DEVELOPPEMENT RURAL ET ENVIRONNEMENT

Secteur tertiaire et quaternaire

                  Le secteur tertiaire se définit aussi comme l’ensemble des activités économiques qui concourent à la fourniture de biens immatériels aux individus ,aux collectivités ou aux entreprises( collection microsoft encarta 2005. 1993-2004 Microsoft corporation). Le secteur tertiaire est constitué par les voies de communication, le commerce et le tourisme. Les principales voies de communication existant en milieu rural sont les pistes, la voie fluviale ou maritime. La première est la plus utilisée pour le transport de la population et des produits agricoles, mais elles sont très insuffisantes par rapport à son utilité. Les routes principales sont goudronnées et les routes secondaires sont plus importantes dans les villages alors qu’elles sont étroites et en mauvaise état, alors que c’est la clé du désenclavement et le développement de ces localités. Malgré son importance , la route dans ces endroits est encore très insuffisante , et même s’il en a il est en mauvais état. Il existe même des endroits non accessibles par route mais uniquement aérienne alors que celle ci est onéreux pour la majorité de la population et elle jouant un rôle très important dans le developpement du milieu rural. C’est pourquoi le gouvernement actuel a considéré la construction des routes comme l’une de ses priorités dans sa politique globale Les voies ferrées et les voies aériennes ne desservent que les grandes villes. Les NTIC ne sont pas encore développées dans le milieu rural à Madagascar. Malgré leur développement et leur propagation dans le monde entier, elles restent inconnues les paysans, surtout dans les pays en voie de développement comme le nôtre.

Les systèmes d’exploitation des terres : tavy ou culture sur brûlis

                 Le tavy est souvent considéré comme une des causes principales de l’érosion sur certaine région de la côte Est. En présence de forêt ou de savoka même sur des pentes de 70%, pratiquement aucune perte de terre ne se produise. Les glissements de terrain y sont aussi peu fréquents . Sur le tavy, l’érosion en nappe est très forte lors des saisons de pluies cycloniques. Par ailleurs, des éboulements et des glissements de terrain apparaissent fréquemment sur le tavy. Mais ces masses de terre déplacées sont recolonisées progressivement par végétation. Le tavy ou culture sur brûlis est très fréquent sur la côte Est de Madagascar et elle n’est pas seulement une technique de culture pour produire le riz ni une façon d’appropriation des terres mais c’est aussi une mode de vie chez certains comme les Betsimisaraka. En effet, le problème du tavy sont en étroite relation avec les facteurs écologique, humain et économique ; le phénomène est aussi principalement d’ordre socio-économique et culturel. Par ailleurs le tavy est un mal indispensable car en tant que technique culturale traditionnelle il devient une forme d’acte coutumier et religieux2 Le tavy est quasiment impossible à neutraliser ‘projet BEMA 1993 3.

Diminution de la production 

                  La diminution du nombre de jours de travail : la détérioration de l’état de santé de la population active influe sur la production à travers la diminution du nombre de jours de travail. Le faible rendement est toujours dû à cause de la détérioration de la santé de la population active par la diminution de leur performance qui s’ajoute à la réduction du nombre de jours de travail. Sur les écosystèmes : les effets des oxydes de souffre et les oxydes d’azote jouent un rôle important dans l’aridification de l’atmosphère Puisque la quantité produite est en fonction des facteurs de production, la destruction ou la diminution de ce dernier vont entraîner certainement une baisse de la quantité produite d’où diminution de la capacité productive des sols et des cultivateurs par conséquent la destruction de l’environnement . D’après l’étude de la situation du milieu rural à Madagascar, nous concluons que nous avons toutes les chances de se développer car le climat, la qualité du sol et la superficie et même les mains d’œuvres n’en manquent pas. Il suffit d’une bonne formation et d’une construction d’infrastructure pour que le développement puisse être atteint. L’environnement n’est plus le même et l’homme en est pour quelque chose, ce qui est d’ailleurs la cause de la baisse de la diminution de la capacité des moyens de production et qui à son tour entraînera une baisse de la production ; c’est aussi l’obstacle pour le développement de ce secteur. Alors si on veut vraiment que le progrès atteigne le milieu rural il faut que chacun y mette le meilleur de lui même et de prendre conscience de cette situation et de se donner la main pour vaincre cet ennemi commun qui est la dégradation de l’environnement. En réalité, la pauvreté et la dégradation de l’environnement sont étroitement liées au système économique actuel. Elles ne sont pas non plus un problème secondaire qui peut être traité isolément. La pauvreté est l’un des critères de sous développement et que sa diminution est l’un des objectifs du millénaire pour le développement. Si on veut réellement que le milieu rural se développe, il faut faire sortir les paysans de leur situation, c’est à dire de la pauvreté, et c’est peut être aussi l’une des solutions pour pouvoir préserver la biodiversité, car ils n’auront plus besoin de couper et de brûler les restes des forêts existant pour survivre.

Approche physiocratique

                   La physiocratie est un courant économique qui ne durera que quelques années en France au 18ème Siècle et qui ne regroupera que peu de personnes: François Quesnay ‘1694-1774), son chef de file est médecin de la marquise de Pompadour et de Louis XV, entouré de quelques nobles et quelques ecclésiastiques. La doctrine physiocratique eut d’illustres sympathisants: le Ministre français Turgot, Catherine II la Grande, en Russie, ou le Roi Stanyslas II, en Pologne. Pour les physiocrates, libéraux hostiles aux intervention de l’Etat, le véritable enrichissement n’est pas monétaire mais agricole. Il pense que l’objectif de la vie n’est pas l’enrichissement mais le bonheur. Pour atteindre ce bonheur, ils préconisent une vie naturelle aux champs et considèrent qu’il faut augmenter la production de richesse, non les richesses monétaires, comme le pensent les mercantilistes, mais les richesses agricoles. Seule l’agriculture est en mesure de produire un surplus au delà des matériaux utilisés , c’est à dire un produit net. Ils considèrent toutes les activités qui ne produisent pas des produits nets comme stériles par exemple les activités manufacturières. Mais nous admettons que l’industrie est tout de même très utile, puisqu’elle fournit à l’agriculture des biens de production que les physiocrates nomment « avance » et dont l’utilisation permet d’augmenter le rendement. Ils considèrent que l’Etat ne doit pas intervenir dans l’économie et qu’il doit respecter les lois physiques qui la guide. Les intérêts individuels sont surtout ceux des agriculteurs qui sont conformes à l’intérêt général. Il faut respecter l’ordre naturel de l’économie et respecter les propriétés privés. Ce point de vue des physiocrates est tout à fait à sa place lorsqu’on parle des milieux ruraux. Puisque la plupart de la population rurale sont des agriculteurs, la clef du développement rural sont le développement de l’agriculture. L’Etat doit assurer que les agriculteurs respectent l’environnement, pour qu’ils puissent produire il faut leur laisser la liberté d’exploiter les surfaces qu’ils veulent,mais à condition qu’ils conservent la biodiversité selon le principe pratiquer l’agriculture en ne faisant pas de tord à l’environnement.

SAHA ou Sampan’Asa Hampandrosona ny Ambanivohitra

                Le SAHA est un projet qui contribue dans la réduction de la pauvreté et dans l’amélioration du niveau de vie des paysans dans les régions d’Imerina de Betsileo et de Menabe. Sa base de stratégie c’est de diriger les paysans à prendre en mains leurs avenirs et le développement. Il intervient dans l’amélioration de la source de financement des paysans et diversification des filières ; bonne gestion des richesses naturelles et de l’environnement ; apporter de l’aide aux groupes les plus démunies à faire face aux problèmes de nutrition ; offrir un infrastructure sociale de base aux paysans ; améliorer la communication dans les milieux ruraux et bonne gestion au niveau de commune et des régions. Ce programme aide les paysans dans l’exploitation du marché existant, dans la recherche de débouché, dans la création ou amélioration des contrats commerciaux avec les secteurs privés. Afin que les paysans se concentrent sur un ou plusieurs filières existants sur le marché, ils deviennent des professionnels dans la fourniture des produits selon les qualités requises qui ont contractés avec eux. La bonne gestion au niveau des communes :il continu à supporter la collaboration avec les communes dans le but d’améliorer la gestion de base. Il s’ouvre d’avantage au commune de l’Imerina. La bonne gestion dont on parle ici consiste à conscientiser la communauté que tout les forces vives dans la commune ont leur part de responsabilité et le devoir de développer leur communes.
Objectifs principaux : Les principaux objectifs de soutien de la commune, dont tout les forces vives qui le composent contribues à réaliser sont :
*la participation de tout les forces vives, surtout ceux qui sont mise à l’écart par la société lors de la prise des grandes décisions.
*la bonne gestion et la bonne utilisation des ressources naturelles dont les paysans disposent afin d’améliorer leur vie quotidienne.
*l’harmonisation de la collaboration avec les entrepreneur et les opérateurs économiques.
Autonomie de gestion : le SAHA s’efforce de conduire les entrepreneurs vers une autonomie de gestion afin qu’ils progressivement puissent prendre en main leur avenir. Il existe deux étapes à suivre pour y parvenir dont la première est le financement du projet par SAHA au début de la collaboration et c’est l ‘entrepreneur qui s’occupe de la réalisation et la gestion financière. Et le second est le condition pour que le contrat soit renouveler pour une plus proche collaboration est aussi l’autonomie de gestion du projet. Actuellement le projet SAHA s’efforce de mettre en place des stratégies pour donner une autonomie de gestion de projet. Pour ce faire il a organisé deux ateliers de formation une par la région d’Arivonimamo de Miarinarivo et de Soavinandriana et une autr à Antanananrivo Il est confiant que le président du projet qui ont participés à ces ateliers de formation serait prêts à prendre en main le développement s’ils mettent en pratique ce qu’ils ont appris lors de ces formation. La prise de conscience qu’il a encore des efforts à faire est très importante, même le SAHA envisage de passer cet étape très important tandisque beaucoup de projets qui travaillent avec lui l’ont déjà fait. Cet effort se divise en deux ce qui reste à faire au niveau de président et aux niveau de tout les membres du projets. Dans le but de tirer des leçons des forces et faiblesses lors de la réalisation des activités

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Table des matières

INTRODUCTION
1ère partie : Le milieu rurale malgache et son environnement
Chap 1 : Réalité du milieu rural à Madagascar
I.1 Présentation générale
1 Population rural et agricole
2 Géographie
1. Reliefs
2. Climat
I.2 Situation sociale
1 Education
2 Santé
I.3 Situation économique
1 Secteur primaire
2 Secteur secondaire
3 tertiaire et quaternaire
Chap 2 : environnement du milieu rural
II.1 Situation environnementale
1 Définition de l’ environnement
2 Environnement du milieu rural à Madagascar
II.2 Facteurs de destruction de l’environnement du milieu rural à Madagascar
1 Pression démographique
2 les feux de brousse
3 les systèmes d’exploitation : TAVY
II.3Relation entre environnement et agriculture : agroforesterie
Chap 3 : Impact de la destruction de l’environnement sur l’agriculture
III.1 diminution de la capacité productive des terres
III.2 Diminution de la production
deuxième Partie : L’importance de l’environnement au developpement de l’agriculture
Chap 4 : Approche théorique
IV.1 Approche physiocratique
IV.2 Approche classique
IV.3 Théorie de développement
IV.4 Théorie de développement durable
Chap 5 : les solutions pour développer l’agriculture tout en préservant l‘environnement du milieu rural
V.1 Les solutions proposées par l’Etat
1 ;Politique environnementale
2 Les instruments contraignants :PNAE
PE I
PEII
PEIII
décret MECIE
3 Les instruments incitatifs ou politiques
V.2 Organismes Non Gouvernementale
1 ANGAP
2 SAHA
3 WWF
V.3 Les populations vivant dans les milieux ruraux
1 Pratiquer des cultures sans brûlis
2 Amélioration de culture des Bas fonds
3 GELOSE : condition pour l’innovation et le développement dans le contexte de la culture sur brûlis
CONCLUSION

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