Guide d’optimisation des methodologies d’intervention pour un secteur financier integrant

Lorsque l’environnement est peu propice aux affaires, les pays peinent à se développer. Que ce soit dans les plus grandes économies du monde ou dans les pays moins avancés, le public doit avoir accès à des services financiers durables. A l’heure actuelle, seule une infime partie de la demande profite de ces services. Pour combler cet écart, des secteurs financiers intégrants sont fortement sollicités ; ils renforceront l’esprit d’entreprise vigoureux mais souvent non exploité au sein des communautés pauvres dans le monde. A Madagascar où la pauvreté touche, en 2006, 78% de la population, soit plus de 13 millions de malgaches, la microfinance qui est forte des préceptes de 30 ans d’expérimentation et de mise en place, n’aurait pénétré son marché qu’au taux de 7,6% et laissé les plus défavorisés privés de services financiers. M. Kofi Annan, alors Secrétaire Général de l’ONU et initiateur du programme d’actions pour l’Année internationale du microcrédit 2005, soutient l’engagement avoué, profond et global des nations pour créer des secteurs financiers intégrants, en ces termes : « L’Année internationale du Microcrédit 2005 souligne l’importance de la microfinance comme partie intégrante de notre effort collectif pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement. L’accès durable au microfinancement concourt à atténuer la pauvreté en générant des revenus, en créant des emplois, en permettant aux enfants d’aller à l’école, aux familles d’obtenir des soins médicaux et, en donnant les moyens aux populations de faire les choix qui répondent le mieux à leurs besoins. Le grand défi qui se dresse devant nous est d’aborder les contraintes qui font obstacles à la pleine participation des populations au secteur financier. Ensemble, nous pouvons et devons mettre en place des secteurs financiers intégrants qui aident les populations à améliorer leurs conditions d’existence ».

PLAN METHODOLOGIQUE 

DELIMITATION GLOBALE DE L’ETUDE 

Pour être à même d’orienter les choix stratégiques des intervenants du système financier à Madagascar, en vue d’optimiser les méthodologies d’intervention appliquées afin d’élargir l’accès des pauvres et populations à faible revenu aux services financiers, l’étude se doit de capitaliser les acquis de l’expérience aussi bien locale qu’internationale en matière de microfinance.

COMPREHENSION DES SYSTEMES DE MICROFINANCE
Les objectifs de cette partie consistent à acquérir une connaissance probante de la microfinance, identifier les spécificités du secteur, axer les réflexions sur ces éléments pour parvenir à une meilleure efficacité dans l’orientation des préparation et exécution des interventions en matière de microfinance. Jointe au système de transformation, input -process -output, l’approche ‘filière’ du secteur identifie un maximum d’informations sur les situations en amont, pendant et en aval de la microfinance.

ORIENTATIONS SUR LA PREPARATION ET L’EXECUTION DES INTERVENTIONS
Cette partie constitue la charpente de l’étude. Elle a pour objectifs de capitaliser les conclusions de l’ensemble de la démarche et, dans ce sens, définit l’axe directeur des orientations à donner relativement à la préparation et l’exécution des interventions en matière de microfinance.

LES SYSTEMES INFORMELS
L’objectif de l’étude des systèmes informels est d’en tirer des leçons et d’en apprécier les limites, vu le caractère essentiel de leurs prestations sur les marchés financiers des pays en développement.

LA MICROFINANCE RURALE
L’étude de la microfinance rurale, notamment du financement de l’agriculture, a pour objectif de montrer le potentiel de la demande en milieu rural pour la microfinance dans un contexte de libéralisation où le développement économique est tributaire du développement rural, donc agricole, et la microfinance est fortement sollicitée sur les multiples entrées du financement de l’agriculture.

LES ETUDES D’IMPACT
L’objectif est de montrer qu’au-delà d’un processus visant à déterminer si l’intervention a abouti au résultat recherché, les études d’impact constituent des outils d’appui au pilotage des IMF.

DECOMPOSITION DES TACHES TECHNIQUES

Il s’agit de coordonner des opérations de recueil, traitement et restitution de données et informations.

LE RECUEIL DES DONNEES ET INFORMATIONS 

PLANIFICATION DU RECUEIL DES DONNEES ET INFORMATIONS
Le recueil des données est conduit de façon à aboutir sur une collection d’informations précises, triées dans l’objectif de répondre aux questions susceptibles d’être soulevées dans la vérification des hypothèses de départ, compte tenu de la démarche générale.

PROCEDES DE RECUEIL DES DONNEES ET INFORMATIONS
Données et informations sont recueillies auprès de plusieurs sources et recoupées entre elles, ou entre sujets différents qu’il faut essayer de relier entre eux, pour les vérifier, s’assurer de leur fiabilité et cohérence. La première orientation est donc de rechercher les données et informations en fonction des sources disponibles. Toutefois, il arrive que l’on soit amené à réaliser soi-même les expériences.

LE TRAITEMENT DES DONNEES ET INFORMATIONS

LE CLASSEMENT
Ce premier niveau de traitement a pour objectif de mettre les données dans un certain ordre en les incorporant dans un domaine. Le montage des dossiers de travail matérialise l’opération. Ces dossiers, permanent et courants, constituent les lieux physiques : classeurs, ou virtuels : dossiers électroniques, d’organisation des feuilles de travail, notes de synthèse ou mémorandum. Le dossier permanent réunit les informations à caractère statique, essentiellement descriptives, communes à un ensemble d’objets de réflexion : systèmes, institutions… Il comprend, par exemple, des éléments de politiques, législation, contexte local. Les dossiers courants regroupent les données et informations propres à chaque objet, thème ou institution, et se divisent en informations générales et informations analytiques.

ANALYSE ET SYNTHESE
Au second niveau du traitement des données, dans l’objectif de parvenir à la connaissance d’un objet de réflexion, l’analyse le décompose en ses parties tandis que la synthèse opère un regroupement et structuration de faits épars en un tout. La synthèse peut succéder à une analyse comme elle peut s’opérer illico en fonction des éléments disponibles. Ces méthodes, analyse comme synthèse, se retrouvent quasiment à tous les niveaux de traitement de données.

LA RESTITUTION DES INFORMATIONS
D’une manière générale, la restitution est organisée de sorte à faciliter le passage de l’information dans l’objectif d’alimenter la réflexion. C’est le lieu des formalisation et validation de rapports.

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Table des matières

INTRODUCTION
I. METHODOLOGIE
1. PLAN METHODOLOGIQUE
2. DECOMPOSITION DES TACHES TECHNIQUES
3. TECHNIQUES DE TRAVAIL
4. PHASES D’INTERVENTION
5. CHRONOGRAMME
II. RESULTATS
1. COMPREHENSION DES SYSTEMES DE MICROFINANCE
2. ORIENTATIONS SUR LA PREPARATION ET L’EXECUTION DES INTERVENTIONS
3. LES SYSTEMES INFORMELS
4. LA MICROFINANCE RURALE
5. LES ETUDES D’IMPACT
III. DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS
1. BILAN SUR LA COMPREHENSION DES SYSTEMES DE MICROFINANCE
2. MICROFINANCE, PAUVRETE ET DEVELOPPEMENT
3. DES POLITIQUE ET STRATEGIE NATIONALES
4. LES PROGRAMMES D’APPUI A LA MICROFINANCE
5. LA SECURISATION DU CREDIT
6. SIG POUR LES IMF
7. L’ANALYSE D’IMPACT EN MICROFINANCE
8. PISTES DE REFLEXION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE ET REFERENCES
ANNEXES

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