Production et de commercialisation de foies et de viandes de canards mulards gras

La stratégie d’élevage rural a été appuyée par un plan communal de développement depuis l’année 2006. Ce plan vise à :
– redéfinir et améliorer l’efficacité des Institutions et acteurs impliqués dans l’exécution de la politique agricole,
– identifier les infrastructures clés et autres investissements qui devraient directement ou indirectement être pris en charge par le Gouvernement,
– définir et/ou clarifier les rôles et responsabilités de tous les acteurs intervenant pour le développement rural. Il établit les responsabilités à départager entre les associations d’usagers et les agences gouvernementales, pour ce qui a trait à la gestion et à la maintenance des infrastructures rurales, telles que les systèmes d’irrigation et les réseaux de pistes rurales. Le Gouvernement a également développé un cadre règlementaire approprié pour les associations de paysans. Afin de promouvoir le développement d’une croissance agricole significative, le Gouvernement continue de financer la recherche et les programmes de vulgarisation agricole.

Justification du projet

Généralités sur les canards gras

La filière canard gras a débuté dans les années 60 à Behenjy dans le pays. Elle est restée artisanale et confidentielle pendant plus de 2 ans. Les éleveurs de la région ont vite maîtrisé la technique de gavage. Dans les années 80, la Société BONGOU a commencé la transformation du foie Gras, et à le commercialiser. Cette filière semi-industrielle s’est développée et a misé sur les débouchés à l’export vers la fin de cette même décennie. Dès lors, les zones d’approvisionnement en PAG (canards Prêts à gaver) émergent surtout dans la région de Fianarantsoa. Par la suite, d’autres régions de gavage se sont formées au début des années 90, notamment à Mahitsy et Ivato. La filière canard gras se présentait comme une filière d’exportation. Les unités de transformation ont ainsi augmenté en nombre. A ne citer que FGM, BEKA, La landaise, et La hutte canadienne. Madagascar exportait du Foie Gras vers la France.

En 1997, l’embargo instauré par l’Europe sur les produits carnés provenant de Madagascar frappa le marché du Foie Gras. La situation est difficile pour toute la filière en raison des débouchés locaux qui sont encore restreints. Par ailleurs, la filière est fortement freinée par la crise post-électorale de 2002 que le pays a traversée, et qui est marquée entre autres par les barrages routiers. Ces derniers ont ralenti, voire interrompu, les échanges interrégionaux par le blocage des activités économiques et particulièrement le secteur tourisme dans le contexte « produit de canard gras ». Actuellement, le secteur du gavage moderne est encore moindre, comparé à celui du gavage traditionnel. La production est instable mais pour cette année, l’objectif de production des groupements appuyés par le PRD (Plan Régional de Développement) est en hausse par rapport à l’année précédente. Ainsi, le marché du foie gras est encore grand ouvert puisque dans notre pays, la production est encore moindre à l’égard des demandes existantes.

Zones de production de canards mulards gras

Environ 102 857 canards par an servent à la production de foie gras dans le pays. Les crédits qu’accordent les microfinances aident les éleveurs dans leurs activités. Cette année, la production de foie gras a attiré de nombreuses personnes à cause de l’augmentation de la demande. La production de foie gras de canard dans la Grande île était jusqu’en 1993 assurée par des artisans, qui en tiraient l’essentiel de leurs revenus. A noter ici que le gavage des canards se fait deux fois par jour, notamment le matin et l’après – midi, vers 17 heures. Le foie gras est vendu au kilo auprès des collecteurs qui se déplacent à Behenjy. Les producteurs peuvent aussi le commercialiser directement auprès des restaurants, des grandes surfaces et dans les unités de transformation. Des sociétés d’exportation comme Bongou et «Les foies gras de Madagascar », filiale d’une firme française, s’approvisionnent aussi en foie gras dans la même localité. Ces produits doivent suivre une réglementation stricte qui parle en l’occurrence du suivi médical des canards tout au long de la chaîne de production. A Madagascar, la production de foie gras a débuté dans les années 60 à Behenjy. La filière a commencé à se développer avec la création de la société Bongou en 1983. Cette dernière a apporté des améliorations aux produits du canard gras. Par la suite, des zones de gavage se sont formées à Ivato, Mahitsy, Ambohidratrimo et Sakay dès 1990.

Concernant les zones de production de canetons et de PAG, elles sont principalement localisées dans les provinces de Fianarantsoa et d’Antananarivo:
– Pour la province de Fianarantsoa, on peut citer les communes d’Ambohimahasoa, Alakamisy, Mahasoabe, Sambava, Fandrandava, etc.
– Pour la province d’Antananarivo, nous avons en l’occurrence les communes d’Ambohitrabiby, Ambohitrolomahitsy, Ambohimanarina, Talatavolonondry, Sabotsy Namehana, Manjakandriana, Tsiroanomandidy, Ambohimiadana, Andramasina.

Les principales régions de gavage de Madagascar sont localisées dans la Région Analamanga. Behenjy représente environ 60% de la production de canards mulards gavés à Madagascar. Quant à Ambohidratrimo, Ivato, et Sakay, ils indiquent le reste. Notons que Fianarantsoa commence à faire aussi du gavage actuellement. Les zones de production de foie gras et les unités de transformation sont aussi toutes localisées sur Antananarivo et Antsirabe.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I-1 : PRESENTATION GENERALE DU PROJET
Section 1 : Justification du projet
Section 2 : Caractéristiques du projet
Section 3 : Renseignements généraux sur le projet
CHAPITRE I-2 : ÉTUDE DE MARCHÉ
Section 1 : Description du marché
Section 2 : Analyse de la demande
Section 3 : Analyse de l’offre
Section 4 : Analyse de la concurrence
Section 5 : Part de marché envisagée
PARTIE II : ETUDE DE FAISABILITE TECHNIQUE DU PROJET
CHAPITRE II-1 : STRATEGIE ET POLITIQUE MARKETING ENVISAGEES
Section 1 : Décisions stratégiques
Section 2 : Politique marketing à développer
CHAPITRE II-2 : TECHNIQUES DE PRODUCTION
Section 1 : Implantation géographique
Section 2 : Activités pour la réalisation
Section 3 : Techniques de production envisagées
Section 4 : Identification des ressources nécessaires
Section 5 : Capacité de production
CHAPITRE II-3 : ÉTUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Autres aspects de l’organisation
Section 2 : Gestion des ressources humaines
Section 3 : Organigramme à adopter
Section 4 : Chronogramme de réalisation
PARTIE III : ETUDE DE FAISABILITE FINANCIERE ET EVALUATION DU PROJET
CHAPITRE III-1 : ETUDE DE FAISABILITE FINANCIERE
Section 1 : Nature et coût des investissements
Section 2 : Fonds de roulement initial (FRI)
Section 3 : Plan de financement du projet
Section 4 : Tableau des remboursements des dettes
Section 5 : Tableau des amortissements
Section 6 : Comptes de gestion
CHAPITRE III-2 : ETATS FINANCIERS DU PROJET
Section 1 : Compte de résultat prévisionnel
Section 2 : Plan de trésorerie
Section 3 : Bilans prévisionnels
CHAPITRE III-3 : ÉVALUATION DU PROJET
Section 1 : Évaluation économique
Section 2 : Évaluation financière
Section 3 : Évaluation sociale
Section 4 : Cadre logique
CONCLUSION GÉNÉRALE
BIBLIOGRAPHIE

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