Prise en charge « pas d’anémie et pas de poids très faible »

Consultation de suivi

Consultation de suivi pour un problème d’alimentation

Quand l’enfant classé ayant un problème d’alimentation est ramené au dispensaire 5 jours après la première consultation, il faut agir comme suit :
Referez-vous à l’encadré concernant ce sujet. Réévaluez l’alimentation de l’enfant. Lisez la description du problème d’alimentation constaté lors de la première visite et les recommandations formulées à cette occasion qui sont inscrites sur la fiche de prise en charge de l’enfant. Demandez à la mère comment elle applique les recommandations.
Analysez avec la mère tout problème d’alimentation nouveau ou persistant.Si l’enfant a un poids très faible pour son âge, recommandez à la mère de le ramener 30 jours après la première consultation.

Consultation de suivi pour anémie

Quand l’enfant qui présentait une pâleur palmaire est ramené au dispensaire 14 jours après la première consultation, il faut agir comme suit :
Referez vous à l’encadré concernant cette maladie.
? Donnez de nouveau à la mère du fer pour l’enfant et recommandez-lui de revenir après 14 jours
? Continuez de donner du fer pour l’enfant quand la mère le ramène tous les 14 jours pendant une période de 2 mois.
? Si, après l’enfant présente encore une pâleur palmaire, hospitalisez-le pour un examen approfondi.

Consultation de suivi pour un poids très faible

L’enfant classé comme ayant un poids très faible doit être ramené au dispensaire 30 jours après la première consultation. Certains dispensaires organisent régulièrement une réunion spéciale consacrée aux conseils nutritionnels et recommandent à la mère d’un enfant malnutris de venir à cette occasion pour la consultation de suivi. .Une telle réunion permet à l’agent de santé de discuter d’alimentation avec plusieurs mères et, éventuellement, de leur montrer des aliments bénéfiques pour leur enfant.
Referez-vous à l’encadré concernant le poids très faible. Les instructions ci-dessous vous guideront lors de la consultation de suivi d’un enfant qui a un poids très faible.
Pesez l’enfant, pour savoir si son poids demeure très bas par rapport à son âge.

Réévaluez l’alimentation de l’enfant

Si l’enfant n’a plus un poids très faible pour son âge, félicitez la mère. Les changements apportés à l’alimentation sont utiles. Encouragez la mère à continuer de nourrir son enfant selon les recommandations prévues pour l’age de celui-ci.
Si l’enfant a encore un poids très faible pour son âge, discutez avec la mère de tout problème constaté. Il faut également enseigner à la mère à donner à l’enfant des aliments convenant à son âge et à le nourrir assez souvent.
Apprenez-lui aussi à inciter l’enfant à manger.
Recommandez à la mère de ramener l’enfant au dispensaire après un mois. Il est important de revoir l’enfant chaque mois pour conseiller et encourager la mère jusqu’à ce que l’enfant soit bien alimenté et prenne du poids régulièrement ou n’ait plus un poids très faible. Si l’enfant continue de maigrir et si l’alimentation ne change pas, hospitalisez le ou faites-le participer à un programme alimentaire.
Ces différentes situations sont résumées dans le tableau ci-après :

MÉTHODOLOGIE

Cadre de l’étude 

L’étude s’est déroulée au Mali et principalement dans les cercles couverts par la SASDE. La SASDE est mise en oeuvre actuellement dans 15 cercles au Mali et notre étude s’est intéressée à 3 cercles : Kolokani, Niono et Koro.

Présentation du cercle de Kolokani

Le cercle de Kolokani fait partie du Béledougou et appartient à la deuxième région administrative du Mali : Koulikoro.
Selon la légende le terme kolokani signifie en langue bamanan ‘kolon kagni’ qui veut dire ‘puit serviable’. Le village serait créé dans la seconde moitié du 18ième siècle par Seye Niama Traoré, accompagné de son fils.
Il fut érigé en poste administratif en avril 1915, en subdivision en 1958, et en cercle après l’indépendance du Mali. Situé sur la route Bamako-Nara, le cercle de Kolokani couvre une superficie de 14.380km2. Il est limité au nord par le cercle de Nara, à l’est par le cercle de Banamba, à l’ouest et au nord-ouest par ceux de Kita et Diéma, au sud et au sudouest par le cercle de Kati, enfin au sud-est par celui de Koulikoro.
Le cercle compte administrativement 228 villages repartis entre 10 communes rurales.
Il est situé à la jonction des zones soudanienne et sahélienne sur un immense plateau gréseux. Les précipitations du cercle sont en moyenne de 500 à 800 mm de pluie par an repartis sur 5 mois d’hivernage (juin-octobre).Par contre la saison sèche et chaude dure 7 mois.
La végétation est celle de la savane avec des hautes herbes clairsemées de karité, néré, et tamarinier qui se dégradent progressivement en allant vers le nord.
Deux cours d’eau sont importants à signaler : le Baoulé et le lac Wegan.
Le cercle comptait une population de 199.127 habitants dont 102.398 femmes (51,4%) et 96.819 hommes (48,6%) en 2003.Il existe une quasi-unicité ethnique dominée par les bambaras qui représentent à peu près 90% ; à coté d’eux existent une faible proportion de peuhls éleveurs, de soninkés et de kakolos.
Au niveau organisation sociale, la famille élargie est la base de la société dans le Béledougou et les liens réciproques se constituent à travers les alliances. Dans cette société hiérarchisée la tradition reste encore très forte et l’ouverture au progrès très timide malgré la pénétration des cultures chrétiennes et musulmanes.
L’économie est basée sur le secteur primaire avec l’agriculture surtout du mil et de l’arachide, l’élevage et la pêche et le secteur tertiaire.
L’organisation sanitaire est basée sur le système de santé à deux niveaux :
– Le premier échelon : il s’agit des CSCOM qui assurent le paquet minimum d’activité. Au total, il existe 14 associations de santé communautaire dans le cercle.
– Le deuxième échelon : c’est le CSRef qui assure la prise en charge des cas de référence et évacuation provenant du niveau périphérique. Les autres services offerts sont : les vaccinations, les consultations curatives et prénatales et les accouchements assistés.

Présentation du cercle de Niono

Le cercle de Niono a appartenu à différents royaumes au cours des siècles écoulés :
royaumes bambara de Ségou, du Kaarta, et du Mena. Il fait partie des 7 cercles de la quatrième région administrative du Mali, Ségou.
La subdivision de Niono appartenait au cercle de Sokolo qui fut l’un des premiers cercles du haut Sénégal-Niger à la fin du 19ème siècle et son histoire se confond avec celle de l’Office du Niger (ON) créé en 1932. En effet, après la pénétration Française en 1893 dans le cercle de Sokolo une longue et farouche lutte opposa les Français aux chefs Bambara et Peuhls qui n’ont jamais accepté la domination étrangère. En 1944, la subdivision de Niono fut créée et rattachée au cercle de Macina et en 1962, elle fut érigée en cercle. Traversé du sud-ouest au nord-est par la route nationale Bamako-Tombouctou, le cercle s’étend sur une superficie de 23.400 km2. Il est limité au sud-ouest par le cercle de Ségou, au nord-ouest par le cercle de Banamba et Nara et au nord-est par ceux de Nianfunké et de Téninkou et la République Islamique de Mauritanie.
Le cercle compte administrativement 229 villages repartis entre 12 communes.
Le climat est de type sahélien avec une saison sèche d’octobre en juin et une saison pluvieuse de juillet en septembre. Les précipitations annuelles sont de 350 mm de pluie en moyenne.
L’hydrographie du cercle se confond avec le système d’irrigation de l’ON. Les canaux principaux (‘Sahel’ et ‘Coste Ongoiba’) et secondaires divisent le cercle en 2 parties économiquement différentes : la partie irriguée économiquement forte et la partie exondée économiquement faible.
La végétation est influencée par la présence permanente de l’eau dans la zone ON.
Au sud du cercle, les baobabs et les balanzans sont rencontrés ; par contre au nordest ce sont les épineux.
La population totale du cercle est estimée en 2004 à 273.400 habitants avec une diversité ethnique. On y rencontre des bambaras, des bozos, des peuhls, des maures, des mossis, pour ne citer que ceux-ci.
Les sociétés secrètes (N’tomo, Komo, N’ya, Suruku) faisant partie de la culture profonde ont de nos jours disparu avec l’islamisation progressive du cercle. Il existe entre autres religions le christianisme et l’animisme.
L’économie du cercle est basée sur : – L’agriculture du riz en zone ON et en dehors celle du mais, du niébé, du mil et du riz (zone sèche);
– C’est une zone d’élevage par excellence ; la pêche et les autres sources d’économies non moins importantes sont l’artisanat, le commerce et la petite industrie.
L’organisation sanitaire est basée sur le système de santé du district à deux échelons :
– Le premier échelon : les CSCOM et les CSAR (centre de santé d’arrondissement revitalisé.) IL existe 12 CSCOM et 3 CSAR soit 15 centres de santé offrants le PMA.
– Le deuxième échelon :c’est le CSRef qui assure la prise en charge des cas de référence et d’évacuation venant du niveau périphérique mais également les vaccinations, les consultations curatives et prénatales et les accouchements assistés.

Etude clinique de la malnutrition

Formes cliniques

Une bonne nutrition est l’ingestion et l’utilisation optimale d’une quantité suffisante de nutriments et d’énergie pour assurer le bien-être, la santé et la productivité de l’organisme.
Le terme de malnutrition recouvre un éventail de conditions qui inclue la malnutrition dite généralisée dans ses différentes formes que sont : le « rabougrissement » ou malnutrition chronique, l’émaciation ou malnutrition aiguë et l’insuffisance de poids ou insuffisance pondérale tout aussi bien que les carences en micro-nutriments tels que la vitamine A, le fer, le zinc et l’acide folique.
Le terme de malnutrition généralisée est de plus en plus utilisé pour souligner le fait que le faible poids ou la petite taille par lesquels on a l’habitude de décrire les différentes formes de malnutrition (aiguë, chronique et insuffisance pondérale) résultent le plus souvent d’une variété de carences d’un ou de plusieurs micronutriments aussi bien que d’une insuffisance d’énergie et de protéines.
L’insuffisance pondérale indique l’état d’un enfant dont le poids est petit par rapport à celui d’un enfant bien nourri et du même âge par rapport à la population de référence. L’indice significatif ici, est le poids par rapport à l’âge. Pour l’OMS ce sont les normes du NCHS (Centre National des Statistiques Sanitaires) des Etats Unis d’Amérique qu’il faut utiliser. Ainsi, la malnutrition modérée est atteinte à 80% ou moins deux écart-type et la malnutrition sévère à moins trois écart-type ou inférieure à 60%.
La malnutrition chronique indique une situation où la taille de l’enfant est faible par rapport à celle d’un enfant du même âge dans la population de référence.
L’indice est donc la taille par rapport à l’âge.
La malnutrition aiguë désigne un enfant dont le poids est faible par rapport à celui d’un enfant de même taille dans la population de référence. L’indice parlant est le poids par rapport à la taille.
Les carences en micro-nutriments résultent d’une déficience des réserves et de taux de micro-nutriments circulant dans le sang pour assurer la croissance la santé et le développement. Par définition, les micro-nutriments désignent les substances (vitamines et les sels minéraux) nécessaires à l’organisme pour maintenir la bonne santé. Les carences en ces éléments ne sont pas toujours visibles et ne se manifestent pas par une insuffisance pondérale, une malnutrition chronique ou une émaciation. Les carences en vitamine A, fer et iode sont les plus répandues dans le monde. Celles en d’autres éléments tels que le zinc et l’acide folique peuvent causer de sérieux dommages pour la santé. Ainsi, il a été prouvé d’une part qu’une supplémentation en zinc permet de réduire la durée et la sévérité de la diarrhée, de réduire la malnutrition chronique et les complications de la grossesse. D’autre part, la carence en acide folique représente un risque de morbidité et de mortalité maternelle et un faible poids à la naissance.

Rechercher un amaigrissement visible et sévère

L’enfant qui présente un amaigrissement spectaculaire souffre de marasme ou athrepsie. Cet amaigrissement se caractérise par une diminution de la couche adipeuse sous-cutanée et une fonte musculaire importante donnant l’aspect d’un enfant n’ayant que la peau sur les os. De ce fait et d’une part, les saillies osseuses se dessinent nettement surtout au niveau des côtes (donnant le chapelet costal), des membres et du visage qui parait émacié avec des yeux enfoncés dans les orbites.
D’autre part, cette peau amincie semblant trop vaste pour le corps donne à l’enfant un aspect de petit vieillard. Il faut aussi apprécier la hanche de l’enfant qui peut paraître plus étroite que le thorax ou l’abdomen.

Rechercher la pâleur palmaire ou muqueuse

L’anémie se manifeste par une pâleur qui est une coloration exceptionnellement claire de la peau et des muqueuses. Habituellement, la pâleur s’apprécie en regardant la paume de la main ou de la muqueuse sous conjonctivale.
La pâleur palmaire s’apprécie en ouvrant délicatement la main de l’enfant sans tirer les doigts vers l’arrière car, ce geste peut empêcher l’apport de sang ce qui est responsable d’une mauvaise appréciation. Il faut comparer la couleur de la paume des enfants avec celle de votre propre paume et celle de la mère. Si la paume est particulièrement claire alors l’enfant a une pâleur palmaire. Si la paume est blême ou si pâle qu’elle semble blanche alors l’enfant a une pâleur palmaire sévère.
La pâleur de la muqueuse sous-conjonctivale s’évalue en tirant doucement vers le bas la paupière inférieure. Une coloration claire de cette muqueuse indique une pâleur muqueuse. Si cette muqueuse semble blanchâtre, l’enfant a une pâleur sous conjonctivale sévère.

Traitement

Prise en charge « malnutrition sévère et/ou anémie grave »

Cette prise en charge est basée sur l’utilisation de préparations lactées recommandées par l’OMS et est réalisée en 2 phases :

Une phase initiale ou de ré-équilibration

Elle dure environ 5 jours et comprend : la correction d’une éventuelle déshydratation avec le RESOMAL (Rehydratation Solution for Malnutrition), moins riche en sodium et plus riche en potassium que les SRO et la ré-alimentation qui en apport énergétiques ne doit pas être trop élevée en situation d’oedème ; on utilise la formule lactée F75. Ce protocole est actuellement recommandé par l’OMS.
La correction des carences en vitamines et sels minéraux est associée : acide folique, vitamine A, mélange de minéraux ne contenant pas de fer.
Une phase de réhabilitation nutritionnelle :
En moyenne elle dure 2 semaines; à cette phase on utilise la préparation lactée F100 plus riche en protéines que les F75. Le fer est administré à ce stade à raison de 2mg/kg/j. C’est la phase de rattrapage (gain) de poids (croissance) qui est calculé selon la formule suivante :

Les recommandations concernant l’alimentation de l’enfant âgé de 6 à 12 mois

La mère devrait continuer l’allaitement au sein aussi souvent que l’enfant le réclame.
Cependant à partir de 6 mois, l’enfant ne peut pas obtenir du lait maternel tout l’apport énergétique dont il a besoin. Quand il a entre 6 et 12 mois, il faut augmenter peu à peu la quantité d’aliments complémentaires offerte. Les aliments appropriés sont énumérés dans le fascicule de la PCIME. Quand l’enfant a 12 mois, les aliments complémentaires constituent sa principale source de calories.
Si l’enfant est allaité au sein il faut lui donner des aliments complémentaires 3 fois par jour.
S’il n’est pas allaité, il faut lui donner ces aliments 5 fois par jour.
Il est important d’inciter l’enfant à manger, plutôt que de l’obliger à prendre de la nourriture dans un plat commun. Il faut qu’il ait sa propre portion. La portion est suffisante quand l’enfant ne veut plus d’aliments, après avoir été encouragé à manger.

Consultation de suivi

Consultation de suivi pour un problème d’alimentation

Quand l’enfant classé ayant un problème d’alimentation est ramené au dispensaire 5 jours après la première consultation, il faut agir comme suit :
Referez-vous à l’encadré concernant ce sujet. Réévaluez l’alimentation de l’enfant. Lisez la description du problème d’alimentation constaté lors de la première visite et les recommandations formulées à cette occasion qui sont inscrites sur la fiche de prise en charge de l’enfant. Demandez à la mère comment elle applique les recommandations.
Si l’enfant a un poids très faible pour son âge, recommandez à la mère de le ramener 30 jours après la première consultation.

Consultation de suivi pour anémie

Quand l’enfant qui présentait une pâleur palmaire est ramené au dispensaire 14 jours après la première consultation, il faut agir comme suit :
Referez vous à l’encadré concernant cette maladie.
? Donnez de nouveau à la mère du fer pour l’enfant et recommandez-lui de revenir après 14 jours
? Continuez de donner du fer pour l’enfant quand la mère le ramène tous les 14 jours pendant une période de 2 mois.
? Si, après l’enfant présente encore une pâleur palmaire, hospitalisez-le pour un examen approfondi.

Consultation de suivi pour un poids très faible

L’enfant classé comme ayant un poids très faible doit être ramené au dispensaire 30 jours après la première consultation. Certains dispensaires organisent régulièrement une réunion spéciale consacrée aux conseils nutritionnels et recommandent à la mère d’un enfant malnutris de venir à cette occasion pour la consultation de suivi. .Une telle réunion permet à l’agent de santé de discuter d’alimentation avec plusieurs mères et, éventuellement, de leur montrer des aliments bénéfiques pour leur enfant.
Referez-vous à l’encadré concernant le poids très faible. Les instructions ci-dessous vous guideront lors de la consultation de suivi d’un enfant qui a un poids très faible.
Pesez l’enfant, pour savoir si son poids demeure très bas par rapport à son âge.
Réévaluez l’alimentation de l’enfant.
? Si l’enfant n’a plus un poids très faible pour son âge, félicitez la mère. Les changements apportés à l’alimentation sont utiles. Encouragez la mère à continuer de nourrir son enfant selon les recommandations prévues pour l’age de celui-ci.
? Si l’enfant a encore un poids très faible pour son âge, discutez avec la mère de tout problème constaté. Il faut également enseigner à la mère à donner à l’enfant des aliments convenant à son âge et à le nourrir assez souvent.
Apprenez-lui aussi à inciter l’enfant à manger.
Recommandez à la mère de ramener l’enfant au dispensaire après un mois. Il est important de revoir l’enfant chaque mois pour conseiller et encourager la mère jusqu’à ce que l’enfant soit bien alimenté et prenne du poids régulièrement ou n’ait plus un poids très faible. Si l’enfant continue de maigrir et si l’alimentation ne change pas, hospitalisez le ou faites-le participer à un programme alimentaire.

Cadre de l’étude

L’étude s’est déroulée au Mali et principalement dans les cercles couverts par la SASDE. La SASDE est mise en oeuvre actuellement dans 15 cercles au Mali et notre étude s’est intéressée à 3 cercles : Kolokani, Niono et Koro.

Présentation du cercle de Kolokani 

Le cercle de Kolokani fait partie du Béledougou et appartient à la deuxième région administrative du Mali : Koulikoro.
Selon la légende le terme kolokani signifie en langue bamanan ‘kolon kagni’ qui veut dire ‘puit serviable’. Le village serait créé dans la seconde moitié du 18ième siècle par Seye Niama Traoré, accompagné de son fils.
Il fut érigé en poste administratif en avril 1915, en subdivision en 1958, et en cercle après l’indépendance du Mali.
Situé sur la route Bamako-Nara, le cercle de Kolokani couvre une superficie de 14.380km2. Il est limité au nord par le cercle de Nara, à l’est par le cercle de Banamba, à l’ouest et au nord-ouest par ceux de Kita et Diéma, au sud et au sudouest par le cercle de Kati, enfin au sud-est par celui de Koulikoro.
Le cercle compte administrativement 228 villages repartis entre 10 communes rurales.
Il est situé à la jonction des zones soudanienne et sahélienne sur un immense plateau gréseux. Les précipitations du cercle sont en moyenne de 500 à 800 mm de pluie par an repartis sur 5 mois d’hivernage (juin-octobre).Par contre la saison sèche et chaude dure 7 mois.
La végétation est celle de la savane avec des hautes herbes clairsemées de karité, néré, et tamarinier qui se dégradent progressivement en allant vers le nord.
Deux cours d’eau sont importants à signaler : le Baoulé et le lac Wegan.
Le cercle comptait une population de 199.127 habitants dont 102.398 femmes (51,4%) et 96.819 hommes (48,6%) en 2003.Il existe une quasi-unicité ethnique dominée par les bambaras qui représentent à peu près 90% ; à coté d’eux existent une faible proportion de peuhls éleveurs, de soninkés et de kakolos.
Au niveau organisation sociale, la famille élargie est la base de la société dans le Béledougou et les liens réciproques se constituent à travers les alliances. Dans cette société hiérarchisée la tradition reste encore très forte et l’ouverture au progrès très timide malgré la pénétration des cultures chrétiennes et musulmanes.
L’économie est basée sur le secteur primaire avec l’agriculture surtout du mil et de l’arachide, l’élevage et la pêche et le secteur tertiaire.
L’organisation sanitaire est basée sur le système de santé à deux niveaux :
– Le premier échelon : il s’agit des CSCOM qui assurent le paquet minimum d’activité. Au total, il existe 14 associations de santé communautaire dans le cercle.
– Le deuxième échelon : c’est le CSRef qui assure la prise en charge des cas de référence et évacuation provenant du niveau périphérique. Les autres services offerts sont : les vaccinations, les consultations curatives et prénatales et les accouchements assistés.

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Table des matières

I. Introduction
Objectifs
II. Généralités
1. Définitions
2. Physiopathologie
3. Causes
4. Étude clinique
4.1. Formes cliniques
4.2. Rechercher un amaigrissement visible et sévère
4.3. Rechercher la pâleur palmaire ou muqueuse
4.4. Rechercher les signes de kwashiorkor
4.5. Déterminer le poids par rapport à l’âge
5. Classification de l’état nutritionnel
5.1. Classification de Gomez
5.2. Classification de Waterlow
5.3. Classification de Kanawati et Mac Lauren
5.4. Classification selon le périmètre brachial
5.5. Classification de Welcome
5.6. Classification PCIME
6. Traitement
6.1. Prise en charge « malnutrition sévère et/ou anémie grave »
6.1.1. Phase initiale ou de ré-équilibration
6.1.2. Phase de réhabilitation
6.2. Prise en charge « anémie ou poids très faible »
6.3. Prise en charge « pas d’anémie et pas de poids très faible »
7. Conseiller la mère
7.1 Recommandation en matière d’alimentation selon la PCIME
7.1.1. Les recommandations concernant l’alimentation du nourrisson jusqu’à 4 mois
7.1.2. Les recommandations concernant l’alimentation de l’enfant âgé de 4 à 6 mois
7.1.3. Les recommandations concernant l’alimentation de l’enfant âgé de 6 à 12 mois
7.1.4. Les recommandations concernant l’alimentation de l’enfant âgé de 12 mois à 2 ans
7.1.5. Les recommandations concernant l’alimentation de l’enfant âgé de 2 ans et plus
7.2 Conseiller la mère au sujet de l’alimentation de son enfant
8. Evaluation de l’alimentation de l’enfant
9. Déceler des problèmes d’alimentation
10. Utilisation de la carte d’information de la mère
11. Consultation de suivi
11.1 Consultation de suivi pour un problème d’alimentation
11.2 Consultation de suivi pour anémie
11.3 Consultation de suivi pour un poids très faible
III. Méthodologie
1. Cadre d’étude
1.1. Présentation du cercle de Kolokani
1.2. Présentation du cercle de Niono
1.3. Présentation du cercle de Koro
2. Type d’étude
3. Période d’étude
4. Population d’étude
5. Echantillonnage
6. Instruments de collecte
7. Technique de collecte
7.1 Plan de collecte
7.2 Plan de traitement et d’analyse des données
8. Problème d’éthique
IV Résultats
Prise en charge des enfants de 2 à 59 mois
V Commentaires et Discussion
1. Limites de la méthodologie
2. Qualité de la prise en charge
2.1. Accueil
2.2. Vérification de l’état nutritionnel
2.3. Recherche des signes généraux de danger
2.4. Recherche des signes de malnutrition à l’examen
2.5. Evaluation de l’alimentation
2.6. Prescription par rapport au diagnostic
2.7. Technique de communication
VI Conclusion – Recommandation
VII Bibliographie
VII Annexes

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