Résumé
Les barrages servent à améliorer la qualité de la vie humaine dans plusieurs domaines (l’agriculture, l’industrie, navigation…), c’est pour ses 60% des rivières du monde sont endiguées, et Il y a environ 50 000 grands barrages (> 15 m de hauteur) et plus de 1500 en construction, et il y a aussi des milliers des petits barrages. (1)
Notre présente étude consiste à conceptualiser un petit barrage en remblai afin d’atteindre certains besoins d’irrigation surtout, et le concevoir en suivant les règles de la géotechnique acquise dans les années précédentes. Pour ce faire, nous allons prendre en compte les règles de la stabilité et les infiltrations de l’eau dans le sol et même les propriétés de résistance des matériaux sont prises en compte dans les calculs tout en utilisant des lois et des techniques pour assurer le bon choix de profil et la sécurité de l’ouvrage.
La réalisation et la conception des petits barrages en terre ont connu un grand développement grâce aux améliorations réalisées dans le domaine de la géotechnique.
Introduction
La gestion durable des ressources en eau face aux demandes pressantes d’une population toujours croissante est sans aucun doute l’un des défis majeurs auquel l’humanité sera confrontée au cours de cette nouvelle époque. Les besoins sont multiples et la ressource limitée.
Dans les pays arides et semi-arides comme l’Algérie (dont 84% de la surface du pays représente le Sahara) (2), cette situation est encore plus préoccupante compte tenu des aléas climatiques. Dans ces régions, il est vital de maîtriser plus particulièrement les eaux de surface qui conditionnent bien souvent la réussite des projets agricoles, et pour l’alimentation en eaux potables.
L’Algérie compte actuellement 80 grands barrages d’une capacité totale dépassant les 8 milliards de mètres cubes ; 1,2 Md m3 pour l’AEP et plus de 600 millions de m3 pour l’irrigation (3). C’est une capacité très faible par rapport l’augmentation de la population, et même pour les projets agricoles. Et pour la petite hydraulique l’Algérie compte environ 718 retenus collinaires d’une capacité totale de (89,7 Hm3) (4), et des petits barrages ces derniers visent à la fois l’irrigation agricole, les prélèvements des industries et la protection contre incendie.
L’Algérie a un projet de développement des infrastructures hydrauliques du pays, c’est de faire construire plusieurs grands barrages et des dizaines de petits barrages d’ici à 2030 (il y a 90 projets de barrages en cours d’études) (3), pour atteindre une capacité de stockage largement suffisante pour la couverture les besoins.
Les barrages en terre et en béton sont les plus utilisés dans le monde. Les barrages en terre sont plus utilisés en Algérie, car ils peuvent être construits avec du sable, de l’argile, du gravier, des cailloux ou une combinaison de ces matériaux qui sont fortement disponibles dans ces régions (5).
La problématique
La facture d’importation des produits alimentaires a connu une hausse pendant l’année 2018, avec une valeur ayant atteint 3,936 Mds USD (6), c’est une proportion très élevée pour un pays d’une superficie agricole totale estimée à 42,4 millions d’hectares, soit 18% de la superficie totale du pays, mais la superficie cultivée est de 8,458 millions d’hectares, soit 20% de la superficie agricole totale (7) ; cette surface est négligée à cause de la mauvaise gestion et le manque de ressources en eaux.
D’autre part, le taux de chômage en l’Algérie était de 11,1% environ de 1,378 million personnes en 2018 (a appris l’APS auprès de l’Office nationale des statistiques ONS) (8), sachant qu’un hectare peut assurer la création de plusieurs postes d’emplois permanents entre autres, les transports et les industries alimentaires.
Pour les ressources en eaux, l’Algérie a un potentiel des eaux en surface d’environ 12410 hm3, la quantité mobilisée s’élève la moitié de ces ressources (9).
Pour développer le secteur agricole il est nécessaire de le rentabiliser en récupérant toutes les parcelles délaissées et pour cela, la première initiative est d’assurer l’apport des ressources en eaux est la meilleure solution c’est de profiter de la petite hydraulique et la réalisation de petits barrages dans des sites apte à cet effet.
Notre travail d’études entreprises dans le cadre de cette problématique vise un peu fort à dimensionner et choisir le type de profil le plus adapté avec le site choisi et à améliorer les connaissances à étudier les infiltrations et assurer la stabilité de l’ouvrage.
Questions sur la thématique
Suivant quel standard et quelles sont les normes qu’on va utiliser pour construire notre petit barrage ? 6. Les hypothèses de travail :
En Algérie il n’y a pas un standard pour la construction des barrages, donc on va suivre les normes américaines et allemandes. 7. Le but :
Le but de notre étude c’est de satisfaire quelques besoins spéciaux à savoir : l’irrigation des petits périmètres en construisant des petits barrages.
La méthodologie
La méthodologie qu’on va suivre, elle a un rapport direct avec le cycle de vie d’un barrage qui se diffuse lui-même en 7 phases essentielles. La surface agricole totale est d’environ 42,4 millions Hectares, 8,458 millions Hectares utilisables (7), donc il faut une stratégie pour réformer la surface qui reste pour assurer une autosuffisance des produits alimentaires. D’autre part, il faut mobiliser le maximum de potentiel des eaux en surface qui est de 12410 hm3 (9). Puisqu’on a les ressources en eau et les terres agricoles proviennent l’idée de construire les petits barrages en terre et les retenues collinaires.
Pour irriguer une surface de 300 hectares de terre agricole il faut conceptualiser un petit barrage d’une capacité d’environ 2 millions m3, comme le barrage de Zouia c’est une retenue collinaire de hauteur de 23,6m et de capacité environ 2 millions m3 destinée pour l’irrigation. (10)
Le calcul numérique
Le calcul numérique est réalisé sur l’ordinateur, il peut résoudre le problème des infiltrations par le biais des programmes mis au point (PLAXIS, Geo studio…), afin de déterminer la position de la ligne de saturation, le potentiel hydraulique et, le débit de fuite.
Le modèle électrique
L’analogie électrique est basée sur le fait que le potentiel électrique est régi par la même loi que le potentiel hydraulique
Le modèle graphique
Il représente une méthode simplifiée, la plus souvent utilisée. Cette méthode donne des résultats approches, mais en général suffisants. L’écoulement des eaux d’infiltrations dans le barrage est régi par la loi de DARCY, V = K . i (K : coefficient de perméabilité en (m/s) et i : le gradient hydraulique).
Modélisation des profils choisit en Géo-studio 2012
Présentation de logiciel
C’est un logiciel de calcul géotechnique qui permet de traiter les différents problèmes du sol comme le glissement des terrains, le tassement, la consolidation, les infiltrations des eaux dans le corps de la digue d’un barrage et d’autres problèmes liés à la géotechnique.
Plusieurs programmes sont intégrés dans la fenêtre générale du logiciel :
✓ SLOPE/W : Permet de calculer le coefficient de sécurité d’un talus naturel ou artificiel par les méthodes d’analyses classiques.
✓ SEEP/W : Permet de calculer les infiltrations des eaux (Par la méthode des éléments finis).
✓ SIGMA/W : Permet d’analyser les problèmes de la relation contraintes / déformations (Par la méthode des éléments finis).
✓ QUAKE/W : Permet de définir le comportement d’un terrain sous l’effet d’un séisme (Par la méthode des éléments finis).
✓ TEMP/W : Permet d’analyser les problèmes Géothermique du sol (Par la méthode des éléments finis) … et autres logiciels.
SEEP
SEEP / W est un programme largement utilisé dans les modélisations numériques. Il simule le régime des eaux souterraines en utilisant une géométrie matérielle utilisant les conditions aux limites et les propriétés des matériaux comme entrées. SEEP / W a la capacité de modéliser à la fois l’état d’équilibre et les conditions des eaux souterraines transitoires.
On s’en sert pour, par exemple, modéliser les écoulements à travers les barrages, dans les routes, à travers les sites d’enfouissement, autour des rivières, etc.
Utilité
SEEP/W fonctionne grâce à des éléments finis. Les éléments finis, malgré un background mathématique complexe, sont relativement faciles à utiliser, puisque tout fonctionne en interface graphique. La première étape consiste à dessiner en 2D une section ou un plan que nous souhaitons modéliser (grâce à un maillage), puis entrer les paramètres des matériaux, et indiquer les conditions que nous désirons imposer au modèle (un débit ou des charges de pression) et le tour est joué. Évidemment, il y a quelques subtilités à considérer lorsque le problème se complexifie, mais les problèmes complexes sortent du cadre du présent cours.
Etapes d’exécution
Après la conception de plusieurs profils types du barrage représentant les variantes retenues de la digue, on va choisir les deux simple profil Figure 9 et Figure 10 à cause des raisons économiques et vue que notre retenue n’a pas un volume très important.
On va faire une étude des infiltrations pour les deux profils et définir les conditions d’écoulement et comparer le comportement des deux conceptions de digues vis-à-vis des écoulements dans leur massifs. Le code de calcul GEOSTUDIO a été utilisé pour ces fins.
MAILLAGE
Un maillage est fait d’éléments attachés par des noeuds. On fait apparaître le grid si ce n’est déjà fait (en appuyant sur le bouton grid). On utilise alors les boutons outils de dessin comme nous les utilisons dans MS Word.
Une fois nos lignes guides dessinées, nous allons tracer notre maillage par-dessus en sélectionnant Draw ; régions dans le menu en haut et en cliquant sur chaque coin du dessin. Nous avons le choix de subdiviser notre maillage en plusieurs régions. Lorsque la région est refermée, une fenêtre apparaît. Les onglets sont Material, Mesh, Edges, Elments et Openings.
Etude de la stabilité
Introduction
L’étude de stabilité d’un barrage en remblai est fondamentale ; pour aboutir à la définition de la forme du remblai (pentes des talus) ; et des types de drainage à appliquer.
Un barrage dit instable lors d’une apparition d’un désordre dans sa masse, qui se traduisent par des déformations géométriques (glissement des talus) en surfaces.
Cette instabilité est causée par plusieurs facteurs on cite :
• Le phénomène renard d’origine hydraulique.
• Le développement du ravinement superficiel.
Les facteurs qui déterminent la stabilité d’un talus sont :
• Caractéristiques des matériaux constitutifs (la cohésion, angle de frottement).
• Profil du remblai (largeur en crête, pentes des talus).
• Hydraulique interne (la configuration de la ligne de saturation).
• Les cas de charge (retenue vide ; plein…).
L’étude de la stabilité d’un barrage a pour objectif, la détermination à partir d’un grand nombre de positions de la surface de rupture, la marge de sécurité minimale, qui correspond au coefficient de sécurité la plus déformables.
Pour faire on utilise le logiciel Géo studio.
SLOPE
Le logiciel Géo studio, permet à l’utilisateur de combiner deux ou plusieurs types d’analyses afin de transférer des informations précieuses entre deux ou plusieurs modèles. Dans de notre étude, l’analyse SEEP / W décrit à la section précédente a été utilisé comme un « parent » d’analyse pour la suite SLOPE / W. Cela permet au modèle SLOP / W d’utiliser la géométrie région et les conditions de l’eau interstitielle de l’analyse SEEP / W dans ses calculs de stabilité des pentes.
SLOPE/W est le produit calculant la stabilité du logiciel pour le calcul du coefficient de sécurité de la terre et les pentes rocheuses. Avec SLOPE/W, vous pouvez analyser à la fois des problèmes simples et complexes pour une variété des formes de surface de glissement, des conditions de pression d’eau interstitielle, les propriétés du sol, les méthodes d’analyses et de conditions de chargement.
En cas de non vérification du glissement, on est obligé d’ajouter une bêche d’ancrage sous la semelle, mais en cas de non vérification de l’une des deux autres conditions on doit redimensionner le mur de soutènement de nouveau.
Il existe deux autres vérifications pour la stabilité externe du mur, le tassement et le grand glissement, qui n’ont pas été vérifiées car le calcul des tassements et du grand glissement ne sont généralement faits que dans le cas où les caractéristiques du terrain d’assise et des couches de fondation sont médiocres.
Une fois qu’on a résolu notre problème, SLOPE/W offre de nombreux outils pour la visualisation des résultats.
On va utiliser la méthode de Bishop pour résoudre notre problème.
Méthode de Bishop (1955)
Bishop ne néglige plus les forces horizontales inter-tranches, dans sa méthode simplifiée la résultante verticale des forces inter-tranches est nulle, d’où :
Cette méthode satisfait, l’équilibre des forces verticales de chaque tranche ainsi que l’équilibre des moments par rapport au centre du cercle de rupture.
Le cas de vidange rapide
Etude des infiltrations
Une vidange qui est fonction du temps, la charge hydraulique passe de h=6.5m vers h=0m en sept jours(1m/jour).
La perméabilité des sols constituant un barrage en terre est généralement trop faible pour que la surface de l’eau dans l’ouvrage s’abaisse de façon sensible lorsque l’on vide rapidement la retenue. La vidange rapide peut alors être considérée comme instantanée et c’est dans cette hypothèse que l’on se place pour étudier la stabilité du talus amont.
Lorsque la retenue est pleine, les forces d’écoulement à travers l’ouvrage tendent à stabiliser le talus amont. La vidange rapide, en inversant le sens de l’écoulement dans la partie amont de l’ouvrage, crée des forces hydrauliques dirigées vers l’intérieur de la retenue. Ces forces sont suffisamment intenses pour entraîner une réduction importante du coefficient de sécurité du talus amont. Inversement la vidange rapide améliore la stabilité du talus aval ou e st sans effet sur elle.
On étudie généralement la stabilité du talus amont pendant la vidange rapide à partir des contraintes effectives. Les paramètres de cisaillement pris en compte dans le calcul sont les paramètres de cisaillement intergranulaire du sol saturé. La distribution de la pression interstitielle dans le corps de digue dépend de la déformabilité des matériaux qui le constituent.
Dans le passé, plusieurs ruptures de talus naturels et artificiels ont été observés, exemples le barrage Pilarcitos sud de San Francisco, le barrage Walter Boudin en Alabama
L’ANISOTROPIE DE PERMÉABILITÉ DU REMBLAI
L’une des causes de l’inefficacité du drain d’un barrage est l’anisotropie de perméabilité du remblai caractérisée par le rapport kh / kv de la perméabilité horizontale à la perméabilité verticale. L’anisotropie dépend des différences de granulométrie, de densité, de teneur en eau des sols et du mode de compactage. La technique de construction des remblais en terre par couches horizontales compactées favorise l’anisotropie de perméabilité surtout si l’on n’assure pas une bonne liaison entre les couches. La perméabilité horizontale est supérieure à la perméabilité verticale dans des rapports qui peuvent aller de 1 à 100 et plus.
Si le matériau de remblai n’est pas très homogène ou si la construction du barrage n’a fait l’objet d’aucun contrôle, il y a tout lieu de penser que l’on aura une forte anisotropie de perméabilité du massif.
Que peut-on en attendre ?
Une piézométrie anormalement élevée et une réduction de la stabilité du talus aval.
Pour illustrer ce propos, nous avons calculé la position de la ligne phréatique d’équilibre pour différentes valeurs du rapport kh / kv de 3 à 15.
Autre solution pour remplacer l’évacuateur des crues
Il y a beaucoup des cas où on ne peut pas réaliser l’évacuateur des crues soit pour des raisons techniques ou économiques.
Les puits de fond
La plupart des petits barrages sont protégés contre le débordement par un déversoir d’urgence recouvert de végétation. Cependant, pour permettre l’abaissement par gravité et éviter que le déversoir en terre ne soit continuellement humide, une structure de sortie est généralement fournie. Cependant, dans les régions arides, les structures de débouchés ne sont souvent pas nécessaires et l’évacuateur de crue ou les fossés d’épandage sont utilisés comme débouchés. La structure de sortie est généralement conçue pour supporter le flux moyen. Cependant, si des culées abruptes ou souples empêchent l’utilisation sans danger d’un déversoir en terre pour supporter des débits de pointe, les travaux d’évacuation doivent être conçus pour supporter à la fois des débits moyens et des débits d’inondation. Cela peut être fait avec un déversoir ou une entrée à plusieurs étages. Un déversoir de goulotte ne doit être construit que sur un remblai de sol bien compacté et à forte portance. Cependant, une entrée à plusieurs étages, peut être conçue pour n’importe quel travail de sortie et offre une capacité de stockage des inondations.
Les ouvrages de sortie (puit à fond) doivent être construits avec un matériau durable qui résistera aux dommages causés par les charges de sédimentation ou en mouvement.
Plusieurs combinaisons de base de structures de sortie sont utilisables pour les barrages d’étangs ; un bloc de béton ou entrée en béton armé avec un tuyau métallique ou un tuyau en béton avec des anti-renard, un conduit en CMP avec capuchon sans colonne montante ou, pour les plus grands bassins, une structure monolithique combinant colonne montante et baril. Cependant, la structure de sortie la plus populaire pour les retenues collinaires est un conduit CMP traversant le remblai avec une entrée de goutte du même matériau.
Une telle structure est plus durable que le béton, peut être assemblée en dehors du projet et mise en place en une seule opération, à la hauteur de remplissage appropriée. Pour la construction de plusieurs petits étangs, ce qui permet d’économiser du temps et de l’argent, ce type de sortie peut facilement être utilisé avec une vanne ou une porte pour permettre un abaissement pour l’irrigation ou d’autres utilisations de l’eau.
Le tuyau d’entrée de cette vanne ou de cette porte peut également servir à détourner les eaux de ruissellement à travers le barrage pendant la construction.
Pour déterminer la taille de ces ouvrages nécessaires pour supporter le flux de conception, il faut passé par des calculs hydrauliques, disponible dans la référence suivante. (33)
Tous les conduits traversant le barrage devraient être équipés par des anti-renard pour empêcher l’érosion du sol le long de la surface extérieure du conduit. Ils peuvent être en métal, soudés au tuyau ou en béton, coulés dans des moules autour du conduit après sa mise en place dans le remblai.
Conclusion
Les ouvrages annexes sont très importants pour le bon fonctionnement et la sécurité du barrage, pour cette raison leurs couts est presque égale au prix de la digue.
Après cette étude nous arrivons à conclure que l’installation de l’évacuateur des crues est réalisable de cotée technique et hydraulique, mais il faut faire une comparaison économique entre ce dernier et les autres techniques de protections (digue submersible, les puits à fonds…), et pour cela en choisit la solution la moindre couteuse et la plus favorable.
CONCLUSION GENERALE
Au terme de ce travail, nous avons bien défini les étapes pour la synthèse et pour la conceptualisation de petits barrages en terre, tout en commençant par une analyse des besoins, et après avoir défini les éléments physiques des barrages et montré l’interaction entre les composants du système d’un petit barrage, on a fait une analyse fonctionnelle.
Après on a entamé la conception du barrage en commençant par l’étude morphométrie du bassin versant, ce qui nous a permis de dimensionner la digue ; la hauteur de la digue calculée égale à 8,5m avec une crête de 4,5m de largeur et d’une base de 47m. On a proposé deux types de profils, en prenant compte de la disponibilité des matériaux de construction :
• Barrage homogène avec un tapis drainant horizontal.
• Barrage a noyau central avec un drain cheminé.
Après la conception des profils du barrage, on passe à la partie la plus importante qui est l’étude des infiltrations et de la stabilité ; on a réalisé une modélisation par le logiciel Géo-studio en vue d’analyser le comportement du corps du barrage pour les deux variantes étudiées. Cette modélisation a été menée d’une manière paramétrée avec analyse des éléments suivants :
• Variation de pression interstitielle et le positon de la ligne de saturation à travers la digue dans différents cas ; cas d’une retenue pleine, et le cas de vidange rapide
• Analyse des critères liées à l’érosion mécanique par l’évaluation des gradients hydrauliques dans différentes zone du barrage en fonction des profils choisis pour cette analyse.
Et on a vérifié la stabilité de la digue en utilisant la méthode de Bishop dans les cas suivant :
• En fin de construction pour U=0 et en fonction de Ru, on a remarqué une instabilité lorsque on a changé le coefficient Ru ce qui montre l’importance de ce coefficient en fin de construction.
• En fonction normale (retenue pleine) les deux profils ont été stables en présence d’eau.
• En cas de vidange rapide il y a eu une chute du coefficient de sécurité dans les premières 24h et après commence l’augmentation ce qui montre l’influence de la vidange rapide sur la stabilité de la digue.
On a terminé par le dimensionnement des ouvrages annexes mais puisque c’est une retenue collinaire on ne peut pas réaliser tous les ouvrages à cause des raisons économiques donc on a proposé des solutions pour économiser le cout de réalisation et gagner du temps ; les puits à fond et les digues résistantes à la surverse.
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Table des matières
RESUME
ملخص
ABSTRACT
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES NOTATIONS
PROPOSITION DE SUJET DU PROJET FIN D’ETUDES (PROPOSAL)
1. Le titre
2. Résumé
3. Introduction
4. La problématique
5. Questions sur la thématique
6. Les hypothèses de travail
7. Le but
8. La méthodologie
9. Revue de la littérature
10. Aperçu des chapitres
REVUE DE LITTERATURE
1. Historique et chiffres des petits barrages
1.1 Les Açudes au Nordeste brésilien
1.2 Réussite de I ’expérience italienne
1.3 L’expérience Algérienne dans le domaine des études des petits barrages
2. DEFINITION GENERALE D’UN BARRAGE
3. DIFFERENTS TYPES DE BARRAGE
3.1 Barrages rigides
3.1.1 Barrages à contreforts
3.1.2 Barrages voûtes
3.2 Barrages en remblai
3.2.1 Barrages en terre
3.2.2 Barrages en terre homogène
3.2.3 Barrage à profil zoné ou à noyau
3.2.4 Barrages en enrochement à masque amont
4. Facteurs influençant sur le choix d’un type de barrage
9 Conceptualisation et conception d’un système de petit barrage en remblais
5. Classification des barrages
6. Objectif et but des petits barrages
7. Ouvrages annexes
7.1 Evacuateur de crue
7.1.1 Le coursier
7.2 Vidange de fond
7.3 Ouvrage de prise
8. Cycle de vie d’un barrage
8.1 Les besoins agricoles
8.2 Étude préliminaire
8.2.1 Choix du site
8.2.2 Étude Topographique
8.2.3 Étude hydrologique
8.2.4 Étude géotechnique
8.2.5 Estimation des coûts
9. Etude d’avant-projet détaillé
9.1 Levés et études topographiques
9.2 Étude hydrologique
9.3 Dimensionnement hydraulique des ouvrages
9.4 Dimensionnement du remblai
Chapitre I : Conceptualisation d’un système d’un petit barrage
1. Introduction
2. Définition d’un système
3. Système d’un barrage
3.1 Le bassin versant
3.2 La cuvette
3.3 La digue
4. Ouvrages annexes et leur fonction
4.1 Evacuateur de crue
4.2 Le coursier
4.3 Vidange de fond
4.4 Ouvrage de prise
4.5 Station de pompage
5. L’interaction entre les composants d’un système d’un barrage
10 Conceptualisation et conception d’un système de petit barrage en remblais
5.1 L’aménagement fonctionnel
5.2 Stockage des eaux
5.3 Evacuation des eaux
5.4 Prélèvement des eaux
5.5 Pompage des eaux
Conclusion
CHAPITRE II : Morphométrie du bassin versant
1. Introduction
2. Le bassin versant
2.1 Surface
2.2 Périmètre du bassin versant
2.3 Forme
2.4 Coefficient d’allongement
2.5 Le rectangle équivalent
3. La courbe hypsométrique
3.1 Indice de pente global du bassin
3.2 Altitude médiane
3.3 La dénivelée spécifique
3.4 La densité de drainage
3.5 Le temps de concentration
3.5.1 Définition
3.5.2 Calcul de temps de concentration
3.6 Vitesse de propagation de la crue (km/heure)
4. Conclusion
Chapitre III : Conception de la digue
1. Introduction
2. Courbe caractéristique de remplissage
3. Le volume mort
3.1 Estimation de l’apport moyen annuel ??
3.2 Apport des solides
4. Variabilité de l’apport
5. Volume total
6. Le volume utile
7. Détermination tranches des réservoirs au-dessus de la retenue normale
11 Conceptualisation et conception d’un système de petit barrage en remblais
7.1 Côte PHE
7.2 Revanche CR
7.2.1 Estimation de fetch
7.2.2 Calcul de la revanche
7.3 La hauteur de la digue
7.4 Largeur de la crête
7.5 Pentes des talus
7.6 Dispositifs de drainage
7.7 Les filtres
7.8 Utilisation des géotextiles comme filtre ou drain dans un barrage en terre
7.9 Différences entre les filtres de géotextiles et les filtres granulaires.
7.9.1 Uniformité
7.9.2 Maintien de la continuité
7.9.3 Épaisseur
7.10 Protection du talus amont contre l’effet de batillage
7.11 Profil type de la digue
8. Conclusion
CHAPITRE IV : ETUDE DES INFILTRATIONS ET DE LA STABILITE DE LA DIGUE
1. Etude des infiltrations
1.1 Introduction
1.2 Détermination de l’équation de la ligne de saturation
1.2.1 Le calcul numérique
1.2.2 Le modèle électrique
1.2.3 Le modèle graphique
1.2.4 Modélisation des profils choisit en Géo-studio 2012
2. Etude de la stabilité
2.1 Introduction
2.2 SLOPE
2.3 Méthode de Bishop (1955)
2.4 Coefficient de sécurité admissible
2.4.1 Détermination du coefficient de sécurité
3. Rapport géotechnique
4. Etude de cas (profil homogène)
12 Conceptualisation et conception d’un système de petit barrage en remblais
4.1 Stabilité en fin de construction
4.1.1 Profil de barrage Homogène U=0
4.1.2 Profil de barrage Homogène (RU=0.14)
4.2 Le cas d’une retenue pleine
4.2.1 ETUDE DES INFILTRATIONS
4.2.2 Etude stabilité en fonction normal
4.3 Le cas de vidange rapide
4.3.1 Etude des infiltrations
4.3.2 Etude stabilité en cas de vidange rapide
5. Etude de cas (profil zoné à noyau)
5.1 Stabilité en fin de construction
5.1.1 Profil de barrage zoné U=0
5.1.2 Profil de barrage zoné à noyau (RU=0.1)
5.2 Le cas d’une retenue pleine
5.2.1 ETUDE DES INFILTRATIONS
5.2.2 Stabilité en fonction normal
5.3 Le cas de vidange rapide
5.3.1 Etudes des infiltrations
5.3.2 Etude stabilité en cas de vidange rapide
6. L’ANISOTROPIE DE PERMÉABILITÉ DU REMBLAI
6.1 Profil homogène
6.2 Le profil zoné
7. Conclusion
CHAPITRE V : LES OUVRAGES ANNEXES
1. Introduction
2. ETUDE DES CRUES
2.1 Apports moyens annuels
2.2 Etude des pluies journalières de différentes fréquences
2.3 Pluies de courte durée
2.4 Débits maximums des crues
2.5 HYDROGRAMME DES CRUES
3. Les ouvrages annexes
3.1 DERIVATION PROVISOIRE
3.2 VIDANGE DE FOND
3.2.1 Temps de vidange
13 Conceptualisation et conception d’un système de petit barrage en remblais
3.2.2 Contact béton-sol
3.3 EVACUATEUR DE CRUES
3.3.1 DEVERSOIR
3.3.2 CANAL D’ENTREE
3.3.3 COURSIER
3.3.4 BASSIN D’AMORTISSEMENT
4. Autre solution pour remplacer l’évacuateur des crues
4.1 Les puits de fond
4.2 Digues résistantes à la surverse
5. Conclusion
CONCLUSION GENERALE
Sites web
Références
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