Approche sociologique du développement selon la vision intercommunale

Actuellement, le développement rapide et durable est un thème lancé avec force à Madagascar. Ainsi, la Sociologie qui est un produit intellectuel doit-t-elle intervenir non seulement pour mettre en place une véritable analyse plus approfondie intégrée dans les programmes économiques et sociaux mais aussi de prouver d’une manière plus scientifique l’efficacité et l’utilité des diverses opérations de développement dont l’objectif a toujours été et reste la recherche de l’amélioration de la vie de la population toute entière. Subséquemment, La sociologie contribue aussi efficacement à l’élaboration et à l’exécution des programmes de développement socio-économique. Elle porte des jugements de réalité, en étudiant d’une façon explicative les différents états de la vie sociale manifestée par des contraintes, des institutions, des symboles et des types de conduites entre deux ou plusieurs collectivités ( ce qui nous intéresse plus particulièrement ici c’est l’intercommunalité). En réalité, la sociologie est aussi l’étude scientifique des faits sociaux qui relèvent du processus intégral et continu du développement . Elle est à la fois positive et normative : positive parce qu’elle analyse ce qui est la réalité, ce qui marque profondément l’homme et son milieu, ce qui freine le développement ( blocage socioculturel,… ) ; normative parce qu’elle étudie ce qui doit être, ce qui peut être prévu pour améliorer les conditions de vie économique et sociale de la population, ce qui doit être considéré condition de développement de la société.

HYPOTHESES

Les enjeux régionaux

Tout d’abord, il est important de particulariser que les potentialités de la Région Alaotra Mangoro sont essentiellement d’ordre économique. De ce fait, sa richesse se trouve dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage, de l’artisanat et des ressources forestières. De ce fait, la vision de la Région est basée sur la production et la mise en valeur des ressources naturelles. Or, cela est indissociable des réalités physiques et humaines de la Région : ici, les sous régions du centre et du Nord ( Amparafaravola et Ambatondrazaka ) sont des zones productrices de riz c’est à dire des zones à vocation agricoles tandis que la partie Sud Est ( ou la sous région de Mangoro ) est considérée comme des zones forestières caractérisées par la biodiversité à fort taux d’endémicité. La vision de développement est : « Alaotra Mangoro exportatrice de riz et berceau de la nature ». Les enjeux sont alors: « faire de la Région une référence en matière de développement équilibré, rapide et durable en ciblant le bien être de la population tout en préservant l’environnement » .

La commune d’Amparafaravola fait partie de la zone productrice de riz pour ne pas dire la capitale du riz. Par ailleurs, les structures mentales des paysans sont inadaptées aux besoins de développement. C’est un univers mental statique qui se base essentiellement sur le ritualisme d’où la reproduction des mêmes attitudes et des mêmes conduites et par conséquent, les difficultés d’adaptation au monde moderne sont très remarquables. Par-là, on peut prendre un exemple concernant la perception paysanne au sujet de la mécanisation agricole : les paysans n’ont pas refusé tout projet tendant à l’amélioration de la culture de riz comme l’utilisation des engrais chimiques ou des équipements modernisés, mais ils préfèrent continuer la méthode ancestrale .

Les potentialités de la commune pour être un pôle d’entraînement

La commune Amparafaravola a des atouts considérables pour l’avenir de son économie et celle des autres communes environnantes :

– L’existence d’un « guichet foncier » qui peut résoudre les litiges fonciers. Là, il y a une intervention de la commune par l’intermédiaire des comités de reconnaissance locale qui légitiment le certificat foncier. Ainsi, la crise foncière commence à décliner et les paysans sont motivés à améliorer et à capitaliser la production.
– Une vaste plaine rizicultivable de plus de 10.000 ha et une superficie de 3.000 ha qui peut être aménagée non seulement par la commune mais aussi par la les communes voisines ( Sahamamy, Ambatomainty, Ambohimandroso ) afin d’augmenter la productivité agricole ( surplus agricole ).
– Un carrefour, un centre de production.
– La commune est aussi productrice de ressources halieutiques par l’existence des lacs surtout à Andilana Sud et à Ampilahoana.

Ensuite, vu l’existence des atouts qui se situent principalement sur le secteur primaire, le projet financera donc les activités de production agricole et de transfert de technologie et renforcera les capacités au niveau communautaire à base très élargie.

De ce fait, le projet a pour objectif principal d’accroître les revenus et de réduire la pauvreté dans les sous régions de la région( les zones à vocation agricole y compris les communes environnantes d’Amparafaravola ). Il contribue ainsi à la revitalisation de l’économie sous régionale en identifiant des mécanismes institutionnels visant à accroître la productivité et les revenus des paysans de manière durable.

LA METHODOLOGIE 

Un point doit être précisé dès le début : il ne s’agit pas seulement d’une étude de coopération entre plusieurs communes de même région, il s’agit plutôt d’une analyse de la société agricole envisagée comme un ensemble vivant qui est inséparable de celle d’autres éléments non économiques de la vie sociale.

Dans ce sens, il est irréfutable d’utiliser les différents outils et techniques qui permettent de passer derrière les apparences, de voir de plus près la réalité sociale pour ne pas se contenter des visions « communes » qui monopolisent quelque fois le regard sur la collectivité étudiée. Ces instruments sont en général :
❖ L’analyse documentaire qui ne peut s’appliquer qu’à des situations sociales passées, aux données principales du problème à étudier.
❖ L’enquête par questionnaire et l’entretien libre, non directif qui sont des procédés d’investigation utilisant un processus de communication verbale pour recueillir des informations et qui permet de saisir une réalité plus vivante. Là, on fait aussi une enquête auprès de 3 communes environnantes de la commune Amparafaravola.

Sur ce point, deux méthodes méritent d’être prises en considération : La méthode VELLAS et la méthode LEBRET qui sont des méthodes d’enquête sociologique permettant d’avoir une connaissance précise du donné social indispensable à l’élaboration d’un programme de développement soucieux d’atteindre à la plus grande efficacité possible.

➤ Méthode VELLAS : une méthode descriptive et analytique qui a pour objet la connaissance des différents facteurs qui permettent de déterminer la réceptivité du corps social pour le quel le programme est fait ( les habitudes, les comportements, l’attachement aux coutumes …)

➤ Méthode LEBRET : il existe deux démarches : le diagnostic global c’est à dire le contact direct avec la population et la recherche spécialisée prenant conscience des obstacles de développement . En fait, cette dernière méthode peut être considérée comme une observation participante car on aura à prendre contact avec les paysans locaux pour observer les potentialités et les contraintes au développement dans tous les domaines.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I. IDENTITE AGRAIRE ET MODÈLE DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL
CHAPITRE.1. Cadre théorique
CHAPITRE.2. Présentation de la commune Amparafaravola
CHAPITRE.3. Le niveau de développement de la commune
CHAPITRE.4. Politique de développement rural et mutations agraires dans la commune rurale Amparafaravola
PARTIE II. CONTEXTE DE DÉVELOPPEMENT DANS L’OPTIQUE INTERCOMMUNALE
CHAPITRE.1. La commune Amparafaravola élue comme commune modèle au sein de la Région Alaotra Mangoro
CHAPITRE.2. Les problèmes rencontrés par l’action de développement rural
CHAPITRE.3. Les enjeux stratégiques de la commune Amparafaravola
PARTIE III. PROSPECTIF DE L’INTERCOMMUNALITÉ
CHAPITRE.1. Les interactions communales et projet de développement
CHAPITRE.2. Les responsabilités respectives ( Partenaire Privé Public ou 3P )
CONCLUSION

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