La nature problématique de l’écologie contemporaire

L’ECOLOGIE PROFONDE

                  L’idée centrale de l’écologie profonde c’est que nous faisons partie de la terre, plutôt que d’en être séparés. Cette idée contraste avec l’individualisme dominant de notre culture, où la croyance d’être séparés de notre terre rend plus facile une certaine indifférence à ce qui lui arrive. Pendant ce siècle, deux idées fondamentales ont émergé de la pensée scientifique, soutenant la vision de nous-mêmes comme faisant partie de notre terre. La première idée est issue de la théorie de systèmes et la seconde idée est appelée la théorie Gaïa. La théorie de systèmes conçoit notre planète en termes de ‘systèmes’, où chaque système est un ‘tout’ qui est plus que la somme des parties, mais qui, à son tour, fait partie de systèmes plus larges. Par exemple, une cellule est plus qu’un entassement de molécules et fait elle-même partie d’un système plus large. Un organe est un tout à part entière à un niveau, mais à un autre il fait partie du système d’un individu. Une famille et une communauté peuvent toutes les deux être considérées comme des ‘systèmes’, où les ‘parties’ sont les personnes. La théorie de Gaïa, conçue par le physicien James Lovelock et aujourd’hui appelée aussi la géophysiologie, élabore cette idée et l’applique à la terre entière. L’ensemble de la vie sur terre peut être vue comme un tout qui est plus que la somme des parties, ce tout étant comme une forme de vie supérieure gigantesque que nous appelons Gaïa (d’après l’ancienne déesse grecque de la terre). Les systèmes vivants ont tendance à chercher la stabilité mais aussi à s’adapter et évoluer dans le temps. Des scientifiques ont découvert que la terre connaît ces mêmes propriétés, avec de mécanismes de rétroaction pour maintenir en équilibre la température et les niveaux d’oxygène de l’atmosphère, What is Deep Ecology? By Chris Johnstone, French Translation (www.chrisjohnstone.info) tout comme nos corps maintiennent la température et les niveaux d’oxygène dans nos artères. La théorie de Gaïa nous révèle la terre comme un processus vivant auquel nous participons. Cette vision est connue depuis des siècles dans de nombreuses cultures. Nous faisons partie de la terre et elle fait partie de nous. Qu’est-ce que l’écologie profonde? L’écologie profonde est une approche holistique qui rassemble la pensée, les sentiments, la spiritualité et l’action pour affronter les problèmes du monde. Elle propose de dépasser l’individualisme de la culture occidentale pour nous considérer comme faisant partie de la terre, conduisant ainsi à une connexion plus profonde avec la vie ; l’écologie n’est plus seulement vue comme quelque chose qui se passe endehors de nous, mais quelque chose dont nous faisons partie et où nous avons un rôle à jouer. Deux approches de l’écologie :
1) L’écologie scientifique – l’étude des inter-relations entre les espèces et leur environnement. Dans cette approche, la relation est celle d’un observateur
2) L’écologie profonde – vivre l’expérience de faire partie de la terre vivante et trouver notre rôle dans la protection de la planète. Dans cette approche, la relation est celle d’un participant engagé, qui se sent connecté avec et faisant part du monde qui l’entoure. C’est une approche dont chacun peut s’approprier, pas seulement les experts ; chaque personne étant traversée par ses valeurs, ses expériences et ses sentiments pour agir à sa mesure dans le monde qui nous entoure.
Pourquoi ‘profonde’? Le terme ‘écologie profonde’ a été introduit au début des années ’70 par le philosophe et activiste norvégien Arne Naess (décédé en 2009), pour accentuer le besoin de dépasser les réponses superficielles aux défis sociaux et écologiques. Il proposait de nous poser des ‘questions plus profondes’, en examinant le ‘pourquoi et comment’ de notre mode de vie et la manière dont cela correspond à nos croyances, nos besoins et nos valeurs plus profonds. Se poser des questions comme ‘Comment puis-je vivre d’une manière qui soit bonne pour moi, pour les autres et pour la planète, peut nous conduire à réaliser des changements profonds dans notre vie et dans notre société. L’écologie profonde participe aussi à un processus beaucoup plus large de questionnement de nos croyances et convictions de base dans notre société. Ce processus amène actuellement une nouvelle manière de considérer les sciences, la politique, la santé, l’éducation, la spiritualité et bien d’autres domaines. Ce changement de vision est tellement large qu’il peut être qualifié de nouvelle ‘vision mondiale’. Il tend à mettre l’accent sur les relations entre différentes dimensions reliant le changement personnel avec le changement social, la science à la spiritualité, l’économie à l’écologie. L’écologie profonde applique cette nouvelle vision mondiale à notre relation avec la terre. Se faisant, elle défie des croyances profondément ancrées sur la manière dont nous nous considérons, comme des individus séparés plutôt que comme faisant partie de la terre. Ce changement de perception peut renforcer à la fois notre sens d’appartenance à la vie et notre désir à agir pour la vie. Comme nous pouvons le constater à travers ce tour d’horizon, l’écologie profonde dépasse largement les thèmes que l’on associe habituellement à la notion d’écologie. Pour comprendre les valeurs spécifiques défendues par l’écologie profonde. Cette question a été abordée par le grand philosophe australien Peter Singer, dont les livres (Le mouvement de la libération animale20, La libération animale21, Question d’éthique pratique22) sont au cœur des débats éthiques et politiques du monde anglo-saxon. Singer introduit l’idée de « valeur environnementale » par contraste avec la tradition occidentale, dont les racines sont grecques et judéo-chrétiennes ; tradition qui considère l’homme comme étant le centre de l’univers moral. On trouve cette idée chez Aristote, dans la Bible et chez saint Thomas : la nature n’a pas en soi de valeur intrinsèque, seul l’homme en a une. La nature est à notre disposition, et faire du mal à des végétaux ou des animaux ne peut être qu’une faute morale ou un péché, sauf si on porte en même temps atteinte, directement ou non, à un être humain. Cela n’exclut pas que l’on se soucie de l’environnement mais seulement dans le sens où une menace pour l’environnement serait en même temps une menace pour les êtres humains. Il y a alors deux types d’attitudes que l’on peut adopter. On peut considérer la question de l’environnement sous le prisme de devoirs que nous avons vis-à-vis des générations futures. La question est alors celle des bénéfices à court ou à long terme ; l’idée des régions sauvages comme d’un « patrimoine mondial » dont nous avons hérité et que nous devons préserver pour nos descendants. De ce point de vue, on devrait privilégier une croissance économique dont les effets sont moins coûteux sur le long terme, pour éviter que des biens irremplaçables ne soient irrémédiablement perdus pour les générations futures, tels que des ressources et des paysages. C’est un point de vue qui reste centré sur l’intérêt de l’être humain. Singer pose alors la question suivante : existe-t-il aussi des valeurs en dehors des êtres sensibles ? Qu’est-ce qui a une valeur intrinsèque ? Sa propre position est qu’il faut étendre notre compassion non seulement aux êtres humains, mais à toute créature capable de souffrance, c’est-à-dire également aux animaux. Mais il constate qu’il est difficile d’étendre la notion de valeur au-delà. C’est pourtant ce que pensent, notamment, Albert Schweitzer ou Paul Taylor : l’idée étant que toute vie, toute manifestation de la vie, est sacrée. Pour Taylor (dans Respect for Nature: A Theory of Environmental Ethics23), toute chose vivante « poursuit son propre bien à sa propre manière, unique » – et si l’on comprend cela, on arrive à considérer toute chose vivante comme ayant la même valeur que nous. Singer est réservé quant à des métaphores telles que « vouloir vivre » ou « poursuite du bien propre » appliquées à des plantes, et encore plus au règne minéral. Mais ce n’en est pas moins ce que défendent les partisans de l’écologie profonde : il faut étendre notre intérêt moral, non seulement à l’ensemble des êtres humains, mais au animaux, aux végétaux et aux minéraux ; en résumé, à la nature toute entière. Ainsi, au cadre anthropo-centré de notre culture occidentale (seul l’homme a une valeur intrinsèque, tout le reste peut être instrumentalisé, considéré comme simple moyen pour nos fins), il faut substituer un cadre bio-centré : toute vie, toute manifestation de la vie a une valeur intrinsèque, et ainsi rien, dans la nature, ne saurait être instrumentalisé. Et si la nature a une valeur en soi, alors on exclut l’idée que l’environnement devrait être préservé uniquement parce que le mettre en danger reviendrait à nous mettre en danger. Rejeter le cadre anthropo-centré, cela revient à comprendre que nous ne sommes qu’une partie de la nature, nous n’avons pas de place prédominante en tant qu’êtres humains, sauf en ce qui concerne notre responsabilité écrasante dans la destruction de la biosphère.
De l’écologie à l’écologie profonde : La distinction entre deux types d’écologie, une écologie superficielle et une « écologie profonde », remonte aux origines du mouvement. Elle a été forgée dans les années 1970 par Arne Naess, professeur émérite de philosophie du langage et de philosophie des sciences à l’Université d’Oslo, qui a travaillé sur Gandhi et Spinoza. Le livre de Rachel Carson, Silent Spring24 , a joué un grand rôle dans ses convictions écologiques. C’était aussi un escaladeur, quelqu’un qui passait volontiers du temps dans la montagne, en communion avec la nature. Selon lui, l’écologie superficielle s’arrête aux questions de protection de l’environnement, là où l’écologie profonde suppose une nouvelle vision de la vie et une nouvelle manière de vivre. Dans les termes de Peter Singer, là où l’écologie superficielle se limite à un cadre moral traditionnel, comme prévenir la pollution des cours d’eau pour disposer d’une eau potable et saine, préserver l’environnement sauvage pour permettre à tous de profiter de la marche en pleine nature, la tendance dure manifeste une volonté de préserver la biosphère pour elle-même, mais cela ne peut se faire sans un renversement complet de toutes nos valeurs. Naess a forgé en 1984 avec son ami George Sessions huit principes de base définissant l’écologie profonde. Le point de départ est l’insistance sur la valeur intrinsèque du bien-être et de l’épanouissement de toute vie sur terre, humaine et non-humaine. Il y a donc une stricte égalité de niveau entre les deux : dans leur livre Deep Ecology25 , Bill Devall et Georges Sessions ont expliqué cet « égalitarisme biocentrique » : il y a une égalité de droit entre tous les organismes de l’écosphère. La « richesse et la diversité » des formes de vie possède également une valeur intrinsèque et contribue à l’épanouissement de toute vie. Cette diversité est donc à préserver à tout prix ; la menacer est inacceptable sauf, rajoute Naess, pour satisfaire des effectifs de la population humaine. Naess pense à la fois qu’une telle politique est compatible avec l’épanouissement de la société humaine (y compris dans sa diversité) et qu’elle est nécessaire au maintien et à l’épanouissement des formes de vie non-humaines. Naess passe ensuite au constat suivant : « La façon dont les hommes interfèrent aujourd’hui avec le monde non-humain est excessive et nuisible, et la situation s’aggrave rapidement » (cinquième principe), et en tire les conséquences pratiques : des changements doivent affecter « les structures économiques, technologiques et idéologiques de base » (sixième principe). Ces changement sont nécessaires pour réparer le mal fait à la planète, et ils auront des conséquences radicales : « L’état de choses résultant sera profondément différent du présent. » Le changement idéologique portera sur une compréhension différente de la vie : il s’agira d’apprécier la qualité de la vie (« life quality ») plutôt que d’adhérer à des normes de vie toujours plus hautes. La conclusion est que quiconque adhérant à ces principes a une obligation directe ou indirecte de contribuer à ces changements nécessaires. L’écologie profonde s’est ainsi fondée sur des principes théoriques, solidaires d’une philosophie de la nature. En même temps, une dimension pratique en découle, à la fois personnelle et sociale. Des liens peuvent être établis avec divers domaines de la philosophie et de la psychologie : la philosophie de Naess est une philosophie de la réalisation de soi. Par ailleurs, John Seed, Joanna Macy et Pat Fleming ont développé dans « The Council of all Beings », une cérémonie de groupe dont les rites sont destinés à renouer notre contact avec la terre par l’identification à des formes de vie non-humaine. C’est une « psychologie », ou « éco-psychologique », fondée sur l’idée qu’il faut que l’individu reconnaisse ses sentiments négatifs (ceux-ci étant, dans la perspective de Macy, tout est lié au mal que les êtres humains causent à la planète) de manière à les transformer en énergie positive et à changer son mode de vie pour un mode de vie en accord avec la nature. Comme nous pouvons le constater à travers ce tour d’horizon, l’écologie profonde dépasse largement les thèmes que l’on associe habituellement à la notion d’écologie.

L’antichristianisme de l’écologie de la Nouvelle Droite

             La Nouvelle Droite a investi depuis longtemps le thème de l’écologie. Elle y a trouvé de quoi déployer son ressentiment contre le judéo-christianisme. Autour d’Alain de Benoist, du Groupe de recherche et d’études sur les civilisations européennes (GRECE), de maisons d’édition comme Nouvelle Ecole ou Labyrinthe, autour des revues Krisis, Eléments, Le Recours aux forêts, se sont constitués une mouvance, un réseau, des chapelles où l’on s’en prend ouvertement au « totalitarisme religieux », à la « prévarication chrétienne », en d’autres termes à l’Adversaire : le judéo-christianisme. Que lui reproche-t-on ? D’être la matrice de la modernité, modernité entendue comme autodestructrice. Dans le Manifeste de la Nouvelle Droite46, Alain de Benoist définit la modernité par cinq caractéristiques : l’individualisation par destruction des anciennes communautés d’appartenance ; la massification par adoption de comportements et de modes de vie standardisés ; la désacralisation par reflux des grands récits religieux au profit d’ne interprétation scientifique du monde ; la rationalisation par domination de la raison instrumentale à travers l’échange marchand et l’efficacité technique ; l’universalisation par l’extension planétaire d’un modèle de société implicitement posé comme seul possible rationnellement, et donc comme supérieur. Or l’individualisation, la massification égalitariste, la rationalisation progressiste, l’universalisation sont les produits du judéo-christianisme, poursuit-il. « L’individualisme était déjà présent dans la notion de salut individuel et le rapport intime privilégié que le croyant entretient avec Dieu, rapport primant tout enracinement ici-bas. L’égalitarisme trouve sa source dans l’idée que les hommes sont tous également appelés à la rédemption, car tous également dotés d’une âme individuelle dont la valeur absolue est partagée par toute l’humanité. Le progressisme naît de l’idée que l’histoire possède un début absolu et une fin nécessaire, son déroulement étant globalement assimilé au plan divin. L’universalisme, enfin, est l’expression naturelle d’une religion qui affirme détenir une vérité révélée, valable pour tous les hommes et justifiant que l’on exige leur conversion. » Le corpus écologique de la Nouvelle Droite s’appuie sur cette architecture théorique.

CONCLUSION

                 L’écologisme est la première grande idéologie du XXI° siècle. Son avenir est radieux. Les catastrophes écologiques du futur, sans doute de plus en plus grave (vétusté d’un matériel non renouvelé ou mal entretenu, course au profit, incapacité à tout maîtriser), vont favoriser la réception et la diffusion de l’écologisme auprès du plus grand nombre. D’autant plus que l’opinion publique des pays riches semble de plus en plus prisonnière d’une sensibilité impulsive, incapable d’affronter les conséquences des actes criminels de quelques-uns. Aucune idéologie n’a su être aussi syncrétique, aussi polyvalente que l’écologisme. En effet, elle est une critique de l’industrialisation, du progrès technique, du monde moderne de l’Occident, de la religion. En même temps, elle se présente comme un progrès par rapport à la situation présente. Elle incarne la véritable nouveauté, elle est la nouveauté. Elle n’est pas au service du changement ; elle est la mutation en acte, une véritable révolution. On trouve la même ambivalence dans la critique écologiste de l’humanisme : fin de l’anthropocentrisme, fin de la souveraineté de l’homme sur la nature, fin de la différence de nature entre l’homme et l’animal… Les avocats de l’écologisme refusent, dans le fond, d’assumer une distinction entre les espèces. Etre un homme, cela oblige et cela isole. Or ils parcourent cette vocation comme fardeau. Ils cherchent leur salut dans l’esquive et l’abandon. Ils choisissent de rester dans la forêt avec les chimpanzés et les loups. Le malheur de l’écologisme est qu’il se renie en se faisant l’avocat de la Terre et des animaux. Ils se renient au point de désavouer son être, sa culture, sa civilisation. Son geste de patricide l’amène à l’anthrophobie. Alors, il n’y a plus de modèle humain à imiter. On se range au même degré que l’animal et les choses inertes. L’écologie est certes vie d’homme mais quand elle devient un geste anthropocide, une haine portée contre l’homme, elle se faufile en perversion. Rien, au monde, n’est plus sacré sauf la nature. Et nous voilà ramenés au pur panthéisme où la mère nourricière devient une déesse à adorer. L’homme doit se plier le genou pour rendre un culte à la nouvelle déesse. La réification du monde animal et végétal est le règne sans limite de cette nouvelle religion panthéiste sinon carrément le règne du nihilisme. Or, la place de l’homme dans l’ordre de l’univers est centrale. Dieu l’a installé au centre de toute la création. Sa dignité est inaliénable, son âme immortelle. Fait à l’image et à la ressemblance de Dieu, l’homme est le sommet de la création. C’est pourquoi, toute atteinte à la vie et à la dignité de l’homme est une atteinte grave à la Création. Cette remarque conduit à une question philosophique essentielle. Une éthique qui met aussi l’accent sur la nature écologique des choses et leur valeur en soi, plutôt que sur l’action humaine et ses raisons, est-elle encore une éthique ? Porte-elle vraiment sur l’agir, la décision et la délibération, ou concerne-t-elle plutôt la contemplation de la nature par l’être. Il existe en éthique environnementale un débat philosophique important à ce sujet entre anthopocentistes et écocentristes. Ces derniers ne négligent-ils pas totalement la valeur de la vie individuelle ? Leur éthique qui supprime la différence anthropologique, n’efface-t-elle pas aussi la toute référence humaine. Et que serait une société écologiste régie par une éthique de la Terre ? Plusieurs estiment qu’elle ne pourrait protéger les droits et les libertés individuels et qu’elle ne serait pas démocratique. Or la protection de la nature et la reconnaissance de sa valeur, même intrinsèque, ne sont-elles pas avant tout une affaire humaine à considérer entre humains ? Si une interprétation est nécessaire pour entendre la voix de la nature, il sera également nécessaire de s’entendre sur cette interprétation. Donc, l’élaboration d’une éthique publique pour régler les désaccords paraît essentielle, il faut garder l’esprit ouvert et appuyer sur nos prises de position philosophiques sur des arguments. Le débat philosophique en éthique de l’environnement concerne l’avenir de l’humanité et le sort que nous réservons à la nature. Seulement une éthique écocentrique basée sur l’hypothèse de la Terre Mère ou Gaîa, comme le baptisaient les Grecs, ne serait pas de grand secours pour respecter la sublime dignité de l’homme et sa grandeur au sein de l’univers. C’est un système littéraire complexe, tout juste nécessaire pour brouiller, le chemin de l’humaine civilisation pour se fourvoyer vers le barbarisme.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE A LAGENESE DE LAPENSEE ECOLOGIQUE
INTRODUCTION PARTIELLE
CHAPITRE I : BREVE HISTORIQUE DU MOUVEMENT ECOLOGIQUE DANS LE CONTEXTE FRANCAIS 
CHAPITRE II : LES ENJEUX DES PROBLEMES ECOLOGIQUES 
I – POUR DES PRECISIONS SEMANTIQUES
I.1 – La nature
I.2 – L’écologie
I.3 – L’environnement
I.4 – L’univers
I.5 – La planète
I.6 – L’écosystème
I.7 – Le géosystème
I.8 – La biodiversité
II – LES MOTIFS DES INQUIETUDES
III – LES RAISONS A LA RACINE DE LA DEGRADATION DE LA NATURE
III.1 – Les facteurs économiques
III.2- Les facteurs démographiques et culturels
III.3 – Les facteurs de pauvreté
III.4 – Les facteurs moraux
CONCLUSION PARTIELLE
DEUXIEME PARTIE LES DIVERS COURANTS DE L’ECOLOGIE ET LEURS IDEOLOGIES
INTRODUCTION PARTIELLE
CHAPITRE I 
I – LES UTILITARISTES
II – L’ECOLOGISME DE LIBERATION ANIMALE
CHAPITRE II L’ECOLOGIE PROFONDE
De l’écologie à l’écologie profonde
CHAPITRE III  LES ECOGUERRIERS 
TROISIEME PARTIE LES ARRIERES FONDS PHILOSOPHIQUES ET IDEOLOGIQUES
INTRODUCTION PARTIELLE
CHAPITRE I : LA NATURE, L’HISTOIRE ET LE PROBLEME ECOLOGIQUE
CHAPITRE II : LA NOSTALGIE DE L’AGE D’OR
CHAPITRE III : L’ANTIHUMANISME ET L’ANTICHRISTIANISME
III – 1) L’antichristianisme de l’écologie de la Nouvelle Droite
III – 2) Le travail de sape des organisations internationales
CHAPITRE IV LA SUBLIME TRANSCENDANCE DE L’HOMME : POUR UNE ECOLOGIE A VISEE HUMAINE
I – UNE ETHIQUE A FAIRE
II – UNE ECOLOGIE SOCIALE
III – UNE ECOLOGIE HUMAINE
III – 1) Les mises en gardes répétés du Pape Jean-Paul II
III – 2) La cause de la crise écologique selon Jean-Paul II
III – 3) Un pape écologiquement incorrect ?
III – 4) Les chrétiens unis dans la défense de la création
CONCLUSION PARTIELLE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES
DOCUMENTS ET REVUES

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