APPORT DU SCANNER DANS LE DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE DES CEPHALEES

Anatomie de l’encéphale

        L’encéphale se divise en trois parties, le cerveau, le tronc cérébral et le cervelet (Figure 1). Le tout est recouvert par les méninges qui servent de membranes protectrices. Il comprend deux types de tissu, la substance blanche et la substance grise. Cet ensemble de structure anatomique est protégé par le crâne [2]. Le cerveau, situé au-dessus du tronc cérébral et du cervelet, comprend une partie médiane (diencéphale) et les deux hémisphères cérébraux (télencéphale) [3]. Le tronc cérébral quant à lui, constitue le prolongement de la moelle épinière. De haut en bas, il se divise en mésencéphale, métencéphale (pont) et myélencéphale (moelle allongée) [4]. Le cervelet occupe la zone postérieure et inferieure du crâne au-dessous de la tente du cervelet. Il est constitué de trois portions : une portion médiane, le vermis, et les hémisphères cérébelleux [3].

Drainage veineux

             Le drainage du système veineux du cerveau converge dans les veines jugulaires internes en passant par les veines profondes, les veines superficielles et les sinus crâniens. La particularité des veines du cerveau est l’absence de valvule [2]. Les veines profondes sont au centre du cerveau. Elles sont constituées de : veine thalamostriée, veine cérébrale interne, veine choroïdienne et grande veine cérébrale ou veine de Galien (Figure 3) [2]. Les veines superficielles, se drainent dans le sinus sagittal supérieur. Les principales veines superficielles sont les suivantes : veine moyenne superficielle, veine anastomotique supérieure, veine anastomotique inférieure, veine émissaire et la veine basale (Figure 3)

Classification des céphalées

          Les causes des céphalées sont très vastes et très variées, rendant difficile l’analyse de ce symptôme. Ces céphalées peuvent aller d’une simple crise spontanément résolutive en quelques minutes ou quelques heures aux causes très grave mettant en jeu le pronostic fonctionnel comme les accidents vasculaires cérébraux (AVC), voire le pronostic vital à court terme comme les hémorragies sous-arachnoïdiennes ou à long terme comme les tumeurs malignes. C’est ainsi qu’a été créé la première classification des céphalées ou « The International Classification of Headache Disorders, first edition » par l’International Headache Society (IHS) en 1988 [7], puis la deuxième classification en 2004 [8] et la troisième et la dernière version en 2013 [9]. C’est cette dernière version qui est encore utilisée jusqu’à présent. A partir de la deuxième classification, il n’y avait pas beaucoup de changement dans les classifications des céphalées. La dernière classification divise les céphalées en céphalées primaires (ce sont les céphalées sans étiologies précises), céphalées secondaire, névralgies crâniennes ou cause centrale de douleur faciale et en autres céphalées [9]. Cette classification comporte 14 sections (Tableau I), et chaque section comporte plusieurs sous-sections, pouvant aller jusqu’à 4 niveaux de sous-sections pour la migraine.

Hémorragies sous-arachnoïdiennes ou hémorragies méningées

        C’est l’étiologie à rechercher devant toute céphalée d’installation brutale du fait de sa gravité et des possibilités thérapeutiques offertes [12]. La céphalée est le plus souvent décrite comme explosive, atroce, en coup de tonnerre ; elle peut être localisée au début et le plus fréquemment dans la région occipitale puis se généralise rapidement et s’associe à un syndrome méningé (raideur nucale, sonophotophobie, nausées, vomissements) [13].

IRM cérébrale

         A la différence du scanner, l’IRM cérébrale est un examen non irradiant utilisant le phénomène de résonnance magnétique. Du fait de la durée d’acquisition qui peut aller jusqu’à une heure, elle est difficilement réalisable en situation d’urgence, laissant place au scanner cérébral [19]. Il n’y a pas à proprement parlé de protocole « standard » pour l’IRM cérébrale. Elle doit être guidée par son indication et l’état clinique du patient. Toutefois il existe des séquences de base réalisées pour la plupart des explorations de l’encéphale [19]. Une injection de produit de contraste est parfois nécessaire. Le principal composant de ce produit de contraste étant le gadolinium, un métal de la classe des lanthanides ou terres rares. Le gadolinium libre est très toxique, il a fallu donc le chélater par d’autre agent pour pouvoir l’utiliser dans le corps humain [19].

Caractéristiques des céphalées

           La plupart des céphalées indiquées pour scanner cérébral dans notre étude sont mal caractérisées. Toutefois parmi les caractéristiques bien précises, les céphalées chroniques sont les plus fréquentes représentant 27,63%. Ceci s’explique par la fréquence élevée des céphalées primaires dans la population générale car ces céphalées primaires se manifestent le plus souvent sous forme chronique. Mais dans l’étude de Sonhaye L, ce sont surtout les céphalées récentes ou aiguës qui bénéficient de scanner cérébral et seules 21,80 % des céphalées ayant eu un scanner sont chroniques [22].

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPELS
I. Rappel anatomique
II. Anatomie radiologique scanographique de l’encéphale
III. Classification des céphalées
IV. Caractères cliniques des principales étiologies des céphalées secondaires
V. Place de l’imagerie dans l’exploration des céphalées
DEUXIEME PARTIE : METHODES ET RESULTATS
I. Méthodes
II. Résultats
TROISIEME PARTIE : COMMENTAIRES ET DISCUSSION
I. Fréquence des scanners cérébraux pour l’exploration des céphalées
II. Les paramètres sociodémographiques1
III. Caractéristiques des céphalées
V. Résultats des scanners
VI. Valeur du scanner dans l’exploration des céphalées
VII. Comparaison entre TDM et IRM dans l’exploration de l’encéphale
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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