur la mise en place d’un encadrement institutionnel décentralisé qui assurerait que les États Membres soient les acteurs principaux dans la formulation et la mise en œuvre des décisions politiques. La SADC possède des institutions principales :
 Le Sommet : une institution qui élabore les politiques de la SADC, composé des Chefs d’Etats et du Gouvernement.
 La Troïka : un système rattachant la présidence future et la présidence sortante, permettant la continuité en termes de tâches et de décisions.
 Le Conseil de Ministres : supervise le fonctionnement et le développement de la SADC et assure la mise en oeuvre des politiques.
 La Commission Intégrée de Ministres : assure une orientation adéquate en termes de politique, coordination et harmonisation des activités multisectorielles. Elle Contrôle les activités des quatre domaines clefs d’intégration, notamment: le Commerce, l’Industrie, les Finances et l’Investissement; les Infrastructures et Services; l’Alimentation, l’Agriculture et les Ressources Naturelles (FANR); le Développement

Social et Humain et les Programmes Spéciaux.
 La Cour de justice : assure le suivi et l’interprétation correcte des dispositions du Traité de la SADC.
 Les Commissions Nationales de la SADC : contribuent au niveau national dans la formulation de politiques et stratégies régionales et du Programme d’Action de la SADC, coordonnent et supervisent à la mise en place de ces programmes dans chaque pays membre. Ils développent des projets dans le cadre de la préparation du Plan Indicatif de Développement Régional.
 La Commission Permanente des Cadres Supérieurs : Commission de consultation technique pour le Conseil.
 Le Secrétariat : chargé de la planification stratégique, la coordination et la gestion des programmes de la SADC.

COMESA

Le COMESA : « Common Market for Eastern and Southern Africa » est un des six groupements régionaux piliers de la Communauté économique africaine.

Historique :

Auparavant, le COMESA a été crée dans le cadre d’une vision panafricaine en vue de réaliser l’intégration économique totale du continent. Le plus concret des efforts vers la réalisation de cette conceptualisation est l’adoption du plan d’action de Lagos et de l’Acte final de Lagos en 1980 par les dirigeants africains. Ce qui permet à l’OUA, à l’époque (actuellement Union Africaine) de formuler le Traité indiquant la création de la communauté économique africaine.

Le COMESA a été crée en novembre 1993, à la signature du traité par 20 Etats d’Afrique orientale et australe, ensuite ratifié lors du sommet de Lilongwe en décembre 1994. Se substituant à la Zone d’Echanges Préférentielle (ZEP ou PTA, Preferential Trade Area), le COMESA en reprend le principal objectif : la promotion de l’intégration économique régionale à travers le développement du commerce et de l’investissement.
Trois pays ont quitté le COMESA à la demande de la Republic of South Africa : le Mozambique et le Lesotho (avril 1997), puis la Tanzanie (août 1999). La Namibie est sortie de l’organisation en 2004.

Objectif :

L’objectif du COMESA en matière de commerce, douanes et affaires monétaires est de constituer un espace économique totalement intégré et internationalement compétitif dans lequel les biens, les services, les capitaux et la main d’œuvre circulent librement.
A court terme le COMESA a pour objectif de mettre en place :
 Une zone de libre-échange (ZEP2) avec des tarifs de douane moins élevés pour tous les échanges intra-régionaux que pour le commerce extra-régional.

La Relation entre SADC et COMESA

La convergence entre SADC ET COMESA :

Le point commun

D’après les études menées par Adrien AKNNI-HONVO, dans la Revue Région et Développement n° 17-2003, à l’Université de Brest, certains facteurs peuvent conduire à une convergence des Communautés Economiques Régionales des pays en développement:
 l’appartenance à une zone de libre échange. D’abord, les communautés régionales doivent s’inscrire dans une logique de création de ressources au niveau régional et non pas dans le but d’une insertion dans une économie mondiale. Ensuite ces Communautés doivent pratiquer une politique d’intégration efficace et renforcée, car plus les pays sont éloignés de sa zone d’intégration, plus la vitesse d’intégration est lente.
 Les actions pour stimuler l’intégration régionale doivent être suffisamment prises en compte par les Communautés Régionales.
 Les variations des termes de l’échange pour éviter les pertes des pays exportateurs de produits primaires, ces derniers représentent 80% des exportations des pays d’Afrique.
 Ces communautés doivent mettre en place des obligations, règles et procédures administratives qui ne sont pas contradictoires, avec des stratégies et objectifs cohérentes.
 Enfin les Communautés Economiques Régionales ne doivent pas avoir un esprit de favoritisme envers les pays leaders, car cela peut conduire à une baisse réelle des capacités de développement endogènes des petits pays par l’utilisation des modèles de développement inadaptés.

Selon AKNNI-HONVO, le COMESA et la SADC ont un point commun, d’abord car ils ont un degré de complémentarité commerciale, productive et de coopération sectorielle relativement forte. A propos des taxes douanières et les barrières internes au commerce, le COMESA et la SADC veulent que tous ces membres les suppriment progressivement.

Coordination et Harmonisation

D’autres points qui lient le COMESA et la SADC se trouvent sur la coordination et l’harmonisation de leurs activités. Ces deux Communautés Economiques ont constitué des groupes de travail qui traitent des problèmes communs et s’invitent réciproquement à des réunions portant sur des questions générales ou techniques (2004, Commission économique pour l’Afrique).
Par exemple : le renforcement des échanges d’informations, l’intensification des efforts de coordination des politiques sectorielles et d’harmonisation des programmes et l’amélioration des politiques nationales, les engagements pris par les gouvernements,…etc.

La feuille de route

Pour éviter la discordance des accords régionaux et les législations nationales, dans le but d’exécuter les traités et les protocoles, la rationalisation et l’harmonisation des activités des Communautés Economiques Régionales ont été indispensables. C’est ce qu’avait affirmé le Dr. Prega RAMSAY, conseiller spécial auprès du Président de la République de Madagascar : « des progrès dans l’harmonisation et la rationalisation des activités du COMESA et de la SADC ont été enregistrés, plusieurs réunions ont été tenues entre les deux organismes et une feuille de route (pour la mise en place de l’union douanière et les négociations des Accords de Partenariats Economique) pour des actions communes a été conclue » (2006, p 21, Colloque sur l’Intégration Régionale de Madagascar).

Au niveau du Financement

La convergence du COMESA et SADC s’observe aussi sur le plan des finances, ces deux Communautés Economiques Régionales tirent en effet l’essentiel de leurs ressources financières des contributions de leurs membres, mais également de l’assistance extérieure. Les contributions acquittées ont décliné au fil du temps et l’aide extérieure ne suffit parfois pas pour répondre aux besoins des Communautés économiques régionales.
Par exemple « moins de la moitié des contributions de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale et du COMESA ont été acquittées, et les fonds extrabudgétaires du COMESA et de la SADC ont dépassé les contributions des États membres. L’écart entre les besoins des communautés économiques régionales et les contributions des États membres est déjà grand et les projections donnent à penser qu’il va encore se creuser5 » (2004, Commission économique pour l’Afrique).

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Table des matières

Introduction
ChapitreI. La Théorie du Commerce Extérieur
1. La théorie de l’avantage absolu (Adam Smith)
1.1 La pensée d’Adam Smith
1.2 Qu’est ce que l’avantage absolu
1.3 La limite de la théorie
2. La théorie de l’avantage comparatif (David Ricardo)
2.1 La pensée de David Ricardo
2.2 Le principe de l’avantage comparatif
2.3 Les conséquences de la spécialisation par rapport à la théorie
2.4 La limite de la théorie
3. Les avantages et inconvénients du commerce extérieur selon P. Krugman et M. Obstfeld
Chapitre II. Les deux Communautés Économiques Régionales de l’Afrique Australe et Orientale
1. La SADC
1.1 Historique.
1.2 Objectif
1.3 Situation actuelle.
2. Le COMESA
2.1 Historique
2.2 Objectif
2.3 Situation actuelle
3. La relation entre SADC et COMESA
3.1 Les Convergences entre ces deux CER
3.1.1. Le point commun
3.1.2. La coordination et l’harmonisation
3.1.3. la feuille de route
3.1.4. le financement
3.2 Les Divergences entre ces deux CER
3.2.1. La restructuration
3.2.2. Les suppressions des obstacles non tarifaires
3.2.3. L’adoption des règles d’origines
3.2.4. Le tarif extérieur commun (TEC)
3.2.5. La facilitation du commerce
3.2.6. Les données socioéconomiques
3.2.7. L’évolution des échanges commerciaux intra-régionaux
Chapitre III. Madagascar
1. Introduction générale sur l’économie, la politique et le commerce
1.1 L’évolution de l’économie depuis l’indépendance
1.2 L’évolution du commerce
2. La Politique commerciale de Madagascar
2.1 Contexte
2.2 Stratégie globale de la politique commerciale à Madagascar
2.3 Le commerce extérieur :
2.3.1 Données statistiques
2.3.2 Les droits de douanes et taxes
Chapitre IV. Madagascar et les accords de la SADC et COMESA
1. Madagascar et SADC
1.1 Fondements de l’adhésion
1.2 Les avantages de proximité avec la SADC
1.3 Intérêts et motivation par rapport aux accords de développement
1.4 Les secteurs prioritaires de la SADC
2. Madagascar et COMESA
2.1 L’intégration de Madagascar au COMESA
2.2 Les gains offerts sur les accords commerciaux avec le COMESA
2.3 Intérêts et motivation par rapport aux accords commerciaux
2.4 Les secteurs prioritaires du COMESA
Chapitre V. Analyse environnementale de l’intégration de Madagascar
1. La législation
2. Les secteurs développés dans le programme du COMESA et de la SADC
3. Intégration régionale et son impact au niveau national
4. Impact sur la Communauté rurale et environnemental : Cas du Sud de Madagascar
4.1 Commerce et pauvreté
4.2. Commerce international et environnement
4.2.1 L’importance de l’agriculture contractuelle
4.2.2 Les problèmes rencontrés dans l’agriculture contractuelle
Conclusion
Annexe
Bibliographie

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