Contribution a l’etude topographique d’un systeme d’irrigation par aspersion et a la raie d’un terrain

L’agriculture est la première activité dominante à Madagascar car presque 80% de la population Malgache la pratique. La gestion rationnelle de l’eau d’irrigation devient un des enjeux du développement durable des pays à vocation agricole. Pour Madagascar où le secteur agricole est caractérisé par la dominance de l’agriculture familiale, la maîtrise de la gestion de l’eau par les petits agriculteurs constitue un des moyens les plus efficaces pour améliorer durablement la disponibilité des ressources en eau. L’irrigation par aspersion, l’irrigation à la raie, ont été considérée comme une des alternatives efficaces pour cette fin. En effet, à part ses autres intérêts, ces irrigations permettent aux agriculteurs d’économiser l’eau qu’ils apportent à leurs cultures et l’énergie qu’ils dépensent pour cet apport. Avec des mesures d’accompagnement adaptées, le coût de cette innovation peut être à la portée des paysans qui ont des superficies et moyens limités.

La topographie a une place important dans la réalisation des travaux d’irrigations et l’aménagement de l’espace agricole. Elle utilise davantage les techniques les plus modernes, des MNT, des orthophotos et des plans côtés à courbes de niveaux numériques. Les procédés topographiques permettent de mesurer les détails de la surface de la terre et d’établir des cartes et des plans afin de les représenter. Il s’agit soit d’objets naturels, tels que plaines, collines, montagnes, cours d’eau, formations rocheuses ou forêts, soit d’objets créés par l’homme, tels que chemins, routes, bâtiments, villages ou étangs d’élevage. Une carte topographique peut également indiquer la pente du terrain. En effet, elle mentionne les points dont le niveau est élevé et ceux dont le niveau est bas, mais aussi la pente du terrain entre ces mêmes points. La profession d’un géomètre consiste à effectuer des mesures topographiques et à les inscrire sur des cartes, des tableaux et des plans. Cela peut comprendre diverses opérations.

OBJECTIFS DU MEMOIRE ET SITUATION DU SITE

Objectif général

Le développement des techniques d’irrigation modernes doit avoir pour objectif d’utiliser au mieux l’eau, en même temps que les terres, les ressources humaines et les autres intrants essentiels (énergie, machines, engrais et lutte phytosanitaire) de façon à renforcer durablement la production agricole. La sélection d’une technologie d’irrigation appropriée à une combinaison de conditions physiques et socioéconomiques, quelle qu’elle soit, dépend de facteurs complexes et parfois opposés. Là où le manque d’eau est aigu, l’impératif dominant est à l’évidence d’augmenter l’efficacité de l’utilisation de l’eau. Là où les capitaux sont insuffisants, la principale exigence pourrait être de trouver une méthode d’irrigation nécessitant un minimum d’apports en capital ou d’équipements coûteux. Dans d’autres cas, le facteur déterminant peut être la consommation d’énergie, la disponibilité de main d’œuvre ou les coûts d’entretien.

Etant donnés que les considérations économiques, ainsi que les conditions physiques et les modes de culture, sont spécifiques à chaque zone, un système d’irrigation qui paraît très approprié dans un pays ou dans une région, peut ne pas l’être ailleurs. Le choix du système est souvent fondé sur des préférences subjectives plutôt que sur une analyse explicite. Dans l’ensemble, il n’y a pas de «système idéal» pour les différents types de cultures, de sols et de tailles d’exploitation. L’objectif n’est pas de trouver le système idéal, mais un éventail d’options pouvant être appropriées aux circonstances locales. La recherche de méthodes appropriées est nécessairement guidée et limitée par les connaissances disponibles ainsi que par des expériences empiriques sur le terrain.

Population et démographie

❖ Effectif et évolution
Les 671 630 habitants de la Région représentent 41,12 % de la population de la Province de Mahajanga et seulement 4,6 % de Madagascar. La densité moyenne de l’ensemble de la région est de 11 habitants au kilomètre carré et traduit un sous peuplement de la Région. A part la ville de Mahajanga I, la plus forte concentration se trouve à Marovoay avec 20,4 habitants au kilomètre carré, Ambato Boéni 11,2 habitants au km² et la plus faible à Kandreho avec seulement 1,8 habitants au kilomètre carré. Presque tous les districts connaissent un accroissement démographique annuel moyen supérieur à la moyenne nationale. Et ce sont les districts les plus enclavés qui affichent les taux les plus élevés. Ce sont également celles qui présentent les densités de population les plus faibles. On peut donc supposer qu’une partie de l’accroissement de la population est alimentée par un courant de migration.

❖ Croissance démographique
Le taux de natalité moyen pour Madagascar est de 4,33% en 1992 selon l’enquête nationale démographique et sanitaire. A moins d’admettre que la natalité dans la région de Mahajanga est inférieure à la moyenne nationale ce que rien ne permet de supposer, il faut conclure qu’il y a eu sous déclaration des naissances, sans qu’il soit possible de dire si elle est uniformément répartie selon les sous préfectures. Malgré le doute qui pèse sur la valeur des chiffres, il faut noter que certaines valeurs relatives paraissent cohérentes : Mahajanga ville a le taux de natalité le plus faible due à l’impact des campagnes de planification des naissances mais avec une forte population scolaire. Des districts très enclavées comme Kandreho et Tsaratanàna présentent les plus fortes natalités. Par contre, le très faible chiffre de Soalala est difficilement explicable. Malgré cette sous déclaration certaine, les taux de natalité sont très élevés. Cela tient peut-être à la grande liberté sexuelle qu’accorde la tradition aux jeunes filles Sakalava dont la coutume veut que la jeune fille ait sa propre case à l’âge de la puberté, et qu’elle n’aille alors plus à l’école. (Sources : Projection de la population juin 2001 – DDS. INSTAT) .

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I . OBJECTIFS DU MEMOIRE ET SITUATION DU SITE
I-1. Objectif général
I-2. Buts à atteindre
I-3. Résultats attendus
I-4. Présentation de la région Boeny
I-5. Situation géographique de la zone à étudier
I-6. Population et démographie
I-7. Aspects socio-économique
I-8. Milieu physique
I-8-1. Relief et paysages
I-8-2. Géologie
I-8-3. Climat
I-8-4. Les cyclones
I-8-5. Hydrologie
I-8-6. Sols et végétations
b- Sols
c- Végétations
CHAPITRE II . GENERALITES
II-1. Généralités sur la topographie
II-1-1. Objectif
II-1-2. Quelques définitions sur la base et l’outil de la topographie
II-1-3. Domaines d’application
II-1-4. Quelques définitions sur les éléments de géodésie et cartographie
II-1-5. Notions générales sur l’établissement des cartes topographiques à Madagascar
a- Le système de projection LABORDE
b- Choix de la projection
c- Caractéristiques de la projection Laborde
d- Le réseau de Nivellement Général de Madagascar (RNGM)
II-1-6. Précision des opérations topographiques
a- Distinction entre fautes et erreurs
b- Classification des erreurs
c- Les différents types d’erreurs
d- Les erreurs caractéristiques
II-1-7. Les instruments topographiques
II-1-8. Initialisation et paramétrage d’un GPS
a- Historique
b- Description du système
c- Les différents types de positionnement
d- Paramétrage d’un GPS
II-2. Notions d’irrigation par aspersion
II-2-1. Caractéristiques
II-2-2. Cas de contre-indication de l’aspersion
II-2-3. Avantages et inconvénients des techniques d’irrigation sous pression
Avantages
Inconvénients
II-2-4. Les différentes parties d’une installation sous pression
a- La source en eau
b- Le groupe ou la station de pompage
c- La conduite d’adduction-distribution aux parcelles (conduites principales)
d- La conduite secondaire (porte rampe)
e- La conduite tertiaire ou rampe
f- Les organes d’arrosage
II-3. Besoin en eau de l’irrigation
II-3-1. Relations eau – sol
II-3-2. Profondeur effective d’enracinement
II-3-3. Déficit admissible ou tarissement de l’eau disponible dans le sol
II-3-4. Profondeur nette d’application de l’irrigation
II-3-5. Besoins en eau des cultures
a- Les coefficients culturaux
b- Pluie efficace
II-3-6. Efficience d’application de l’irrigation
II-3-7. Profondeur brute d’application de l’irrigation
II-3-8. Dose et frequence d’arrosage
a- La dose d’arrosage
b- Fréquence d’arrosage
II-3-9. Débit du système (capacité du système)
II-3-10. Application
II-4. Notion de culture pratiquée dans le périmètre
II-4-1. Culture d’oignon
II-4-2. Renseignements économiques
II-4-3. Renseignements culturaux
a- La pépinière
b- La fumure
c- La plantation
d- Les soins culturaux
II-4-4. La récolte et rendement
II-4-5. Le stockage
II-4-6. Les exigences de sécurité sanitaire
II-5. Paramètres influençant les besoins en eau
CHAPITRE III . TRAVAUX SUR TERRAIN ET BUREAU
III-1. Travaux sur terrain
III-1-1. Reconnaissance
a- Matérialisation et numérotation
b- Les matériels et le personnel
III-1-2. Méthodes d’observation
a- Polygonation
b- Levé des détails
c- Carnet de terrain
d- Croquis de levé
III-1-3. Nivellement direct
III-1-4. Le nivellement indirect
III-1-5. Lever de courbes de niveau
III-2. Travaux de bureau
III-2-1. Les angles horizontaux : calculs et compensations
a- Angles de gauche ou de droite
b- Tolérance sur la fermeture angulaire
c- Compensation angulaire
d- Transmission des gisements
III-2-2. Coordonnées rectangulaires des points d’appuis
a- Fermeture planimétrique
b- Tolérance sur la fermeture planimétrique [B1]
c- Ajustement planimétrique
d- Résultats
III-2-3. Calcul du nivellement direct
a- Tolérances réglementaires
b- Résultats
III-2-4. Calcul du nivellement indirect
a- Cas où la distance suivant la pente est mesurable
b- Résultats
III-2-5. Report
a- Techniques informatisées de report
b- Tracé semi-automatique
CHAPITRE IV . DIFFERENTES PROPOSITIONS
CONCLUSION

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