ANALYSE DE LA FILIERE CAFE DANS LA ZONE EST MALGACHE

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L’importance du café dans l’économie malgache

Le café, en tant que culture de rente, a toujours focalisé l’attention des producteurs et des gouvernements malgaches qui se sont succédé. La côte Est, la région S.A.V.A, (Sambava-Antalaha-Vohémar-Andapa) ainsi que les Hautes-Terres-Centrales constituent les principales zones du caféiculture. L’exportation de ce produit, sur le marché international, contribue au développement de l’économie nationale.

Dans la zone Est malgache

La création d’emplois

La culture de café est une activité en majorité à dimension paysanne. Elle est généralement caractérisée par la limitation du mécanisme (utilisation de machine) au profit de la main- d’œuvre humaine. Ainsi, le café constitue une filière pourvoyeuse d’emplois.
Actuellement, le café fait vivre quelques 50.000 familles réparties en majorité sur la côte Est.6 Ce chiffre ne mentionne que les emplois générés directement par le café. Mais si on compte la main d’œuvre dans sa totalité (temporaire et permanente) engendrée indirectement par la production du café (transport, collecte, préparation et usinage, etc.), ce chiffre est largement en dessous de la réalité. Des emploies seraient créés dans ce secteur hautement intensif en main d’œuvre et, par conséquent, les fruits de la croissance seraient largement partagés. La littérature économique a montré que la croissance agricole se révèle deux fois plus efficace que d’autres types de croissance en matière de réduction de la pauvreté (banque mondile, 2008)

Les revenus et le pouvoir d’achat

La production du café, une deuxième occupation agricole, après les cultures vivrières, procure la  principale source de revenus. Elle assure les besoins monétaires pour les produits de première nécessité, les besoins d’équipement, etc., de la plupart des paysans producteurs depuis plus de quatre générations. Elle a été à l’origine du développement économique de nombreuses zones dans la côte orientale de Madagascar (Manakara, Mananjary, Vatomandry). La production a non seulement influencé le calendrier cultural et le déroulement des fêtes traditionnelles (Ex: la circoncision), mais aussi inspiré des façons de vivre et de parler. Bref, elle était indispensable en étant, le moteur même de la vie de millions de paysans. Leur pouvoir d’achat dépend donc de revenus perçus de la vente du café à l’exception de la région d’Analanjirofo et de S.A.V.A (où le girofle et la vanille procurent de revenus beaucoup plus importants que le café). Le tableau ci-après nous montre les revenus obtenus par famille au prix d’avant et au prix actuel.

CRECOLTE DU CAFE

La collecte du café suit un processus bien défini à base de traitements.
Les moyens utilisés varient en fonction de la taille de l’exportation. La superficie de la caféiculture dans la zone Est malgache ont ses particularités. L’intervention des collecteurs figure parmi les étapes-clé de ce système de production.

Le traitement des cerises

Il existe deux façons de traiter les cerises : le traitement par voie sèche et le traitement par voie humide. Pour en savoir plus, nous allons voir comment se déroulent ces activités de traitements dans les exploitations à caractère industriel, d’une part, et dans les exploitations paysannes d’autre part.

Dans les exploitations à caractère industriel

Le traitement par voie sèche

Le traitement par voie sèche a été la préparation traditionnelle des concessions. Il consiste à sécher et à décortiquer les cerises.
– Le séchage : aussitôt après leur récolte, les cerises sont placées sur des claies ou sur des aires bétonnées (cimentées) en couche de 5 à 8 cm d’épaisseur et elles sont remuées plusieurs fois par jour. Il faut environ trois semaines pour que les cerises soient convenablement séchées. On reconnaît les cerises séchées, lorsqu’en secouant une poignée de café, on entend les graines ballotter à l’intérieur, les enveloppes deviennent brunes foncées et se durcissent. A ce moment-là, les cerises séchées ne contiennent plus qu’environ 12% d’humidité.
– Le décorticage : les cerises sèches sont traitées dans des décortiqueuses. Habituellement, les cerises sont stockées plusieurs semaines avant d’être décortiquées. Le séchage des grains à l’intérieur des coques continue encore.
Le rendement cerise sèche-fève verte est généralement de 50%: par exemple, 2 kg de cerises sèches donnent 1kg de fèves vertes.

Le traitement par voie humide

Le traitement par voie humide est introduit dans la zone Est malgache vers les années 70. C’est un traitement plus mécanisé que le traitement par voie sèche. Son application nécessite un certain nombre d’équipements adoptés à chaque étape.
 Triage: par immersion des cerises. Les débris, les cerises surnageantes sont éliminées, alors que les cerises lourdes et saines sont conservées.
 Dépulpage: les cerises conservées passent dans des dépulpeuses qui séparent la pulpe des grains de café en parche.
 Démucilagination : (ou fermentation): le café en parche subit une fermentation afin de permettre d’enlever plus facilement les restes de mucilage demeurés sur les parches, gênant pour le séchage ultérieur. La fermentation dure12 à 36 heures selon la température ambiante. On peut aussi accélérer artificiellement la fermentation en ajoutant des enzymes pectiques.
 Lavage: le café en parche fermenté est lavé à l’eau afin d’enlever toute trace de mucilage ou pulpe qui adhère à la fève;
 Séchage: le café en parche propre humide contient une humidité proche de 50%. La durée de séchage est de 10 à 15 jours. Le café en parche est séché en couche (épaisseur maximum 5 cm) remuée à intervalle régulier. Le café en parche séché ne contient plus qu’environ 10 à 15% d’humidité.
 Déparchage : c’est le fait de débarrasser le grain de café de sa parche.
Le rendement du café vert est de 20% environ.
Par rapport au traitement par voie sèche, le traitement par voie humide présente l’avantage essentiel de réduire la durée de séchage (de 3 semaines à 10 ou 15 jours). Ce qui est important dans la zone Est de climat pluvieux.

Dans les exploitations paysannes

Dans les exploitations paysannes, le système de traitement le plus utilisé est celui par voie sèche.
 Le séchage: contrairement aux pratiques constatées dans les exploitations à caractère industriel, les paysans font sécher leur café à même le sol ou sur une natte. Ce qui lui donne le goût et arôme terreux, et en plus favorise la multiplication des corps étrangers sur les grains de café (morceaux de bois, morceaux de verres, des petites pierres);
 Le décorticage: est effectué par pilonnage dans des mortiers. Et l’opération se termine par un simple vannage et un triage manuel.
Ce triage consiste à enlever notamment :
• les cerises non décortiquées (à repasser au pilon)
• les morceaux de coques, il s’agit alors d’un pré triage.
On rencontre aussi certains producteurs qui pratiquent une autre méthode de traitement traditionnelle consistant à obtenir un café vert de qualité médiocre présentant notamment des goûts « fermentés et phénoliques », le processus suit les étapes ci-après :
– les cerises sont récoltées par «strip-picking » (par branche entière);
– un premier pilonnage est effectué sur les cerises fraîches;
– le mélange grain/pulpe fraîche est mis à sécher au soleil; et au bout de 48 heures de séchage, le mélange est soumis à un premier vannage;
– un nouveau séchage solaire est opéré pendant 4 jours;
– un second pilonnage;
– le mélange sec est ensuite soumis à un second vannage puis un triage manuel est effectué.

La superficie cultivée et la production du café è l’échelle nationale et dans la zone Est  malgache

Chaque zone caféicole dispose de sa propre superficie telle qu’elle a été constatée pendant notre intervalle annuel d’étude. Les faritany de Fianarantsoa, Toamasina et Antsiranana vont alors faire l’objet d’une description particulière. Il en sera de même pour la zone Est malgache.

Les collecteurs

Les collecteurs dans la zone Est malgache, sont des personnes titulaires de la «carte professionnelle de collecteur », procédant à la collecte (ramassage) de café aux producteurs dans un but lucratif, pour son propre compte ou pour le compte d’autrui. On distingue:
– des collecteurs traditionnels
– des collecteurs importants;
– des collecteurs respectables.
• Les collecteurs traditionnels sont des boutiquiers installés dans les zones de production. Ils appartiennent aux communautés indiennes, chinoises ou malgaches. Ils font la collecte de matières premières (café, cannelle, poivre, girofle, etc.) et le commerce de marchandises générales et produits de première nécessité tels que sel, sucre, pétrole lampant, huile, savon en barre, riz…, mais aussi de tissus, vêtements, radio, quincaillerie, tôle, ciment, papeterie,… Ils ont aussi des activités non commerciales, et sont les principaux bailleurs de fonds en milieu rural.
• Les collecteurs importants disposent de leur propre réseau, de petites boutiques ou d’itinérants pour les achats sur les marchés, moyennant l’acquittement de taxes locales réduites (ticket de marché, taxes quantitatives ou ristournes aux collectivités locales).
• Les collecteurs respectables traitent un volume annuel de 50 à 350 tonnes réservé en général à deux ou trois exportateurs qui le pré financent: ils ne travaillent jamais en exclusivité, même dans ce cas, et ont successivement plusieurs clients pendant la même campagne.
• Mais on peut aussi rencontrer des collecteurs appelés <<mercenaires>>. Ce sont des collecteurs non identifiés, non enregistrés et non installés, et au niveau de l’enregistrement légal et dans les zones de collecte, ils font de la collecte de café soit au lieu habituel de collecte soit auprès des producteurs, village par village.

Le déroulement de la collecte

Les lieux de la collecte

La collecte se déroule soit au lieu de collecte habituel, soit chez le collecteur.

Au lieu habituel

Dans chaque région productrice, le lieu de collecte du café est déterminé en fonction du jour de marché fixé par l’administration locale.
En effet, tous les intervenants (producteur, collecteur) doivent connaître les jours et le lieu où ils doivent se rendre périodiquement. Ainsi, ceux qui sont intéressés peuvent s’y rendre pour vendre et/ou acheter.

La transaction chez le collecteur

Il est possible que les producteurs ne puissent pas attendre le jour du marché pour plusieurs raisons:
– besoins urgents d’argent
– manque de sacs ou de place pour stocker les récoltes.
Dans ces cas, ils livrent leur café aux collecteurs du village (commerçants ou simples personnes collecteurs), ou à des agences des sociétés exportatrices de café implantées dans la région.

LA COMMERCIALISATION DU CAFE

La commercialisation du café se fait, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Sur le marché local, c’est un produit facilement écoulable. Il est vendu soit sous forme de boisson, soit à l’état brut, soit en poudre. Selon les études réalisées par le CNCC, Madagascar consomme environ 26.000 tonnes de café par an. Mais malgré tout, ce qui nous intéresse le plus, c’est la commercialisation du café à l’extérieur.
Sur le marché extérieur, depuis la colonisation jusqu’à nos jours, le café constitue l’un des principaux produits d’exportation du pays.
La commercialisation du café est libéralisée, et les sociétés d’Etat ont partagé leurs activités aux opérateurs privés (Ex: RAMANANDRAIBE-EXPORTATION, Gérard Delandre et Compagnie, Henri Fraise. Fils et Cie).

Le processus de préparation du café à l’exportation

Le conditionnement et le stockage constituent des étapes aussi inévitables qu’importants du processus d’exportation du café. Des opérations sont effectuées au cours de ce processus. L’objectif est de normaliser le produit et d’uniformiser la qualité export. Le stockage s’ensuit.

Le conditionnement du café

Le conditionnement est effectué par les opérateurs appelés : conditionneurs stockeurs.

Les conditionneurs stockeurs

Ce sont des personnes physiques ou morales titulaires de carte professionnelle de
conditionneur stockeur, procédant au conditionnement et stockage de café à titre lucratif pour leur propre compte. La quasi-totalité des conditionneurs stockeurs sont constitués par les mêmes personnes morales que les exportateurs dans la zone Est malgache.

Les différentes étapes de conditionnement du café

On distingue quatre étapes à savoir :

Le triage

Le triage est l’opération qui consiste à tirer les grains noirâtres précisément, les sous-produits et les corps étrangers pour avoir les produits exportables. Le triage est en général effectué à la main par des temporaires (souvent des femmes) rémunérés à la tâche.

Le marquage du sac

Les deux faces du sac sont marquées de façon claire et indélébile. L’écriture est en majuscule de 5cm de hauteur et de 4cm de grandeur; on peut utiliser trois couleurs: noire, verte et violette.
• sur la première face du sac, il faut respecter l’ordre suivant:
– sur une première ligne, la marque spéciale choisie par chaque conditionneur stockeur ou exportateur;
– sur une deuxième ligne, le diminutif du territoire: MADAGASCAR par MG;
– sur une troisième ligne, le mot « café » suivi du type de classement;
– sur une quatrième ligne, le numéro du lot suivi de l’année de production et séparée par une ligne oblique;

La constitution de lot

Un lot de café destiné à l’exportation est une quantité du produit issue de la récolte d’une même variété et d’une même campagne et correspondant au même type commercial. Dans les usages du commerce international, un lot correspond à 15 tonnes, soit 250 sacs de 60 kg chacun. La constitution des lots est l’aboutissement des opérations de traitement et de conditionnement.

Le contrôle

Après la constitution de lot, le conditionneur stockeur ou l’exportateur fera appel au Service de contrôle de conditionnement. Les missions de ce dernier sont:
– la vérification de lot;
– la vérification et le contrôle du magasin, s’il est bien propre, bien exposé au soleil, ou s’il est trop humide pouvant dégrader la qualité des produits encore stockés. Il doit surveiller l’état de l’emballage, dont l’humidité peut entraîner la destruction du produit avant que le lot quittera les territoires nationaux;
– la délivrance du Certificat de Contrôle, de Conditionnement et d’Origine ou CCCO. Toutefois, le Service de contrôle de conditionnement peut retirer le CCCO s’il détecte une anomalie avant l’expédition.

Le stockage du café

En attendant l’expédition, les lots de café doivent être entreposés dans un entrepôt (magasin) agréé par le Service de contrôle de conditionnement. Les sacs ne doivent pas avoir contact avec les murs. Les lots doivent être séparés les uns des autres.
La construction de magasin de stockage doit suivre les recommandations suivantes :
– la toiture: en tôle pour éviter les gouttes d’eau néfastes au café;
– les murs: doivent être crépis au ciment;
– les dimensions: doivent être vastes pour faciliter la manutention.

L’exportation du café

L’exportateur et l’importateur doivent être bien déterminés de façon nominative dans le cadre de l’exercice de leur transaction respective. Ceci en vue de formaliser et de régulariser les échanges où les parties contractantes respectent les lois régissant la circulation tant intérieure qu’extérieure du café.

L’exportateur

Définition

L’exportateur est une personne physique ou morale titulaire de la carte professionnelle d’exportateur, procédant à l’exportation du café, à titre lucratif, pour son propre compte.

Les obligations de l’exportateur

Les obligations envers l’Etat malgache

Afin de préserver le métier et l’image du pays, l’exportateur est astreint à certaines obligations:
– avoir une société en règle vis-à-vis de la réglementation du pays; disposer d’un magasin agréé par le Service du conditionnement, du Ministère chargé du commerce ;
– accepter l’engagement de rapatriement de devises qui doit intervenir 90 jours date de connaissement.

Les obligations de l’exportateur envers l’importateur

La principale obligation de l’exportateur envers l’importateur est de livrer du café conformément à la demande. De ce fait, tout au long de l’opération d’exportation, il doit se conformer strictement aux termes du contrat.
Mais en dehors de cette livraison du café conformément à la commande à l’importateur, l’exportateur doit accomplir certaines tâches: à savoir la constitution des documents relatifs à l’exportation
L’exportateur doit rassembler un certain nombre de documents parmi lesquels figurent :
– la facture commerciale libellée en devises (USD ou Euros) ;
– le certificat de contrôle, de conditionnement et d’origine (CCCO) ;
– la liste de poids et de colisage;
– le certificat phytosanitaire;
– le connaissement;
– le certificat SGS (Société Générale de Surveillance).
• L’expédition
Une fois la préparation du café à l’exportation achevée, et les documents requis réunis, l’exportateur expédie la marchandise. L’expédition peut être longue et délicate, allant du magasin de l’exportateur jusqu’au magasin de l’importateur (vente DDP). Tout cela dépend des termes du contrat.
Dans les usages malgaches du commerce à l’exportation, les ventes sont conclues FOB, c’est-à-dire que le vendeur exportateur s’est acquitté de ses obligations quand la marchandise conforme passe le bastingage du navire au port d’embarquement désigné.

L’importateur

Définition

L’importateur, c’est l’acheteur du Café à l’étranger. Les principales obligations de l’importateur consistent à prendre livraison et à payer l’exportateur. Il a droit d’exiger la livraison de la marchandise conformément aux termes du contrat.
Comme il s’agit de vente FOB, la livraison est effective dès lors que la marchandise passe le bastingage du navire au port d’embarquement désigné. A partir de cet instant, l’importateur doit accomplir les tâches suivantes:
– le transport principal;
– le paiement de police d’assurance (mais il n’est pas toujours obligé de la souscrire);
– le transit éventuel dans un pays tiers;
– le dédouanement à l’importation;
– le post-acheminement.

Le paiement

Le commerce international met en relation l’exportateur et l’importateur qui s’exposent à des risques de non-paiement et de non-livraison, aggravés par l’éloignement géographique et l’environnement (économique, administratif et politique) qui prévaut dans chacun des pays partenaires.
On distingue habituellement deux modalités courantes pour le paiement à l’internationale :

La remise documentaire (REMDOC)

L’exportateur rassemble un certain nombre de documents, à savoir:
• La facture
• Les pièces justificatives constituées de: – la traite documentaire;
– le certificat de contrôle de conditionnement et d’origine; – les certificats de poids et de qualité SGS;
– le certificat d’origine OIC;
– le titre de transport en trois exemplaires.
Ces documents sont confiés à sa banque (banque remettante); celle-ci les transmet à la banque de l’importateur (banque présentatrice) qui les remettra à ce dernier contre paiement ou acceptation.
La REMDOC offre moins de sécurité de paiement car elle prévoit que l’exportateur fournit la marchandise sans que le paiement soit garanti. Il n’y a en effet aucun engagement d’une banque: la banque remettante et la banque présentatrice ne jouent que le rôle d’intermédiaire.
Bien qu’elle soit simple, rapide et peu onéreuse, la REMDOC n’est conseillée que si les relations d’affaires entre les deux partenaires sont stables, c’est-à-dire si la confiance est établie et réciproque.

Le crédit documentaire (CREDOC)

C’est un engagement écrit pris par une banque (banque émettrice) de payer ou d’accepter un effet sur présentation de certains documents. Cet engagement est remis au vendeur exportateur (bénéficiaire) par une autre banque (banque confirmatrice) conformément aux instructions fixées par l’importateur (donneur d’ordre).
Le CREDOC, bien qu’il soit complexe et onéreux offre le maximum de sécurité de paiement. C’est ce qu’explique la préférence des exportateurs du CREDOC à la REMDOC qui est utilisée surtout par les filiales de sociétés importatrices de France.

Le marché à l’exportation du café malgache

L’Europe constitue la principale destination commerciale du café malgache. On peut mettre en exergue les pays importateurs comme la France, l’Italie, l’Allemagne et l’Espagne. Chacun de ces pays a son niveau quantitatif d’absorption, mais celui de la France mérite un accent particulier.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I. GENERALITE SUR LA ZONE D’ETUDE ET LA FILIERE CAFE
Chapitre I. LA PRODUCTION DU CAFE
Section 1. Historique du café
§ 1. Les origines du café
§ 2. La description du caféier
§ 3. Les caféiers cultivés dans la zone Est malgache
Section 2. L’importance du café dans l’économie malgache
§ 1. Dans la zone Est malgache
§ 2. Au niveau macro-économique
Chapitre II. RECOLTE DU CAFE
Section 1. Le traitement des cerises
§ 1. Dans les exploitations à caractère industriel
§ 2. Dans les exploitations paysannes
Section 2. La superficie cultivée et la production du café è l’échelle nationale et dans la zone Est malgache
§ 1. La superficie cultivée en café
§ 2. La production du café
Section 3. La collecte du café
§ 1. Les collecteurs
§ 2. Le déroulement de la collecte
Chapitre III. LA COMMERCIALISATION DU CAFE
Section 1. Le processus de préparation du café à l’exportation
§ 1. Le conditionnement du café
§ 2. Le stockage du café
Section 2. L’exportation du café
§ 1. L’exportateur
§ 2. L’importateur
Section 3. Le marché à l’exportation du café malgache
§ 1. La destination des exportations malgaches de café
§ 2. Les exportations malgaches de café
PARTIE II. ANALYSE DE LA FILIERE CAFE DANS LA ZONE EST MALGACHE
Chapitre I. PROBLEMES AU NIVEAU NATIONAL
Section 1. Les difficultés d’ordres techniques
§ 1. Le vieillissement des plants
§ 2. Les techniques culturales
§ 3. Le non-respect du moment de la récolte et les traitements des cerises
§ 4. Le problème de qualité du café collecté
§ 5. Les problèmes de la filière
Section 2. Les difficultés d’ordre socio-économique
§ 1. Les voies de desserte
§ 2. Les prix non incitatifs aux producteurs
§ 3. Le crédit agricole
Chapitre II. PROBLEMES AU NIVEAU INTERNATIONAL
Section 1. Variation des prix du café sur le marché international
§ 1. Les déterminants de la baisse du prix du café sur le marché international
§ 2. Les déterminants de la hausse du prix du café sur le marché international
Section 2. Les exigences du marché international
§ 1. Une exigence qualitative
§ 2. Les obstacles tarifaires
Chapitre III. LES AUTRES PROBLEMES
Section 1. Les maladies de caféiers
§ 1. Les pourridiés
§ 2. Les cochenilles
Section 2. Les conditions climatiques
§ 1. Les catastrophes naturelles (cyclones annuels)
§ 2. Les facteurs indépendants entre eux
PARTIE III. RELANCE DE LA FILIERE CAFE DANS LA ZONE EST MALGACHE
Chapitre I. LES INTERVENTIONS NECESSAIRES
Section 1. Les Interventions au niveau macro-économique
§ 1. Le respect des objectifs généraux des politiques économiques
§ 2. Le renforcement du cadre réglementaire de la politique commerciale
Section 2. Les interventions dans la zone Est malgache
§ 1. La dynamisation des secteurs intérieurs de production
§ 2. Les appuis directs à la filière
§ 3. Les autres appuis à la filière
Chapitre II. LES MOYENS D’UNE AMELIORATION DES RECETTES OBTENUES PAR LES EXPORTATIONS DE CAFE DANS LA ZONE EST MALGACHE
Section 1. L’amélioration de la production du café
§ 1. L’amélioration quantitative de la production du café
§ 2. L’amélioration qualitative de la production du café
Chapitre III. SUGGESTIONS DES SOLUTIONS
Section 1. Création d’association de producteurs.
Section 2. : Redynamisation de la caisse café
§ 1. Appuis aux producteurs
§ 2. Aide à la commercialisation
§ 3. Appui au rajeunissement des plants caféiers
§ 4. Fixation de quota et des prix à l’échelle internationale
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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