La transhumance transfrontalière et son importance en Afrique de l’Ouest 

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Hydrographie

La région du complexe du parc national du W est parcourue par de nombreux cours d’eau dont les principales sont la Mékrou (410 km) à l’Ouest et l’Alibori (338 km) à l’Est (carte 2).
A ces deux importantes rivières, s’ajoutent des affluents dont les principaux sont Kpako, Kompa gorou, Kokodiangou, Bédarou, Djiga et Konékoga ; ils sont tous des intermittents. Ils reçoivent, de part et d’autre, des cours d’eau secondaires. La rivière Mékrou coupe, sur son cours, les extensions terminales de la chaîne de l’Atacora à deux endroits, donnant naissance aux chutes de Koudou et à une série de rapides et de passages étroits dont la gorge de la Mékrou est la plus représentative.

Végétation

La végétation du parc national du W a été étudiée par SZANIAWSKY (1982) puis complétée par SINSIN (1985). La majeure partie du parc du W (Centre et Nord) à l’exception de la bande sud et de la zone cynégétique de la Djona (ZCD) est constituée de savanes arbustives que sillonnent les forêts galeries. Ce sont des formations anciennes dont les arbustives sont régulièrement rabattues par les feux de saison sèche. La densité des sujets ligneux est faible et leur taille ne dépasse guère 3 m de hauteur. Cet appauvrissement du parc en formations boisées serait dû aux caractéristiques du sol et des roches sous-jacentes. En effet, les sols sont, en général, squelettiques et la végétation peut être basse et si claire que la formation mérite en certains endroits le nom de steppe arbustive. L’espèce caractéristique des savanes du PNW est le Sclerocarya birrea.

Données socio-économiques

La population riveraine du W

La population des cinq communes riveraines au parc national du W est de 316 125 habitants (INSAE, 1992). En 2002, cette population est passée à 452 459 habitants soit un taux d’accroissement annuel de 3,92 % (INSAE, 2002). Pour 2006, cette population est estimée à 534 434 habitants (INSAE, 2006 a). Selon les estimations de la DPSE du CARDER Borgou en 1997, les populations riveraines du parc national du W et de la ZCD s’élèvent à 109 116 habitants dans 61 villages. Dans ces mêmes communautés, le recensement de 2002 donne 254 286 habitants, soit un accroissement annuel de 22,17 %.
En plus de l’accroissement naturel de la population, la dynamique démographique actuelle est entretenue par de fortes immigrations dans la périphérie du complexe W au Bénin. Ces immigrations concernent des groupes ethniques divers : Peul, Djerma et Haoussa qui ont quitté majoritairement les pays frontalier situés au Nord du Bénin. Les Peul sont des éleveurs tandis que les Djerma et les Haoussa sont d’anciens pêcheurs qui se sont progressivement reconvertis en agriculteurs.
Les principales ethnies de la zone riveraine du W sont les Dendi et apparentés à Karimama (64%) et Malanville (62%) ; les Bariba qui dominent à Banikoara (52%) et à Kandi (32%) ; les Peul, une communauté assez dispersée qui représentent 18% des habitants de Karimama, 14% à Malanville, 35 et 30% respectivement à Banikoara et à Impacts socio-économiques de la transhumance transfrontalière dans la zone riveraine du Parc W du Bénin Kandi. Les autres ethnies sont Haoussa, Mokolé, Djerma, Gourmantché, Tchenga, Fon, Yoruba et Nago.
Ces communautés sont rurales à 91 % et sont de religion musulmane (majorité), chrétienne et animiste. La densité humaine est très variable. Elle est relativement élevée dans la zone du fleuve Niger (plus de 20 habitants/km2 à Karimama). Mais, si l’on exclut la surface occupée par le parc dans cette zone, on atteint une densité équivalente à celle de Malanville soit 24 habitants/km2 (BILLAND et al., 2004).
La zone riveraine du W a les taux d’alphabétisation et de scolarisation les plus bas du pays avec respectivement 12,7% (contre 42,9% au niveau national) et 22,6% (contre 51,3% au plan national) pour ce qui concerne les jeunes. Au niveau des adultes, le taux d’alphabétisation est de 10,5% contre 32,5% au niveau national (INSAE, 2006 b).

Situation économique dans la région du W

L’agriculture et l’élevage sont les principales activités économiques des communautés riveraines du parc. En effet 65 à 75% des chefs de ménage sont agriculteurs et 15 à 25% des éleveurs. La technique culturale est de type traditionnel avec la culture itinérante sur brûlis basée sur des moyens de production rudimentaires. C’est une agriculture de subsistance. Les principales cultures vivrières sont le sorgho, le mil, le maïs, le manioc et l’igname ; la principale culture de rente est le coton. Peu associé aux cultures agricoles, l’élevage demeure aussi traditionnel. La volaille et les petits ruminants sont élevés par tous les groupes sociaux. Les races bovines les plus rencontrées sont le Somba (race naine trypanotolérante) de l’Atacora, le Borgou, les croisés Somba × Borgou, Somba × Zébu, Borgou × Zébu (SZANIAWSKY, 1982).
Par ailleurs les usines d’égrenage de coton de Banikoara et de Kandi, les importants marchés régionaux de Banikoara, Kandi, Angaradébou et Malanville, le développement urbain des localités de Kandi et de Malanville sont des sources d’activités économiques croissantes.
La population rurale autour du parc W connaît des conditions socio-économiques parmi les plus difficiles. L’indice de développement humain (HDI) du PNUD (qui assemble des indicateurs de santé, alphabétisation et performance économique) les place au 147ème rang sur un total de 162 pays listés en 2001 (BILLAND et al., 2004). Une proportion élevée des emplois est concentrée dans les activités de faible productivité, donc peu rémunératrice. Cette zone a l’indice de pauvreté humaine (IPH) le plus élevé du pays, soit 65,7 contre 47,6 pour le pays (INSAE, 2006 b).

Système de gestion du parc W et de sa zone riveraine

Le complexe du W est le dernier refuge en Afrique de l’Ouest d’énormes troupeaux de grands mammifères terrestres emblématiques qui caractérisaient le continent il y a moins d’un siècle. Ce complexe d’aires protégées du W se trouvait confronté à un processus de dégradation bien réel (BILLAND et al., 2004). Pour freiner ce processus, il a été adopté, à partir de 2001, une politique de renforcement de la surveillance, et la mise en oeuvre de pratiques de gestion adaptées au W.

Objectif

L’objectif visé dans la mise en place d’un système de gestion du parc W et de sa zone riveraine est d’assurer la gestion durable des milieux et des espèces sur la base d’un plan d’aménagement. Selon l’article 46 de la loi n° 2002-016 du 18 octobre 2004 ce plan privilégie la conservation de la faune, de la flore, des biotopes et des écosystèmes, tout en permettant, lorsque les conditions s’y prêtent, des utilisations socio-économiques contrôlées de leurs ressources (BENIN, 2004).

Cadres juridique et institutionnel

Les statuts juridiques du PNW ont été fixés pour la première fois par un décret du 4 août 1954 portant transformation en parcs nationaux de trois réserves totales de faune existant en AOF promulgué par arrêté général n°6009 SET du 19 août 1954. Cet arrêté a été complété notamment par :
• la loi 87-014 du 21 septembre 1987 portant réglementation de la protection de la nature et de l’exercice de la chasse et ses textes d’application. Cette loi ne prévoit pas une implication des populations riveraines aux activités de gestion des aires protégées ni la possibilité d’organiser des chasses villageoises (BENIN, 1987);
• le décret n° 98-487 du 15 octobre 1998 portant création, attribution et fonctionnement du CENAGREF. Mais les attributions, la structure et le fonctionnement du CENAGREF seront précisés plus tard par l’arrêté n° 037/MDR/DC/SG/CP du 25 janvier 1999 ;
• la loi n° 2002-016 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin révise la loi 87-014 du 21 septembre 1987 pour tenir compte des nouvelles orientations de la politique de gestion des ressources naturelles mettant l’accent sur la participation des populations riveraines (BENIN, 2004).
Par ailleurs, le Bénin a adopté des instruments législatifs internationaux pertinents pour la préservation et la gestion des aires protégées. Ce sont :
• la Convention de Washington ou CITES (Convention on International Trade in Endangered Species of wild fauna and flora) ;
• la Convention d’Alger de 1968 portant Charte Africaine de la Nature ;
• la Convention de Rio de Janeiro de 1992 sur la Diversité Biologique ;
• la Convention de Ramsar portant sur la gestion durable des ressources des zones humides ; entrée en vigueur au Bénin le 24 mai 2000 (CENAGREF, 2002 ; BILLAND et al., 2004).

Structures de gestion

La Direction du Parc National du W (DPNW)

La DPNW est sous l’autorité du CENAGREF dont la mission est la conservation et la gestion des aires protégées définies comme l’ensemble des réserves naturelles intégrales, des parcs nationaux, des réserves de faune, des réserves spéciales ou sanctuaires, des zones cynégétiques et leurs zones tampon. L’organigramme de la DPNW est précisé par le CENGREF ; cette direction est composée de quatre (4) services : service Administratif et Financier, service Surveillance et Infrastructure, service Ecologie, service communication.

Le Programme Régional Parc W / ECOPAS (PRP-W / ECOPAS)

En mai 2000, une réunion interministérielle regroupant les Etats du Bénin, du Burkina Faso et du Niger aboutit à la « déclaration de la Tapoa ». Cette déclaration affirme la volonté commune de ces pays de gérer conjointement le parc transfrontalier du W, pour aboutir à une valorisation durable des ressources naturelles à travers une mise en place de mécanismes de distribution équitable des bénéfices au profit des populations riveraines des aires protégées (ECOPAS, 2002). L’Union Européenne soutient cette initiative et le PRP-W / ECOPAS (Ecosystème Protégé en Afrique Soudano-sahélien) voit le jour et démarre ses activités le 1er janvier 2001.

Le Projet d’Eco-développement et de Gestion des Espaces des zones d’Influence des Parcs Nationaux (PEGEI)

Partenaire direct d’ECOPAS, c’est un projet financé par la Coopération Néerlandaise et exécuté par l’UICN.

Les organisations communautaires de gestion des ressources naturelles

Globalement on peut distinguer, autour du parc :
• Les AVIGREF : ce sont les Associations Villageoises de Gestion des Réserves de Faune. Elles sont mises en place dans le cadre de l’application de la politique nationale de gestion participative des ressources naturelles. L’AVIGREF regroupe les chasseurs traditionnels et/ou leurs descendants, et divers autres acteurs concernés par l’exploitation des ressources protégées tels les pasteurs Peul et les femmes.
• Les confréries de chasseurs : ce sont des organisations traditionnelles de chasseurs encore vivantes et très puissantes dans les zones où le braconnage est développé. C’est le cas de l’association traditionnelle baptisée Mekouarey à Karimama (CENAGREF, 2002).

La transhumance transfrontalière et son importance en Afrique de l’Ouest

Définition de la transhumance

Le mot transhumance, étymologiquement, vient du latin « trans » (au-delà de), et « humus » (terre), et signifie ainsi mener paître les bestiaux sur un autre terrain. Selon N’DIAYE cité par ATCHY (1976), ce terme était utilisé autrefois pour désigner les mouvements de moutons méditerranéens qui se déplaçaient en été vers les montagnes voisines où persiste l’herbe fraîche pour redescendre en automne. Selon le même auteur, aujourd’hui, il est utilisé pour désigner les déplacements de bétails (bovins, ovins, caprins) qui utilisent alternativement et saisonnièrement deux zones de pâturage séparées par une région qu’ils ne font que traverser. C’est plus précisément, en zone soudano-sahélienne, un mouvement oscillatoire entre la zone sahélienne en saison pluvieuse et la zone soudanienne en saison sèche.
D’autres auteurs donnent des définitions qui ne s’attachent qu’à la notion de déplacement du bétail. Ainsi, d’après TURNER (1999), la transhumance est un déplacement alternatif et périodique des animaux entre deux régions de climats différents. Selon DIALLO et al. (1985), la transhumance est définie comme un déplacement de troupeau utilisant alternativement et saisonnièrement deux zones de pâture. Pour DAGET et GODRON (1995), le système de production transhumant consiste en un déplacement saisonnier des troupeaux, d’une région à une autre, par des éleveurs qui ont une habitation permanente établie sur leur terroir d’attache.
La transhumance doit être distinguée de deux autres mouvements qui sont le nomadisme et la migration. Le nomadisme désigne l’ensemble des mouvements pastoraux d’une zone climatique à des dates et dans des directions imprévisibles sans idée de retour et sans non plus quitter la zone climatique (BARRAUD et al., 2001). La migration, quant à elle, est un départ définitif d’une population ou d’une fraction d’ethnie, hors des limites de la zone de parcours traditionnelle. Parfois, ces mouvements peuvent s’imbriquer de telle sorte que la transhumance se complique de nomadisme et que la migration soit entreprise à la faveur de la transhumance et du nomadisme. Dans tous les cas, ces mouvements sont motivés par un certain nombre de contraintes qui rendent les zones de parcours traditionnelles hostiles à la survie des animaux.

Contraintes dans les zones pastorales traditionnelles

Dans les zones pastorales traditionnelles, le système de gestion de l’espace connaît de nombreuses contraintes en raison de l’accroissement des effectifs d’animaux, de l’extension des cultures de rente et de l’urbanisation. Ces contraintes engendrent notamment la restriction des parcours naturels, l’appauvrissement des terres suite à une exploitation excessive et la perte du pouvoir des autorités traditionnelles gestionnaires de l’espace (TABE BETE, 1988).
Selon AKPO (2005), dans la plupart des pays à vocation pastorale, les meilleures terres sont cultivées. Les terres de parcours sont souvent impropres aux cultures et caractérisées par l’hétérogénéité de leur répartition dans l’espace et dans le temps. La densification généralisée de l’occupation de l’espace rurale consécutive à la croissance démographique et à l’augmentation de la productivité du travail agricole a entraîné une concurrence croissante avec l’agriculture. Il en résulte de multiples empiètements sur le domaine pastoral qui rend de plus en plus difficile la circulation des troupeaux et l’accès à certaines zones pastorales. Cette situation engendre de nombreux conflits entre pasteurs et agriculteurs.
Par ailleurs, depuis longtemps, les pasteurs sont dénoncés comme destructeurs de l’environnement. Mais alors que ces critiques émanaient d’administrations ou de milieux socio-culturels majoritairement hostiles, depuis quelques décennies ce sont des rangs des meilleurs connaisseurs des sociétés pastorales et des pasteurs eux-mêmes que montent les cris d’alarme (AKPO, 2005). MOHAMMED (1994) affirme que les pasteurs font usage des feux pour détruire les pailles et stimuler les repousses d’espèces graminoïdes appétées par le bétail. D’après l’UNESCO (1981), l’usage du feu par les pasteurs serait la cause de la précarité des milieux et de la progression du désert. Après le passage des feux de brousse, en saison sèche, les savanes sont nettement plus fréquentées par les pasteurs et leurs troupeaux en raison de leur réserve en fourrage ligneux (HEYMANS et SINSIN, 1988). Lorsque les animaux finissent de consommer les feuilles des branches les plus basses, les pasteurs grimpent sur ces arbres pour couper du fourrage. L’ébranchage et l’écorçage abusifs de Afzelia africana et de Khaya senegalensis par les pasteurs en quête de fourrage aérien pendant la saison sèche sont fréquents dans la commune de Banikoara (TOKO, 1994). Cette pratique dégrade à la longue l’environnement (RINEY, 1979).
La conjonction de la croissance des troupeaux et de l’effritement progressif de l’espace pastoral fait croître rapidement la pression exercée sur l’environnement. Le surpâturage menace lorsqu’il n’a pas encore commencé ou achevé ses méfaits. Les épisodes de sécheresse qui ont marqué les dernières décennies ont aggravé et parfois tragiquement révélé la gravité du problème écologique auquel doivent faire face de nombreuses sociétés pastorales (AKPO, 2005). L’une des conséquences de cette dégradation est la migration vers le sud des populations sahéliennes, en particulier des pasteurs de la zone dite « pastorale » (RAYNAUT, 1997). Les mouvements ainsi engendrés sont dominés par la transhumance qui comporte plusieurs variantes.

Différents types de transhumance

Il existe plusieurs types de transhumance en fonction des critères mis en jeu. Ainsi en tenant compte de la distance qui est le critère le plus important, on peut citer :
– la grande transhumance1 : de grandes distances sont parcourues, souvent plusieurs centaines de kilomètres, entre les terroirs de départ et les zones d’accueil. Les déplacements peuvent se limiter à un changement de région dans le même pays, comme ils peuvent aussi dépasser les limites frontalières (TOUTAIN et al., 2001). En saison sèche, période où les herbes déjà lignifiées sont devenues sèches et les points d’eau rares, les pasteurs sont obligés de se déplacer à la recherche des points d’eau et du pâturage ;
– la petite transhumance2 : ce type de mouvement de bétail s’effectue sur de petites distances. C’est une transhumance nationale, car elle ne traverse pas de frontière. Pendant la saison sèche, les raisons de la mobilité des troupeaux résidants sont les mêmes que celles des grands transhumants (TOUTAIN et al., 2001). En saison pluvieuse, elle a pour but d’éviter les dommages causés par le bétail dans les champs; sa durée et son éloignement par rapport à la zone d’attache de l’éleveur sont alors très limités (CONVERS, 2002).
D’autres critères de classification permettent de citer : la transhumance commerciale (occasion d’échange de résidus agricoles et de céréales contre la fumure ou autres produits d’élevage), la transhumance touristique connue en France (http://www.aurelle-verlac.com/vachaubr/transhum/transhum.htm), la transhumance sociale (concerne certaines tribus d’éleveurs telles que les Touareg et les Peul au Niger et constitue une occasion de resserrement de liens entre familles dispersées), la transhumance nationale ou la transhumance transfrontalière.

Transhumance transfrontalière en Afrique de l’Ouest

Gestion et organisation

Dans la plupart des pays ouest africains, la gestion de la transhumance revient au ministère chargé des activités agricoles et de la pêche. Il y a des cas où la gestion de la transhumance se fait en collaboration avec d’autres structures ministérielles telles que l’administration territoriale (Bénin) ou l’environnement (Sénégal) (ABIOLA et al. 2005).
Malgré que la gestion de la transhumance relève de l’Etat, son organisation lui échappe généralement. Elle est souvent assurée par l’éleveur, des associations d’éleveurs ou marginalement par les services d’élevage. Cependant dans certains pays (Burkina Faso, Togo), c’est la direction de l’élevage qui organise la transhumance.
La durée de la transhumance dans l’ensemble de pays de l’Afrique de l’Ouest varie de 3 à 7 mois (ABIOLA et al. 2005). Le document administratif exigé pour la transhumance dans les pays de la CEDEAO est le certificat international de transhumance (CIT). En outre, la plupart des pays exigent un document sanitaire (laisser passer zoo sanitaire, certificat de vaccination, certificat vétérinaire).

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Table des matières

Introduction
1ère Partie : Revue bibliographique
Chapitre 1 : Caractéristiques et système de gestion du parc W du Bénin et sa zone riveraine
1.1. Données physiques
1.1.1. Situation géographique et structure
1.1.2. Climat
1.1.2.1. Pluviométrie – Température
1.1.2.2. Vents
1.1.2.3. Insolation – Humidité relative
1.1.3. Relief – sol
1.1.4. Hydrographie
1.1.5. Végétation
1.1.6. Faune
1.2. Données socio-économiques
1.2.1. La population riveraine du W
1.2.2. Situation économique dans la région du W
1.3. Système de gestion du parc W et de sa zone riveraine
1.3.1. Objectif
1.3.2. Cadres juridique et institutionnel
1.3.3. Structures de gestion
1.3.3.1. La Direction du Parc National du W (DPNW)
1.3.3.2. Le Programme Régional Parc W / ECOPAS (PRP-W / ECOPAS)
1.3.3.3. Le Projet d’Eco-développement et de Gestion des Espaces des zones d’Influence des Parcs Nationaux (PEGEI)
1.3.3.4. Les organisations communautaires de gestion des ressources naturelles
1.3.4. Fonctionnement
1.4. Occupation des sols et sa dynamique dans la zone périphérique
Chapitre 2 : La transhumance transfrontalière et son importance en Afrique de l’Ouest 
2.1. Définition de la transhumance
2.2. Contraintes dans les zones pastorales traditionnelles
2.3. Différents types de transhumance
2.4. Transhumance transfrontalière en Afrique de l’Ouest
2.4.1. Gestion et organisation
2.4.2. Importance
2.4.2.1. Au plan institutionnel et socio-économique
2.4.2.2. Au plan juridique
2.4.3. Difficultés
2.4.4. Transhumance dans la région du parc W
2ème Partie : Impacts socio-économiques de la transhumance transfrontalière dans la zone riveraine du Parc W du Bénin
Chapitre 1 : Milieux, matériel et méthodes d’investigation
1.1. Milieux d’investigation
1.2. Matériel
1.3. Méthodes de collecte des données
1.3.1. Données sur le mouvement transfrontalier du bétail transhumant
1.3.2. Données sur l’évolution des ventes et des prix dans les marchés de bétail
1.3.3. Données sur les aspects socio-économiques et zoosanitaires de l’étude
1.3.3.1. Méthode d’échantillonnage
1.3.3.2. Collecte des données socio-économiques
1.3.3.3. Collecte des données zoosanitaires
1.3.4. Collecte des données cartographiques
1.4. Traitement des données
Chapitre 2 : Résultats
2.1. Les populations de la périphérie du parc W du Bénin
2.1.1. Traits socio-culturels
2.1.2. Activités socio-économiques
2.1.2.1. L’agriculture
2.1.2.2. L’élevage
2.1.2.3. Autres activités
2.1.3. Revenus des ménages d’agro-éleveurs
2.1.3.1. Revenus agricoles
2.1.3.2. Revenus d’élevage
2.1.3.3. Autres revenus
2.1.3.4. Place de l’élevage dans l’économie de la zone riveraine du W
2.2. La transhumance dans la zone riveraine du W du Bénin
2.2.1. Transhumance locale
2.2.1.1. Les acteurs
2.2.1.2. Les raisons
2.2.1.3. Le déroulement de la transhumance locale
2.2.2. Transhumance transfrontalière
2.2.2.1 Le cheptel transhumant
2.2.2.2. Acteurs
2.2.2.3. Motifs de la transhumance
2.2.2.4. Déroulement de la transhumance transfrontalière
2.3. Les impacts de la transhumance transfrontalière dans la zone riveraine du W
2.3.1. Impacts socio-culturels
2.3.1.1. Les conflits et agressions
2.3.1.2. L’habitat des pasteurs et leurs conditions de vie
2.3.1.3. La scolarisation
2.3.1.4. Les rapports cordiaux et de complicité nés de la transhumance transfrontalière
2.3.2. Impacts économiques de la transhumance transfrontalière
2.3.2.1. Impacts économique sur la vie des ménages d’agro-éleveurs
2.3.2.2. La transhumance et l’animation des marchés de bétail de la zone du W
2.3.2.3. Possibilités de création d’emploi
2.3.2.4. Retombées financières de la transhumance dans le contexte de la gestion du W
2.3.3. Impacts zoosanitaires de la transhumance transfrontalière
2.3.3.1. Les risques de contamination
2.3.3.2. Les principales maladies redoutées par les sédentaires et les transhumants
2.3.4. Autres problèmes
2.4. Quelques atouts et faiblesses pour la transhumance
2.4.1. Atouts
2.4.1.1. Les infrastructures
2.4.1.2. Les opérateurs, organisations ou projets
2.4.1.3. Le cadre législatif et réglementaire
2.4.2. Les faiblesses
2.4.2.1. Situation des infrastructures d’accueil et de contrôle des transhumants
2.4.2.2. Obstacles à la mise en œuvre des politiques d’encadrement des activités d’élevage
Chapitre 3: Discussion et recommandations
3.1. Discussion
3.1.1. Situation socio-économique de la zone riveraine du parc W
3.1.2. Impacts des transhumances locale et transfrontalière
3.1.3. Par rapport à la suspension de la transhumance transfrontalière au Bénin
3.1.4. Stratégie de protection du parc W et de sa périphérie contre les effets néfastes de la transhumance
3.2. Recommandations
3.2.1. Les approches de solution aux problèmes posés par la transhumance transfrontalière
3.2.1.1. Recommandations à l’endroit de ceux qui ont à charge l’organisation de la transhumance
3.2.1.2. Recommandations à l’endroit de ceux qui ont à charge le contrôle dans le W
3.2.2. Propositions pour le plan de gestion intégrée du parc W et de sa zone riveraine
Conclusion
Références bibliographiques

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