Les sols minéraux bruts ou peu évolués

Les sols minéraux bruts ou peu évolués 

Ces sols se rencontrent au sommet des massifs des roches les plus résistantes à l’érosion et à l’altération (quartzites de l’Atacora, quartzites de la série de Badagba, granites micro-grenus de Fita-Bifur) et sur les anciennes cuirasses qui se sont développées essentiellement sur les séries les plus basiques du Dahoméen (groupes de Kandi et de Dérouvarou notamment).

Les sols ferralitiques

Au Sud du pays, on rencontre un sol ferralitique faiblement désaturé de texture argilosableuse avec une fertilité moyenne. L’argile lui confère une bonne cohérence, une bonne capacité de rétention et une réserve en eau relativement faible. Le sol est profond atteignant 10 mètres par endroits. On note une carence en Potassium, en Azote et en Phosphore. Le pH varie entre 5 et 7. Le taux de matière organique oxcille entre 1 et 5%. On les rencontre sur de grandes étendues de formations du Crétacé et du Continental Terminal où ils constituent les « terres de barre » (Volkoff, 1976 ; Volkoff et Villaine, 1976). Au Nord, les conditions climatiques actuelles ne permettent plus un processus de ferralisation. Les sols ferralitiques rencontrés couvrent des surfaces beaucoup plus restreintes et qui correspondent aux zones où la pédogenèse ferralitique amorcée sous les climats antérieurs plus humides a pu être entretenue par la réalisation de certaines conditions favorables (couvert végétal, drainage, etc.). On les trouve essentiellement sur les sommets des reliefs possédant une couverture végétale relativement importante.

Les sols ferrugineux tropicaux 

Ces sols sont de types ferrugineux tropicaux lessivés ou appauvris. Ils occupent la quasi-totalité de la superficie au Nord de la latitude 7°30’ qui correspond à peu près à la limite Nord du plateau du Continental Terminal du bassin côtier. A l’intérieur de cette classe de sols, de nombreux groupes et sous-groupes vont se différencier suivant l’importance du lessivage, des concrétions et de l’hydromorphie.

Les vertisols 

Ils couvrent la quasi-totalité de la dépression de Lama et se sont développés à partir des formations de l’Eocène. Ce sont des sols noirs très argileux et très épais qui se révèlent fertiles.

Les sols hydromorphes

Caractérisés par des excès d’eau temporaire, entraînant une accumulation de matière organique. Ils sont localisés dans les bas-fonds et les plaines d’inondation des vallées du Mono, de l’Ouémé, de la Sô et du Couffo et dans les zones marécageuses du Sud Bénin.

Climat

La République du Bénin se situe dans une zone soumise à la fois à l’influence de la mousson humide et de l’harmattan sec. Le mouvement Nord-Sud de ces deux masses d’air au cours de l’année explique l’existence de deux (2) zones climatiques bien identifiées : la bande côtière et l’intérieur du pays. Par sa situation en latitude (entre 6°10′ et 12°30′ latitudes Nord), le Bénin appartient au domaine des climats chauds et humides de la zone intertropicale. Les températures sont constamment élevées avec une moyenne annuelle de 25°C pour l’ensemble du pays. Elles varient davantage au Nord qu’au Sud. Elles sont plus élevées au mois de mars (fin de la saison sèche), moins élevées au mois d’août sur toute l’étendue du pays. D’avril à novembre au Sud et de juin à octobre au Nord, souffle un vent humide venant de l’océan : c’est l’alizé maritime ou mousson. De novembre à début mai dans le Nord et de décembre à mars dans le Sud souffle un vent sec venant du Sahara : c’est l’alizé continental. Ces deux masses d’air (mousson et alizé continental) se repoussent alternativement vers le Nord et vers le Sud. Leur zone de contact est appelée Front Intertropical (F.I.T.) ou Front de mousson dans notre région. Ce front est le siège de toutes les perturbations atmosphériques qui provoquent des précipitations. Du Nord au Sud du pays, on passe progressivement du climat tropical continental à une saison de pluie avec des écarts thermiques et hygrométriques importants au climat subéquatorial à deux (2) maxima pluviométriques séparés par un minimum particulièrement marqué sur le littoral où les éléments de température et d’humidité sont moins contrastés. Les moyennes thermiques étant constamment élevées au Bénin, c’est le rythme des précipitations qui détermine les saisons. Selon le nombre de passages du front de mousson sur l’ensemble du territoire et l’importance des effets orographiques, on distingue trois nuances climatiques.

Le climat subéquatorial

Il règne du Sud jusqu’à la latitude de Savé. Les températures sont élevées mais jamais excessives. Les maxima se situent en mars (26 °C à Cotonou) et les minima en août (24°C). L’amplitude thermique annuelle est faible, inférieure à 5°C. Mais l’amplitude thermique journalière est supérieure à 10°C. L’humidité relative est élevée (70 à 90 %) à cause de la proximité de l’Océan. L’insolation moyenne est de 2290 heures. La pluviométrie varie de 972 mm/an à l’Ouest (Grand-Popo) à 1376 mm/an à l’Est (Porto-Novo). Il y a diminution des précipitations de l’Est vers l’Ouest.

C’est un climat à quatre saisons (deux saisons de pluies et deux saisons sèches intercalées) :
– une grande saison des pluies d’avril à juillet,
– une petite saison sèche d’août,
– une petite saison pluvieuse de septembre à octobre,
– une grande saison sèche de novembre à mars.

Le Sud du pays connaît un climat subéquatorial, malgré sa position en latitude, parce que l’orientation de la côte par rapport aux vents humides et l’existence de courants marins froids le long du littoral font qu’il pleut moins dans cette région qu’en zone équatoriale typique. Il comprend des nuances :

Le climat soudano-guinéen
Il couvre la région au Nord du domaine subéquatorial jusqu’à la latitude de Bembèrèké. C’est une zone de transition soudano-guinéene qui se situe entre la 7ème et la 9ème parallèles Nord. Le climat est caractérisé par une pluviométrie annuelle de 1200 mm. La température moyenne très marquée est de 27°C et l’humidité relative est de 60% en moyenne par an, avec une insolation moyenne de 2305 heures. Les températures sont plus élevées avec une amplitude thermique journalière pouvant atteindre 10 °C, des minima en août et des maxima en mars. Les passages du soleil au zénith sont déjà plus rapprochés et la petite saison sèche est à peine sensible. Il y a deux saisons.

Le climat soudanien
Il couvre la zone soudanienne au Nord (entre les 9ème et 12 ème parallèles). Le climat est tropical sec ou soudanien, caractérisé par deux saisons très contrastées (une humide et sèche). Les moyennes des pluies varient de 900 (vers la région de Karimama) à 1100 mm d’eau. La pluviométrie décroît vers le Nord-Est. La température moyenne annuelle y est de 27,5° C. Les amplitudes thermiques journalières sont plus fortes pendant l’harmattan. L’humidité relative est de 50% en moyenne par an. L’insolation moyenne est de 2862 heures. L’année se partage en deux saisons bien constratées :
– une saison sèche de novembre à avril ;
– une saison pluvieuse de mai à octobre.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE 1. LE CADRE DE L’ETUDE
CHAPITRE I. LA PRESENTATION DU MILIEU
1.1. La République du Bénin
1.1.1. Situation géographique
1.1.2. Relief
1.1.2.2. Les plateaux
1.1.2.3. La pénéplaine cristalline
1.1.2.4. La chaîne de I’Atacora
1.1.3. Géologie et géomorphologie
1.1.3.1. Le socle cristallin
1.1.3.2. Les bassins sédimentaires
1.1.4. Sols
1.1.4.1. Les sols minéraux bruts ou peu évolués
1.1.4.2. Les sols ferralitiques
1.1.4.3. Les sols ferrugineux tropicaux
1.1.4.4. Les vertisols
1.1.4.5. Les sols hydromorphes
1.1.5. Climat
1.1.5.1. Le climat subéquatorial
1.1.5.2. Le climat soudano-guinéen
1.1.5.3. Le climat soudanien
1.1.5.4. Le climat atacorien
1.1.6. Réseau hydrographique
1.2. Les zones humides en République du Bénin
1.2.1. Définition des zones humides
1.2.2. Sites Ramsar au Bénin
1.2.2.1. Le complexe Ouest
1.2.2.2. Le complexe Est
1.2.3. Autres zones humides
1.3. Le Bas delta de l’Ouémé
1.3.1. Localisation géographique
1.3.2. Géologie et géomorphologie
1.3.3. Sols
1.3.4. Hydrographie
1.3.5. Climat
I.3.5.1. Insolation
1.3.5.2. Température de l’air
1.3.5.3. Vents
1.3.5.4. Humidité relative de l’air
1.3.5.5. Précipitations
1.3.5.6. Bilan climatique
1.4. Végétation et faune
1.4.1. Végétation
1.4.2. Faune
1.5. L’homme et ses activictés
1.5.1. Démographie
1.5.2. Activités humaines
1.5.2.1. Agriculture
1.5.2.2. .Elevage
1.5.2.3. Pêche
1.5.2.4. Commerce
CHAPITRE 2 : METHODES D’ETUDE
2.1. Echantillonage
2.2. Relevé de la végétation
2.3 Traitement des données
PARTIE 2. RESULTATS & ANALYSE
CHAPITRE 3 : FLORE ET DIVERSITE FLORISTIQUE
3.1. Quelques caractéristiques de la flore
3.1.1. Cortège floristique
3.1.2. Diversité floristique
3.1.3. Flore ligneuse
3.1.3.1. Composition floristique
3.1.3.2 – Diversité floristique
3.1.4. Flore herbacée
3.1.4.1. Composition floristique
3.1.4.2. Diversité floristique
3.2. Variabilité spatiale : analyse globale
3.3. Description des formations de végétation
3.3.1. Formations forestières
3.3.1.1. Composition floristique
3.3.1.2. Diversité floristique
3.3.2. Formations de champs
3.3.1.1. Composition floristique
3.3.1.2. Diversité floristique
3.3.3. Formations de prairie
3.3.3.1. Composition floristique
3.3.3.2. Diversité floristique
CHAPITRE 4 : FORMATIONS DE FORET
4.1. Définition des groupements
4.2. Description des groupements
4.2.1. Forêt dense humide semi-décidue à Cola gigantea et Dialium guineense
4.2.1.1. Physionomie
4.2.1.2. Diversité floristique
4.2.1.3. Structure
4.2.2. Forêt riveraine à Cola laurifolia, Berlina grandiflora, Dialium guineense et Rauvolfia vomitoria
4.2.2.1. Physionomie
4.2.2.2. Diversité floristique
4.2.2.3. Structure
4.2.3. Forêt marécageuse à Anthocleista vogelii et Cyclosorus striatus
4.2.3.1. Physionomie
4.2.3.2. Diversité floristique
4.2.4. Le groupement de savane inondable à Mitragyna inermis et Andropogon gayanus var.squamulatus
4.2.4.1. Physionomie
4.2.4.2. Diversité floristique
CHAPITRE 5 : JACHERE ET CHAMPS
5.1. Définition des groupements
5.2. Description des groupements
5 .2.1. La jachère
5.2.1.1. Physionomie
5.2.1.2. Diversité floristique
5.2.3. Les champs
5.2.3.1. Physionomie
5.2.2.2. Diversité floristique
CHAPITRE 6 : PRAIRIE
6.1. Définition des groupements
6.2. Description des groupements de prairie
6.2.1. Prairie à Echinochloa pyramidalis et Ipomoea aquatica
6.2.1.1. Physionomie
6.2.1.2. Diversité floristique
6.2.2. Prairie à Paspalum vaginatum
6.2.2.1. Physionomie
6.2.2.2. Diversité floristique
PARTIE III : DISCUSSIONS – CONCLUSION
CHAPITRE 7 : DISCUSSIONS
7.1. Diversité floristique
7.2. Facteurs de répartition de la végétaion
CHAPITRE 8 : CONCLUSION

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