Maladie à coronavirus 2019

Maladie à coronavirus 2019

Maladie à coronavirus 2019 et mesures prises par les autorités

Le Coronavirus 2019, également connu sous son acronyme anglais « COVID-19 », signifiant « Corona Virus Disease », serait apparu en Chine en décembre 2019 (RMC 2020).Ce virus s’est développé et s’est propagé à une vitesse fulgurante. Trois mois après son apparition, le 11 mars 2020, l’Organisation Mondiale de la Santé (ci-après également : OMS) qualifiait déjà cette crise sanitaire de « pandémie », soit une épidémie qui s’étend à la population d’un continent, voire au monde entier, marquant ainsi l’ampleur du fléau. (Larousse).A cette date, plus de 110’000 cas de contamination avaient été comptabilisés dans plus de 110 pays provoquant la mort de 4’351 personnes, faisant ainsi entrer le monde entier dans une grave crise sanitaire. La Suisse recensait quant à elle 645 cas positifs et quatre décès (Le Temps 2020b).
Bien que les scientifiques du monde entier se soient intéressés à ce virus jusque-là inconnu (Goubet, Maurisse, Meyer-Vacherand et Logean 2020), l’Office fédéral de la santé publique (ci-après, également : OFSP) a annoncé qu’aucun traitement n’existait contre les infections causées par le coronavirus à ce jour (OFSP 2020a).L’OFSP a par ailleurs dressé une liste des personnes vulnérables, dans laquelle figurent les personnes âgées de plus 65 ans, les femmes enceintes et les personnes atteintes de certaines maladies, notamment de maladies chroniques (OFSP 2020b).
Les premiers cas de Coronavirus en Suisse sont apparus en février 2020 (Le Temps 2020a). Pour faire face à cette crise sanitaire et pour endiguer la propagation du virus, les autorités suisses, tant fédérales que cantonales, ont dû prendre des mesures extraordinaires, que nous allons détailler ci-après.Au niveau fédéral, soit sur le plan national, le Conseil fédéral a, par Ordonnance sur les mesures destinées à lutter contre le coronavirus (COVID-19) du 28 février 2020, commencé par interdire tout rassemblement de plus de 1’000 personnes (Ordonnance du 28 février 2020 sur les mesures destinées à lutter contre le coronavirus).Moins de deux semaines plus tard, le 11 mars 2020, alors que le nombre de cas de contaminations augmentait drastiquement, le canton de Genève a baissé cette limite du nombre de personnes autorisées lors de rassemblements. Par un arrêté, le Conseil d’Etat genevois a en effet limité les rassemblements de personnes à hauteur de 100 personnes maximum dans le canton (Arrêté du 11 mars 2020 (interdiction des manifestations)).
Deux jours plus tard, le 13 mars 2020, c’était au tour du Conseil fédéral de limiter à 100 personnes les rassemblements sur tout le territoire suisse, déclarant par ailleurs formellement l’« état de nécessité » pour freiner la propagation du « COVID-19 ».En sus de l’interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes, les bars ainsi que les restaurants ont été interdit d’accueillir plus de 50 personnes simultanément (Ordonnance 2 COVID-19 du 13 mars 2020).Trois jours plus tard, le 16 mars 2020, le Conseil fédéral, modifiant l’Ordonnance 2 sur les mesures destinées à lutter contre le Coronavirus (COVID-19), a décrété l’« état d’urgence » dans toute la Suisse, prenant ainsi seul les rênes du pays, en édictant des mesures uniformes pour l’ensemble du pays et en excluant la compétence des cantons sur ce point.

Le secteur de la restauration face au Coronavirus

En sus de ses conséquences sur la santé publique, le Coronavirus a eu un fort impact économique. Lors du premier trimestre de l’année 2020, la propagation du Coronavirus a en effet perturbé l’économie mondiale et les restaurateurs suisses n’ont pas été épargnés, ce secteur ayant été touché de plein fouet.Dès l’établissement des premières restrictions imposées par les autorités suisses, de nombreux restaurateurs ont connu une baisse d’activité. En effet, l’interdiction prononcée par le Conseil fédéral des rassemblements de plus de 1000 personnes en février 2020 a eu des retombées directes sur certains restaurateurs, en particulier ceux dont l’activité était rythmée par les évènements sportifs, l’influence touristique ou encore les centres de congrès. Par ailleurs, en sus de la diminution de la clientèle de particuliers, les restaurateurs ont compté une diminution de la clientèle d’affaires et ont subi, au vu de l’incertitude liée à la situation sanitaire, des annulations allant jusqu’à la période estivale (Marenne 2020).En revanche, les entreprises de livraison de repas à domicile ont en parallèle connu une augmentation de leurs activités. D’après le responsable marketing de la société de livraison SMOOD, ce n’est pas seulement le nombre de courses qui a augmenté mais c’est aussi la taille des paniers (Marenne 2020). En effet, à l’annonce du premier cas de Coronavirus confirmé en Suisse, la population a commencé à faire des provisions et s’est ruée sur les magasins d’alimentation. Cette augmentation des paniers a conduit à des ruptures de stock dans les magasins (Gonzalez 2020).Les entreprises de livraison de repas à domicile sont toutefois restées l’exception. Le Président de Gastrosuisse, la plus grande association patronale de Suisse défendant les intérêts politico-économiques de l’industrie hôtelière et gastronomique, déclarait en effet, au début du mois de mars : « La situation est très grave. Nous avons beaucoup d’entreprises qui ont des pertes de chiffre d’affaires entre 60 et 80% » ( Pauchard 2020) Comme d’autres associations du secteur, Gastrosuisse a rapidement réagi face à ce début de crise, notamment en retransmettant les recommandations des autorités suisses dictées par l’OFSP auprès de ses membres.À la suite de la modification de l’Ordonnance 2 du 16 mars 2020, les restaurants ont dû fermer leurs portes pendant la période du « semi-confinement », jusqu’ au 11 mai 2020, seule la vente à l’emporter étant autorisée.Dès le 11 mai 2020, les entreprises de restauration ont été autorisées à rouvrir leurs portes sous certaines conditions, dictées par le « Plan de protection sous COVID-19 pour l’hôtellerie-restauration » établies par l’OFSP (Plan de protection sous covid-19 pour l’hôtellerie-restauration Version 3).
En particulier, le nombre de personnes par table était limité à 4 personnes au maximum et une distance de 2 mètres devait être respectée entre les tablées ou, à défaut, une paroi de séparation devait être installée entre chaque table. En outre, les clients étaient obligés de consommer assis et un couvre-feu a été instauré. D’un point de vue de l’hygiène et du nettoyage, des postes de désinfection devaient être proposés à la clientèle et aux collaborateurs et les surfaces devaient être régulièrement nettoyées

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Table des matières

Déclaration
Remerciements
Résumé
Liste des figures
1. Introduction
1 1.1 Méthodologie
2 2. Etude documentaire
2.1.1 Maladie à coronavirus 2019 et mesures prises par les autorités
2.1.2 Le secteur de la restauration face au Coronavirus
2.1.3 Aide aux restaurateurs
3. Etude qualitative
3.1 Interviews
3.1.1 Le Marcel
3.1.2 Chez Boubier – Le Café de Paris
3.1.3 Les Fourneaux du Manège
3.1.4 Le Saint Honoré
3.1.5 Boulangerie Pâtisserie Chocolaterie Eric Emery
3.2 Analyse des interviews
3.2.1 Fermeture des établissements
3.2.2 Vente à l’emporter
3.2.3 Affiliation aux organisations patronales
3.2.4 Aides étatiques et privées
3.2.5 Impact du plan de protection
3.3 Hypothèses
4. Etude quantitative
4.1 Design du questionnaire
4.1.1 Questions quantitatives
4.1.2 Types de réponses
4.2 Récolte des données
4.3 Traitement des données
4.3.1 Analyse de l’échantillon
4.3.2 Biais présent dans l’échantillon
4.4 Analyse des données recueillies et recommandations
4.4.1 Hypothèse 1 : « La population genevoise a découvert de nouveaux lieux de restauration pendant le semi-confinement »
4.4.2 Hypothèse 2 : « La population genevoise a recommencé à fréquenter les établissements de la restauration malgré les mesures de protection imposées par le « Plan de protection » édicté par l’Etat »
< Etude des conséquences du COVID-19 sur les établissements de la restauration à Genève> < CAVIN, Michaël > v
4.4.3 Hypothèse 3 : « La population genevoise favorise plus les commerces locaux et la consommation de produits locaux depuis la crise sanitaire ». ……….. 49 4.4.4 Hypothèse 4 : « Les mesures ordonnées par les autorités dans le cadre de la crise sanitaire ont modifié les habitudes de consommation de la clientèle avant, pendant, et après le semi-confinement »
4.4.5 Hypothèse 5 : « Cuisiner à la maison a rendu la population genevoise plus consciente des contraintes des métiers de la restauration »
4.4.6 Hypothèse 6 : « L’âge influe sur la fréquentation des établissements de la restauration. »
5. Conclusion
Bibliographie
Annexe 1 : Interview Le Marcel
Annexe 2 : Interview Le Café de Paris – Chez Boubier
Annexe 3 : Interview Les Fourneaux du Manège
Annexe 4 : Interview Le Saint Honoré
Annexe 5 : Interview Eric Emery
Annexe 6 : Tableur analyse qualitative
Annexe 7 : Questionnaire « Google Forms »
Annexe 8 : Analyse de l’étude quantitative

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