METHODE D’ELABORATION DU PROJET DE RENFORCEMENT

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Analyse des contextes

L’analyse des contextes nous permettra de se situer face à des nombreuses dispositions que la région cible nous offre afin d’assurer la perméabilité des programmes prédéfinis. L’étude de ces paramètres est nécessaire. Toutes les décisions prises dans la mise en œuvre de ce projet émanent des analyses approfondies de cescontextes généraux.

Localisation géographique et caractéristique dela zone d’intervention

La morphologie de la Région Itasy est liée à l’ensemble du relief de l’Imerina, des hauts plateaux. C’est une région de montagne, la crête de l’Ankaratra s’abaisse progressivement en une longue croupe allongée, suivie par des rivières qui découpent la terminaison des plateaux basaltiques du District d’Arivonimamo. Dans le District de Miarinarivo, le bastion d’Ambatomanjaka au Nord (1.500 m) et la montagne du Manja au Sud (1.765 m) forment au alignement granitique de direction méridienne et constituent une ligne de partage des eaux.
Itasy est aussi caractérisé par son volcanisme néogène de l’ère quaternaire. Sur ce sous-sol, des formations diverses se sont constituées :
· Le massif volcanique de l’Itasy, en relief sur socle à sol ferralitique brun humifère (Ambohitompoina Soavinandriana) ;
· Les massifs quartziques sont les roches sédimentaires (sables) ayant subi une métamorphisassions ;
· Les pénéplaines latéritiques en surface d’aplanissement d’altitude moyenne sur socles acides. Ces formations caractérisent la partie Ouest de la Région (zones comprises dans ce qu’on appelle, le Moyen Ouest de Madagascar, dont l’altitude varie de 800 à 1 000 mètres).
· Le relief granito- gneissique épars sur hautes terres latéritiques ondulées ;
· Les cuvettes et plaines alluviales ;
Les cuvettes lacustres qui sont dues à des lavages volcaniques, des coulées de lave ayant obturé des vallées et retenues, ainsi que leseaux qui s’accumulaient en arrière. Certaines cuvettes étaient autrefois reliées entre elle. Ces zones d’alluvions lacustres, généralement fertiles, jouent un rôle important pour l’occupation humaine. Les plaines alluviales le long des fleuves sont généralement aménagées en rizière.

Sol et végétation

La végétation est dominée par une formation herbeuset des reboisements épars de pins. Les feux et l’extension des activités agricoles consécutive à l’accroissement démographique ont fait disparaître les forêts de Tapia (Uacapa bojerii) espèce endémique pourtant résistante au feu, à l’exception du couloir écologique de Tapia d’Arivonimamo où cette forêt constitue un capital écologique et éconmique pour la région grâce à la valorisation des vers à soie.
La région Itasy appartient à l’écorégion du centret fait partie également de la zone éco – floristique occidentale de moyenne altitude (ouest : 800 – 1800 m). Les types de formations observées dans cette zone sont des forêts sclérophylles de moyenne altitude et une savane steppique ou pseudo – steppe.
La forêt de Tapia constitue la principale richess forestière de la zone, elle se développe principalement au niveau d’Arivonimamo et Miarinarivo Son intérêt est aussi bien écologique, car il s’agit d’un patrimoine unique à Madagascar qu’économique étant l’habitat naturel des vers à soie.
Feux de brousse
Une diminution du nombre des feux a été enregistrédepuis ces 5 dernières années, malgré que toute la région reste l’une des zones les plus exposées à ce fléau. Actuellement 93,44% des communes ont des structures qui luttent contre ce fléau enregistrant une réduction des feux dans 87,10 % de ces communes.
Problématiques environnementales
On remarque des envasements des rizières, des fleuves et rivières accentués par les feux de brousse qui fragilisent les versants, l’érosion, le débordement des barrages.

Climat

Deux domaines climatiques bien distincts apparaissent dans la région. Selon les secteurs : un premier domaine sur l’Est et le Centre ; un deuxième domaine dans l’Ouest. Les parties orientale et centrale de l’ITASY (District d’Arivonimamo et 11 communes du District de Miarinarivo (Miarinarivo ville), Alatsinainikely, Antoby-Est, Soamahamanina, Ambatomanjaka, Miarinarivo (suburbaine), Soavimbazaha, Analavory, Mandiavato, Zoma Bealoka, partie nord Andolofotsy) présentent les caractéristiques climatiques suivantes :
– Précipitations annuelles oscillant entre 800 mm et 1 000 mm durant la saison pluvieuse ;
– Une saison sèche bien marquée du mois d’Avril au mois d’Octobre où la hauteur moyenne mensuelle des pluies se situe à 40 mm ;
– Température moyenne mensuelle comprise entre 26.7° en janvier et 7.1°en août.
Le climat des secteurs occidentaux (District de Soavinandriana et quelques communes du District de Miarinarivo : Anosibe-Ifanja, Manazary, Sarobaratra, partie Sud d’Andolofotsy) s’apparente, par contre, à celui du Moyen- Ouest malgache :
– Pluviométrie comprise entre 900 mm et 1100 mm.
– Température moyenne : 28° en janvier à 10° en Août.

Hydrologie : Une zone riche en ressource en eau

La région Itasy est drainée par 4 fleuves : Kitsamby, Andromba, Sakay, Lilly qui assurent l’égouttement des zones. A chacun de ces réseaux est rattaché un ensemble de lacs et de cours d’eau qui font la richesse de l’Itasy.

Coopérative comme moyen de développement soci-économique

Le développement des coopératives stimulera la croissance économique par l’intermédiaire de l’accumulation du capital due à sa création et à l’ accroissement de la productivité locale due aux avantages apportés de son exploitation à ses membres. En outre, la croissance des coopératives est le fruit des planifications et desvolontariats de chaque membre affilié. Afin qu’il y ait redistribution de revenu, il faudra d’a bord que les coopératives se développent.
Le programme ainsi établi doit permettre à la population ciblé de trouver des moyens de garantir la stabilité en main d’œuvre de leurs c oopératives, de promouvoir leur autopromotion et leurs solidarités et de distribuerdes bénéfices d’exploitations.
Pour ce faire les planifications des opérations dela coopérative devront être faites en tenant compte de la satisfaction des besoins des membres. Les qualités des produits et des services que leurs coopératives offrent, ainsi que leurs prix doivent leur permettre de tenir la concurrence face aux exigences du marché. Les activités réalisées par leur coopérative leurs permettront d’octroyer des surplus.
Comme toute entreprise, les coopératives 4collaborent de manière à accumuler des bénéfices mais sans que ceci dépasse leurs valeurset surtout leurs principes. C’est-à-dire, les intérêts des membres avant tout. Des prélèvementslevés sur les profits réalisés peuvent être attribués aux membres sous formes de participation. Il existe un fonds d’éducation et de propagande, alimenté par un prélèvement sur les profits nets.
On peut certainement faire valoir que toutes les coopératives combinent des objectifs sociaux et économiques, puisque chaque coopérativeest conçue de manière à satisfaire les besoins communs de ses membres au sein d’une collectivité. Parfois, ces besoins portent sur l’habitation ou la santé. D’autres fois, les membres ont besoin de leur coopérative pour avoir accès à des produits ou services, à l’emploi ou à u n moyen de subsistance durable, souvent dans les collectivités rurales.
Dans tous les cas, la structure démocratique des coopératives donne priorité aux gens et non au capital. Le système accordant un droit de vote à chaque membre est un pilier de la défense de l’intérêt commun, et le résultat finalueqvise une coopérative est presque toujours la responsabilisation des citoyens et le bien-êtredes collectivités.
La théorie pure de la coopérative vise, a priori des doctrines et des expériences multiples, à dégager les caractères invariants du cadre qu’elle offre à la résolution des déséquilibres des systèmes homme et société dans urle fonctionnement réciproque. La coopérative d’abord résulte d’une régulation des dés quilibres transitoires à surmonter : ceux de l’homme liés au dérèglement d’ajustements dansal réalisation de ses besoins économiques, ceux de la société liées à la réalité de son fonctionnement dans son adaptabilité et fluidité génératrice de matrice d’entité sociale.
Face à de nombreux avantages engendrés par les coopératives, les membres n’auraient non seulement de l’assistance que par l’entraide qu i existe entre eux sur leurs activités quotidiennes, mais aussi grâce au surplus partagé, au salaire gagné, au bénéfice réalisé lors des travaux effectués à l’aide de la coopérative.
L’observation effectuée dans cette localité, les entretiens tenus auprès de la population et les autorités locales ont démontré que ces communautés locales ont toujours été confrontées à des difficultés qui les lient à leur vie socio-économique :
– l’importance du taux de chefs de ménage n’ayant jamais fréquenté l’école : près de 17,92%.
– L’insuffisance des techniques et des ressources pour produire des qualités.
– Uniquement 30 à 70% des communes sont accessibles depuis le chef lieu.
– Une majeure partie des infrastructures routières de la région est en terre surtout les RIP (Routes d’Intérêt Provincial) et les RC (Routes communales).
– Beaucoup de jeunes sans qualification.
– Le manque de qualification stimule le non professionnalisme au niveau de la localité.
– Les majeures parties des profits locaux sont entre les mains des intermédiaires sur le marché.
– Difficulté de pénétrer le marché.
Après une analyse pertinente de ces problèmes il est révélé que le non professionnalisme constitue le problème majeur de la localité. Ceci étant le fait du taux très élevé de l’illettrisme dans la Région et surtout del’insuffisance ou l’absence des ressources à disposition de la population pour produire.
Mais parmi les problèmes identifiés, nous avons constaté que l’analphabétisme est un facteur bloquant pour ces habitants. Il est évidentque la tenue des documents administratifs au sein des services étatiques et au fonctionnementde l’organisation des communautés locales est incontournable pour la valorisation des programmes sur le projet. Pour cela, ces habitants doivent apprendre à lire et à écrire afin de bien c omprendre des documents guides ou autres. C’est la raison pour laquelle la mise en œuvre de c e projet de renforcement de capacité de production locale est ordonnancée à travers un système coopératif.
Ce chapitre concernant le contexte général, nous met en exergue un avant goût du concept même du projet. L’analyse socio-économiqueétablie sur cette localité nous à permis de déterminer les caractéristiques exactes et nécessaires pour assurer la mise en œuvre des programmes du projet. En observant bien la population cible, on remarque que des organisations d’entraide sont déjà aperçues. Parmi elles, il y a celle qui offre des matériels de production, il ya celle qui regroupes les paysans, les forment sur quelques techniques agricole et leur octroie des semences et bien que ces organisations leur permettent de se soutenir d’eux même en cas de besoin, l’absence des formules modernes dans leur gestion les à toujours conduit à des profits minimes jusqu’à main tenant.
Notre recherche nous a permis de collecter des données nécessaires pour favoriser l’implantation du projet. Ainsi des analyse nous à conduit à conclure que ces populations cibles sont très soudées entre elles. Un simple malentendu sur les programmes prévu pourrait conduire ces populations à se renfermer sur elles mêmes. C’est pourquoi beaucoup des dispositions devraient être prises afin d’assurer al pertinence du programme. Le chapitre suivant nous propose de décrire les démarches méthodologiques dans la mise en œuvre du projet, il sera ensuite exposé deux aspects. Ainsi la première section présentera la méthodologie de collectes de l’information que nous avons établie durant notre étude socio-économique. La seconde exposera les stratégies de mise en œuvre des programmes sur le projet.

DEMARCHE METHODOLOGIQUE

La réalisation de ce projet nécessite des études chniqueste portant sur différents axes. Ainsi, des recherches sont établies dans le but dedéterminer les caractéristiques économiques, culturelles et sociales de la zone d’intervention. Et pour parvenir à nos fins, des démarches méthodologiques sont utiles ; le partenariat technique avec les organismes promoteurs des programmes de renforcement de capacité œuvrant dans la localité comme : PROSPERER, AGRI-SUD, SAHA, CITE, … Ce partenariat à été fait d ans le but de promouvoir la continuité des travaux déjà exécutés et de garantir l’efficacité du projet.

Méthodologie de collecte d’information

L’élaboration de ce projet nécessite deux catégories de recherche, l’une est attribuée à son étude socio-économique et l’autre à l’étude dela fiabilité du programme même.

Etude socio-économique

Pour la mise en œuvre de ce programme, il nous à f allu effectuer des descentes sur terrain afin de permettre de collecter les données nécessaires pour sa réalisation. Comme méthodologie utilisée, une analyse socio-économiqueàété effectuée. Des observations et des interviews semi structurés ont été adoptées duranotre visite sur le lieu. L’identification des problèmes et les besoins des communautés locales ont été réalisés en organisant des FOCUS-GROUP dans les localités cibles et surtout en effectuant des visites auprès des organismes qui œuvrent dans le domaine de notre étude dans la région, sans oublier les autorités locales.
Enquête
Des enquêtes sur questionnaire ont été accompliesurs les paysans de la localité afin de discerner leurs besoins. Ce procédé a pour but de assembler le maximum d’information sur l’enquêté sans risque de déformation de son opinion.En effet, l’individu enquêté se sent beaucoup plus en sécurité grâce à ce procédé et donne plus de ses opinions.
Durant l’enquête, des portes à portes sont faits sur des groupes de population pris au hasard. Des analyses de sondages sont ensuite effectuées afin de parvenir à bien discerner les données voulues.
Focus-group
Des focus-group sont exécutés afin de rassembler des informations par groupe. Ce procédé à été fait afin d’apporter plus de précision sur les informations obtenues. L’enquête par focus-group est nécessaire pour bien discernerles besoins de la population cible et surtout pour bien cadrer les informations voulues par l’intermédiaire des discussions sur le sujet. Ainsi, les individus enquêtés sont regroupés en groupe de dix personnes pour mieux les organiser.
Entretien
Les entretiens sont exécutés surtout sur les personalités de haut niveau comme les autorités locales, les patriarches,…, les instituti ons partenaires qui œuvrent déjà sur le domaine. Afin de bien cadrer les besoins et les aspirations de la population cible, des collectes d’informations sur les autorités sont nécessaires.La mise en œuvre des programmes sur le projet nécessite beaucoup l’inclusion de ces personnes haut placées et surtout de leurs idées parce qu’elles sont proches de ces populations cibles, elles connaissent bien les besoins exacts de ces groupe cibles, leurs soucis et surtout leurs attentes face au projet. Après ces travaux de collecte d’informations, nous avons analysé et priorisé les problèmes identifiés en utilisant comme outil l’arbre des problèmes.
Pour trouver une bonne solution aux problèmes définis, nous avons consulté des documents et des revues concernant les faits constatés afin de pouvoir trouver des solutions les concernant. Notre spécialisation en matière d’Entreprise, de la coopérative et de l’association nous a permis d’avoir une avance sur des solutions que nous avons jugées judicieux pour répondre aux besoins de la population ciblé. C’est ensuite que nous avons refaits notre enquête, mais cette fois ci, notre analyse s’est consacrée plutôt à l’étude de faisabilité technique de nos solutions afin de permettre ses perméabilités dans la localité cible.
Après avoir effectué notre deuxième analyse, nous vonsa constaté que nos solutions sont très sollicitées par la population cible et elles sont faisables. Nous avons faits part de nos projets à des personnes spécialistes, praticiens et autorités locales enfin d’avoir leur avis sur la faisabilité du projet, c’est ainsi que le projet à vu le jour.

Etude de la fiabilité du programme

Durant notre recherche, nous avons constaté que le manque de professionnalisme constitue le problème majeur de la population étudiée, Ce qui ralentit ou limite leur production. Bien sûr, nous définissons par « production » ici, les produits de leur travail ceci depuis l’amont jusqu’à l’aval. Si nous traduisons e n termes plus simples, nous parlons ici de leurs techniques de production qui sont caractérisées par les pratiques traditionnelle jusqu’à la phase de vente.
Les populations enquêtées nous ont fait part que sleintermédiaires gagnent plus que eux, les producteurs, beaucoup de leurs offres ne sont pas mises en valeur à cause de la qualité médiocre des produits, ce qui les oblige parfois à vendre à perte. Beaucoup entre eux se sentent incapables de lui fournir des équipements nécessaires pour produire. En bref, les besoins locaux de production sont presque les mêmesque pour les communautés cibles.
Le programme ainsi déclenché va permettre deux catégories d’avantages sur les populations ciblées :
Leurs techniques et leurs capacités de production seront renforcées.
Afin de permettre à ces localité d’offrir des produits de qualité, il est nécessaire pour ce programme de renforcer leur capacité à produire, en leurs offrant des techniques moderne de production, des équipements nécessaires, ainsi quedes formations en la matière.
Leurs statuts soient transformés en tant que microentrepreneur ruraux.
La fragilité face aux agressions extérieures peut treê synonyme de leur faiblesse, la notion de vulnérabilité et de la pauvreté dans ces sites estperçue comme une condition d’intervention en matière d’aide pour ces populations rurales afin qu’il puisse avoir une gestion moderne et formalisée proportionnellement à l’évolution de leur économie.
Leur regroupement au sien d’une coopérative est indispensable, car non seulement la coopérative va leur permettre de résoudre leur problème d’approvisionnement insuffisant en moyen de production, leur impossibilité de produire des biens et services de qualité acceptable, dans les conditions normales, mais aussi elles vont leur permettre de créer et de leur assurer des circuits de commercialisation très performants dans les meilleures conditions de marché.
Pour que ce programme aboutisse, la sélection des personnes ressources très spécialisées est inévitable pour garantir la qualité au niveau des prestations. Que ce soit au niveau des techniques de renforcement de production ou au niveau de l’instauration des coopératives.

Stratégie de mise en œuvre du projet

La stratégie de mise en œuvre de ce programme est b asée sur des approches participatives, l’équité et inclusion. Cette approche vise à réaliser le programme sans prendre en compte les différentes caractéristiques catégorisant la population (richesse, hiérarchie,…).
Son démarrage est basés sur une idée simple, tousles membres sont égaux et bénéficient du même droit.

Approche participative et la responsabilisation de la population

L’approche participative est une démarche dans laquelle la population locale a l’opportunité de participer à la définition des priorités d’action et à la prise de décision pour l’allocution des ressources et le renforcement de responsabilité de citoyenne sur son propre développement. Cette démarche permet à la population de valoriser ses connaissances de sa localité, de prendre en main ses propres actions de développement. Elle favorise les interactions entre les différents acteurs pour aboutir au changement souhaité dans leur milieu à travers une élaboration d’un plan d’action communautaire.
En adoptant cette démarche, nous tenons en compte d’associer la population représentée par les acteurs locaux à toutes les phases du projet, depuis l’étude du milieu ; à l’identification des besoins, des problèmes, des ressources disponibles et à la recherche des opportunités locales ; à la prise de décision sur esl solutions proposées, à l‘organisation des actions prioritaires et jusqu’à la réalisation des activités et le suivi et évaluation de ces dernières.
La réussite de ce programme dépend dans une très large mesure de la volonté de la population ciblée à l’intégrer. En outre, le développement de leurs coopératives n’est assuré que si les membres ainsi affiliés éprouvent le mêmebesoin. C’est pourquoi leur regroupement en coopérative sera exécuté en tenant compte de leur choix selon leur libre arbitre.

Sensibilisation sociale

Pour pouvoir atteindre les objectifs fixés et menerà bien le projet, un programme de sensibilisation sur l’importance du mouvement coopératif dans les politiques de renforcement de leurs capacités de productions est prévu pour esl bénéficiaires directs. Ce programme vise à augmenter le taux de regroupement de la populatio n cible en une coopérative afin de pouvoir les aider à se professionnaliser. Il sera beaucoup plus facile d’exécuter le programmeen rassemblant les agriculteurs, les éleveurs ainsi que les artisans à des sous groupes très homogène afin de permettre sa réussite. Donc ceux qui refusent de se grouper ne seront pas dans la partie et devra se contenter d’un statut de bénéficiaires indirects.

Alphabétisation Fonctionnelle Intensive pourle développement (AFI-D)

L’Alphabétisation Fonctionnelle Intensive pour le développement est une stratégie de renforcement basée sur l’alphabétisation des bénéficiaires pour pérenniser les actions de développement entreprises dans leur localité.
L’AFI-D est lié aux besoins en développement des aprenants. Elle est en relation avec leur vie quotidienne, tenant compte de leur capacité d’administration, de la gestion simplifiée de leurs unités économiques, de l’utilisation de l’écriture et de la lecture dans leur vie quotidienne.
Dans le cadre de la réalisation de ce projet, les manuels didactiques pour l’alphabétisation seront focalisés autour de l’utilisation de la technique moderne de production et des actions nécessaires pour l’assurance de la professionnalisation de la population visée face à leurs métiers. Pour permettre aux apprenants de prendre leur responsabilité sur la valorisation de leur coopérative, des séances sontprévues afin de les préparer sur des techniques de gestion simplifiée.
Les programmes de l’AFI-D se font d’une manière intensive et adaptés à la disponibilité des apprenants, c’est-à-dire par rapport à leurs programmes d’activités quotidiennes. Donc, la mise en œuvre de l’AFI-D aur a besoin d’une participation active des habitants locaux afin de planifier ensemble les programmes d’apprentissages. Mais en gardant toujours le contenu et la méthode d’apprentissage de l’AFI-D selon le cas des apprenants.

Préparation et mise en place d’un plan de mise en œuvre du programme.

Les interventions se font à travers la mise à nivea u de tous les partenaires sur le programme et en particulier les communautés localesà la prise de décision.
Des approches pluridisciplinaires seront envisagéesnous permettant d’organiser et de réaliser des échanges d’informations et des concertations au niveau de la communauté locale afin de fixer les objectifs du renforcement de leur capacité production, et d’organiser la structure de gestion locale de leurs coopératives.
La communauté locale sera mobilisée à définir des ritèresc et indicateurs de la durabilité de leurs développements à objectifs multiples et à res pecter pour la mise en œuvre du programme les consignes ainsi prescrits.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : CONCEPT SUR LE PROJET ET METHODE D’ENQUETE
CHAPITRE I : CONCEPT DU PROJET
Section 1 : Analyse des contextes
Section 2 : Justification du projet
CHAPITRE II : DEMARCHE METHODOLOGIQUE
Section 1: Méthodologie de collecte d’information
Section 2 : Stratégie de mise en œuvre du projet
Section 3 : Cadre institutionnels, législatifs
PARTIE II : METHODE D’ELABORATION DU PROJET DE RENFORCEMENT
CHAPITRE I : ANALYSE DE CONTENU DU PROJET
Section 1 : Description du projet
Section 2 : Description des activités
Section 3 : Système de suivi et évaluation
CHAPITRE II : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
Section 1 : Moyens
Section 2 : analyse financière
CONCLUSION
ANNEXE I : CADRE LOGIQUE
ANNEXE II : CHRONOGRAMME DES ACTIVITES
ANNEXE III : ARBRE DE PROBLEME
ANNEXE IV : ARBRE DE SOLUTION.

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