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La technologie de l’information et de la communication a complètement bouleversé la manière de vivre et le rythme de vie de la plupart de la population en ce 3ème millénaire. En effet la nouvelle technologie a permis, depuis plusieurs années déjà, l’accès et la distribution facile de l’information. Elle éveille l’attention du monde sur l’évolution du média qui serait un moyen propice d’accéder aisément à toutes les informations contemporaines, requises et voulues. Par ailleurs le média est une structure qui ne peut être séparée de la société, c’est une entité bien réelle et bien vivante dans la société moderne.
GENERALITES
Définition du mass-média
Par définition, c’est un terme qui prend le sens de la communication de masse utilisé dans l’ancienne époque. Ce terme est encore à la mode jusqu’à l’heure actuelle. On a adopté pour avoir plus de précision le terme anglo-saxon « Mass-média ». Un terme qui s’oppose à toute communication directe à toute transmission impliquant la présence face à face de l’émetteur et du destinataire. Ainsi, la conférence, une pièce de théâtre, un concert destiné au public présent en chair et en os dans une salle de spectacle seraient exclus du domaine des moyens de communication de masse.
Ce terme englobe aussi les techniques de diffusions susceptibles d’atteindre un public étendu et varié. Il se différencie encore des communications destinées à un public restreint ou homogène tels que les élites ou autres groupes spécialisés. En bref, les mass-médias sont à la fois des moyens de communication de masses et des techniques utilisés en vue de transmettre des messages (informations, éducations, distractions ou autres messages à l’intention de la masse) à savoir : la radio, la télévision, la presse écrite qui sont les principaux moyens utilisés pour toucher le grand public.
Historique et évolution
La première parution de la presse écrite remonte en 1827, grâce à l’implantation de l’imprimerie apportée par les missionnaires étrangers. L’imprimerie imprime non seulement le journal mais aussi des livres, bibles. A l’époque la censure est très stricte, les colonisateurs ont pris des mesures pour contrôler les articles dans le journal dont le propriétaire est Malgache avant que les journaux soient mis en vente sur le marché. Les journaux qui sont parus ont des différentes opinions ; d’une part il y a des journaux qui sont contre les colonisateurs, réclamant l’indépendance, d’autre part, des journaux étrangers qui sont favorables au système colonial dont leurs articles ne sont qu’une confirmation des actes commis par les colonisateurs.
La création de la radio n’a vu le jour qu’en 27 Février 1963, c’est une radio nationale qui porte comme nom « Radio Tananarive » siégeant à Antaninarenina, à cette époque sous la tutelle des français et contrôlée indirectement par eux, elle sera transférée plus tard à Anosy et elle y est toujours jusqu’à ce moment, mais il y a eu un changement de nom, avant d’être « Radio Nationale Malgache » ou R.N.M définitivement, elle se nomme « Radio Madagascar ». La R.N.M est la seule radio autorisée par le Ministère de l’Information à couvrir toute l’Ile de Madagascar. La naissance de la télévision nationale n’attendra pas trop longtemps, elle est créée en 24 Décembre 1967, soit quatre ans après la radio. Le siège est au même endroit que la radio à Antaninarenina pendant une quarantaine d’années, avant d’avoir un nouveau bâtiment à Anosy avec des nouveaux matériels modernes en 2007. Comme la radio nationale, la télévision nationale est la seule qui parmi les nombreuses télévisions a le droit de couverture sur le pays. Cette chaîne a connu un changement de nom, elle se nomme « Radio Télévision Malgache » ou R.T.M avant de prendre le nom de « Télévision Malagasy » ou T.V.M jusqu’à l’heure actuelle.
-Les divers aspects du média qui sont les plus utilisés
-La presse écrite, dans sa spécificité limite ses informations par le nombre de pages qui leur est réservé et donc les messages et les informations transmises ne sont que partielles voire incomplètes.
-la radio et la télévision quant à elles sont des moyens toujours efficaces pour émettre et diffuser les informations, tant sur le plan national que sur le plan international.
-Le média électronique ou l’Internet qui commence à avoir de plus en plus d’importance dans le monde actuel car c’est un moyen de diffusion efficace vu la rapidité de transmission des informations.
-Découverte de la radio
La radiophonie est une technique de transmission des sons par modulation directe d’ondes électromagnétiques. La radiophonie définit la transmission des sons : la voix humaine et les signaux audio par les ondes. Dans un émetteur radiophonique les sons vont être transformés en signaux électriques basse (signaux de modulation), ils sont superposés à une onde à haute fréquence (onde porteuse) et, envoyés dans une antenne qui les transforme en ondes électromagnétiques. A distance un récepteur capte ces ondes à l’aide d’une antenne, les amplifie et extrait le signal de modulation de l’onde porteuse à l’aide d’un démodulateur approprié. Le signal BF amplifié et appliqué un haut-parleur restitue le son d’origine.
En 1896, Marconi déposa son premier brevet de radioélectricité. En 1899, il réalisa la première émission de radiotélégraphie entre la France et l’Angleterre. En Décembre 1900, Réginald Aubrey Fessenden, un canadien originaire des Cantons de l’Est au Québec, avait réussi à transmettre la voix humaine de Cobb Island près de Washignton, pour la première fois de l’histoire. Ce fut là vraiment la naissance de la radio. Toutefois, ce premier succès ne fut pas divulgué. Fessenden préféra en effet continuer ses travaux afin d’améliorer la réception de ses appareils. En 1920, Marconi supervisa la première émission radiophonique à Chelmsford, Angleterre.
Qu’est ce que le développement ?
Le développement est un processus, c’est-à-dire un « ensemble de phénomènes conçus comme une chaîne causale progressive » nous dit le Larousse. Le vocabulaire technique et critique de la philosophie d’André Lalande précise la grande similitude de sens entre « processus » et « évolution », ces deux mots signifiant « transformation comportant une série d’étapes dont on peut assigner d’avance la succession ». Ceci fait apparaître sous un nouvel angle l’étroite parenté entre développement et évolution. Qu’est-ce qui est objet de transformation, quels sont les phénomènes en cause ? François Partant identifie cinq composantes au développement : l’économie, la technique, le social, le politique et le culturel, une alliance de la technique et de l’économie, le technico économique, dominant tout le reste . Serge Latouche en identifie trois qui sont l’industrialisation, l’urbanisation et le « nationalitarisme », ce dernier signifiant émergence de l’ordre national étatique comme forme exclusive du politique .
Walter W. Rostow en identifiait lui aussi quatre, qui sont :
-Economique : « Une société essentiellement agricole où 75% où plus de la population active dans l’agriculture doit se transformer de telle façon que l’industrie, les communications, le commerce et les services y deviennent prépondérants » ;
-Spatial/socio-politique : « Une société, dont les structures économiques, sociales et politiques sont organisées autour de la vie de régions relativement peu étendues et principalement autarciques doit organiser son commerce et repenser ses doctrines dans un cadre international plus large» ;
-Spatial/rural-urbain : « Les populations urbaines (…) augmenteront inéluctablement à un taux excessivement élevé » ;
-Culturel/productivisme : « La valeur des hommes au sein de leur société deviendra fonction (…) de leur aptitude à s’acquitter de certaines fonctions spécifiques toujours plus spécialisées » .
Nous avons relevé trois auteurs parmi d’autres qui se sont exprimés sur le développement. Il est en effet impossible de parler de développement sans, à un quelconque moment, préciser ce que l’on entend par ce concept. Le plus souvent, cela ne fait toutefois pas l’objet d’une démarche explicite : l’auteur ne s’arrête pas pour dire de façon claire que le développement est constitué des éléments « x », «y » et « z » suivants, articulés entre eux des façons « alpha » et « bêta » décrites ci-après, et ainsi de suite. En compagnie de tels auteurs, il faut soi-même recomposer la mosaïque à partir d’extraits de texte, en se fondant sur les thèmes abordés, voire sur l’occurrence de certains mots clés et, le plus souvent, en ayant recours à une méthode déductive. Le plus prolixe de ces auteurs, celui qui produit des milliers de pages sur le développement sans prendre la peine d’en donner une définition synthétique, est bien sur la Banque Mondiale. Cela dit, la Banque est probablement l’auteur dont la définition du développement est la plus facile à reconstituer, ce qui sera fait tout au long du présent document.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE GENERALITES ET PRESENTATION DU CADRE DE LA RECHERCHE
Chapitre I : Généralités
Chapitre II : Présentation du cadre de la recherche
Chapitre III : Délimitation conceptuelle et méthodologique
DEUXIEME PARTIE INTERPRETATION DES RESULTATS
Chapitre I : Cadre contextuel
Chapitre II : L’émission « Karajia »
Chapitre III : Interprétation
TROISIEME PARTIE : ANALYSE SOCIOLOGIQUE
Chapitre I : Influence du mass-média au niveau de l’interaction sociale
Chapitre II : Relation entre mass-média et développement
Chapitre III : Limites épistémologiques
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
LISTE DES TABLEAUX, DES FIGURES ET DES ABREVIATIONS
GLOSSAIRE
ANNEXE
