La place de l’industrie dans le développement durable

De nos jours, à travers le monde, les industries se trouvent en plein expansion. Ce développement du secteur industriel entraîne certains problèmes au niveau de l’environnement en tant que secteur qui est un utilisateur important de ressources naturelles et contribue en grande partie à la pollution atmosphérique, de l’eau et de sol. Aussi, des normes sont-elles instaurés pour être appliquées par les entreprises. Toutefois, ces derniers ne respectent pas certaines normes. Tandis que dans beaucoup de pays industrialisés, durant les deux dernières décennies, la pollution industrielle a été réduite grâce à la mise en place de technologies plus efficaces, à une meilleure gestion et un contrôle accru des émissions, les progrès dans la plupart des pays en voie de développement sont lents à cause de raisons multiples d’où l’importance de l’audit environnemental afin de les contrôler. L’audit environnemental est un outil de gestion qui comprend une évaluation systématique documentée, périodique et objective de la manière dont le fonctionnement, l’organisation, la gestion en matière d’environnement est menée, dans le but de contribuer à la sauvegarde de l’environnement.

La place de l’industrie dans le développement durable

L’importance de l’industrie dans le développement durable économique selon les théoriciens classiques

On peut trouver les racines intellectuelles du développement économique dans les écrits des économistes classiques antérieurs à Marshall, à partir d’Adam Smith, ainsi que chez leurs successeurs immédiats d’aprèsguerre, les théoriciens classiques du développement Rosenstein – Rodan (1943), Prebisch (1950), Nurske (1953), Levis (1954), Leisbenstein (1957) et Hinschman (1958). Ces théoriciens voyaient le développement économique comme un processus de croissance exigeant la réallocation systématique des facteurs de production d’un secteur à faible productivité, consistant essentiellement en produits de base, utilisant une technologie traditionnelle et à rendements décroissants, vers un secteur à forte productivité, principalement industriel, moderne et à rendements décroissants. Cependant, si les derniers économistes néoclassiques du développement faisaient peu de cas des obstacles à la nécessaire ré-allocation des ressources, ceux de la tendance classique, au contraire, ont considéré que celle-ci était entravée par des obstacles à la fois institutionnels et technologiques : un investissement pas assez fluide, une infrastructure inadéquate, des prévisions imparfaites, des marchés déficients. La prise en compte de ces contraintes est le fondement même des approches classiques et structurales du développement économique. Il considéraient en général que les gouvernements, à partir du moment où ils orientaient leur politique selon la logique du développement, avaient un rôle essentiel à jouer, ce rôle consistant à assurer le financement direct, à subventionner l’investissement, et à investir directement dans des projets industriels de « base » et dans le développement de l’infrastructure. Ce genre d’intervention de l’Etat était jugé nécessaire pour produire des économies externes et pour stimuler la ré-allocation des ressources privées de l’agriculture vers l’industrie.

Le rôle de l’industrie dans le développement durable 

Le développement industriel écologiquement durable s’inscrit dans un ensemble qui concerne tous les aspects de la vie en relation avec les ressources naturelles et les besoins humaines : les produits manufacturés sont l’étape obligatoire de besoins instantanées (nourriture) ou de besoins à Moyen et Long terme (voiture, confort ménager et habitat). Il se trouve que l’Industrie a été surtout au siècle dernier et depuis les années 1960 responsable de beaucoup de déterminations de l’environnement car l’économie a pris le pas sur les autres considérations. Mais à moins de revenir à l’âge de pierre l’industrie est la pourvoyeuse de tous les secteurs, puisque la plupart des sociétés sont dépendantes des produits manufacturées dans leur vie quotidienne que ce soit directement pour la nourriture, pour le transport, la santé, l’amenée d’eau ou la communication.

Les philosophes des 19è siècle ont même été jusqu’à croire que c’est le développement de la science donc pour partie de l’industrie et sa recherche qui amènerait le bonheur aux hommes. Aujourd’hui on s’aperçoit qu’il n’en est rien et qu’il n’y a pas relation entre bonheur et technologie, même au contraire elle creuse les écarts entre pays. La situation plus ou moins florissante de l’industrie a des répercussions directes sur le niveau de vie de la population que ce soit pour la santé, la culture, le tourisme ou l’habitat. En effet, il faut bien réaliser que l’industrie est le stade où doit se créer la richesse même quelque fois si la marge du distributeur est supérieure à celle de l’industrie. La dernière décennie a montré que les spéculations financières et immobilières étaient les plus générateurs de profit ce qui explique certaines crises industrielles. N’oublions pas par exemple qu’en Europe par le système de taxes professionnelles sur les entreprises, les collectivités ont les ressources pour mener leurs investissements collectifs et actions sociales. On voit donc que l’entreprise industrielle a certes un rôle de production pour le nécessaire, l’utile, l’agréable ou le superflu mais également un rôle social indirect très important. Ceci veut dire qu’elle a une responsabilité : morale dans tout ce qui peut avoir une action négative sur l’extérieur, car aucune industrialisation ne s’est fait sans rejets. Mais les effets négatifs de la population provoqués par l’industrie étant de moins admis et tolérés, ils sont souvent pris en charge par la collectivité aux dépens d’autres investissements.

Il faut donc de plus en plus que l’industrie intègre dans sa stratégie et son analyse de la valeur des coûts, le traitement des rejets et déchets.

Impact sur l’environnement et effets connexes

Pollution atmosphérique : 

Les émissions se présentent souvent sous forme de poussières ou de gaz. Les poussières constituent toujours un problème de santé quand les concentrations deviennent trop élevées. En plus, les poussières contiennent des substances toxiques telles que les métaux lourds, les substances organiques chlorées ou le goudron. Les métaux lourds considérés comme des polluants atmosphériques proviennent de sources différentes telles que la combustion de produits pétroliers, les procédés industriels et l’incinération des déchets. Souvent, les métaux se présentent sous forme de poussière, d’oxyde et d’autres substances. Les métaux mis en exergue en raison de leur très grand effet sur l’environnement (un impact à long terme tel que la bioaccumulation et un niveau très élevé de toxicité) sont le mercure (Hg).

Pollution de l’eau : 

Les décharges d’eaux usées peuvent contenir des polluants sous forme de solides en suspension et de substances dissoutes. Les effets de la pollution de l’eau sont divisés en quatre groupes. L’eutrophication, la saprofication, les bactéries, les dégâts causés aux couches de fond, les effets toxiques et l’acidification. L’eutrophication est le résultat de la présence d’une masse importante de nutriments (l’azote et le phosphore) et/ou des matières organiques dissoutes. Les conséquences sont une croissance plus importante d’algues et/ou la consommation élevée d’oxygène dans les eaux réceptrices dans le processus de dégradation des matières organique, favorisant ainsi des conditions anaérobiques ou presque anaérobiques. Ceci constitue une menace aux poissons et aux autres espèces vivantes. La saprofication : le manque d’oxygène dû à la putréfaction des matières organique. Les bactéries : la présence des bactéries nuisibles en provenance des eaux d’égouts, des eaux usées des abattoirs et d’autres sources. Les effets toxiques sont les résultats des décharges de métaux lourds, des substances organiques chlorées et bio-pérsistante (non dégradables) et les substances organiques. Les effets toxiques peuvent être très importants et chroniques. Les effets chroniques sont au plan environnemental les plus sérieux. Les substances pouvant entraîner des effets chroniques sont le mercure, le cadmium, le plomb, le DDT, le biphényle polychloré et pentachlorophénol. L’impact sur la couche de fond est le résultat de la présence d’une masse importante de matières organiques en suspension ou de matière non organiques (par exemple une marrée noire). Les solides en suspension se précipiteront au fond et un taux de sédimentation très élevé ou durable peut détruire l’habitat naturel des couches de fond. Si les solides en suspension sot organiques, des conditions anaérobiques se développeront au niveau supérieur du nouveau sédiment. L’acidification est étroitement liée aux émissions atmosphériques des gaz acides comme le SO2 et NOx. Dans l’atmosphère, les gaz sont oxydés formant des composantes des sulfures et de nitrate. Le dépôt des composante de sulfure et de l‘azote pourraient conduire à une acidification des eaux de surface et du sol. Mais l’effet secondaire des métaux filtrant du sol et de la coche rocheuse dû au niveau réduit du PH est encore plus important. Ces métaux pourraient à leur tour atteindre les eaux réceptrice provoquant ainsi des problème de santé. L’acidification peut entraîner la mort des poissons, réduire les stocks de poissons dans les eaux de surface et rivière acidifiées, et dégrader sérieusement la végétation. En Afrique, les problème d’acidification sont observés aux alentour des usines de produits chimiques et des raffineries.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I :ASPECTS THEORIQUES
Chapitre I :La place de l’industrie dans le développement durable
L’importance de l’industrie dans développement durable
Le rôle de l’industrie dans le développement durable
Chapitre II :Impact sur l’environnement et effets connexes
Pollution atmosphérique
Pollution de l’eau
Pollution du sol et des eaux souterraines
Substances et déchets dangereux
Bruit ambiant
Santé et sécurité professionnelles
Accidents majeurs et incendies
Effets socio-économiques
Autres effets secondaires
Chapitre III :Normes et mesures d’accompagnement
Principes d’une production plus saine
Mesures techniques
Ressources
1) Pollution atmosphérique
Pollution de l’eau
Substances et déchets dangereux
Bruit ambiant
Effets socio-économiques
Autres effets secondaires
Santé et sécurité professionnelles
Chapitre IV :Audit environnementa
Objectifs de l’audit environnementa
Méthodologie d’approche
PARTIE II : ILLUSTRATION DE CAS : L’ENTREPRISE SOLIMA (Raffinerie de Tamatave)
Chapitre I : Plan environnemental entreprise et technologie propre
Objectif
Une approche structurée
Réalisation du PEE
Les outils de réalisation du PEE
Indicateurs environnementaux
Technologie propre
Tableau de bord
Chapitre II :Plan environnement entreprise :Raffinerie de Tamatave
Organisation des investigations
Description de la Raffinerie
Profil environnemental de la Raffinerie
Consta
Plan d’action
Action d’améliorations réalisées
Actions à réaliser : modalités de mise en œuvre
CONCLUSION
ANNEXES

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