7MODA
Tout développement que ce soit économique, social ou même affectif est surtout basé sur l’art de communiquer. Auparavant, pour établir une communication à distance, l’homme se contentait d’envoyer des signes écrits (lettres) par des moyens très physiques et très naturels. Actuellement, la télécommunication connait un grand affermissement sous l’influence des rénovations technologiques qui, tout au long de l’existence humaine, ne cessent de s’accroitre.
La téléphonie est l’un des systèmes modernes pour se communiquer, qui permet de transmettre de la parole à distance. Le réseau téléphonique commuté a essentiellement pour objet le transfert de la voix. Il est constitué de l’ensemble des organes nécessaires pour mettre en communication deux installations téléphoniques d’abonnés.
GENERALITES SUR LA TELEPHONIE
Historique
Voici quelques périodes qui ont marqué l’évolution de la téléphonie :
1876 : invention du téléphone par Alexandre Graham Bell ;
1877 : mise au point du fil de cuivre comme moyen de distribution des lignes téléphoniques entre abonnés et central ;
1878 : mise en service du premier commutateur ;
1970 : invention des premiers commutateurs numériques ;
1987 : début du RNIS (Réseau numérique à intégration de services).
Le poste téléphonique
C’est l’appareil qui permet aux abonnés de se communiquer via le réseau téléphonique. En général, il est constitué de 2 types d’organes :
– les organes de conversation
– les organes de signalisation .
Les organes de conversation
Ils constituent l’ensemble du combiné (micro et écouteur) et de leurs circuits associés.
Le microphone
C’est un appareil qui transforme l’énergie mécanique due aux ondes sonores en énergie électrique. Les ondes de pression engendrées par la parole font vibrer légèrement une des électrodes et de ce fait, les graines de charbon. Cela entraine une modulation autour de la valeur de repos de la résistance électrique opposée sur le micro au passage du courant d’alimentation .
L’écouteur
Il restitue sous forme acoustique l’énergie électrique reçue, en la transformant en énergie mécanique imposant un mouvement vibratoire à l’air ambiant. L’écouteur est constitué d’un haut parleur : électro-aimant relié à une membrane.
Les organes de signalisation
Que ce soit au niveau du central ou de l’abonné, les organes de signalisation constituent un système d’avertissement aux deux contractants lors de l’établissement d’un appel téléphonique.
Les organes d’appel, d’émission
L’abonné fait connaitre à son centre de rattachement le numéro d’identification du correspondant désiré en le composant soit sur le cadran d’appel rotatif (ancien), soit sur le clavier numérique (actuel). Ce dispositif transmet alors au central un signal codé.
Les organes de réception d’appel
La signalisation d’un appel est faite par une sonnerie mise en marche par un courant alternatif (a travers d’un filtre). Lors du décrochage du combiné, le centre de rattachement constate la fermeture du crochet, interrompt le signal d’appel et établit la liaison.
Les types de postes téléphoniques
Selon l’organe de numérotation on peut distinguer 2 types de postes téléphoniques:
• le poste téléphonique à cadran
• le poste téléphonique à clavier .
Le poste téléphonique à cadran
Quand le combiné est raccroché, K1 est ouvert, seule la sonnerie est reliée à la ligne. La capacité C empêche le courant continu de circuler dans la ligne à travers la sonnerie. L’interrupteur K est fermé au repos, c’est lui qui permettra de composer le numéro, par l’ouverture et la fermeture de la ligne au rythme du retour du cadran. Quand on décroche le combiné, l’interrupteurs K1 se ferme et un courant continu circule dans la ligne créant ce qu’on appelle la boucle de courant ou boucle locale (locale entre l’abonné et son centre de rattachement). La valeur du courant de boucle est de l’ordre de 25 à 40 mA, elle dépend de la résistance (statique) équivalente de la boucle qui englobe :
– le circuit de parole, constitué principalement d’une bobine et d’une résistance d’équilibrage
– la résistance de la ligne qui dépend de sa longueur
– la résistance équivalente des circuits traversés au niveau du centre de rattachement, essentiellement des bobines et des résistances de protection.
Le courant de boucle informe le poste de rattachement que l’abonné veut passer un appel, le centre renvoie alors la tonalité d’invitation à numéroter pour informer l’abonné qu’il est prêt à recevoir le numéro.
Le poste téléphonique à clavier
Il s’agit de poste à clavier permettant de simuler le fonctionnement du poste à cadran en générant des impulsions similaires. Ils sont donc utilisés avec le même type de carte d’abonné au niveau des centres téléphoniques. L’alimentation de ces postes se fait par la ligne à travers un pont redresseur pour éviter le problème de polarité.
|
Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR LA TELEPHONIE
1.1 Historique
1.2 Les postes téléphoniques
1.2.1Les organes de conversations
1.2.1.1Le microphone
1.2.1.2L’écouteur
1.2.2Les organes da signalisation
1 .2.2.1 Les organes d’appel, d’émission
1.2.2.2 Les organes de réception d’appel
1.2.3 Les types de postes téléphoniques
1.2.3.1 Le poste téléphonique à cadran
1.2.3.2 Le poste téléphonique à clavier
1.3 Les types de téléphone selon leur alimentation
1.3.1Telephone à batterie locale
1.3.2Telephone à batterie centrale
1.4 Le central téléphonique
1.4.1Les organes de mise en relation
1.42Les organes de commande
1.4.2.1 La fonction de traduction
1.4.2.2 La fonction d’exploitation et de maintenance
1.4.2.3 La fonction de taxation
1.5 Les différents types de central téléphonique
1.5.1 Les centraux publiques et les centraux privés
1.5.2 Les centraux de transit
1.5.2.1 Le réseau maillé
1.5.2.2 Le réseau étoilé
1.6 La commutation
1.6.1 La commutation manuelle
1.6.2 La commutation automatique
1.6.2.1 La commutation spatiale
1.6.2.1.1 Le système pas à pas
1.6.2.1.2 Le système crossbar
1.6.2.1.3 Les systèmes spatiaux électroniques
1.6.2.2 La commutation temporelle ou numérique
1.6.2.2.1 Le système MIC : Modulation par impulsion et Codage
1.6.2.2.2 Les fonctions d’un commutateur numérique
1.6.2.2.3 Les composants modernes dans une commutation numérique
1.7 Les différentes phases d’un appel téléphonique
CHAPITRE 2 : LA DISTRIBUTION DANS UN RTC
2.1 La boucle locale
2.1.1 La partie « Branchement »
2.1.2 La partie « Distribution »
2.1.3 La partie « Transport »
2.2 La ligne téléphonique
2.2.1 La câble utilisé
2.2.2 Les différents types de câbles à paire torsadée
2.2.2.1 La paire torsadée sans blindage
2.2.2.2 La paire torsadée blindée
2.2.2.3 La paire torsadée écrantée
2.2.3 Les paramètres physiques de la ligne téléphonique
2.2.3.1 La résistance linéique R’
2.2.3.2 L’inductance linéique L’
2.2.3.3 La conductance linéique G’
2.2.3.4 La capacité linéique C’
2.2.4 Les paramètres électriques de la ligne
2.2.4.1 L’impédance caractéristique
2.2.4.2 L’atténuation linéique
2.2.3.3 La diaphonie
2.3 Le câblage ou la connectique
2.3.1 Le point de terminaison de ligne (PTL)
2.3.2 Le point de terminaison réseau (PTR)
2.3.2.1 La prise en T avec 8 contacts
2..3.2.2 La prise RJ45 ou CEI 60603-7
2.4 Liaison entre le téléphone et le central téléphonique
2.4.1 Décrochage du combiné
2.4.2 Envoi de la tonalité
2.4.3 La numérotation
2.4.3.1 La numérotation décimale
2.4.3.2 La numérotation par fréquences
2.4.4 Activation de la sonnerie
CHAPITRE 3 : DETECTION DE SONNERIE VIA UNE LIGNE TELEPHONIQUE
3.1 Présentation
3.1.1 Principes
3.1.2 Fonctionnement de quelques composants électroniques
3.1.2.1 Stabilisation de tension par une diode zener
3.1.2.2 La cellule de redressement : diode/condensateur
3.1.2.3 L’optocoupleur
3.2 Le détecteur de sonnerie via une ligne téléphonique
3.2.1 Schéma de base
3.2.2 Fonctionnement du montage
3.2.2.1 L’ajout d’une diode LED de contrôle
3.2.2.2 L’obtention d’une sortie logique positive
3.2.3 Améliorations du montage
3.2.3.1 Montage à lumière régulière
3.2.3.2 Montage à lumière clignotante
3.3 La simulation
CONCLUSION
ANNEXE
