Essai d’amelioration du traitement d’informations comptables et financieres a la BFV

Nul ne peut contester aujourd’hui le rôle important joué par les Banques privées ou d’Etat dans l’économie et l’on s’accorde à dire qu’elles constituent l’un des éléments d’appréciation de la prospérité économique d’un pays. Dans les pays en voie de développement, les Banques sont généralement des établissements semi publics, l’Etat détenant une grande part des capitaux. Elles concourent alors au financement aussi bien des travaux d’intérêt général que des projets dans divers secteurs de l’industrie, du commerce et de l’agriculture, elles accordent aussi aux ménages des prêts. La Banque Fampandrosoana ny Varotra apparaît comme l’une des grandes sociétés commerciales, agricoles, industrielles.

Comme toute Banque, ses relations avec ses tiers partenaires sont basées sur les informations comptables et financières. Celles-ci sont donc d’une importance capitale. Il faut s’y appuyer pour diriger à bien les affaires. De ce fait la Banque a besoin d’informations pour répondre à des questions, établir des rapports, elle a un intérêt vital et à traiter ces informations. Aussi leur traitement constitue l’une des activités intérieures principales de la Banque.

Historique et Organisation 

Historique

Durant la colonisation, vers 1926, des filiales des Banques françaises ont été ouvertes à Tananarive parmi lesquelles la Banque de Madagascar. L’activité de cette dernière consistait surtout au financement de la culture et l’exportation des produits tels que le café, le cacao, le girofle, la vanille et l’importation des marchandises de première nécessité tels que la bougie, les allumettes, les tissus… Cette activité s’étendait aussi aux îles Comores, y connut un essor et c’est la raison pour laquelle sa dénomination fut changée en Banque de Madagascar et des Comores en 1958 (BMC). En 1951, la Banque Franco Chinoise (BFC) vit aussi le jour à Tananarive. Elle changera plusieurs fois de dénomination : en mai 1967, elle devient la Banque Française pour le Commerce, la Banque Française Commerciale en mai 1970 et la Banque Française et Commerciale Mandroso en juin 1974.

Posséder sa propre monnaie étant une des priorités de tout pays nouvellement indépendant, Madagascar crée en 1964 l’Institut d’Emission de Madagascar qui fut rattaché à la Banque de Madagascar et des Comores. Ce fut un rattachement de courte durée car en 1967 l’Institut acquit son autonomie et devint désormais la Banque Centrale de Madagascar. D’autre part la nationalisation des Banques caractérise la révolution socialiste, elle fut rendue effective par l’ordonnance 75/001/CSR du 17 juin 1975. La Banky Fampandrosoana ny Varotra fut ainsi crée : fusion de deux Banques, la Banque de Madagascar et des Comores et la Banque Française Commerciale et Malagasy Mandroso. Elle fut règne par la charte des Entreprises Socialistes. Mais plus tard, elle devint une société anonyme.

A partir de 1987, sous la pression des bailleurs de fonds internationaux, l’Etat malgache a dû changer de politique économique, rompre avec le socialisme et s’orienter vers la libéralisation de l’économie nationale. La BFV devint alors première société anonyme. Actuellement, la BFV est présente dans les régions de Madagascar. Son réseau comprend 27 agences, dont 7 se trouvent à Antananarivo. L’effectif total des agents est de 1400. La réforme bancaire de 1991, a permis à la BFV d’ouvrir son capital à l’Institution Bancaire San Paolo di Torino plus connus sous le nom de Groupe San Paolo. Ce groupe San Paolo occupe une place de premier rang dans le système bancaire italien et compte parmi les banques les plus importantes du monde. D’autre part, la BFV entretient depuis plusieurs années des relations étroites avec 510 correspondants dans le monde entier, y compris les Banques installées dans les îles de l’Ocean Indien. Elle a un correspondant à l’Ile Maurice, à la Réunion, aux Seychelles et aux Comores, ce qui lui permet de faciliter les échanges entre les opérateurs économiques malgaches et ceux de la région. L’Institution du nouveau code des investissements et du régime de la zone franche industrielle constitue en outre un atout pour le secteur bancaire car d’importants avantages sont offerts aux investisseurs. Pour la BFV, c’est une occasion de plus pour étendre ses activités.

THEORIE GENERALE SUR L’OUTIL DE GESTION SYSTEME COMPTABLE

Définition du système comptable 

Des documents de base constitués par le Bilan – le Compte de Résultat naît le système Comptable formé luimême par la comptabilité générale, la Comptabilité analytique d’exploitation et la Comptabilité budgétaire. Ces derniers servent d’information de Gestion permettant d’analyser les activités de l’Entreprise et de procéder à son contrôle par des moyens tels que le Tableau de Bord et l’Audit. Le Tableau de Bord et l’Audit donneront de nouvelles informations facilitant les décisions finales de l’Entreprise.

Le système comptable peut être défini comme « un ensemble organisé qui permet d’atteindre les objectifs fixés à la comptabilité ». Après cette rapide présentation de l’ensemble de Gestion, nous aborderons l’étude du Système Comptable. Nous essaierons de donner la définition du système Comptable à partir de ses éléments constitutifs à savoir la comptabilité générale, la comptabilité analytique d’exploitation et la comptabilité budgétaire, de mettre en évidence le rôle joué par ces éléments au sein de ce système comptable.

Le Plan Comptable Général 

Il s’agit là des principes essentiels de la comptabilité qui seront suivis de l’analyse détaillée des opérations de la vie des Entreprises. Cependant, pour enregistrer les opérations nous pouvons rencontrer des difficultés :
– quels sont les comptes concernés par l’opération
– de tels comptes existent-ils ?
– quelle est la nature de ce compte ?
– chaque entreprise utilise-t-elle des comptes propres ?

Toutes ces questions trouvent leur réponse dans un document qui représente un cadre normalisé : LE PLAN COMPTABLE GENERAL Le Plan Comptable Général 87 étant l’unique élément permettant au Système Comptable de remplir ses fonctions de collecteur d’information qui consistent à classer, à vérifier et à analyser les opérations affectant la vie de l’Entreprise à l’aide des pièces comptables qui ont été servies de support pour saisir les informations de base, c’est-à-dire les faits comptables. Ces faits comptables sont traités et traduits en langage comptable (débit, crédit) afin de produire de nouvelles informations utiles sur la gestion et la situation de l’Entreprise.

Donc le Plan Comptable Général est un document qui imposer aux Entreprises :
– des principes et des règles de tenue de la comptabilité pour que celle-ci fournisse une image fidèle de la situation de l’Entreprise
– un plan de comptes adaptable au cas de chaque Entreprise
– un type, un tracé et un contenu des documents de synthèse (bilan, CDR)
– Il est en conséquence nécessaire d’en parler, de faire ressortir ses principes directeurs qui sont :
– le principe d’autonomie d’exercice comptable
– le principe du coût théorique
– le principe de prudence
– le principe de permanence de méthode
– le principe de bonnes informations
– le principe de continuité de l’exploitation
– le principe de non compensation des postes
d’actif et passif
des charges et des produits
– le principe d’identité du Bilan d’ouverture d’un exercice ou Bilan de clôture d’un exercice principal.

et les objectifs qu’il vise à savoir :
– améliorer l’information
– disposer d’un outil de gestion
– fournir des informations pour la Comptabilité Nationale
– s’adapter à l’information
– s’intégrer dans le cadre des actions internationales de normalisation .

D’autre part, il définit selon Randrianirina Edmond, Expert Comptable (la Comptabilité d’Entreprise : source d’informations et outil national de Gestion, le plan comptable général, Editions Madprint Antananarivo) :
* les méthodes relatives à la codification des comptes établis selon le système décimal et le classement des faits comptables en se référant notamment à des notions économiques et juridiques
* la terminologie explicative
* les précisions nécessaires aux règles d’enregistrement des mouvements de valeur
* les modalités générales relatives à l’évaluation des différents éléments de l’actif.
* les modalités générales relatives à l’évaluation des différents éléments de l’actif.
* les méthodes relatives à la détermination des coûts, des prix de revient et des résultats.

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Table des matières

Introduction
Première Partie : Aperçu global de la situation de la banque
Chapitre I : Présentation de la Banky Fampandrosoana ny Varotra
Section I : Historique et Organisation
1.1 : Historique
1.1.1 Capital social
1.1.2 Statut juridique
1.2 : Organisation
Section 2 : Activités de la Banky Fampandrosoana ny Varotra
Chapitre II : Théorie générale sur l’outil de gestion du système comptable
Section 1 : Définition du système comptable
1.1 : Le Plan Comptable Général
1.2 : La tenue du journal et grand livre. Le compte de résultat et le bilan
1.2.1 L’analyse comptable de l’information
1.2.2 Le journal et le grand livre
1.2.3 La balance de vérification
1.2.4 Le bilan
1.2.5 Le compte de résultat CDR
Section 2 : Les éléments constitutifs du SC
2.1 La Comptabilité Générale (CG)
2.2 La comptabilité analytique d’exploitation
2.3 La comptabilité budgétaire
Section 3 : Quid du système comptable bancaire à la BFV
3.1 Le nouveau plan comptable bancaire NPBC 94
3.2 Le bilan et le compte de résultat
3.2.1 Le bilan
3.2.2 Le compte de résultat
3.3 La comptabilité générale bancaire
3.3.1 Procédures comptables
3.4 La comptabilité analytique d’exploitation
3.5 La comptabilité budgétaire
Chapitre III : Le système comptable à la BFV
Section I : Le système de traitement des opérations comptables
1.1 La chaîne espèce
1.2 Les documents comptables
1.3 Autonomie comptable des agences
Section 2 : Relations entre la BCRM et les Banques primaires
2.1Trésorerie
2.2 Les obligations de déclaration auprès des tiers
Deuxième partie : Problématiques
Chapitre I :problèmes perçus au niveau de l’exploitation des documents comptables
Section 1 : Problèmes de circulation des documents comptables
1.1 Circuit long et lents des documents
1.2 Problèmes dus à l’accumulation des tâches
1.3 Problèmes dus au cumul des tâches – Incompatibilité
Section 2 : Problèmes perçus au niveau de personnel
2.1 Personnel peu qualifié
2.2 Faiblesse en quantité du personnel dans certains services centralisations – opérations
Chapitre II : Problèmes perçus au niveau du système comptable
Section 1 : les lacunes du système comptables existant
1.1 Application non encore effective du nouveau plan comptable bancaire
1.2 Prolifération des sous comptes
1.3 Problèmes de gestion de trésorerie
1.3.1 La mission effective de la trésorerie
1.3.2 les causes de la non fiabilité de la trésorerie
Section 2 : Stade embryonnaire de la CAE (Comptabilité Analytique d’Exploitation)
2.1 Sous exploitation de la CAE
2.2 Absence de coordination entre les utilisateurs de la comptabilité analytique d’exploitation
Chapitre III : Problème de communication
3.1 Volume important d’écritures en suspens
3.2 Matériels informatiques insuffisants
Troisième partie : Suggestion et proposition de solution
Chapitre I:Proposition d’amélioration aux problèmes de l’exploitation des documents comptables
Section 1 : Proposition de solution aux problèmes de circulation des documents comptables
1 1.1 Réduction de circuit
1.2 Bonne gestion du travail
1.3 Répartition rationnelle des tâches
Section 2 : Proposition de solution aux problèmes perçus au niveau du personnel
2.1 Recyclage et formation professionnel
2.2 Augmentation de l’effectif dans certaines services
Chapitre II : Proposition de solution aux problèmes perçus au niveau du système comptable
Section 1 : Proposition de solution aux lacunes du système comptable
1.1 Adéquation du système comptable au NPCB
1.2 Réduction des sous comptes
1.3 Gestion de trésorerie
Section 2 : Développement de la comptabilité analytique d’exploitation
2.1 Affectation équitable des charges et produits aux centres de responsabilité concernés
2.2 Coordination des travaux d’utilisateur de la comptabilité analytique d’exploitation
Chapitre III : Modernisation de la communication
3.1 Renforcement du système de liaison
3.2 Matériel informatique à compléter
Conclusion
Annexe
Bibliographie

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