Généralités sur les controles des eaux brutes et eaux traitées

HISTORIQUE

   La JIRAMA, est la compagnie nationale d’eau et d’électricité de Madagascar. Elle a été créée le 17 octobre1975, résultant de la fusion de deux sociétés qui exerçaient des activités similaires durant ces années : la société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la société des Energies de Madagascar (SEM). Depuis 1999 et la libération du secteur de l’électricité, la JIRAMA n’est plus seul dans la production électrique. Elle conserve toutefois le monopole du transport et de la distribution et est appelée à rester le relais de l’Etat malgache dans la mise en place des infrastructures électrique du pays. La JIRAMA, dont le capital est d’environ 17,53 milliards d’Ariary (87,6 milliards Fmg) est détenue entièrement par l’Etat Malagasy, tout en étant régie par le droit commun des sociétés anonymes. La JIRAMA produit, transport et distribue l’électricité à Madagascar, en même temps qu’elle assure l’alimentation en eau potable et industrielle à travers le pays. Elle assure ainsi la quasi-totalité du service publique d’eau et d’électricité, avec près de 340000 abonnés dans 114 localité pour l’électricité et près de 110000 abonnés dans 65 centres pour l’eau.

Protocole de prélèvement pour les analyses bactériologiques

*Point de prélèvements (eau traitée)
-Au robinet sans grille ni fuite
-Environnement salubre
*Matériels de prélèvements
-Lampe à souder avec cartouche (portatif)
-Flacon pré-stérilisé emballé kraft 250 ou 500mL
-Réactifs et petits matériels pour les mesures sur terrain (chlore, pH, etc.)
-Flacon d’alcool 70° et coton
-Savon
-Briquet ou allumette
-Caissette ou glacière avec pochettes frigothermiques
-Imprimé le nom de la demande d’analyse au laboratoire centrale de la JIRAMA et Institut Pasteur de Madagascar Pour commencer, il faut laver les mains et les nettoyer a l’aide d’un alcool 70° .Après faut ouvrir le robinet à plein débit au moins 30 secondes, puis modérer l’écoulement sans éclabousser. Ensuite, il faut prélever 120mL d’eau pour analyse de chlore, pH et de turbidité. Maintenant on ferme le robinet en le nettoyant en même temps avec un tampon d’alcool et on flambe avec la lampe le haut et l’intérieur du bec du robinet, pendant au moins 30 secondes. Puis après, on ouvre à nouveau le robinet mais cette fois ci à débit modéré, en le laissant couler un peu avant de recueillir l’eau. On dégage l’emballage au niveau du bouchon du flacon pour l’ouvrir de façon à ne pas toucher le bord et l’intérieur du flacon-bouchon et ne pas rincer le flacon en l’ouvrant. Puis passer rapidement dans la flamme de la lampe le goulot avant recueillir l’eau. Et enfin, il faut fermer le flacon avec le bouchon bien le visser, il est indispensable de vérifier et revérifier avant de numéroter les flacons.

LES PROPOSITONS ET RECOMMANDATIONS

  En se basant sur ces interprétations des donnés d’analyse physico chimique et bactériologiques des eaux dans les deux localités durant la période 2010 à 2013, nous pouvons en tirer quelques suggestions en vue d’améliorer le système existant et la qualité des eaux. Pour la ville de Mahajanga, nous proposons:
– Le renouvellement du système de brassage dans les centres de traitement pour éviter les dépôts des produits de désinfection dans les bâches ou dans les tuyauteries et maintenir la concentration de la solution désinfectante pendant la période d’injection.
– La mise en place d’un périmètre de protection pour éviter toutes contaminations pouvant survenir tôt ou tard au sein des sources d’exploitation (cas de la JIRAMA de Mahajanga),
– La mise en place d’un système de désinfection par électrochloration afin d’optimiser le coût de désinfection en remplacement de l’hypochlorite de calcium assez coûteux. Pour la ville de Maevatanana, les difficultés de traitements liées au taux élevé de MES (turbidité) dans les eaux brutes en période de crue peuvent être résolues par la mise en place d’un système de prétraitement intermédiaire composé de débourbage par utilisation des réactifs pour des charges élevées. L’objectif du prétraitement est de ramener la charge en MES du seuil pour laquelle la station de traitement existante a été conçu. Aussi :
– Pour une charge inférieure au seuil, le traitement classique mise en place est efficace.
– Pour une charge élevée, le prétraitement est indispensable. La valeur seuil des MES et turbidité sera déterminée par une analyse compète des données journalières en période de crue. Il est à noter que sans le prétraitement, l’arrêt de la station peut être recommandé durant la forte turbidité pour ne pas produire des eaux traitées à turbidité élevée (>20 NTU) ce qui nécessite d’augmenter la capacité de stockage d’eau traitée par la construction de nouveau réservoir afin d’assurer la continuité de service en terme de quantité et de qualité. Dans tous les cas, pour l’entretien et la maintenance de réseaux de production, nous suggérons l’emploi des équipements adéquats afin de ne pas fausser les prélèvements et de minimiser les risques et accidents pouvant survenir durant l’intervention dans le réseau de distribution :
– Les masques pour protéger les yeux de l’intervenant durant les curages des conduites obstruées par des dépôts (hypochlorite de calcium) au niveau des réseaux de distribution sous pression
– Les cordes de sécurité pour grimper durant le lavage des réservoirs
– Un bon entretien des réservoirs : lavage, grattage

CONCLUSION

   A Madagascar, la complexité du problème de la gestion de la qualité de l’eau distribuée est une réalité omniprésente. Ce présent mémoire se propose de contribuer à l’étude de la qualité de l’eau de la ressource jusqu’au robinet du consommateur en prenant le cas de la JIRAMA Mahajanga ville et Maevatanana. Au terme de notre recherche, on a déduit qu’il s’agit ici des différentes sources d’eau notamment de forages pour le cas de Mahajanga ville, de rivière et de puits pour celle de Maevatanana. La conformité de la qualité physico-chimique des forages toute saison confondue durant la période d’étude valide le traitement simple de type désinfection pour leur potabilisation malgré la hausse de la teneur en matières organiques en 2010 pour l’ensemble des ressources. Cependant, celle du puits sous écoulement de la rivière Ikopa à Maevatanana est très variable selon la saison rendant ainsi l’inefficacité du traitement existant à cause de la pollution d’origine anthropique. Dans ce sens, des mesures doivent être prises pour une meilleure gestion de la qualité de l’eau distribuée. C’est dans cette optique que nous en avons proposé quelques unes dans le domaine du traitement, d’entretien et de la sécurité.

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Table des matières

REMERCIEMENT
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES PHOTOS
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
INTRODUCTION
PARTIE I : ETUDES BIBLIOGRAPHIQUES
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA DIRECTION INTERREGIONALE DE LA JIRAMA MAHAJANGA
I.1. HISTORIQUE
I.1.1. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE LA SOCIETE JIRAMA
a) Organisation
b) Organigramme de la Direction Inter-régionale de la JIRAMA Mahajanga
CHAPITRE 2 : CENTRE DE PRODUCTION ET DE DISTRIBUTION EAU DE LA DIR JIRAMA MAHAJANGA
II.1. Présentation du centre d’exploitation à Mahajanga ville
II.1.1. Historique et Origine
II.1.2. Ressources en eaux
II.1.3. Source de Pollution
II.2. Les réseaux de production
II.3. Réseaux de distribution
II.4. Organigramme de service exploitation eau
II.5. Le traitement existant
II.5.2. Station de traitement
II.5.3. Contrôle de l’eau distribuée
CHAPITRE 3 : CENTRE DE PRODUCTION ET DE DISTRIBUTION EAU A MAEVATANANA
III.1. Présentation du centre d’exploitation à Maevatanana
III.1.1. Historique et Origine
III.1.2. Sources exploitées
III.1.3. Source de Pollution
III.2. Production
III.3. Réseaux de distribution
III.4. Traitement existant
PARTIE II : CARACTERISTIQUES DES EAUX BRUTES ET EAUX TRAITEES DE MAHAJANGA VILLE ET MAEVATANANA
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES CONTROLES DES EAUX BRUTES ET EAUX TRAITEES A MAHAJANGA ET MAEVATANANA
I.1. Méthode de prélèvement effectué par la JIRAMA
I.1.1. Protocole de prélèvement pour les analyses physico-chimiques
I.1.2. Protocole de prélèvement pour les analyses bactériologiques
I.1.3. Condition de transport des échantillons
I.2. Les contrôles effectués
I.2.1. Contrôles organoleptiques
I.2.2. Contrôles physico-chimiques des eaux
I.3. La norme de potabilité Malagasy
CHAPITRE II : ANALYSE DES EAUX BRUTES ET EAUX TRAITEES
II.1. ANALYSES PHYSICO-CHIMIQUES DES EAUX BRUTES
II.1.1. Cas de Mahajanga
II.1.2. Cas de Maevatanana
II.2. ANALYSES DES EAUX TRAITEES
II.2.1. Cas de Mahajanga ville
II.2.2. Cas de Maevatanana
II.3. ANALYSES BACTERIOLOGIQUES DES EAUX TRAITEES
CHAPITRE III : LES PROPOSITONS ET RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXE 1 : PHOTOS DES MATERIELS
ANNEXE IV : PREPARATION DE LA SOLUTION DESINFECTANTE
ANNEXE V : PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DU DEBOURBEUR
ANNEXE VI : PRINCIPE DE L’ELECTROCHLORATION

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