Attitude vis-à-vis de la planification familiale

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Les généralités de la planification familiale

Historique 

Historique du terme « planning familial »

Le terme « planning familial » vient de l’Anglais « family planning ». Ce terme semble être introduit pour la première fois de manière officielle dans les années 1930 ou le Britsh National Birth Control Association (Association Britanique pour le Contrôle des naissances) prend le nom de Family Planning Association, appellation à la connotation plus positive.

Histoire de la planification familiale à Madagascar

-loi du 17 avril 1920 (française) : réprime la complicité et la provocation à l’avortement ainsi que toute propagande anticonceptionnelle interdisant toute publicité ou propagande, par quelque moyen que ce soit, en faveur de l’avortement ou de la contraception. Beaucoup de pays colonies françaises dont Madagascar, ont appliqué cette loi et n’y ont pas encore apporté de réforme.
-1952 : Création à Londres de l’International Planned Parenthood Federation (IPPF) qui a eu l’initiative d’assainir le cadre juridique du PF.
-1967 : l’ONG FISA ou Fianakaviana Sambatra, association membre de l’IPPF, a commencé à dispenser des activités de PF dans le pays.
-1968 : Ouverture du Fonds des Nations Unies pour la population –UNFPA- à Madagascar, agence leader des Nations Unies en matière de PF.
1968 : lors de cette année internationale des Droits de l’Homme, les Etats membres de l’ONU ont reconnu à travers la Déclaration des Droits de l’Homme des NU que : « les couples ont le droit fondamental de décider librement et en toute responsabilité du nombre d’enfant qu’ils veulent avoir et du moment de leur naissance ».
-1968 : le Pape Paul VI a écrit la fameuse encyclique « Humanae vitae » qui interdit l’usage d5e tous moyens contraceptifs dans le cadre du mariage, sauf la méthode naturelle.
-1987 : le secteur public s’y est impliqué à son tour et l’expansion des sites de PF a été rapide dans l6e secteur privé que le secteur public (752 sites PF en 1998).
-Depuis, Madagascar a participé aux différentes grandes conférences internationales sur la population et le PF dont entre autres la CIPD du Caire en 1994, la conférence sur l’élimination des obstacles légaux à la PF au Bénin en 1997, la conférence de Béijing en 2000. Sommet du Millénaire en 2000.
-2000(nov.) : Elaboration de la Politique Nationale en Santé de la Reproduction dont la PF est 7parmi les quatre grands domaines. Les objectifs intermédiaires en matière de PF fixés sont l’accès des groupes cibles au PF et l’offre de services de qualité à ces mêmes groupes.
-2007 : Madagascar a fait son plan d’action (MAP) pour 2007-2012 et le PF fait partie des 8 engagements qui y sont prévus.
-Au moment de la rédaction du présent travail de recherche un projet de loi sur le PF est en cours de gestation.

Définitions des concepts de base

Dans tout domaine scientifique, la convenance exige que soient précisés les termes utilisés. Ainsi, ci-dessous, nous définissons les concepts suivants : planification, famille, planification familiale, contraception, méthode contraceptive.

Planification

La planification est l’action de planifier, c’est-à-dire d’organiser dans le temps une succession d’actions ou d’évènements afin de réaliser un objectif particulier ou un projet.

Famille

Une famille est une communauté d’individus réunis par des liens de parenté existant dans toutes les sociétés humaines, selon l’anthropologue Claude Lévi-Strauss1. Elle est dotée d’un nom, d’un domicile, et crée entre ses membres une obligation de solidarité morale et matérielle (notamment entre époux, d’une part, et entre parents et enfants, d’autre part), censée les protéger et favoriser leur développement social, physique et affectif. Si cette notion est universelle, le nombre d’individus qu’elle inclut ou la solidarité accordée est variable, c’est même une des notions centrales dans la culture. Il en découle de grandes différences par exemple dans le droit, dans la transmission du patrimoine ou la religion.

Planification familiale

 Selon l’OMS
L’OMS définit la planification familiale, comme étant « une manière de penser et de vivre que des individus et des couples acceptent de leur libre volonté, en se basant sur des connaissances précises, des attitudes et des décisions réfléchies, afin d’améliorer l’état de santé et le bien-être du groupe familial, et par conséquent de contribuer efficacement au développement social du pays ». « La planification familiale est un ensemble de mesures et une méthode que les hommes et les femmes prennent ou utilisent pour éviter les grossesses non désirées, organiser la venue des enfants quand ils la désirent ».
« La planification familiale permet aux individus et aux couples d’anticiper le nombre d’enfants désirés, d’espacer les naissances et de planifier leur naissance. Ceci est possible grâce à l’utilisation des méthodes contraceptives et aux traitements de l’infertilité ».
 selon la Politique Nationale en Santé de la Reproduction
« La planification familiale est une méthode de prévention, mais aussi curative dans la mesure où elle se préoccupe aussi du traitement de la stérilité, en particulier quand cette dernière survient inopinément avant que la famille ne compte le nombre d’enfants désirés ».
« La planification familiale a pour objectif de réduire le nombre de grossesse non désirée et de diminuer la mortalité maternelle imputable aux avortements ».

Contraception

Le terme contraception a pour origine :
-contra : contre
-(con) ception, du Latin conceptio, de concipere : concevoir : formation d’un nouvel être, donner naissance
La contraception désigne uniquement les procédés temporaires et réversibles, sinon il s’agit de stérilisation : castration, vasectomie ou ligature des trompes. Outre la contraception et la stérilisation, les politiques de contrôle de naissance, parfois liée à une conception, malthusienne, procèdent aussi par incitations (fiscales économique, politique, etc.)
2.5. Méthode contraceptive : méthode permettant d’empêcher la survenue d’une grossesse pendant une période désirée (d’où le terme parfois utilisé de centre de planification familiale pour les lieux où sont données une information et une prescription sur la contraception).

Différentes méthodes contraceptives

Les méthodes contraceptives permettent de vivre la sexualité de manière responsable et en toute liberté.
Les méthodes contraceptives agissent en libérant dans le corps des hormones qui ont pour fonction d’empêcher l’ovulation.

Les contraceptifs hormonaux

-la pilule contraceptive : elle se présente sous la forme d’une plaquette contenant 21 comprimés. Elle bloque l’ovulation, rend la glaire du col de l’utérus imperméable au spermatozoïde.
-l’implant : il se présente sous la forme d’une petite tige de 03 à 04 cm qui se place sous la peau du bras.
-la piqûre contraceptive : c’est une injection d’hormone qui se fait à l’intervalle régulier. Elle est efficace 12 semaines.

Les dispositifs intra-utérus

-le stérilet : c’est une petite tige en plastique qui se place dans l’utérus. Il va empêcher l’ovule fécondé de se fixer dans l’utérus. Il peut être hormonal ou au cuivre.

Les méthodes barrières

-le préservatif masculin ou condom
C’est une membrane de latex que l’on va placer sur le pénis en érection juste avant le rapport sexuel. Il s’oppose au dépôt du sperme dans le vagin.
-le préservatif féminin
C’est une membrane de latex avec un anneau à chaque extrémité. Il se place dans le vagin.
-le diaphragme : il se présente sous la forme d’une coupole de caoutchouc qui se place au fond du vagin. Contrairement au préservatif, le diaphragme peut s’utiliser plusieurs fois.
-les spermicides : ils se présentent sous la forme d’une crème d’un gel, d’un tampon ou d’une éponge. Les spermicides sont des composés chimiques qui vont tuer les spermatozoïdes.

La contraception dite « naturelle »

Elle repose sur la connaissance des différentes phases du cycle menstruel. Néanmoins, son efficacité est faible. Il existe plusieurs méthodes (calendrier menstruel, méthodes de température, etc.). Elles impliquent de renoncer certains jours aux relations sexuelles.
D’ailleurs, il y a aussi la méthode d’allaitement prolongé ou MAMA. L’allaitement maternel protège d’une nouvelle grossesse.

La contraception d’urgence

Aussi appelée « pilule du lendemain », la contraception d’urgence se présente sous la forme d’un ou de deux comprimés à avaler au maximum 72 heures après le rapport sexuel non protégé par une contraception.

Le retrait ou coït interrompu

C’est le retrait de l’homme avant l’éjaculation. Il suppose une grande maitrise sexuelle de l’homme.

APPAREILLAGE METHODOLOGIQUE

Après avoir vu le cadrage institutionnel et historique de notre thématique, nous allons présenter les étapes de la recherche ainsi que les méthodes et techniques utilisées à chaque phase.

Phase exploratoire

Pour avoir le maximum de données et informations nécessaires, il y a des techniques utilisées.

Technique non vivante : La documentation

Une étude sans documentation est incomplète. C’est pour cela que nous nous sommes orientées vers la recherche documentaire auprès de différentes bibliothèques pour sélectionner tous les ouvrages essentiels à notre thématique (le Centre d’Etudes et Recherche du Département Sociologie, la bibliothèque nationale Anosy, la bibliothèque municipale d’Analakely, la bibliothèque à Tsimbazaza).D’ailleurs, nous avons également consulté des documents à travers des sites internet.

Techniques vivantes

Ces techniques reposent sur la descente sur terrain afin de réaliser les observations et les entretiens.

Observations directes

Nous avons fait des observations de nos cibles au sein du CSBII où nous aurions fait notre étude pour connaitre leur niveau de vie, pour analyser leur situation (Age, niveau d’étude, situation matrimoniale, …). De plus pour comparer les utilisatrices et les non utilisatrices des méthodes. Lors de ces observations, nous avons pris des notes.

Entretiens exploratoires

Lors de notre descente sur terrain, nous avons fait également des entretiens auprès du personnel de santé du CSBII (02docteurs, 01 sage-femme) ainsi qu’aux bénéficiaires (nos cibles), dans le but de nous rapprocher les enquêtés et de créer une relation de confiance avec eux. Cette relation de confiance est très primordiale si nous voulons obtenir des informations.
Des matériaux ont été utilisés comme un enregistreur (téléphone portable) et un bloc note pour la prise des notes.

Elaboration de la problématique

Avant le questionnement et les hypothèses, nous allons voir le cadrage théorique.

Cadrage théorique

Pour que notre recherche soit scientifique et pertinente, nous avons eu recours à l’individualisme de Raymond BOUDON, à l’habitus de Pierre BOURDIEU ainsi qu’à l’approche genre.

Méthode

Individualisme de Raymond BOUDON8

Lors de notre recherche, nous avons basé sur la théorie d’individualisme de Raymond BOUDON Selon lui, le principe de l’individualisme méthodologique énonce que pour expliquer un phénomène social quelconque, il est indispensable de reconstruire les motivations des individus concernés par le phénomène en question, et d’appréhender ce phénomène comme le résultat de l’agrégation des comportements individuels dictés par ces motivations.
C’est la raison pour laquelle nous utilisons cette méthode individualiste. C’est une règle applicable en sciences sociales, selon laquelle les phénomènes collectifs doivent être décrits et expliqués à partir des domaines et actions des individus et leurs interactions mutuelles. Cette approche nous aide dans notre étude à distinguer et à comprendre la situation de chaque individu.
Alors, nous avons étudié les motivations individuelles quant à l’adoption ou non de la planification familiale. Les femmes ou les hommes enquêtés ont tous leurs propres opinions. De plus, leur situation est différente. C’est pour cela que nous devons voir et analyser une par une la situation des concernés. Des femmes pratiquent la planification pour espacer les naissances alors que certaines la pratiquent pour éviter les grossesses précoces et non souhaitées. Des gens ne veulent pas la contraception à causes des effets secondaires mais certaines la refusent à cause de la religion. Et les cibles ont des caractéristiques différentes.

Habitus de Pierre Bourdieu9

Dans la relation entre le sens vécu et le sens objectif, l’habitus est le système de dispositions durables et transposables dont sont dotés les agents sociaux : c’est donc la façon dont l’extériorité s’intériorise, c’est-à-dire la manière dont les structures sociales s’inscrit dans les esprits et dans les corps des personnes. Cet habitus influence tous les domaines de la vie surtout sur la manière de voir, de se représenter, d’agir et de penser. Donc, l’individu va intérioriser des conduites, des comportements, tout un ensemble de choses sans en avoir conscience. Il va agir en fonction de tout cela sans le savoir.
Peut-être qu’une femme pratique la planification familiale grâce à ses amies ou à son milieu. La discussion avec les amies augmente la chance de la femme à utiliser les méthodes contraceptives. De plus, si elle habite en ville, elle a plus de chance à les pratiquer. Même pour les gens qui ne veulent pas la contraception, le non utilisation est peut-être à cause de l’entourage. Par exemple, quand on vit avec des Sœurs religieuses, qui sont contre évidemment aux méthodes contraceptives, on les suit automatiquement. On refuse aussi la contraception.

Approche genre

Nous avons également utilisé l’approche genre comme méthodologie.
Nous avons besoins cette approche pour comparer la situation des hommes et femmes enquêtés tant de vue économique que sociale, et culturelle. Il est nécessaire d’analyser cette situation.

Questions de recherche

La situation de pauvreté que traversent les familles malgaches est très perceptible. Le manque d’emploi stable et l’insuffisance des revenus rendent leur vie plus difficile.
Mais, la pratique de la planification familiale favorise-t-elle la promotion de la vie des femmes qui y adhèrent ainsi que leur famille en particulier au niveau social et économique ?
Pour y répondre, il convient d’analyser les impacts de la planification familiale notamment en termes de développement de la famille (en l’occurrence en termes d’amélioration des conditions socioéconomiques). Il y a aussi lieu d’analyser les rapports des concernés à la planification familiale notamment en vue d’identifier les éventuels facteurs de résistance. Et enfin, de proposer des stratégies pour que les femmes puissent adopter la planification familiale.

Hypothèses

Nous pensons que la pratique de la planification familiale améliore dans une certaine mesure les conditions socio-économiques des ménages. En effet, il se trouve que grâce à cette pratique, les femmes ont moins d’enfants. Cet allègement des charges domestiques leur permet de se consacrer davantage aux activités productives. Par ailleurs, les méthodes contraceptives évitent les grossesses non désirées. La prévention des grossesses trop fréquentes permet aux femmes d’être en bonne santé et avoir plus d’énergie pour participer à la vie économique et au développement des communautés. En outre, cette pratique développe davantage les conditions sociales (possibilité d’éducation, accès aux soins sanitaires, l’intégration sociale, l’hygiène, l’habitat, …). Cependant, il y a encore des gens qui ne sont pas convaincus à l’adoption de cette méthode. La peur des effets indésirables et la religion sont en général les causes de ce refus. C’est pour cela qu’il faudrait user des stratégies pour que les femmes puissent pratiquer la contraception : renforcement des activités de sensibilisation auprès des concernés (VAD, animation,…).

Phase de vérification : Echantillonnage et enquêtes par questionnaire

Pour vérifier nos hypothèses, nous avons fait des enquêtes à travers des questions fermées et des questions d’opinions. Mais il est impossible d’étudier toutes les bénéficiaires du centre. Donc, nous avons choisi d’un échantillon pour effectuer notre recherche. L’échantillonnage nous permet de tirer des conclusions au sujet d’un tout en n’examinant qu’une partie
Pour avoir de bonnes analyses statistiques, il est important de connaître et de comprendre le type d’échantillonnage utilisé. Alors, nous avons recours à l’échantillonnage aléatoire simple, à la méthode « boule de neige » et à la méthode par hasard.
-méthode aléatoire systématique : nous avons eu une liste qui comporte le nom des femmes pratiquantes, comme la base de sondage. A partir de cette liste que l’on a pu choisir l’échantillon.

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Table des matières

LISTE DES ABREVIATIONS ET DES TABLEAUX
INTRODUCTION GENERALE
1. Généralités
2. Motif de choix du thème et du terrain
3. Question de départ
4. Objectifs de la recherche
4.1. Objectif global
4.2. Objectifs spécifiques
5. Limite de la recherche
6. Plan de mémoire
PREMIERE PARTIE: CADRAGE GENERAL
Chapitre I : Monographie du CSB II Foyer de vie
I. Lieu de stage
1. Historique
2. Description du centre
3. Activités aux CSBII foyer de vie
4. Organigramme
II. Les généralités de la planification familiale
1. Historique
2. Définitions des concepts
3. Les différentes méthodes contraceptives
Chapitre II : Appareillage méthodologique
I. Phase exploratoire
1. Technique non vivante : La documentation
2. Techniques vivantes
2.1 Observations directes
2.2 Entretiens exploratoires
II. Elaboration de la problématique
1. Cadrage théorique
1.1 Méthode
1.2 Approche genre
2. Questions de recherche
3. Hypothèses
III. Phase de vérification : Echantillonnage et enquête par questionna
DEUXIEME PARTIE : PLANIFICATION FAMILIALE : FACTEURS D’ADOPTION ET DE RESISTANCE ET IMPACTS
Chapitre III : Attitude vis-à-vis de la planification familiale
I. Caractéristiques globales de la population d’enquête
1. Les femmes pratiquants et non pratiquantes de la planification familial
1.1 Age
1.2 Situation matrimoniale
2. Les hommes enquêtés
2.1. Age
2.2. Situation matrimoniale
2.3. Activités professionnelles
II. Facteurs d’adoption de la planification familiale
1. Les différentes raisons de la pratique
1.1.Facteur subjectif
1.2. Accès à l’information les hommes
1.3. Niveau d’instruction
2. Choix des méthodes contraceptives
III. Facteurs de non adoption de la contraception
1. Facteur subjectif
2. Facteur socioculturel
3. Religion
4. Opposition du mari
Chapitre IV. Etude évaluative
I. Les impacts de la pratique et non de la planification familiale
1. Les utilisatrices de la contraception
1.1 Avantages sur le plan économique
1.2 Avantages sur le plan sanitaire
2. Les non utilisatrices de la contraception
2.1 Impacts sur le plan économique
2.2 Effets sur le plan sanitaire
II. Forces et faiblesses du Centre : CSB II Foyer de vie
III. Reprise synthétique : Vérification des hypothèses
TROISIEME PARTIE: APPORTS DU STAGE ET SUGGESTIONS
Chapitre V : Les acquisitions professionnelles et professionnelles
1. Apport professionnel
2. Apport personnel
Chapitre VI : Suggestions et recommandations
1. Les activités de sensibilisation auprès les concernés
2. Amélioration de la contraception
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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