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« La 3ème vague de la mondialisation est axée notamment sur la NTIC». A cette époque où nous en sommes, aucune économie d’un pays ne vit aujourd’hui en autarcie complète. En effet, la mondialisation implique l’intégration de plus en plus poussée des économies de tous les pays, des échanges commerciaux, le courant migratoire des flux financiers et surtout les échanges d’informations.
Au début de l’année 2007, la politique du gouvernement Malagasy a été de mettre en œuvre un plan audacieux pour le développement rapide appelé communément : « MAP ou Madagascar Action Plan ». « L’infrastructure reliée », un des engagements qui y figure équivaut à la mise en place des systèmes de technologie de l’information dans tout le pays pour soutenir le processus de développement rapide, la facilitation des entreprises et du commerce, la communication entre les citoyens et les visiteurs, et pour assurer que le niveau de vie et l’accès aux ressources et aux connaissances globales s’améliorent. Comme le réseau Internet n’est pas assez développé à Madagascar, pourtant, la diffusion et le développement de la NTIC s’avèrent indispensable, les cybers deviennent des lieux de rencontres conviviaux et centres de communication très puissants. Si ces centrenet étaient initialement dédiés à l’accès Internet, aujourd’hui, de plus en plus d’activités s’y ajoutent telles que les prestations de services liées à l’informatique et tant d’autres. C’est dans ce cadre que nous avons opté comme thème : « PROJET DE CREATION D’UNE ENTREPRISE DE MULTISERVICES ET CENTRENET dans la ville de Manjakandriana ».
Historique du projet
L’avènement des TIC est fortement apparu vers la fin des années 90 sous l’appellation des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC). Elles concernent l’ensemble des technologies dont la finalité est de permettre un accès facilité à l’information et de développer des moyens de communication. Serait-il judicieux de rappeler l’histoire de la NTIC laquelle est devenue un apanage marqué par une évolution rapide et dont le développement est devenu inéluctable. Nous allons ainsi voir son origine, la manière dont elle s’est évoluée, et jusqu’où elle s’est rependue à travers le monde entier.
Historique de la NTIC ou Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication
Sous cette abréviation se rangent les appareils fixes et mobiles apparus ces dernières années sur le marché pour améliorer les échanges d’information et les communications: ordinateurs et téléphonie mobile en constituent ses éléments actuels les plus courants. Il s’agit d’un marché en pleine expansion, tant au niveau quantitatif que qualitatif. Initialement réservés au monde de l’entreprise, les ordinateurs pénètrent progressivement dans toutes les sphères de la vie moderne, depuis la maison familiale jusqu’à l’administration communale, en passant par les services les plus variés: banque, transport, loisirs…. La diffusion des téléphones portables (appelés plus communément GSM) est encore plus fulgurante: la rapidité avec laquelle le grand public les a adoptés, et la rapidité de leur évolution technique sont sans comparaison dans l’histoire de l’équipement des pays développés. La jeune génération montante est particulièrement ouverte à l’usage de ces NTIC, qui représentent à leurs yeux un outil d’insertion indispensable dans leur société de communication proche et à venir. Cependant, pour traiter des véritables questions de fond liées à cette explosion technologique, ces jeunes « tombés dans la marmite des NTIC quand ils étaient petits », auront de plus en plus besoin d’être guidés par leurs aînés. Poser des choix afin que ce monde « communicant » se développe pour le meilleur, être capable d’en gérer les risques, d’en circonscrire le pire: sur ces terrains, l’éducation et la sensibilisation, prennent tout leur sens. Les NTIC croissent actuellement sur différentes « fractures »: la fracture numérique (celle qui laisse les plus faibles revenus du nord et la majorité du sud en dehors des connexions), la fracture environnementale (résultat de la rapidité du renouvellement de l’équipement et du caractère extrêmement polluant des déchets), la fracture sociétale (les conditions générales d’exploitation caractérisant l’extraction des minéraux conducteurs au sud de l’hémisphère), la fracture générationnelle (celle qui laisse les plus âgés démunis), les fractures liées aux questions de santé, de sécurité, d’accessibilité, de protection de la vie privée…
Afin de mieux « penser » le développement inéluctable des outils de la société de communication, le dialogue entre les jeunes décideurs de demain et leurs responsables actuels demeure plus que jamais indispensable. Accompagner cette formidable explosion des NTIC d’une réduction volontaire de toutes ces fractures serait un gage de durabilité pour leur développement.
Généralité sur la NTIC
Avant de nous lancer dans le détail de ce projet, il semblerait nécessaire de donner quelques éclaircissements aux termes techniques suivants relatifs à notre sujet :
Informatique
Le terme Informatique, contraction de information et automatique désigne l’ensemble des sciences et des technologies en rapport avec le traitement automatique de l’information par des machines telles que les ordinateurs, les consoles de jeux, les robots, etc. C’est la science du traitement rationnel, notamment à l’aide de machines automatiques, de l’information, considérée comme le support de connaissances dans les domaines scientifique, économique et social.
TIC
Les technologies de l’information et de la communication (TIC) constituent l’ensemble des techniques relatives aux produits de traitement automatique de l’information – logiciels et matériels. Les techniques sont basées sur l’électronique numérique, la télécommunication, l’informatique fondamentale, la cryptologie, et les Sciences de l’information et de la communication.
Imprimerie
L’imprimerie ou l’Atelier de Typographie (en latin : Officina Typographica) était une constellation située à l’Est de Sirius, créée par Johann Elert Bode à la fin du XVIIIème siècle. Elle fut utilisée dans au moins un autre atlas stellaire, mais devint rapidement obsolète.
L’imprimerie est un ensemble de technologies permettant de reproduire des écrits et des illustrations en grande quantité sur des supports plans, généralement du papier, et pouvoir ainsi les distribuer à grande échelle. Les techniques vont de la composition des textes au façonnage (reliure, pliure…) en passant par l’impression et la relecture.
Micro-édition ou Publication assistés par Ordinateur (PAO)
La publication assistée par ordinateur, communément abrégée PAO (en anglais DTP pour Desktop Publishing), est l’ensemble des procédés informatiques (micro-ordinateur, logiciels, périphériques d’acquisition, d’écriture…) permettant de fabriquer des documents destinés à l’impression. Elle se nomma quelque temps Intégration textes et graphiques, l’importance des polices typographiques étant sous-évaluée par les informaticiens jusqu’à 1983.
C’est l’évolution logique et historique de la typographie puis de la photocomposition. Les tâches du technicien en Microédition sont, entre autres, de :
– réaliser la conception graphique de documents destinés à l’impression ou à la diffusion sur le Web, la mise en pages, la création et le traitement des images, la création des pages Web ;
– gérer, de la demande à la livraison, la publication assistée par ordinateur de documents tels les rapports, brochures, dépliants, programmes, affiches, bulletins, journaux, documents publicitaires, formulaires, documents Web.
Centre Internet ou Cybercafé
Un Centre Internet est un espace virtuel défini comme l’ensemble des ordinateurs ou réseaux reliés à l’Internet dans lequel on peut évoluer grâce à des logiciels de navigation multimédia. Bien qu’étant censés être dévolus à cet usage unique, l’ADSL à la maison ne rend pas ces structures très viables et la plupart des cybercafés sont en fait des boutiques de revendeurs informatiques qui offrent ce service à leurs clients de passage. Aujourd’hui il existe des chaînes de cybercafés qui s’appuient sur un business model performant.
Ces espaces situés dans de fortes zones de chalandise sont uniquement consacrés à la connexion Internet grâce à des ordinateurs personnels mis à la disposition des clients utilisateurs dans un lieu ouvert 24h/24 avec un coût de connexion dégressif (en fonction de la fréquentation ou du temps consommé).
Souvent on peut y scanner ou imprimer ses documents. Par contre l’accès aux messageries et chat – avec microphone et casque – est très courant. Certains permettent également de jouer à des jeux en réseau, ce sont des salles de jeux en réseau et d’accès Internet.
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Table des matières
INTRODUCTION
Première partie: IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRÉSENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique du projet
Section 2 : Caractéristiques du projet
Section 3 : Planification stratégique du projet
CHAPITRE II : ÉTUDE DE MARCHE
Section 1 : Description du marché
Section 2 : Analyse de l’offre et de la demande
Section 3 : Analyse de la concurrence
Section 4 : Choix des moyens commerciaux
CHAPITRE III : THÉORIE GÉNÉRALE SUR LES CRITÈRES D’ÉVALUATION D’UN PROJET
Deuxième partie : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE RÉALISATION ENVISAGÉE
Section 1 : Procédés de spécialisation de l’activité
Section 2 : Ressources à mettre en œuvre
Section 3 : Description et technique de production
CHAPITRE II : CAPACITÉ DE PRESTATION ENVISAGÉE
Section 1 : Estimation de la production
Section 2 : Estimation des chiffres d’affaires
Section 3 : Consommation de matières premières
CHAPITRE III : ÉTUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Structure organisationnelle
Section 2 : Organisation administrative
Section 3 : Organisation des ressources humaines
Section 4 : Chronogramme des activités
Troisième partie: ÉTUDE FINANCIÈRE DU PROJET
CHAPITRE I : MONTANT DES INVESTISSEMENTS ET LES COMPTES DE GESTION
Section 1 : Nature et coûts des investissements
Section 2 : Financement du projet
Section 3 : Le tableau des amortissements
Section 4 : Le tableau de remboursement des dettes
Section 5 : Les comptes de gestion
CHAPITRE II : ÉTUDE DE FAISABILITÉ
Section 1 : Le compte de résultat prévisionnel
Section 2 : Le bilan d’ouverture et bilans prévisionnels
Section 3 : Le tableau de flux de trésorerie
CHAPITRE III : ÉVALUATION DU PROJET
Section 1 : Évaluation économique
Section 2 : Évaluation financière
Section 3 : Évaluation sociale
LE CADRE LOGIQUE
CONCLUSION
